n° 18898 | Fiche technique | 61315 caractères | 61315Temps de lecture estimé : 35 mn | 19/03/19 |
Résumé: La vie vie peut se compliquer, comme on peut se compliquer la vie. | ||||
Critères: fh hplusag hagé fagée couple extracon ascendant enceinte fellation cunnilingu 69 fgode pénétratio fdanus fsodo fouetfesse -couple -extraconj | ||||
Auteur : Bernard Nadette Envoi mini-message |
Épisode précédent | Série : Canicule Chapitre 03 / 03 | FIN de la série |
Résumé : « Ah, ces garnements ! » et « Les vacances d’Aurélie »
Pendant l’absence de sa femme, Bernard a eu, durant quelques jours, une aventure torride avec Aurélie, une jeune fille qu’il hébergeait pour dépanner des amis. Il avoue à sa femme sa relation, en laissant à penser que cela n’a été qu’un bref moment d’égarement. L’été est passé et la parenthèse des vacances et son vent de folie est clos.
Enfin pas tout à fait…
… Un mois après son retour il reçoit un appel d’Aurélie :
Aurélie parle, changeant de sujet souvent, écoutant à peine les réponses de Bernard. Il finit par demander :
Elle reprend très vite en parlant à toute vitesse :
Il s’arrête au milieu de se phrase. Nom de Dieu, c’est vrai que le dimanche soir en rentrant du dîner avec ses parents quand ils ont baisé dans l’entrée, ils n’ont pas mis de préservatif.
Bernard est abasourdi. Il est perdu, mais une seule évidence finit par s’imposer : il ne peut pas rejeter, ni même ignorer cette paternité. Alors il faut en tirer les conséquences. Il va rejoindre Bernadette qui est en train de faire le tri de ses sous-vêtements dans la chambre :
Bernadette ne pousse pas les hauts cris, mais lâche sèchement :
La jeune femme, en entendant la décision prise par Bernard, en accord avec sa femme, fond en larme et la communication est coupée. Il essaye de la rappeler, mais tombe sur le répondeur. Il laisse un message, puis envoie un SMS lui demandant de le contacter.
Pendant ce temps Bernadette contacte son fils, Xavier, pour lui demander de venir dîner. L’insistance de sa mère et aussi son ton, lui font comprendre qu’il doit se passer quelque chose, aussi préfère-t-il annuler sa soirée avec un pote pour aller chez ses parents. Il arrive assez inquiet :
Bernard prend alors le relais de sa femme :
Xavier regarde sa mère l’air un peu égaré. Celle-ci reprend :
Xavier continue de regarder sa mère se demandant s’il doit comprendre qu’elle aussi a… Bien sûr, il ne pose pas la question, mais dans son esprit il n’y a guère de doute. Cela le perturbe, jamais il n’aurait imagé que ses parents puissent… Et pourtant les faits sont là, tangibles, et ce sera encore plus tangible dans quelques mois quand le bébé sera là.
C’est à ce moment que la sonnette sonne. Bernadette ouvre la porte et se trouve face à Aurélie les yeux rougis :
Elle prend la jeune femme par le bras et l’entraîne au salon. En voyant le fils de la maison, Aurélie est comme pétrifiée. Elle éclate sanglots et hoquette :
Le mot coloc sort Xavier de la torpeur où il était plongé, perturbé par l’annonce et en voyant la future mère, qu’il avait rencontrée quand elle avait logé chez ses parents, il y a quelque temps. Il ne s’attendait pas à ça. Pour dire vrai, il ne sait pas trop à quoi il s’attendait, mais certainement pas se trouver en face d’une fille plus jeune que lui, qui doit bien avoir quarante ans de moins que son père et qui en plus, est intelligente, sensible et est loin d’être un laideron avec ses longs cheveux tirant sur le roux, ses yeux couleur huître, son visage de Madone de Botticelli, sa haute stature et des formes là où il faut. Il intervient :
Aurélie refond en larme :
Toujours les larmes ruisselantes, Aurélie saute au cou de Xavier, Bernard et Bernadette en se confondant en mercis.
La jeune femme emménage comme décidé. Quelques jours plus tard, bien que ce ne soit pas obligatoire, elle accompagne Bernard pour les démarches de reconnaissance.
Un jour qu’elle rend visite à ses parents, elle annonce la nouvelle. Il y a quelques secondes de stupeur et avant qu’aucun autre membre de la famille n’ait le temps d’ouvrir la bouche, son père éclate, c’est le drame. Elle est chassée de chez ses parents. Élise la reconduit à la gare qui est distante de près de 10 km, tandis que la mère, les autres sœurs et le frère tentent de calmer la colère du père. Elle demande à Aurélie qui est le père, mais celle-ci ne veut pas répondre.
La colocation avec Xavier se passe au mieux. Chacun gère son temps et son espace, sans empiéter sur celui de l’autre. Après deux ou trois semaines, ils se sont organisés pour faire la cuisine à tout de rôle, trouvant stupide de faire la tambouille chacun dans son coin. De temps à autre un film – Xavier, comme son père, aime le cinéma – les rassemble devant la télévision. Les semaines passent. Tout va pour le mieux. Bernard rend souvent visite à Aurélie, parfois accompagné de Bernadette à la grande confusion de la future maman.
