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Temps de lecture estimé : 21 mn
22/11/18
Résumé:  Le nain et le barbare poursuivent leur quête sur la Terre De Mille Lieues, et vont faire une surprenante et agréable rencontre.
Critères:  #humour #aventure #fantastique #merveilleux #sorcellerie fhh forêt voir noculotte strip fellation nopéné init
Auteur : Fantasmatique      Envoi mini-message

Série : Le Sceptre du Tocard

Chapitre 03 / 19
Le Baiser de Galipett

Résumé de l’épisode précédent : « Les Zaventuriers »


Un nain et un barbare se rencontrent au sommet d’une colline de la Terre De Mille Lieues, et ils décident de partir ensemble à l’aventure.




Le Sceptre du Tocard



Chapitre 02 : Le Baiser de Galipett




À l’aube d’une nouvelle journée, les deux compagnons lèvent le camp après avoir avalé un léger repas matinal, puis ils reprennent ensemble leur cheminement. Comme Gardain l’a décidé, ils partent vers l’est, en direction du lac Ouarium qui se situe au centre de La Terre De Mille Lieues, tout en marchant sur la voie qui longe La Veyne. Cette dernière a tracé son cours dans les bois, qui sont omniprésents dans cette contrée. Au fur et à mesure qu’ils avancent, les conifères, principalement des pins, ne tardent pas à être remplacés par des feuillus d’espèces plus variées. Nos deux amis espèrent, en prenant ce chemin, rencontrer de nombreux brigands, et ce, comme vous l’avez certainement compris, pour chacun d’entre eux, des raisons différentes. Mais contrairement à leurs attentes, les vilains, comme les appelle le nain, se font rares. En effet, les bandits doivent préférer s’attaquer aux marchands itinérants et autres négociants, même s’ils se font tous accompagner par des gardes armés, puisque malgré le risque pris, le jeu peut en valoir la chandelle. Alors que s’en prendre à deux guerriers dont l’équipement qui, bien que de bonne qualité, n’a rien de luxueux, et surtout alors que l’un d’entre eux est un barbare, doit plutôt aux yeux des détrousseurs s’apparenter à une entreprise suicidaire.


Gardain a donc perdu le moral, lorsqu’après un voyage de six journées représentant une cinquantaine de lieues, ils approchent du bourg de Port-Taille, là où commence le plus grand lac de la patrie des humains. Son compagnon et lui ne se sont battus que deux fois ; la première, lorsqu’un brigand embusqué derrière un fourré a éternué juste au moment de leur passage. Ils n’ont eu aucun mal à les tuer, lui et deux de ses acolytes, alors que les autres membres de leur troupe s’étaient enfuis comme s’ils avaient Cognedurr en personne à leurs trousses. Et la seconde fois, lorsqu’un vieux sorcier a essayé de leur lancer un sort : ils ne sauront jamais lequel, ni dans quel but, étant donné que Krill avait, avec son épée prise à deux mains, coupé la tête l’homme avant qu’il n’ait eu le temps de finir son incantation. Gardain est néanmoins satisfait de son partenaire, puisque Krill a trouvé une tactique de combat assez simple, mais très efficace ! Dès qu’il voit quelqu’un approcher, il demande à son compagnon :



Si la réponse correspond à la deuxième éventualité, le barbare fonce dans le tas sans se poser d’autres questions. Krill est donc content de leur association, même s’il aurait aimé fracasser plus de crânes. Mais Gardain l’est un peu moins, puisque leur maigre butin pour l’instant se résume à une seule pièce d’argent, et 28 pièces de cuivre (1). Les compères ont également récupéré un poignard à manche d’ivoire qui a connu des jours meilleurs, et une baguette magique taillée dans un bois étrange. Tout le reste de l’équipement des bandits, mis à part la nourriture, ils l’ont laissé sur place, soit parce que les armes étaient en mauvais état et représentait un poids supplémentaire à porter, soit parce que les pièces d’armures et les vêtements qui ne valaient guère mieux, n’étaient pas à leurs tailles.


Notre nain est certes avare, mais pas malhonnête, raison pour laquelle il a scrupuleusement donné la moitié de la valeur des pièces à son compagnon : il a gardé pour lui la pièce d’argent et quatre pièces de cuivre, et donné toutes les autres pièces de cuivre à Krill. Le barbare les a glissées dans sa besace sans trop savoir à quoi elles pourraient bien lui servir, et son nouvel ami a rangé poignard et baguette dans son sac à dos, se promettant de partager plus tard le gain de leur vente.




