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n° 18974Fiche technique70128 caractères70128
Temps de lecture estimé : 40 mn
04/05/19
corrigé 06/06/21
Résumé:  Alain, lui aussi, veut organiser une surprise pour sa femme. Bien entendu c'est avec Sophie qu'il l'envisage et la réalise. Mais ce "Julien" s'invite dans leurs ébats.
Critères:  ffh cadeau cocus danser amour fellation cunnilingu fgode sandwich fsodo hsodo confession
Auteur : Faustine      

Série : Dix années de bonheur demandent une célébration particulière

Chapitre 02 / 03
Julien

Résumé de l’épisode 1 : « Sophie »


Alain flashe sur Sophie, amie de sa femme, depuis qu’il a appris qu’elle avait participé une soirée échangiste. L’ennui c’est que Sophie est kiné et qu’il bande à chaque fois qu’elle lui pratique des soins. Armelle, la femme d’Alain l’apprend et propose à son mari de coucher avec son amie de jeunesse. Elle prétexte que ses érections perturbent Sophie qui est à nouveau célibataire et pour qui le sexe est en veilleuse.

Mais Armelle ne résiste pas à la tentation de les rejoindre pour former un charmant trio d’amants. C’est pendant ce trio que Sophie parle d’un « Julien ».

Sur le chemin du retour, Alain questionne son épouse sur l’évocation de ce prénom masculin.



_______________________________________





J’attends sa réponse. Elle hésite. Pourtant le ton et le « Si ce n’est pas trop indiscret bien sûr » qui accompagnent et qui ne peuvent qu’être interprétés par une demande qui exige une réponse, devraient l’interpeller. Mais non, je me heurte à un silence.



Je stoppe la voiture sur le bas-côté.



Oui, où est le problème ! Ma femme ne m’a pas caché avoir connu beaucoup d’hommes avant moi. Alors pourquoi ce prénom plus particulièrement ?

Elle ne répond pas. Une idée me vient :



Je mets quelques secondes pour réaliser ce qu’elle vient de me dire.



Je redémarre.


Pendant les quelques jours qui ont suivi, nous n’avons plus abordé le sujet. Pourtant aussi bien l’un que l’autre avons eu besoin de retrouver nos repères après tant de transgressions en une seule soirée. L’harmonie sexuelle n’avait heureusement pas été brisée et c’est avec passion que nous avons retrouvé nos habitudes.

Notre sexualité avait tout de suite été parfaite dès notre première rencontre. Mais au fil des années, nous l’avons encore diversifiée par l’ajout de jouets sexuels et de nouvelles pratiques.

Pourtant il a bien fallu aborder ne serait-ce qu’indirectement ce que nous avions vécu, car :



Nos regards se croisent. Il est évident qu’elle est conscience de ce que cela signifie.





**********





Elle paraît soulagée. Je prends son attitude pour un compliment, comme si elle n’était pas certaine de ne pas céder à la tentation. Et la tentation, c’est moi. Et si… après tout on n’était pas obligé de lui dire…

Non, je n’oserais plus regarder Armelle dans les yeux.



Elle paraît vraiment étonnée. J’imagine qu’elle s’est préparée. En tout cas, sa question est la preuve que ma femme ne lui a pas parlé depuis cette soirée.



Sophie sourit de ce rappel.



Elle hésite.



Je ris.



Elle rit.



La tension est palpable. Heureusement un bureau nous sépare. Sinon, si j’avais pu la toucher, je crois que, aussi bien elle que moi, aurions dérapés.



Un silence et puis elle reprend :



En me levant et gagnant la porte, je réalise l’étrangeté de la situation. Nous avions baisé et pourtant nous ne voulons pas le refaire, car mon épouse n’est pas…

Mais c’est très simple. Pourquoi ne pas… Oui, mais il faudrait un peu de piment. Non pas besoin de piment, juste du panache, une belle mise en scène. Après tout je pourrais m’appeler Julien !

La porte est ouverte sur l’escalier. Sophie est juste derrière moi, raccompagnant « Sa Tentation ».



Tout en parlant, je me suis rapproché assez pour prendre Sophie dans mes bras et l’embrasser. La surprise passée, elle me rend mon baiser. C’est chaud, intense. Mais elle me repousse.



Et je descends, croisant dans l’escalier une femme qui est certainement sa patiente suivante.




**********





Il est 22 h samedi. J’ai emmené Armelle dans cette auberge qui a la réputation d’être fréquentée par des couples en recherche de discrétion et d’une ambiance adaptée à leurs projets. On ne fait pas tache bien que certainement les plus jeunes. J’avais demandé à mon épouse de se faire élégante et sexy. Elle porte cette robe fuchsia que nous avons achetée ensemble. C’est une couleur qui pour moi est chargée d’érotisme. Pourquoi ? Je ne sais pas. C’est comme sa lingerie, le noir est un déclencheur parfait pour que je bande. Il faudra qu’un jour je me fasse psychanalyser.


Le dîner a été parfait. Une ambiance toute en sourdine et en clair-obscur. Chaque table est un lieu de séduction. Une séduction qui peut se concrétiser dans les chambres à l’étage. D’ailleurs nous avons vu un couple quitter sa table et la rejoindre un long moment après. Nul doute qu’ils n’aient goûté à d’autres mets.

La sono de la piste de danse ne propose que des slows. Ceux qui ne montent pas tout de suite se frottent délicieusement.

C’est notre cas. C’est à cet instant que ma femme me pose sa question. Elle est collée tout contre moi et c’est un murmure à mon oreille qui en est le vecteur.