Elle est régulièrement en contact avec sa famille sauf son père, mais Élise lui dit qu’après avoir déclaré bien haut qu’il ne voulait plus entendre parler d’elle, demande de manière détournée de ses nouvelles et s’inquiète d’elle. Cela est confirmé par sa mère.
Les choses tendent donc à s’arranger au mieux, la grossesse se déroule sans complications. Elle en est au sixième mois quand un imprévu vient bouleverser la situation.
Cela survient un soir. Aurélie et Xavier sont sur le canapé à regarder un film. Elle somnole et se laisse aller sur l’épaule de Xavier. Un hurlement dans le film la fait sursauter. Elle se serre contre lui et il l’embrasse. Pas un bisou sur la joue pour la rassurer, non un vrai baiser. Et… elle y répond quelques secondes avant de le repousser. Elle regarde autour d’elle éperdue et lâche :
Elle va pour se lever. Il la retient :
Aurélie se dispense de dire que ce ne furent pas que quelques instants d’égarement. C’est vrai que Xavier lui plaît, et même beaucoup, mais elle ne pouvait envisager qu’il puisse y avoir quelque chose entre eux. C’est même pour ça qu’elle avait commencé à rechercher un autre logement. Pour s’éloigner de lui, ne plus avoir à le côtoyer tous les jours, cela devenait presque douloureux. Et là il lui disait que lui aussi, malgré que… Elle ne savait plus où elle en était. Ce qui aurait dû lui procurer la plus grande joie, la jetait dans les affres du doute. Elle est paniquée, déchirée. Elle voudrait se jeter dans les bras de celui qu’elle pressent être l’homme de sa vie, mais se dit que ce n’est pas possible. Qu’elle ne doit pas. Que cela créerait une situation qu’elle ne sait comment envisager avec Bernard et Bernadette. Elle voudrait dire tout cela, mais les larmes lui viennent aux yeux et sa gorge nouée ne laisse échapper que quelques borborygmes.
Elle a l’air d’un animal apeuré et se met à trembler. Xavier la prend dans ses bras ; l’attire contre lui et la berce doucement. Elle se raidit un moment avant de se laisser aller, l’esprit en déroute. Quand il lui relève la tête et l’embrasse de nouveau. Oubliant ses peurs, elle savoure le baiser de celui qu’elle aime, mais celles-ci reviennent quand Xavier se montre plus entreprenant. Elle se fige, avant de se recroqueviller, quand il glisse une main dans l’échancrure de son peignoir.
Xavier ne veut pas la brusquer. Quand il lui a proposé de devenir sa colocataire, il avait pour elle de la compassion mêlée d’un certain mépris. Comment et pourquoi une jolie fille comme elle de vingt-cinq ans, que les hommes doivent regarder avec intérêt, est allée dans les bras de son père qui en a quarante de plus, en oubliant de se protéger, même s’il reconnaît volontiers que son père a de la prestance et sous des dehors assez austères de l’humour plutôt froid, de la douceur et un certain charme ? Et puis comme il lui a un peu dit, même s’il n’a pas de réponse à son interrogation, il s’est aperçu qu’Aurélie est une fille gentille, gaie, sensible, attentive aux autres et ce qui ne gâte rien intelligente et pas avec les deux pieds dans le même sabot. Bref, la personne avec qui il aimerait partager plus qu’une coloc.
Il se met à lui parler doucement, lui disant combien il l’apprécie et l’aime malgré les circonstances particulières. Il faut passer outre celles-ci, elles ne sont pas rédhibitoires. Mais Aurélie ne peut s’empêcher de penser à ce que Bernard et elle ont fait ensemble. Et c’est digne de figurer en bonne place dans un film porno. D’ailleurs c’est dans un film porno, puisqu’elle a demandé que le dépucelage de son cul, suivi de l’inauguration de ses godes, soient filmés. Elle songe aussi à la fessée et à la journée, avec sa famille, sans culotte sous sa jupe avec le plug vibrant calé dans son petit trou.
Les douces paroles de Xavier finissent par atténuer ces images de débauches. Elle se laisse bercer à ces déclarations qui résonnent au diapason de ce qu’elle ressent pour lui. Xavier la voyant fondre, écarte son peignoir délicatement et la poitrine de sa belle dévoilée, il l’embrasse. Si maintenant elle frissonne, ce n’est plus d’appréhension. Il joint les doigts à la bouche et caresse les lourds seins gonflés par la grossesse. Sa main descend lentement vers les hanches, le ventre. Elle atteint le buisson sans qu’Aurélie songe à l’arrêter. Elle s’égare dans les poils, passe le mont de Vénus pour s’engager dans le sillon humide. La jeune femme soupire d’aise et desserre légèrement les cuisses, mais malgré le plaisir qui pointe, ses fantômes reviennent, elle se raidit de nouveau et resserre les jambes en disant :
Il lui ferme la bouche d’un baiser, l’empêchant de reprendre sa litanie. Quand ils se séparent, elle reste silencieuse, mais une larme s’échappe du coin de sa paupière, pourtant elle reste blottie dans les bras de Xavier et terrassée par ses sentiments qui s’entrechoquent, elle s’endort. Xavier lui caresse les cheveux doucement. Dans son sommeil, elle sourit. Il finit par, lui aussi, s’endormir sur le canapé. Il n’a pas voulu la réveiller.