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Gardain est donc dépité, lorsque comme tous les soirs ils grimpent sur une colline qui domine la rivière, dans le but d’y établir leur campement. C’est alors qu’ils aperçoivent une jeune femelle (2), assise sur une pierre, en train de jouer de la flûte traversière. Elle est vêtue d’une tunique verte assez courte pour qu’ils puissent apercevoir dans cette position son connin (3), et son vêtement est retenu au niveau de la taille par une ceinture en métal blanc tressé et brillant. Elle porte également des cuissardes en cuir souple, de la même teinte que son habit, bottes qui lui arrivent en haut des cuisses et dotées des talons larges et hauts d’un pouce. Bien que plus grande que Gardain, elle est assez petite, puisque le nain estime qu’elle doit mesurer moins de 5 pieds, et ne doit pas peser plus de 75 livres toute mouillée, ce qui lui donne des airs d’adolescente à peine sortie de l’enfance.


Mais ce qui frappe surtout les nouveaux arrivants, ce sont ses cheveux : deux nattes tressées au niveau de ses tempes partent en arrière pour retenir le reste de son abondante chevelure qui lui descend jusqu’à sa taille ; chevelure qui a la même teinte que le soleil et semble briller d’un éclat surnaturel. Cette coiffure a le mérite de dégager complètement son très joli visage aux traits harmonieux, avec des sourcils finement dessinés et de longs cils comme en ont les biches ; des cils et sourcils qui sont du même jaune que sa crinière. De plus, si sa peau hâlée par le soleil semble tout à fait commune, ses yeux ont la couleur de l’or liquide, avec un scintillement qui n’est pas sans rappeler les gemmes taillées. Elle porte au côté un coutelas ouvragé, et à ses pieds se trouve un sac à dos fait dans une toile qui ressemble à de la soie, et sur lequel sont posés un arc court et un carquois en cuir rempli de flèches de bonne qualité. Tandis qu’ils s’approchent, le nain remarque que les oreilles de l’inconnue sont deux fois plus longues que celles des humains et pointues. Constat qui le met aussitôt sur la défensive puisqu’il comprend qu’il s’agit en fait d’une elfe.




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Il est temps à présent d’ouvrir une petite parenthèse concernant l’antipathie entre les nains et les elfes. Certains vous diront qu’elle a été causée par de vieilles querelles qui ont fait suite à une trahison, ce qui est peut-être vrai en d’autres lieux et d’autres temps, mais pas sur La Ronde. Ici, personne n’apprécie la compagnie des hauts-elfes, parce qu’ils sont imbus d’eux-mêmes, ce qui les rend arrogants, et les autres races intelligentes ne les fréquentent que si elles y sont obligées. Les elfes noirs eux, sont à la base, des hauts-elfes ou des elfes sylvains, mais qui ont choisi il y a fort longtemps d’adorer le Dieu maléfique Vadorr. Pour le faire en se cachant de ceux de leur espèce, mais aussi des autres dieux, les elfes noirs sont allés vivre dans des cavernes. Leur peau s’est par conséquent mise peu à peu à prendre une teinte grisâtre, ce qui leur a valu leur nom. Du fait de leur nouvelle croyance, ils sont devenus les ennemis des autres elfes, mais aussi des humains et surtout des nains, puisque les elfes noirs, qui n’ont pas trop d’aptitudes pour creuser la roche, se sont mis à envahir l’habitat naturel du peuple des montagnes. Quant aux elfes sylvains, ils sont paisibles et amicaux, mais préfèrent rester au grand air dans des forêts, ce qui les isole des autres communautés, mais les situe également à l’opposé du mode de vie des nains qui pour leur part préfèrent de loin leurs cavernes.


De ce fait, il y a une certaine incompréhension entre elfes et nains. Mais les autres espèces intelligentes apprécient les elfes sylvains, et font en général preuve d’indulgence en ce qui concerne leur naïveté, qui est leur trait de caractère commun principal, puisque pour la plupart, ils quittent rarement leurs forêts que beaucoup considèrent comme étant enchantées. Certains, comme les halfelins éprouvent même une certaine adoration pour ces êtres, qu’ils pensent être féeriques, à juste titre, puisque contrairement à d’autres races, la magie chez les elfes ne s’apprend pas, mais est innée.