Mais je ne réponds pas à sa question, je demande juste :



Elle se trémousse. Elle essaie de faire descendre sa culotte tout en restant collée à moi. Mais je m’éloigne un peu. Un instant, elle va protester, mais mon sourire l’encourage. La robe est courte, mais il lui faut tout de même la soulever pour atteindre l’objet de ma demande. Le couple juste à côté ne peut pas ne pas voir. La femme attire l’attention de son partenaire. Lorsqu’Armelle me tend son string noir, c’est sous leur regard. Je le glisse dans ma poche. Elle vient se coller à moi comme à une bouée. L’homme me fait le signe du pouce levé.



Je bande. Je revois les deux femmes se gouiner. J’imagine ce Julien, maître de jeux, leur « proposant » des choses.



C’est faux, je n’ai pas essayé de réserver une chambre. Je veux que l’on rentre. Ce n’est pas si loin. Moins de trente minutes.



Mais on ne s’arrête pas. Je la veux bien chaude en arrivant. Mieux, tout en conduisant je la caresse. Sa robe me laisse accès à son minou et d’une main que je veux indifférente, je l’excite.



Je résiste. Je chasse même une tentative d’ouvrir ma braguette.

Heureusement, le parking est désert.

Heureusement, l’ascenseur est vite disponible.

Dès la porte de l’entrée refermée, elle me saute dessus. Mais je l’entraîne. La porte de la chambre est ouverte. La lune l’éclaire à peine. Elle se colle à moi. Déjà sa main cherche mon sexe. Je donne un coup de clé en refermant.



Alors la lampe de chevet s’allume. Évidemment, elle attire le regard. Armelle ne peut que voir son amie dans notre lit.



Je suis tout contre elle. Le zip de sa robe glisse sans bruit. Il suffit que je repousse les épaulettes pour que le sol se teinte en fuchsia. Elle était partie sans soutien-gorge, elle revient sans culotte. Elle est nue face à son amie.

Sophie repousse le drap. Elle aussi est nue.



Elle tourne son visage vers moi.



Mon sourire la rassure, mes yeux brillent. « Je suis Julien », lui répété-je après un léger baiser sur son front.



Elle regarde vers son amie et ancienne complice.



Sophie lui ouvre les bras. Armelle s’agenouille et elles échangent un baiser qui doit en rappeler bien d’autres.

Et je m’assieds. Voyeur d’une scène que ce Julien m’offre à des années de distance.

Ce n’est pas un simple baiser même chaud avec une bataille de langue dans la chaleur de leur bouche. Non, c’est différent, des lèvres entrouvertes qui se cherchent, des langues qui pointent et que je peux voir se caresser. C’est loin d’une première fois. Il est évident que les deux femmes retrouvent des habitudes et des sensations juste repoussées dans un coin de leur mémoire.


Armelle est une gourmande. Lorsque nous nous sommes rencontrés, j’ai tout de suite vu qu’elle avait de l’expérience. De l’expérience, mais surtout une vraie spontanéité, n’ayant pas peur de ses envies, de les montrer, de les assumer, de les satisfaire. C’est ce que j’ai aimé chez elle. Par cet aspect de sa personnalité, elle m’a permis de me libérer moi-même d’un reste de pudeur et de ne pas avoir peur de parler de mes désirs, même les plus secrets.


Bien sûr, je ne suis pas tombé amoureux parce qu’elle suçait divinement bien ! Non, mais une sexualité partagée ne peut faire qu’un lien de plus.

Elle est gourmande, mais sait se faire désirer. Elle quitte les lèvres brûlantes pour s’occuper des seins et faire ériger deux beaux tétons qu’elle suce et caresse. Mais Sophie en veut plus, bien sûr. Sa façon d’ouvrir ses cuisses est un appel. Une main ne lui suffit pas. Armelle le sait. Combien de fois ces deux femmes se sont-elles caressées devant ce garçon ? Maintenant c’est devant moi.


La tête disparaît entre les cuisses. Je voudrais être une souris pour pouvoir regarder de plus près. Les cheveux d’Armelle me cachent son festin. Mais à la façon dont la chevelure bouge, il n’est pas difficile de savoir. Et en plus, ce bras qui se glisse, ce mouvement des muscles, cette rotation de l’avant-bras sont des révélateurs. C’est facile à imaginer. Armelle m’a appris comment apporter le meilleur plaisir dans un cunni, y associant la pénétration des doigts et la pression au bon endroit. Elle l’applique sur moi aussi lorsqu’elle me pompe et me flatte la prostate d’un doigt bien enfoncé dans mon petit trou.


C’est beau. Sophie grande ouverte à son amie, qui se caresse la poitrine alors qu’elle gémit de ce qui se passe dans son intimité.

C’est beau aussi, Armelle penchée, la croupe relevée avec ses bosses bien visibles et son petit trou qui me tire les yeux. Je me retiens de ne pas me précipiter pour l’enfiler d’un coup et la labourer.

C’est beau, cet orgasme qui soulève Sophie, pont dont les seuls piliers sont les épaules et les pieds. Mais un pont qui ondule et tend sa fente vers les lèvres de celle qui lui fait du bien.


Les respirations se calment. Le silence remplit la pièce. Mais le : « Tu n’as pas perdu la main ! » de Sophie la meuble aussitôt de fantômes lubriques.

Des fantômes qui manifestement prennent possession des deux femelles et qui découvrent un mâle en rut tranquillement installé aux premières loges.