Le lendemain, Aurélie est toujours aussi perturbée. D’avoir à se concentrer au travail sur autre chose, l’aide à s’apaiser. La pause déjeuner la replonge dans le tourbillon de ses pensées contradictoires et le retour à la maison est un supplice. En arrivant, elle va se réfugier dans sa chambre en évitant Xavier. Les jours suivants sont identiques. Il n’a pas l’occasion de la voir. Il maudit la mission qui l’amène à partir tôt et rentrer tard.
Le vendredi soir, Xavier s’arrange pour rentrer avant elle. Quand elle arrive, il lui trouve une mine épouvantable. Tous ses tourments intérieurs marquent son visage.
En le voyant, elle éclate en sanglots et s’enfuit en claquant la porte. Le temps qu’il reprenne ses esprits et jaillisse sur le palier l’ascenseur est déjà parti. Il va pour se précipiter dans l’escalier, mais pose le pied sur un éclat de verre. Il est arrêté dans son élan et se maudit de s’être déchaussé. Il saigne d’abondance et le morceau s’est incrusté dans le talon. Il ne peut espérer la rattraper ainsi. Il est contraint de faire demi-tour pour se soigner, mais avant même, il prend son téléphone pour essayer de la joindre. Elle ne répond pas, il laisse un message, puis envoie un SMS.
Aurélie sort en trombe de l’immeuble pour se heurter à Bernard qui vient aux nouvelles, car ni elle ni son fils ne répondent au téléphone. En la voyant échevelée, le visage défait, il a un choc. Elle veut l’éviter, mais il l’arrête et la retient fermement en lui demandant ce qui se passe.
Il l’entraîne vers une table isolée d’un café voisin. Une fois les thés servis. Il demande :
De fait, Bernard ne la lâche pas et petit à petit lui tire les vers du nez. La révélation de l’attirance de réciproque de son fils et de celle qui fut sa maîtresse et qui porte son enfant le trouble, mais il n’en laisse rien paraître. Il comprend le malaise d’Aurélie de l’inclination qu’elle a pour Xavier. Car il ne doute pas que pour ainsi se torturer, être à ce point malheureuse, Aurélie aime son fils profondément et cela a visiblement l’air réciproque. La décision de Bernard est rapide. Malgré les circonstances peu banales, il ne faut pas les laisser se morfondre. Il faut trancher dans un sens ou dans l’autre. De nouveau il entraîne Aurélie. Ils rejoignent la coloc.
En rentrant, c’est l’effervescence dans l’appartement. Il y a une voisine qui s’empresse auprès de Xavier et Bernadette. Cette dernière, inquiète de ne pas avoir de nouvelles de son fils depuis une semaine, avait eu la même idée que son mari. En arrivant, elle avait trouvé Xavier, tentant de retirer les éclats de verre de son pied. Elle voulait l’emmener aux urgences, mais lui voulait rester pour être présent au retour d’Aurélie. Finalement, il lui avait dit de sonner chez la voisine infirmière pour qu’elle donne son avis. Celle-ci a jugé qu’elle pouvait soigner sur place le blessé. Lorsqu’Aurélie et Bernard arrivent, elle finissait le pansement. Aurélie en voyant Xavier plutôt pâle et les compresses ensanglantées se précipite inquiète, oubliant tout le reste.
Alors que les tourtereaux incertains s’étreignent, Bernadette rassure Bernard qui en échange lui explique brièvement la situation. Même sans cela, rien qu’en voyant les deux jeunes gens, elle l’aurait compris.
Aurélie est au désespoir que sa fuite précipitée ait été à l’origine de la blessure de Xavier. Après l’apéritif offert à la voisine pour la remercier de ses bons soins, la discussion s’engage.
Bernard et Bernadette rassurent les amoureux, ils n’élèveront aucune objection de l’instant qu’ils sont heureux. Toujours sur le grill, Aurélie a énormément besoin d’être rassurée. Devant la compréhension du couple et la tendre attention de Xavier, elle finit par se détendre petit à petit. Les larmes lui viennent à nouveau, mais cette fois c’est de gratitude et de bonheur. Elle les inonde de paroles de reconnaissance et de gratitude.