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Il semble donc évident que cette jeune femelle, qui occupe à présent la colline sur laquelle nos deux compères avaient l’intention d’installer leur campement, appartient justement à l’espèce des elfes sylvains. Nullement impressionnée par le fait que Krill ait pris son épée en mains et demande à Gardain :



Elle retire la flûte de sa bouche, ce qui interrompt la mélodie harmonieuse qu’elle était en train de jouer, et accueille les nouveaux venus en leur parlant en langue commune :



Le nain reste muet, car si on lui a décrit, lorsqu’il était dans ses montagnes, les elfes comme étant des êtres malfaisants ou, au mieux, agaçants, en vérité c’est la première fois qu’il en voit une… et il vient de tomber sous le charme de sa beauté éthérée. Le barbare, qui n’est pas complètement idiot, et même plutôt intelligent selon les critères de son peuple, comprend qu’il n’aura pas ce soir de crâne à fracasser. Il remet donc sa grande épée dans le fourreau qui est dans son dos, et c’est lui qui demande à l’inconnue :



La demoiselle a une voix aussi mélodieuse que sa musique. Krill se gratte la tête parce qu’il n’a pas tout compris de ce qu’elle a dit ; néanmoins, il lui répond :



Puis il ajoute en désignant son compagnon qui ne parle toujours pas :



Mella a été elle aussi victime de la soif d’aventures, qui lui a été insufflée par les Dieux à l’insu de son plein gré, et Krill se gratte à nouveau la tête, avant de demander :



Le nain ricane, avant de s’exprimer pour la première fois depuis qu’ils sont arrivés au sommet de la colline. Il explique à son compagnon :



Puis il s’adresse à la jolie elfe :



Légèrement vexée, l’elfe lui répond :





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Mella se saisit alors de son arme, qu’elle bande après avoir encoché une flèche, et elle tire en direction de Gardain avant que les deux hommes n’aient eu le temps d’esquisser le moindre geste. Ils ont été surpris par la vivacité de la jeune elfe, mais la flèche passe par-dessus l’épaule du nain en sifflant à son oreille droite. Ce dernier, une fois revenu de sa frayeur, ricane à nouveau avant de dire à l’archère :



Mais le barbare qui s’est retourné pour voir où est allé le projectile, répond à la place de la jeune femelle :



Le nain fait lui aussi demi-tour, et il voit la flèche qui est passée très près de sa tête plantée dans celle d’un lapin de garenne, à une cinquantaine de pas (5) de là. Stupéfait, il s’exclame :



Le nain, stupéfié par ces révélations qui contredisent tout ce qu’on a bien pu lui raconter le soir à la veillée, est redevenu muet, et Krill qui est allé chercher l’animal mort, demande en rendant sa flèche à l’elfe :



Avant d’ajouter presque timidement :



Mella éclate alors de rire, avant de lui répondre :





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Les trois nouveaux compagnons décident d’établir leur campement au sommet de la colline, ce qui était au départ leur but à tous, même s’ils n’avaient pas prévu de le faire ensemble. Krill écorche rapidement l’animal tandis que Gardain et Mella construisent un foyer, qu’ils garnissent de bois mort, ce qui ne manque pas en Terre De Mille Lieues. Ensuite, tandis que l’animal embroché cuit sous la surveillance du barbare, le nain commence à installer sa petite, mais néanmoins lourde tente, lorsqu’il voit stupéfait l’elfe sortir de son minuscule sac à dos un paquet trop gros pour y tenir. Mais la jeune femelle n’a pas fini de l’étonner, puisque lorsqu’elle secoue son paquet en le tenant par un bout, s’érige alors une tente bien plus grande que la sienne, puisqu’on doit pouvoir y dormir au moins à six et que même son ami barbare pourrait se tenir debout à l’intérieur. De plus, l’abri semble tenir tout seul, comme par magie. Stupéfait il demande à la barde :



Puis Gardain demande en tirant de toutes ses forces sur les pans de devant :



L’elfe attrape un petit morceau de bois d’apparence étrange, accroché à l’entrée de la tente, avant de répondre :



Elle porte l’instrument à sa petite bouche sensuelle, mais aucun son n’en sort : par contre les morceaux de toile se détachent d’eux-mêmes et elle explique :





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Gardain tout en continuant de monter sa tente, est conscient du fait que cette jolie femelle est en train de se moquer de lui, mais il a compris qu’elle ne le fait pas par méchanceté. De plus, il se dit qu’une archère qui est capable de voyager seule sur une grande distance peut être une bonne recrue dans leur traque aux bandits. Même si elle ne vaut rien à la mêlée, vu son habileté, elle pourra toujours abattre les fuyards, et au pire, si elle n’en a pas le courage, elle s’est déjà montrée capable de leur procurer de la nourriture fraîche. Même le fait qu’elle soit une elfe ne le dérange plus, et la seule chose qui le préoccupe à présent, c’est l’idée de faire la bête à deux dos avec une aussi belle femelle, car étant donné qu’il n’a pas encore été déniaisé, il a peur de ne pas être à la hauteur.