Elles sont complices en venant vers moi. La brune et la blonde. La fine et la voluptueuse. La B et la D, alphabet que tout homme un peu attiré par ces beaux lobes, se doit de connaître.


Mais ce sont des mains agiles qui s’empressent de me déshabiller. Pas de chevauchement, pas de bouton orphelin ou de zip agressé. On dirait que chacune sait ce qu’elle doit faire. En moins de temps qu’il ne faut pour l’écrire, me voici nu comme un ver. Mais de ver, il n’y a que l’expression. La réalité est toute autre. Je bandais en les regardant. Je bande de les sentir s’occuper de moi.

Ma verge est un bâton. Cela fait maintenant de très longues minutes, pire, plus d’une heure, déjà à l’auberge que je suis dur. Et ce n’est pas maintenant que je risque de faiblir.

Moi aussi j’ouvre les cuisses pour leur laisser la place. Côte à côte, elles m’examinent. Laquelle va commencer ? Voyons, mesdames, pas de politesses mal venues, allez-y, prenez-moi en bouche, à la rigueur en main quoique rien de vaut d’avoir sa bite bien au chaud sans la douceur d’une paume, fût-elle féminine.

Je gémis, moi ? J’encourage, moi ? Je tressaille, moi ? Je couine, moi ?

Oui, c’est vrai, mais que ceux qui peuvent rester insensibles aux caresses de deux belles salopes qui vous sucent le dard viennent me jeter la première pierre.

Ma bite est leur friandise. Le plaisir est multiple.


Deux façons de « regarder ».

La première, antinomique avec le verbe, est de fermer les yeux pour essayer de deviner laquelle des deux me pompe. À qui est ce coup de langue ? Laquelle joue avec mon gland en le bloquant, les lèvres pressées sur le sillon de séparation ?

La seconde, voyeur attentif de ces deux femelles qui se disputent ma bite. Se la partagent serait plus approprié. Pour ça aussi elles sont complices et manifestement retrouvent leurs habitudes. Je ne doute pas un instant que le fameux Julien n’ait profité de leur faiblesse pour se faire pomper. À sa place, j’en aurais bien profité. Deux femelles à son service. Deux femelles dociles. Leurs regards parlent pour elles. Dès sa première fellation, Armelle m’avait donné un aperçu de sa gourmandise, me la faisant partager aussi bien par ses actes que par ses yeux qui se rivaient aux miens et qui semblaient me dire qu’elle aimait ça, qu’elle était salope et expérimentée dans ce registre.


Deux façons de me gober. Celle de Sophie est une découverte. Comme ma femme, elle avance sur ma bite, ses lèvres glissant sur ma hampe, remontant pour mieux redescendre, mais contrairement à Armelle, elle me gobe entièrement. Ses lèvres butent sur mes couilles. C’est terriblement excitant, surtout les derniers millimètres où les lèvres donnent l’impression de ramper. « Toi non plus, tu n’as pas oublié », dit mon épouse confirmant que ce don était déjà développé du temps de leur jeunesse.

Deux façons de jouer avec mes bourses. Mais celle de mon épouse est plus « invasive ». Pendant que sa paume les enveloppe, un doigt familier chatouille mon anus et s’y glisse comme j’aime.


Le décrire est excitant. Le vivre est une autre chose. C’est si bon. C’est si beau. Deux visages. Deux chevelures. Et tout le reste.

Je résiste. Enfin, j’essaie de résister au mieux. Je bande depuis si longtemps. Depuis des jours je ne pense qu’à cet instant où je referme la porte derrière moi.

Et voilà, c’est si simple. Un jaloux ne sait pas de quoi il se priverait. Merci, Julien, pour avoir d’une certaine façon « dressé » ces deux femelles. Même s’il aura fallu toutes ces années, ce n’est pas cher payé pour le plaisir qu’elles me donnent. Et je sais que ce n’est pas fini.


Ahhhh ! Ma salope de femme me pompe à toute vitesse.



Putain, elle aussi a décidé de passer à la vitesse supérieure. Elle, c’est encore meilleur, toute ma bite est son terrain de jeu. Je vais… je vais…



Avec Armelle, je n’aurais pas prévenu, mais avec Sophie qui me gobe entièrement j’ai soudain peur de lui faire une « fausse route » et de la noyer avec mon foutre. Vous voyez la tête du légiste écrire « Du sperme en grande quantité a été retrouvé dans ses poumons. »


En grande quantité, c’est sûr. Je me vide. Toutes mes glandes participent au festin. La salope l’accueille. On voit que ce n’est pas une première pour elle à la façon dont elle utilise sa langue pour briser le jet puissant et attendre que l’orage passe, conservant giclée après giclée dans sa bouche.

Putain, que c’est bon. Oui, c’est bon de se répandre dans une bouche inconnue. Alors que…


Mais oui… Elles sont déchaînées. Alors que Sophie me libère, c’est ma pute de femme qui vient prendre la relève. La chienne lèche ma queue, ce que sa complice dans le vice a laissé. Quelques gouttes. À peine un filet. Ce n’est rien, mais c’est tout dans le geste obscène et, à propos de geste, je les vois se redresser, se faire face, abandonnant ma verge essorée, à peine brillante de salive pour se rapprocher l’une de l’autre.

Cela est arrivé que ma femme, après avoir reçu mon hommage gagné à la force d’une pipe bien menée, oui, cela est arrivé qu’elle vienne me présenter ma propre liqueur. Dire que j’aime serait mentir. Mais comment refuser ? Se délecter de voir sa femme boire le foutre et faire le difficile ? C’est comme le reste… L’égalité des sexes passe aussi par là ! Et même si je n’en raffole pas, je l’accepte. Peut-être que je devrais penser à lire ce qui se dit sur le goût en fonction de ce qu’on mange… Mais c’est un autre sujet.