À dire vrai, Bernadette ne veut pas heurter les sentiments de son fils, mais elle aurait préféré le voir s’amouracher d’une autre fille que celle qui a baisé avec son époux et qui en plus s’est fait mettre en cloque. Cela ne la remplit de joie. Bon, elle fera contre mauvaise fortune bon cœur. Surtout qu’en y réfléchissant, elle préfère quand même Aurélie à la précédente qui faisait tout pour éloigner Xavier de sa famille, la sienne seule comptant. En plus, elle avait un balai dans la main. Soi-disant, elle était auto entrepreneuse : « créatrice d’ambiances olfactives », mais en réalité elle ne travaillait pas, heureusement que son père payait sa part de loyer. En plus, c’était Xavier qui faisait presque tout à la maison. Dieu merci, c’est du passé. Elle reconnaît qu’elle avait songé à Aurélie pour remplacer l’autre peste. Elle s’était même arrangée pour qu’ils déjeunent ensemble à deux ou trois reprises. Hélas à l’époque, son fils avait l’esprit plein de son Odette. Maintenant, elle apprécie moins. Si cela est appelé à durer et qu’un jour ils ont des enfants, leur sœur sera aussi la sœur de leur père ! Elle appellera papa celui qu’ils appelleront grand-père. Pas évident.
Les réflexions de Bernard sont assez proches de celle de sa femme. Il ne se sentira pas forcément très à l’aise en présence de son fils et d’Aurélie. Il faudra faire abstraction aux moments passés avec elle et ce fut chaud et même très chaud. Et Xavier, lui, ne pensera-t-il pas aussi à Aurélie avec son père. Cela ne finira-t-il pas par mettre à terme une faille dans leur relation. Quant à Bernadette, il suppose que malgré qu’elle fasse bonne figure, cela ne doit pas la ravir. Elle préférerait voir son fils s’intéresser à une autre fille, mais qu’elle ne veut pas s’opposer aux désirs de son fils.
Bernard et Bernadette préfèrent ne pas s’attarder et laisser les deux jeunes gens s’expliquer.
Après le départ des parents, Xavier demande à Aurélie de l’aide pour rejoindre sa chambre, car il a du mal à poser le pied par terre. Elle le soutient. Il en rajoute pas mal, pour la sentir contre lui. Arrivé, il se laisse tomber sur le lit en l’entraînant avec lui. Il la serre dans ses bras. Poussés par l’émoi que lui a provoqué la blessure de Xavier et l’attitude compréhensive de ses parents, elle s’y blottit. Lorsqu’il entreprend de la dévêtir, elle ne se dérobe plus et aide même le garçon à se déshabiller. À la surprise de Xavier, cela fait, elle se lève et se dirige vers la porte. Il gémit :
Il espère que ce passage par la salle de bain ne lui donnera pas l’occasion de se raviser. Il est rapidement rassuré. Elle revient tout sourire. Il l’attire. Ils s’embrassent. Quand il se montre plus entreprenant, elle n’oppose plus de résistance. Il peut accéder à ses seins gonflés par la grossesse, puis à son sexe pour de longues caresses. Mais lorsqu’il va pour la baiser, elle se dérobe. Au moment de passer à l’acte, Aurélie, a une idée qui lui traverse l’esprit et la bloque. C’est stupide, elle s’en rend compte, mais elle ne peut la chasser. Le premier à aller à la rencontre d’Astrid doit être son père. Pour compenser sa reculade, elle se lance dans une fellation de grand style qui ravit son partenaire. Après l’avoir vidangé, elle l’enjambe et présente sa chatte à ses lèvres. Ils poursuivent par un 69 qui les enchante tous deux. Ils finissent la nuit enlacés.
Les soirs suivants ressemblent à ce premier. Si lui se fait presque une raison, pensant que c’est la grossesse qui empêche Aurélie d’aller plus avant, elle par contre se sent de plus en plus mal à l’aise, s’en voulant de ne pouvoir passer outre à ce qui tourne à l’idée fixe, bien qu’elle se rende compte de son inanité. Après une semaine à se ronger, cela finit par altérer son humeur. Son amoureux s’en rend compte et s’en inquiète. Elle n’ose lui révéler la cause de son déchirement. Elle n’évoque qu’un effet de sa grossesse. Xavier lui recommande de faire des exercices de relaxation, le vide dans son esprit et que lui apparaîtront peut-être des solutions pour combattre son mal-être.
Elle suit ses conseils chaque jour. Cela l’apaise, mais point d’illumination pour chasser de son esprit ce qui la taraude. Au troisième jour, une issue lui apparaît pour sortir de son dilemme, mais le remède n’est-il pas pire que le mal ? De nouveau elle se met la cervelle au court-bouillon.
Le lendemain elle apprend que Xavier doit partir pour une mission à Brest et il ne rentre que le dimanche dans l’après-midi, car il s’arrête pour voir une cousine dans les Côtes-d’Armor. Elle va en profiter pour s’inviter le samedi soir chez Bernard et Bernadette.
Elle achète trois gâteaux. Elle sonne en fin d’après-midi, Bernard vient lui ouvrir, il la regarde, étonné. Elle l’embrasse.
Aurélie va les ranger dans le réfrigérateur. En attendant que Bernard ait fini, elle commence à sortir les couverts. Elle vient à peine de finir de mettre la table qu’il arrive.