Il oublie pendant un moment ses préoccupations, tandis qu’ils mangent avec appétit leur lapin rôti qui, à défaut de carottes, est accompagné de pain lambada, fabriqué par les elfes et généreusement offert par leur nouvelle amie. Il a conscience en avalant chaque bouchée de cette galette dorée d’engloutir une petite fortune. Cependant, il fait taire son avarice naturelle au profit du plaisir qu’il éprouve, et il déguste ce mets délicieux dans lequel il reconnaît les saveurs de l’orange et des amandes.


Leur repas terminé, ils descendent tous les trois au bord de la rivière. Une fois qu’ils y sont, Mella pose à terre son petit sac à dos qu’elle a pris avec elle, avant de se déshabiller la première sans en éprouver la moindre gêne. Elle commence par dégrafer sa ceinture qui, Gardain en est à présent convaincu, doit être en mithril, puis elle fait passer sa tunique courte et légère par-dessus sa tête, avant de retirer ses cuissardes qui sont lacées à l’arrière, dans le but de pouvoir être mises et enlevées plus facilement. Une fois qu’elle est complètement nue, elle demande à ses compagnons :



Ces derniers n’ont pas bougé, car ils se sont pétrifiés à la vue du corps magnifique de la jeune elfe des bois. Sans ses bottes hautes, elle semble encore plus petite, puisqu’elle ne mesure plus, une fois pieds nus, que 4 pieds 8 pouces pour 70 livres, ce qui fait que Gardain n’était pas loin de la vérité dans son estimation. La peau de la jeune femelle est entièrement bronzée, sa petite poitrine aux tétons pointus sans aréoles et sa taille menue, la font ressembler à une adolescente malgré ses 100 récoltes moins quelques lunes. Son petit connin joufflu, du même rose que le bout de ses seins, et à peine plus foncé que le reste de son corps, est parfaitement lisse mis à part une petite excroissance rouge sombre à droite, qui ressemble à s’y méprendre à une framboise. Sa fente est couronnée par une petite touffe de poils drus, longs d’environ deux pouces, une touffe peu étendue et formant un petit triangle de la même teinte et aussi brillante que sa chevelure. Amusée par la réaction des deux hommes, la jeune femelle leur lance avant de se jeter à l’eau :





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Gardain ne se sent pas très sûr de lui, puisque bien que sa broigne et ses braies cachent sa saucisse, cette dernière est effectivement devenue dure comme un bout de bois. C’est donc en rougissant qu’il se déshabille à son tour, bientôt imité par Krill qui est dans le même état que lui, mais qui par contre ne semble pas s’en soucier. De toute façon, Mella, qui s’est mise à nager une brasse gracieuse en direction du milieu de la rivière, ne leur prête plus attention. Lorsqu’ils sont nus eux aussi, les deux mâles s’avancent dans l’eau, et si le barbare va rejoindre l’elfe d’un crawl puissant et rapide, le nain reste prudemment au bord, là où il a pied. La barde, qui s’en est rendu compte, lui demande en revenant vers la rive :



Mella l’a rejoint à présent, et Gardain est à nouveau intimidé par cette femelle qui ne mesure que 3 pouces de plus que lui, mais dont la belle petite poitrine ruisselante est à présent toute proche. Krill, qui du haut de ses 6 pieds les dépasse largement vient les rejoindre, et la jeune elfe lui demande :



Le barbare saisit alors le nain à bras le corps, et, sans effort apparent, il le projette là où il n’a pas pied. Le pauvre Gardain n’a eu le temps d’émettre d’autres protestations qu’un long cri qui a précédé un gros plouf. Lorsqu’il ressort la tête de l’eau, il se met à gesticuler, et Mella lui dit pour l’encourager :



Il s’exécute pour rejoindre tant bien que mal la rive, et lorsqu’il y parvient, l’elfe lui dit tandis qu’il reprend son souffle :



Il s’exclame alors :



La jeune barde réplique :



Elle sort alors complètement de l’eau pour aller fouiller dans son sac, tandis que les deux hommes admirent son corps ruisselant. Puis, en restant sur les graviers qui bordent la rivière, elle revient un peu vers eux, un petit cube mauve en mains.