Le goût et la texture semblent leur plaire. En tout cas, c’est ce que me fait penser leur baiser. Un baiser chargé de vice et de perversité ou ce qui suinte de leurs lèvres jointes est chargé de symboles.


Partager !

Je t’ai prêté mon mari l’espace d’une soirée.

Il me prête à toi dans cette chambre pour revivre cette aventure avec Julien.

Nous, nous le partageons dans une fellation qui nous en rappelle tant d’autres.

Je te laisse boire à sa source la liqueur précieuse que nous avons activée.

Alors, partageons-la. Oui, partageons-la sous son regard.


Je t’aime, ma chérie. Je suis dans tes pensées. Tu es dans les miennes. Je t’aime encore plus qu’avant. J’ai conscience de ce que la promesse que tu t’étais faite avec ton amie d’oublier ce Julien, oui j’ai conscience du sacrifice que cela représentait. J’imagine que, même repoussées au fond de ta mémoire, de telles sensations ne devaient demander qu’à revenir. Mais tu n’as pas cédé. Tu étais mariée avec moi et tu as respecté ton serment de fidélité. Pourtant il aurait été facile avec ton amie, qui devait avoir les mêmes souvenirs cachés, de les faire revivre.

Je ne remercierai jamais assez Stephan, le mari de Sophie, d’avoir fait cette proposition. De fil en aiguille, de massage après massage, d’érection après érection, il aura été l’étincelle qui en moins de deux semaines nous a amené dans cette chambre.

Oui, merci.

Elles sont mes deux maîtresses. Leur chevelure est défaite. Leur visage délicieusement brillant de sueur avec ces lèvres rouges de s’être frottées et de cette goutte que Sophie cueille au coin des lèvres de ma femme pour lui offrir dans un geste, s’il est délicat, est pourtant d’une sexualité torride.



Il me faut quelques minutes pour sortir la bouteille et préparer un plateau avec trois flûtes. Je les retrouve en grande conversation, me tournant le dos. J’ai le délicieux spectacle de ces deux croupes délicatement soulignées par la trace du maillot de bain que l’une comme l’autre porte mini.

Leur babillage cesse alors que j’arrive.



Le « coquine » est bien faible devant ce que je voudrais utiliser. Des mots plus crus, plus forts comme cochonnes, voire salopes, des mots qui pour certains sont des injures, mais pour moi, cette nuit, des compliments.



Nos jouets. Soudain je réalise ce que cela signifie !

Armelle en se retournant doit voir sur mon visage ce qui me soucie et réagit aussitôt :



Son amie acquiesce. J’ai posé le plateau sur le guéridon. Le bouchon claque. La bouteille est bien fraîche. Je remplis les flûtes. Les bulles pétillent. Je distribue les verres.



Le Baccara tinte.



Les femmes sont un peu surprises.



Elles sourient.



Nous buvons. Elles ont très soif. J’imagine que mon foutre n’est pas très désaltérant. Un second service est accueilli avec plaisir.



Merde, voilà Sophie qui remet ça sur le tapis.

Armelle est manifestement ennuyée de ce rappel. Avant de voir mon expression, elle n’avait probablement pas pris conscience de ce que cela signifiait. Il est vrai qu’entre nous, nous n’avons plus vraiment de tabous. Mais le regard d’une personne étrangère, fût-il celui d’une amie et désormais partenaire sexuelle, est différent.

Sophie découvre que quelque chose se passe.



« Non, tu n’as pas dit de bêtises. C’est juste que si Armelle te montre nos trésors, tu vas tout de suite comprendre que… Et je ne voudrais pas passer pour… Mais si je refuse que ma femme te montre ça, que va-t-elle penser ? Que j’ai honte ? Que je n’assume pas ? Que je n’ai pas le même courage qu’elle, qui m’a avoué son aventure avec son amie et Julien. Après tout, elle aurait très bien pu me balader et inventer une histoire plausible, mais bien moins transgressive que celui de la fille facile qu’un mec amène à coucher en trio avec sa meilleure amie. Et Sophie, que va-t-elle imaginer ? Moi à sa place, si un homme refuse de montrer ce qui est tapi dans sa table de nuit, c’est probablement qu’il… Alors pourquoi dire non. Je suis coincé. Autant avouer moi-même… »



Le soulagement est visible chez ma femme.



En réalité, ce n’est pas dans la table de nuit, car elle ne ferme pas à clé et on ne voudrait pas que notre femme de ménage découvre nos secrets. C’est dans un tiroir de l’armoire, qui ferme, lui.

Armelle l’ouvre. Elle dépose sur le lit ce qu’elle y trouve. Deux godes vibrants. Le classique Rabbit, mais aussi un que nous venons d’acheter.



C’est moi qui précise. Elle rit.



Armelle sort un gode dont la forme est si particulière qu’elle parle pour lui.



Sophie manipule les deux jouets. Métal brillant, forme étudiée, il y même une imitation de pierre sur chacun. Une rouge, une bleue. Elle ajoute s’adressant à mon épouse :



Je souris.



« Et tu es loin de la réalité. Si tu savais que parfois nous sortons tous les deux, pris chacun par un plug poussé dans le cul de l’autre, que penserais-tu de nous ? »



Armelle ne peut que dire :



Sophie a vu ce qu’il ne fallait pas voir. Peut-être que ma femme ne l’aurait pas sorti, mais sa copine a bien remarqué qu’il y avait encore autre chose.