Une fois installée à siroter, Aurélie se lance :
Là-dessus elle se lance dans ce qui la préoccupe depuis des jours. Il la regarde avec des yeux ronds. Et il est sidéré lorsqu’elle conclut :
La discussion se prolonge. À bout d’arguments, Aurélie éclate en sanglots, ce qui laisse Bernard désemparé, comme souvent les hommes en pareil cas. Il demande un peu bêtement :
Elle vient se serrer contre lui, comme il ne la repousse pas, elle l’embrasse. La compassion et le désir se mêlant, il craque et répond au baiser. À partir de là tout s’enchaîne rapidement. Ils se retrouvent sous la douche, puis dans la chambre d’ami, Bernard ayant toujours, malgré tout, scrupule à « œuvrer » dans le lit conjugal.
Cela commence très classiquement par un cunni qu’Aurélie apprécie toujours autant, poursuivi par un 69, qui précède les choses sérieuses. Bernard s’allonge, elle ne sent pas trop la position du missionnaire avec son gros ventre et vient s’empaler sur le la bite dressée. Il se demande en les voyant tressauter au rythme de la chevauchée, si elle apprécierait toujours de se faire malaxer ses seins gonflés. Après les avoir caressés, il les pétrit d’abord doucement, puis plus vigoureusement, les étire et les pince… Elle apprécie. Après qu’il se soit vidé en elle, Il n’y a plus de raison de prendre des précautions la jeune femme ayant déjà un polichinelle dans le tiroir, elle le désenfourche pour se mettre à le sucer. Ayant rétabli une bonne raideur, elle se met à quatre pattes en disant :
Il y découvre outre un flacon de lubrifiant, le gode double, le plug et même le jouet vibrant qu’il lui a offert. Eh bé, pense Bernard, Aurélie ne songeait pas seulement à ce qu’il « se rapproche » de sa fille pour résoudre son problème « psychologique », mais aussi sur sa lancée, à profiter des circonstances pour ne pas se limiter une classique partie de baise pépère.
Une certitude s’impose, pour avoir ainsi amené tout son attirail, la « demoiselle » devait savoir que Bernadette était absente. Les trois gâteaux, c’était pour ne pas avoir l’air. Tout est prémédité. Pour résoudre son problème, qu’elle s’est créé de toute pièce, elle vient se faire tringler afin de pouvoir baiser avec Xavier en toute bonne conscience. Et sur sa lancée, elle veut en profiter pour s’offrir une séance plus chaude. Un peu tordu tout ça. Quelle importance après tout, au point où ils en sont. Et vu son attitude…
Il lubrifie l’anus de la donzelle, l’assouplit avec les doigts, s’ajuste à la rondelle et la pénètre d’un coup. Elle ne proteste pas ni ne cherche à se dérober. Rapidement elle va au-devant du pieu qui la pourfend en s’astiquant la moule. Elle prend du plaisir à l’opération. Il tient le plus longtemps qu’il peut avant de se vider dans le derrière si accueillant. Il ne veut pas le laisser inoccupé et prend le gode double et le plante.
Il ne l’a pas mis comme initialement prévu par le fabricant. C’est le plus gros des leurres qu’il enfile dans le cul. Ce détail ne dérange pas Aurélie qui prend nouveau son pied. Bernard la laisse souffler un peu. Il prend le plug à trois étages, après tout si elle l’a amené, c’est pour qu’on s’en serve. Il le lubrifie, l’ajuste et pousse doucement. L’anneau avale sans problème la première boule. Il fait une pause, manœuvre un peut l’objet avant de reprendre la progression. La deuxième est accueillie de la même manière. Nouvelle pause, nouvelles manœuvres. Il poursuit, avec beaucoup de précautions. Il sait les capacités d’Aurélie, mais il ne doit pas oublier qu’elle est enceinte et regarde fasciné la rondelle se distendre progressivement. Malgré son halètement saccadé, elle tend encore plus le croupion. Plus d’hésitation, il pousse et fait tout disparaître. Sa grossesse n’empêche pas Aurélie d’avoir toujours le cul bien disposé aux visites même conséquentes, pense Bernard. Il joue un moment avec l’objet, avant de le laisser fiché.
Il va s’asseoir près d’Aurélie qui reste à quatre pattes.
Elle se penche vers la queue de Bernard, mais s’arrête en voyant qu’il ne s’est pas vraiment nettoyé depuis qu’il est sorti de son cul. Il l’encourage :
Elle ne se décide pas. Décidant de la pousser dans ses retranchements, il insiste, se montrant, un peu contre sa nature, volontairement provocateur :
Elle hésite qu’une fraction de seconde, respire un grand coup et embouche le sexe de Bernard.
Elle s’active. Il l’encourage :
Elle fait durer avant de le faire cracher dans sa bouche. Il retire alors le plug. Il hésite un moment à lui mettre le jouet vibrant et préfère renoncer, ne sachant si trop de vibrations seraient bonnes pour Astrid.
Aurélie, l’air un peu embarrassée, bafouille :
Aurélie hoche la tête.
Aurélie reste méditative quelques instants :
Elle s’endort rapidement. Bernard de son côté met plus de temps, perturbé par les dernières heures et l’attitude qu’il comprend mal d’Aurélie. Les raisonnements féminins lui semblent quand même parfois mystérieux.