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Krill s’avance vers elle sans hésiter, et alors qu’il avait de l’eau jusqu’à la taille jusque-là, son membre viril tendu est à présent bien visible, ce qui fait sourire Mella. Gardain, qui est dans le même état, reste indécis, puis se décide à bouger et va rejoindre ses compagnons en rougissant. Le barbare n’a évidemment pas saisi tout ce qui a été dit, mais il a cru comprendre qu’il y a une sorte de rituel avant d’enfoncer son os dans la fente d’une femelle elfe, et il est prêt à s’y soumettre pour pouvoir le faire avec celle-ci. Tandis que l’elfe lui décalotte le gland, il prend le cube et le renifle avant de demander :



Krill semble satisfait par cette réponse, et par conséquent, passe le cube sur tout le petit corps de Mella, qui ne tarde pas à être recouverte d’une mousse odorante. Lorsqu’il a terminé, elle lui rend la politesse, mais elle est obligée de tendre les bras en hauteur, parce que vu leur différence de taille, elle lui arrive en dessous des épaules. Cependant, ce n’est pas nécessaire lorsqu’elle lui sapone son os, qu’elle branle malicieusement quelques instants avec une de ses petites mains. Quand elle a terminé et qu’elle a laissé son gland décalotté, elle se tourne vers le nain et lui dit :



Gardain s’avance alors timidement et Mella lui fait subir exactement le même traitement qu’à Krill. Le nain devient écarlate au moment où elle s’active sur sa saucisse bien raide. Lorsqu’ils sont tous les trois couverts de mousse, elle leur fait :



Puis elle s’élance gracieusement dans la rivière, suivie par les deux hommes. Lorsqu’ils ressortent de l’eau, à nouveau ruisselants, elle annonce :



Gardain, qui a entendu parler de ce genre de pratique bien que les femmes du peuple des montagnes refusent de s’y adonner, s’empourpre à nouveau. Cependant, il s’exécute et monte sur le petit rocher que l’elfe lui a désigné. Lorsqu’il se retrouve à la même hauteur que Krill, Mella s’agenouille devant eux, elle attrape sa saucisse avec sa petite main, avant de mettre son gland toujours décalotté dans sa bouche, pour le téter comme le ferait un veau au pis de sa mère. Au moment où il pense qu’il va exploser, elle s’arrête, et avec son autre main, elle attrape l’os du barbare, en laissant la première main là où elle est, et elle fait subir au deuxième mâle, la même douceur.


C’est seulement à la troisième fois que la jolie elfe prend son gland en bouche que Gardain sent sa semence gicler en elle, tout en éprouvant une jouissance telle que ses quêtes solitaires font en comparaison pâle figure. Il est un peu honteux que son jus ait jailli si rapidement, mais au moins, il a la satisfaction de constater que son compagnon de voyage ne fait pas mieux que lui, puisqu’une fois que Mella a avalé goulûment tout ce qui est sorti de sa saucisse, elle récidive avec l’os du barbare qui se vide lui aussi dans sa bouche. C’est à ce moment-là qu’il lui semble entendre le bruit sourd d’un gong, mais il n’en tient pas compte, pensant que cela doit provenir du bourg de Port-Taille qui n’est pas loin. Mella leur dit ensuite, sans aucune moquerie, mais sur le ton de la simple constatation :



Cette fois, Gardain pas plus que Krill n’a compris ce qu’elle a voulu dire, puisqu’il ignore ce qu’est la Broche de Galipett. Dans sa culture, seules les quêtes de jouissance destinées à la procréation sont admises, avec juste, une certaine indulgence vis-à-vis de celles atteintes en solitaire. De toute façon, il ne regrette pas d’avoir accepté la jeune elfe comme compagne de voyage, et se dit qu’en plus de chasser pour leur compte, elle leur sera également fort utile en ce qui concerne le repos du guerrier.



À suivre…



Notes :


1) Une pièce de mithril vaut 20 pièces de platine, et une pièce de platine vaut 20 pièces d’or. Une pièce d’or vaut 20 pièces d’argent, et une pièce d’argent vaut 20 pièces de cuivre. Ce qui fait qu’une pièce de mithril vaut 160 000 pièces de cuivre. Simple non ?


2) Comme pour les animaux, une femelle désigne un être intelligent de sexe féminin, et ce, quelle que soit sa race. Bien entendu, lorsqu’il s’agit d’un être masculin, on dira un mâle.


3) Le connin désigne le sexe féminin en tant qu’organe.


4) Faitement : Dieu de l’accomplissement, parfois invoqué par ceux qui sont heureux d’avoir atteint le but qu’ils s’étaient fixé.


5) Un pas équivaut à 60 centimètres.


6) Cimonie : dieu des avaricieux, souvent invoqué par les nains.


7) Un gallon équivaut à 3 litres.