Si je n’étais pas directement concerné, je rirais de la surprise de Sophie, de la façon dont elle manipule l’objet, du regard qu’elle nous jette alors qu’elle comprend ce qu’elle tient dans la main.



Le mal est fait ! On ne peut plus revenir en arrière, mais ne dit-on pas que « à quelque chose malheur est bon » ? Au lieu de jouer les victimes, pourquoi ne pas… Après tout, ce soir je suis Julien, et ce mec savait comment diriger ces deux « salopes ». Il en avait détecté toutes les capacités, leur disponibilité, leur goût pour les situations peu courantes.


Ce n’est pas notre premier gode-ceinture. Il y a maintenant plusieurs années que j’ai goûté à ce plaisir, cédant aux jeux de mon épouse qui après m’avoir astiqué avec un doigt s’est amusée à y mettre son pouce et, de fil en aiguille, comme on dit, est venue à me sodomiser avec un petit godemichet. Le premier gode-ceinture n’était pas parfait. Il avait tendance à bouger, lui privant du plaisir de bien enculer son mari sans avoir à penser de tenir l’engin. Celui que Sophie a entre les mains est mieux adapté. Les harnais mieux pensés et réglables, mais surtout le gode est en réalité un double.


C’est justement la petite partie qu’Armelle, dans un réflexe bien naturel suce pour l’humidifier et donne à sa complice. Il est petit, mais assez pour bien se caler et donner une vraie impression de possession. C’est au tour des bretelles qu’elle ajuste.

Voici Sophie transformée. Le miroir de l’armoire lui renvoie une image étrange, mélange de féminité, mais avec ce dard sombre, d’un noir mat, qui a tout de la bite, veines et gland inclus. Elle a le réflexe de le soupeser, se découvrant pour la première fois de sa vie, un mâle en puissance. Je revois mon Armelle la première fois avec ce truc. Cela l’avait transformée et elle m’avait enculé avec une vigueur que je ne lui connaissais pas. Elle avait choisi la couleur. Je préférais la couleur chair, mais elle m’avait dit : « Mais non, tu sais bien que tu aimes le noir. Regarde pour ma lingerie comme tu préfères ».

On dirait qu’elle le redécouvre, porté par son amie. La situation est étrange. On devrait se sentir gêné. Même pas ! En tout cas, pas elle. Fascinée par le mandrin, mais pas plus. J’imagine qu’Armelle voit déjà sa copine me défoncer. Mais Sophie à quoi pense-t-elle ?



Une question qui m’est venue comme ça, sans réfléchir.

Elles se regardent et c’est Sophie qui répond en souriant :



Mais je réalise.



Mais en posant la question, la réponse me paraît évidente. Elles n’ont pas le temps de répondre que je complète :



Sophie confirme.

Dois-je réagir ? Cela ne m’était pas venu à l’esprit, mais après tout, pourquoi pas. Je réalise juste que, peut-être, le choix du gode noir n’était pas tout à fait le fruit du hasard…



Toujours Sophie qui répond. Un éclair ! Une intuition ! Une idée ! C’est arrivé sans prévenir. Une construction parfaite. Un scénario certes tiré par les cheveux, mais au combien excitant, utilisant ce que je viens d’entendre, des idées confuses que je traîne depuis que je connais cette partie du passé des deux femmes, de fantasmes…



Cette remarque que j’adresse à Sophie, porteuse d’attribut qui rappelle ce Julien, étonne dans un premier temps. Les deux femmes me regardent, mais j’insiste.



Sophie tente un « Oui, depuis longtemps » qui me donne l’espoir que mon scénario soit accepté par les deux femelles. Après tout, nos deux rencontres ont été aussi initiées par des mises en scène.



Cette fois-ci la réponse de « Julien » est rapide.



Même en rêve je n’aurais pu imaginer pareilles répliques.



Je ne suis pas mécontent du retournement de situation. En faisant installer le gode sur Sophie, je cherchais à gagner du temps, mais dans l’esprit d’Armelle et probablement de Sophie le dénouement ne pouvait être que mon petit trou. Alors que maintenant…

J’aime ce regard qu’elle me jette. Ce n’est bien entendu pas la première fois qu’elle suce ce mandrin noir, m’associant souvent à ce jeu, que je le suce moi-même avant qu’elle me l’enfile dans le cul. Mais cette fois-ci c’est différent. C’est celui de Julien, enfin sa reproduction, un Julien symbolisé par sa copine.

Elle commence sans grande énergie, mais « Julien » la réveille par un « Mieux que ça. Tu m’as habituée à bien mieux ».

J’adore Sophie. Elle s’est coulée dans son rôle.

Armelle se réveille. Bien vite la bite sombre brille de salive. Mais ce n’est qu’une bite synthétique. Mon scénario peut maintenant avancer :


« Scène deux.

Le mari, après avoir regardé sa femme pomper « Julien » lui demande de se lever. Elle se dirige vers le lit pensant que c’est là-bas que « Julien » va la posséder, mais Alain la pousse contre la commode… »


Docilement Armelle se laisse guider. Souvent je la possède de cette façon, en appui sur le meuble, cambrée, cuisses bien ouvertes afin que je puisse m’installer derrière elle.

Je guide le mandrin sombre dans le vallon de chair rose. Sophie fait le reste. C’est comme si elle l’avait toujours fait. Elle enfonce le grand dard au plus profond. Je sais par expérience qu’il occupe bien sa place.