Le lendemain matin il est réveillé par Aurélie qui entre dans sa chambre… nue. Inquiet, il demande :
Elle entreprend de baisser son pantalon. Au point où il en est, il ne va pas jouer les effarouchés, même si la conduite de la jeune femme le surprend encore. Elle entreprend une pipe et obtient rapidement une rigidité de bon aloi. Elle l’enjambe, ajuste l’objet de ses attentions et se l’enfile dans la chatte avec un soupir de contentement. Ne voulant pas rester passif et sachant qu’elle apprécie plutôt, il s’occupe des seins qui commencent à tressauter.
Une fois qu’il s’est vidé, elle l’embouche à nouveau et lui prodigue une de ces fellations pour lesquelles elle montre un talent certain. Comme précédemment, elle s’arrête peu après avoir obtenu le résultat qu’elle attendait de l’opération : une bite bien raide. Elle se redresse et lance avant partir au galop :
De fait, quelques secondes plus tard elle revient et tend à Bernard le flacon de lubrifiant sans dire un mot. Cela fait elle se met, toujours aussi muette, à quatre pattes sur le lit. Point n’est besoin effectivement à Bernard de long discours pour qu’il comprenne ce qu’elle attend. Il se met à l’œuvre. Il oint sa queue et l’anus de la belle, du produit qu’elle a si complaisamment apporté. Il travaille longuement la rondelle de ses doigts, avant de passer à l’action. Après qu’il a retiré des entrailles d’Aurélie l’index et le majeur qui y étaient profondément enfoncés, il pointe son sexe vers la place laissée vacante et s’y enfonce d’un seul mouvement.
Se doutant que l’occasion d’enculer ne se représentera probablement plus , il prend son temps, alternant des phases modérées et d’autres où il la pilonne vigoureusement. Tout en œuvrant, il se demande s’il ne pourrait pas tenter de convaincre Bernadette à essayer, malgré ce qu’elle en dit, la sodomie. Mais en y réfléchissant, il se dit que ce n’est peut-être pas une bonne initiative. Elle pourrait s’interroger sur ce brusque désir de sa part et se demander si ce n’est pas son aventure avec Aurélie qui l’aurait poussé sur cette voie…
Non vraiment, pas une bonne idée. Cela l’inciterait à regarder la chérie de son fils d’un œil encore moins favorable, la classant encore plus dans la catégorie des belles salopes. À dire vrai, la conduite présente de la donzelle lui donne plutôt raison. Peut-être que sans aborder directement le sujet, mais à la suite d’un dérapage « malencontreux » le mettre sur le tapis en lui disant qu’il faudrait peut-être essayer au moins une fois en laissant de côté les a priori. Histoire qu’ils ne meurent pas idiots. Comme il n’a jamais évoqué ses expériences précédentes, ça peut tenir la route.
Toutes ces pensées qui roulent dans sa tête lui permettent de poursuivre l’enculage de la demoiselle plus qu’il n’aurait pensé pouvoir le faire, mais les meilleures choses ont une fin et il finit par se répandre dans les intestins si hospitaliers.
Quand il se retire, Aurélie reste un long moment inerte à récupérer des pieds qu’elle a pris. En la voyant ainsi, toujours fesses tendues, un petit diablotin lui souffle :
Elle se retourne en rougissant délicieusement et murmure :
Sans se faire prier, elle vient s’installer confortablement sur les genoux de Bernard, calant son ventre entre ses genoux. Il la fesse et ne cesse qu’après que le cul ait bien rosi, mais il n’insiste pas trop pour que le postérieur ne tourne pas au carmin, que Xavier ne s’interroge pas trop sur une couleur trop prononcée des fesses d’Aurélie. Il l’aide à se relever. Dans le mouvement, elle s’agenouille et recommence une pipe sans se préoccuper que Bernard n’ait pas nettoyé son service trois-pièces. Elle s’active avec conscience et persévérance, car Bernard est assez fatigué par les dernières heures. Elle finit par lui redonner une belle tenue. Satisfaite du résultat de ses efforts, elle se remet à quatre pattes. Sans plus de fioritures, il se plante dans son cul. Il ramone le conduit tandis qu’elle se cajole la chatte. Ce n’est qu’après cette dernière passe qu’elle retourne à son appartement attendre le retour de Xavier.
Elle a le postérieur qui la cuit un peu et de deux manières qui plus est, mais elle ne regrette pas, c’était vraiment bon. Elle repense à ce que lui a dit Bernard et se dit qu’il n’a pas tort qu’il faudra qu’elle suggère à Xavier d’essayer de passer par la voie étroite. Enfin pas tout de suite, on va laisser reposer l’endroit un peu.
Bernard, ne se montre guère entreprenant le soir avec sa chère et tendre épouse, comme elle aussi est fatiguée par les répétitions, ils se montrent fort sages et s’endorment rapidement. Ce n’est que plusieurs jours plus tard qu’ils baisent.
C’est peu avant l’accouchement d’Aurélie qu’un samedi soir, après ses ablutions, Bernadette l’appelle pour qu’il lui apporte sa chemise de nuit qu’elle a oubliée dans la chambre. La trouvant nue, il se montre entreprenant, elle agrée ses avances et tous deux se retrouvent au lit. C’est là que Bernard repense aux galipettes qu’il a faites avec sa « belle-fille » et se décide à tenter de réaliser les idées qui lui étaient venues tandis qu’il la sodomisait. Après caresses et préliminaires, sa chérie se met sur le côté, une de ses positions préférées. Il la pénètre, elle ronronne presque comme le chat. Après de nouvelles caresses et un broute minou où il s’arrange pour ratisser large, mais trop insister sur la zone qu’il convoite, elle se remet presque en position fœtale. Il s’accote derrière elle et… après quelques tâtonnements une « regrettable » erreur d’orientation l’amène à se positionner sur la rondelle de sa femme qui proteste :
Il joue les innocents :
Il se recule un peu, mais ne tente pas de bien se positionner. Sa femme s’impatiente :
Il reste un moment silencieux avant de dire :
Elle ne percute pas immédiatement et reste un moment silencieuse. Quand la lumière vient, elle s’exclame :
Tient se dit-il, elle sait ça. C’est donc qu’à un moment, elle s’y est au moins un peu intéressée. Comme elle lui a avoué que sa première fois « normale » avait été assez catastrophique, il argumente.
La discussion se prolonge avant que Bernadette ne rende les armes en riant presque :
Elle se lève et retourne à la salle de bain. Bernard ne s’attendait pas à ce que sa femme accepte presque facilement et sa dernière réflexion le laisse un peu perplexe. Il n’y a pas eu besoin de lui conseiller de procéder à des ablutions plus approfondies. Vraiment elle a dû en discuter avec une copine ou lire un article. Il va chercher de l’huile d’amande douce.
De retour Bernadette demande :
Elle suit les consignes sans barguigner. Il s’agenouille et commence par lui embrasser la chatte déjà bien éclose, avant s’occuper de sa pastille. Ça n’a pas l’air de déplaire à sa femme. Il verse un peu d’huile et commence à masser doucement de l’index. La rondelle s’assouplit. Il le fait pénétrer sans difficulté. Il l’anime d’un lent mouvement circulaire. Le muscle se détend. Il entreprend d’introduire un second doigt. Il sent Bernadette frémir un peu. Il lui demande :
Il poursuit donc. Il rajoute un peu d’huile et après un délicat va-et-vient de son index et de son majeur, il reprend un geste rotatif qui va s’amplifiant. Ainsi sollicité, l’anus continue de se relâcher si complaisamment que bientôt il juge qu’il pourra opérer, mais il préfère encore continuer quelque peu ses jeux de doigts avant.
Bien qu’il sente une certaine circonspection, il se redresse et ajuste sa queue à la zone qu’il vient de travailler. Bernadette en sentant le contact du gland voit ses appréhensions ressurgir, mais sa décision étant prise d’essayer, elle les ignore. Quand Bernard commence à entrer, elle doit faire appel à toute sa volonté pour ne pas se dérober et garder les jambes ouvertes et maintenir ses fesses écartées. Elle sent la lente progression de la queue de son mari dans son cul. C’est un peu dur à avaler. Quand il annonce que tout est rentré, elle est presque surprise. Elle réalise qu’elle se fait enculer et bien profond, qui plus est.
Ce n’est certes pas l’extase, mais elle avoue que cette inauguration est moins pire que la perte de son pucelage. Comme quoi les a priori. Il faut reconnaître que Bernard s’est montré doux et attentif, pas comme l’autre imbécile qui s’y était pris comme un sauvage pour sa première fois. À vous dégoûter de l’amour. Heureusement qu’elle ne s’est pas arrêtée à cette catastrophique expérience, mais elle a mis du temps avant de récidiver. Sans une copine qui la rassurait et l’encourageait, ce n’était pas gagné.
Voyant que sa chérie accepte plutôt bien, il se met en mouvement. Malgré une certaine gêne, elle reste stoïque et obtempère même quand il lui recommande :
Bien qu’elle s’astique consciencieusement, ce n’est toujours pas l’ivresse. Elle n’est pas mécontente quand il se vide et se retire. Après l’avoir embrassée, il lui demande :
De fait plus de trois semaines se passent avant qu’ils ne récidivent pour une nouvelle fois et d’autres suivent. Bernadette ne devient pas cependant une fana de la chose. Certes en se caressant cela peut être plutôt agréable, mais elle n’apprécie pas autant que de se faire ramoner ou bouffer la chatte.
Aurélie attend le retour de Xavier impatiemment, mais fine mouche, elle veut lui laisser l’initiative. Comme il rentre fatigué, après un rapide baiser, il va se rafraîchir dans la salle de bain en lui demandant si cela ne la dérange pas de manger tôt, car il n’a presque pas eu le temps de déjeuner à midi. Elle prépare donc le repas tandis qu’il se prélasse dans la salle de bain.
Ce n’est qu’après avoir dîné qu’il se montre plus tendre, mais résigné aux jeux buccaux, il ne se montre guère entreprenant. Elle se résout donc à prendre quelques initiatives pour l’inciter à pratiquer d’autres amusements que ceux de la langue. Particulièrement durant un baiser, sa manière de frotter son pubis contre la queue de son chéri est déterminante. Le sexe de Xavier se retrouve dans le sien presque par hasard. Ravi, il la ramone à leur plaisir réciproque. Tous deux finissent par s’endormir enlacés, enchantés de leur soirée.