La nature fait le reste. Le geste est éternel, gravé dans nos gènes et que l’on soit mâle ou femelle, le va-et-vient est automatique.

D’habitude, je ne suis pas en position de voir la tige noire entrer et sortir comme je la vois dans la fente de ma femme. Sophie se prend au jeu. Sa copine aussi. La croupe s’offre. « Julien » la bourre. Son ventre claque sur les fesses de ma femme. C’est délicieusement excitant.

Je décide d’y ajouter un soupçon de fantasme, un scrupule de perversité, une pincée de vice.



Je ne sais si c’est mon ton ou mes paroles, mais Armelle tourne son visage vers moi. Je vois bien qu’elle semble inquiète.



Je me penche vers elle et :



Et me tournant vers « Julien ».



La voix est féminine, mais la réponse très « mâle » :



« Scène trois :

Le mari sépare les amants. Il fait allonger « Julien » sur le lit et pousse sa femme pour qu’elle le chevauche. »


Jamais avant cette soirée, même il y a moins de trente minutes, je n’aurais imaginé une telle situation.

Notre trio d’un soir reconstitué : oui !

Une nuit entière où j’aurais profité de ces deux femmes, essayant aussi de les satisfaire, ce qui me préoccupait tout de même un peu : Oui !

Réaliser divers fantasmes que la présence de deux femmes rendait possibles : Oui !

Mais ça ; Non !

Il a fallu de si peu pour que « je dérape », entraînant mon épouse et son amie dans un scénario ô combien décoiffant.

Il a suffi de ce qu’Armelle parle de nos jouets. Et le reste est venu tout seul comme si une corde imaginaire été attachée au gode-ceinture et qu’il suffisait à mon esprit de la dérouler.


Mais il faut reconnaître que j’ai des partenaires à la hauteur. Très vite, elles se sont glissées dans le rôle que mon imagination fertile et transgressive leur a proposé. J’imagine que la « réapparition » de cet homme qui les a séduites et manipulées il y a tant s’années, a déclenché aussi ce goût de se laisser guider. Et pour les guider, moi le mari, je les guide, avec une baguette magique qui a la forme d’un bon gros bâton noir.


Un bâton que ma femme chevauche maintenant. J’ai tout le loisir de profiter de ce spectacle. Elle se laisse emporter par ses sens ! C’est ce qu’on pourrait penser. Mais manifestement, il lui reste une partie de lucidité, enfin de celle qui est à l’affût de tout ce qui peut améliorer le plaisir et qui lui a fait se souvenir que le double gode est aussi vibrant.


On entend ce grondement. On l’entend bien lorsque la salope se soulève assez pour faire apparaître le mandrin luisant. On l’entend plus sourd lorsqu’il est au plus profond.

Ah, la coquine !

Ah, la cochonne !

Ah, la petite pute blanche !

Oh, l’effrontée qui soutient mon regard !

Oh, et qui baisse les yeux sur ma bite tendue.


Bien sûr que je bande. Si un tel spectacle ne m’excitait pas, autant me retirer du monde.

Sa bouche s’ouvre lorsque je lui propose. Elle ralentit à peine sa chevauchée et de cette façon ses lèvres me branlent.

Putain que c’est bon. Ces deux femelles prêtent à tout. À ma main. À mes ordres.


« Scène quatre :

Le mari, après s’être fait sucer par sa femme qui chevauche le « Julien » se dirige derrière et… »


Et il me suffit d’appuyer sur le dos d’Armelle pour qu’elle se penche et s’allonge sur son « Julien », avec la queue bien ancrée dans sa grotte. J’en vois même l’extrémité et les deux boules. Les couilles ne sont pas ce qui est le mieux imité dans le jouet, mais elles ne sont là que pour l’apparat. Elles sont sèches – stériles. Armelle ne le sait pas, du moins pas encore, mais j’ai regardé pour un gode-ceinture avec réservoir. J’aimerais goûter aussi le plaisir honteux de me faire inonder et ressentir comme ma femme ce plaisir qu’elle exprime lorsque je me vide en elle, particulièrement dans son cul.


Je promène mon gland dans son sillon. Il s’humidifie de ce que ma Chérie, l’Amour de ma vie, laisse suinter de son plaisir. Sophie avait raison, ce n’était pas juste une phrase provocatrice. Armelle coulait vraiment.


L’œillet est là. Un poète en a longuement parlé, le décrivant de mots simples, mais si parlant. « Obscur et foncé », mais aussi « Olive pâmée, flûte câline ». J’espère qu’il me pardonnera si je dis ce que moi, je vois et que je le plagie en « Il respire humblement ».

Il respire et lorsque mon gland pousse à sa porte, il reconnaît un ami. Il s’ouvre pour lui et le doux gémissement de ma femme l’accompagne. Mais déjà je me frotte à ce bâton qui occupe la chatte. « Julien » y règne en maître et je dois lui faire comprendre que moi, le mari, j’ai le droit d’en prendre ma part.

Il me sert de guide. Ma bite s’aligne. Deux chevilles, deux mâts qu’une brise fait chanter. Je sens la vibration du gode. Elle se propage tout au long de ma hampe à mesure que je progresse.



Le soupir est-il de douleur ? Je m’inquiète.



Un long silence pendant lequel je sens bien qu’elle bouge un peu.



Un petit rire avec un « Idiot » qui me rassure.