Elle attend quelques jours avant de suivre le conseil de Bernard et demander à son chéri :
Bien que surpris, il accepte bien volontiers d’accéder à la demande de sa chérie, qu’il n’aurait pas osé formuler lui-même, tout au moins dans l’immédiat.
Aurélie se garde bien de lui dire que la voie a déjà été explorée et même bien ouverte par son père. Elle laisse à penser qu’il sera le premier à l’emprunter, sans le dire formellement bien sûr, car elle ne veut pas mentir ouvertement. Tout est dans le flou artistique. Aussi se garde-t-elle de prendre la direction des opérations ou même quelque initiative, elle laisse ce soin à Xavier. Contrairement à elle, il manque d’expérience en ce domaine. Sa culture est uniquement théorique. Heureusement, elle ne se limite pas aux films X, il a parcouru des articles ou des chats. Après avoir fait mettre sa chérie à quatre pattes, il se préoccupe de lubrifiant. Il n’en a pas, mais Aurélie lui dit qu’il y a de l’huile d’amande douce, qu’elle a achetée pour se frictionner le ventre pendant sa grossesse. Certes cela n’est pas faux, mais c’est in fine plutôt l’idée de faire enculer qui a motivé son achat, car elle ne voulait pas sortir son tube de lubrifiant qui lui paraissait trop connoté sexuellement.
Il se montre doux dans ses caresses, mais plus pressé que son père à passer au vif du sujet. Après l’avoir doigtée un moment, il se positionne derrière elle et pointe sa pine vers l’orifice si aimablement offert. Il pousse. Elle ne s’attendait pas à ce que ce soit aussi rapide. Il entre sans trop de difficulté, mais elle lâche quelques « Doucement » et « Ho ! » qui le ralentissent à peine. Il est impatient, heureusement que ce n’est pas ma première, pense-t-elle.
Emporté par la frénésie de la nouveauté, il tient peu la distance et se vide. Elle est un peu déçue de la brièveté de la visite culaire, mais n’en laisse rien paraître. Au contraire, après qu’il ait été chassé de l’accueillant fourreau, elle se redresse doucement en portant une main précautionneuse à son fondement et souffle :
Revenu de son exaltation, il s’inquiète :
Ils réessaient quelques jours plus tard et cette fois Aurélie sort son lubrifiant et prend les choses en main. Après un jeu de doigts qu’elle fait durer, elle vient s’empaler sur la queue de Xavier qui est allongé. Elle lui demande puisqu’il a les mains libres de s’occuper de ses seins. Les voyant suinter, il s’arrête. Elle le convainc aisément de continuer et de ne pas se montrer trop timoré. Elle le chevauche jusqu’à ce qu’il ne puisse plus se retenir et ça dure plus longtemps que la fois précédente. Il l’attire alors vers lui pour lécher et téter ses seins gonflés. Peu avant l’accouchement, elle se faisait encore enculer. Après aussi, d’ailleurs.
Ils ne limitaient pas à cette seule pratique. Aussi, après le mariage qui suit la venue au monde d’Astrid, elle retombe en cloque d’un Alain.
Sa famille ne se doute pas que le frère et la sœur ne le sont qu’à demi. Ils portent le même nom de famille après tout. Il est jugé inutile de mettre le sujet sur le tapis. Il sera temps d’aviser le moment venu. Après tout cela ne concerne pas directement ses parents et si Xavier s’en accommode pourquoi eux se montreraient-ils plus royaliste que le Roi.
Hors Bernard, Bernadette et Xavier, seules deux personnes sont au courant : Élise, la sœur dont elle est la plus proche, qui ne reconnaît pas sa sœurette dans cette aventure. L’autre est son amie, Martine. Pour dire vrai, seule Martine a eu droit à la relation par le menu de ses relations avec l’ami de sa tante. Celle-ci en entendant les confidences de sa copine, y compris le revenez-y avec Bernard, se dit qu’Aurélie est pendant quelques semaines devenue bien dévergondée, comme jamais elle n’aurait cru que cette gentille provinciale de bonne famille puisse le faire, surtout la connaissant si réservée. Certes elle avait eu deux ou trois copains, mais là elle a quand même fait fort.
Et encore dévergondée, c’est le mot qu’elle a utilisé en en causant avec Aurélie, alors qu’elle pensait plutôt sacrée salope et chienne en chaleur qui a le feu au cul. Parce qu’il faut avouer qu’elle a fait dans le bien hard, et avec un homme plus âgé que son père, en plus. S’oublier au point de se faire mettre un polichinelle dans le tiroir et en prime, cerise sur le gâteau, tomber amoureuse et se marier avec le fils de son amant. Cela fait quand même un beau palmarès. Certes, elle s’est assagie et se montre d’une fidélité à toute épreuve, mais Martine parie qu’un jour la douce Aurélie ressortira ses jouets. Est-ce que ce sera pour les partager avec son mari ? Attendre et voir.