Mon avancée est bien vite totale, parfaite. Jamais Armelle n’a été prise ainsi et si parfois je l’encule alors qu’elle utilise un gode vibrant sur son clitoris, c’est toujours en « surface ».

Étrangement, j’apprécie ainsi cette vibration que je n’aime pas beaucoup d’habitude. Une vibration que Sophie, « Julien » d’opérette doit bien ressentir aussi.

Et puis Armelle bouge à nouveau. C’est comme si elle testait ce qui la cloue. Elle se soulève sur les bras et ondule pour se faire du bien. Sophie est ainsi libérée du poids de son amie. Nous croisons nos regards. Elle est une complice parfaite. Elle a tout de suite accepté lorsque je lui ai parlé de la surprise que je comptais faire à Armelle. Elle m’a avoué que le rappel de Julien avait déclenché chez elle une foule de souvenirs, confirmant ce que j’imaginais pour ma femme.


Ma femme dans un sandwich fait de latex et de chair tendue.

Ma femme que ce scénario impromptu me montre comme une vraie partenaire, bien plus qu’une épouse, déjà inventive l’autre soir et acceptant maintenant de suivre mon imagination fertile, mais toute de fois guidée par ce qu’elle m’a avoué de sa jeunesse.

Mon mandrin est de chair. Il vit, il palpite au rythme des battements de mon cœur. Il est glissé bien au chaud dans ce boyau qu’il connaît bien, qu’il a nombreuses fois honoré, labouré pour déclencher des soupirs, puis des gémissements, des cris annonçant la jouissance. C’est une jouissance particulière. Je la connais. Armelle m’a souvent avoué qu’elle est très différente de celle que je lui procure, dans la même position, mais planté dans sa chatte.


La croupe est une offrande. Je sais comment la satisfaire. Si je ne peux attirer ma petite pute à moi sans la soustraire au gode de Sophie, moi je peux aller et venir à elle. D’abord doucement, mais bien vite le conduit semble s’adapter. Plus vite et je me branle aussi contre le gode de latex. Encore plus vite et j’entends :



Et puis je n’entends plus que les « Ohhh », « Ahh » accompagnés de soupirs de râles, ô combien excitants et je ne parle pas de moi qui souffle comme un bûcheron.

Elle jouit. Je l’entends ! Je le sens ! Sophie l’attire à elle et leur baiser scelle leur complicité. Et moi je continue. Cette croupe est la mienne. Mon mandrin y coulisse maintenant dans une humidité obscène. Et je viens. Ma liqueur inonde ce cul familial. Ce cul qui est à moi et qu’aucun autre homme n’a connu. Enfin je crois… car qui peut dire que Julien… Non… Armelle m’a toujours dit que jamais avant moi elle n’avait accordé ce plaisir.

Je me vide. Moi, mes couilles étaient bien pleines, pas comme celles du gode.



Elle rit, entraînant avec elle Sophie et moi bien entendu. J’apprécie cet instant. Il est comme je l’avais imaginé. Serein, détendu, plein de promesses.



Armelle en paraît presque soulagée. Mais Sophie ajoute, énigmatique :



La conversation devient sérieuse tout à coup. Ce Julien commence à prendre une réalité, à sortir des limbes de la mémoire.



Un silence. Armelle digère l’info. Moi aussi d’ailleurs. Je me dis qu’il faut peut-être les laisser entre elles. D’ailleurs, il faut que j’aille me rafraîchir.



Elles sourient de ma plaisanterie.

Sous la douche je suis submergé par toutes sortes de pensées. Jusqu’à maintenant, ce Julien n’était qu’une chimère pour moi. Un homme idéalisé qui avait su manipuler ma femme et son amie. Que j’avais invité dans notre jeu !

Lorsque je reviens, je retrouve les deux femmes qui se sont servi une flûte et qui semblent bavarder tranquillement. Elles m’en servent une. Je pose le gode sur le lit et puis je lance :



Nous trinquons et lorsque la flûte de ma femme tinte avec la mienne j’ajoute :



Je suis plus que surpris de ce qu’elle m’avoue. Ce n’était pas mon idée. Que Sophie l’envisage, je comprends. Mais que ma femme m’avoue qu’elle serait partante pour refaire leur trio…



Armelle semble découvrir son amie.



Elle se saisit du verre de son amie, le pose sur le meuble. Elle l’enlace. Son baiser est ravageur. Ses mains caressent son corps, elles virevoltent, une douce pression sur la nuque, un sein enveloppé, un téton juste effleuré pour le faire pointer, une main entre elles qui palpent l’intimité, une autre qui s’approprie les fesses généreuses.

Je regarde cette femme qui se comporte comme un homme. Ma femme qui se joue des sens de sa complice. Combien de fois ont-elles répété ces gestes devant celui qui les a initiées. Sacré Julien !


Ma femme pousse Sophie. Le lit les accueille. Sophie est guidée. Ce n’est pas un scénario que j’ai écrit, mais j’aurais pu, enfin tout homme l’aurait imaginé. C’est « Sexe ». Loin des standards de deux gouines délicates qui se caressent tendrement. Sophie est à genoux sur le lit, offrant sa croupe à sa maîtresse. Ma femme a plongé son visage vers ces deux lobes étrangement séparés en deux par la trace du bronzage qui montre ainsi que sur la plage la coquine sait faire profiter le soleil et aussi des regards masculins de ses rondeurs.


Elle la lèche. Elle s’attarde vers l’œillet. Elle se retourne et vérifie que je suis en forme. Évidemment que je suis en forme, à nouveau tendu vers des plaisirs nouveaux.

Elle me laisse la place. C’est elle, la perfide qui prend ma queue en main et guide mon gland vers l’anneau brillant de salive. Ce geste me paraît si évident que je m’interroge sur les pratiques du trio. Peut-être que Sophie était plus « ouverte » que mon épouse à des possessions anales. Je n’ai pas de raison de douter de la sincérité de ma femme pour ses pratiques avant notre rencontre. Elle m’a avoué tant de choses que caché la sodomie aurait été ridicule.


Pour l’instant, c’est dans le cul de son amie que je m’introduis. Comparé à l’exercice d’avant, il me paraît une route bien facile. Une fois le muscle apprivoisé je le vois se resserrer sur ma hampe dans un geste, plus de caresse, que de refus. Les hanches sont généreuses et sont des appuis bien commodes. Je commence à labourer le terrain fertile.


« Travaillez, prenez de la peine, c’est le fond qui manque le moins ». Décidément je me sens poète ce soir. Poète de pacotille, mais qui connaît ses classiques et c’est « mon trésor » que je cache dedans ! C’est aussi « avec mon trésor que j’en viendrai à bout, que je remuerai ce champ pour faire fructifier… »


Les fesses claquent sous mes avancées. La belle se laisse labourer le cul avec un plaisir évident et détaillé. Je ne compte plus les « « C’est bon », les « Plus fort » de Sophie sans parler de mon épouse qui m’encourage par ses mains sur mes fesses et une paume familière qui enveloppe mes couilles.


Mais c’est aussi ma femme que je vois se saisir du gode et se l’installer. Je comprends à sa façon de me regarder, de l’usage qu’elle envisage. Je n’y couperai pas. Mais après tout, les limites de la bienséance et des amours classiques se sont éloignées depuis un moment.


Elle est derrière moi. Ses mains sur mes hanches. Je suis la femelle ! Elle est le mâle ! Son dard entre en moi comme dans un fruit mûr. Suis-je pourri d’aimer son hommage ? Ne suis-je plus un homme parce que j’aime qu’on me prenne ainsi ? Pourtant, c’est bien une bite d’homme qui possède le cul de la femelle que je laboure. Et on me laboure aussi.


Armelle y veille. Décidément, ce gode est chargé de sous-entendus. Certains que je connaissais, d’autres que je découvre ce soir.

C’est à mon tour de m’accrocher tel un bateau chahuté, aux hanches de Sophie. Le gode noir qui s’enfonce en moi, me propulse en avant, un avant qui se heurte au cul de Sophie.


C’est la revanche de « Julien ». Je l’ai mis en scène, je l’ai utilisé pour dissimuler l’usage évident de ce gode dans mon ménage. Il se venge. C’est lui maintenant que mon épouse utilise afin de me soumettre à son bon vouloir.


Quelqu’un qui écouterait aux portes serait étonné de ce qu’il entendrait. Un mélange de gémissements, de couinements, de voix masculine et féminines. Je n’ai plus honte ! Sophie peut bien penser ce qu’elle veut de moi, cela ne m’importe plus. D’ailleurs elle ne peut que profiter de ma queue qui transmet ce que mon cul reçoit.



C’est un murmure dans le creux de mon oreille. Une voix si douce qu’il est difficile d’imaginer que c’est la même personne qui me défonce le cul. Serait-ce une impression, mais ma femme est encore plus brutale que d’habitude ? Déjà que l’achat de ce gode-ceinture l’avait rendue plus possessive, ce que j’appréciais d’ailleurs ?

Sophie se penche vers le lit. Sa tête lui sert d’appui, libérant une main que je devine aller se caresser le clitoris. Ses gémissements deviennent plus sourds. Les miens plus expressifs.



Jamais elle ne m’a labouré ainsi. Mais c’est bon et je n’ai perdu toute retenue.



Oh que oui, je le sens. Mandrin noir ébène, hampe veinée, gland très marqué, couilles en proportion…

Mais mandrin de latex. Bien loin de ce que doit être le vrai mandrin de ce Julien que les deux femmes dans cette chambre ont bien connu.

Manifestement Sophie a décidé de le revoir. Après tout, c’est vrai qu’elle est libre. J’espère juste que cela ne changera pas nos rendez-vous que j’espère continuer. Je la vois bien m’enculer sous le regard de ma femme.

Armelle a pris comme une plaisanterie mon accord qu’elle puisse elle aussi le revoir. Je pensais alors à une rencontre sage, comme celle entre anciens amis ou même anciens amants qui ont tourné la page.


Mais, si jamais… Les regarder comme une petite souris… Mais non, pourquoi se cacher, les regarder vraiment. Mari voyeur de sa femme avec cet homme et pourquoi pas avec Sophie aussi. Le voir les soumettre à ses désirs, revenir quinze ans en arrière, au temps de leurs études.

Oh que c’est bon. Déjà je fantasme. Voir les deux femmes sucer la vraie bite. Et pourquoi pas que moi je…

Oh je sens que ma sève monte. Armelle doit le sentir. Elle sait me deviner. Mais voit-elle ce que mon cerveau dérangé imagine ?

Sentir un membre bien chaud, bien vivant, qui pourrait de libérer dans mes entrailles.

Ohhhh ! Je crache mon jus. Que c’est bon !


Oublie ! Oublie tes pensées indignes.

Non, non, pourquoi se refuser d’imaginer.

Si Sophie reprend vraiment contact et qu’elle retrouve cet amant, je pourrais organiser une rencontre avec Armelle. Et… et… :

Advienne que pourra.