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n° 19108Fiche technique18804 caractères18804
Temps de lecture estimé : 14 mn
03/08/19
corrigé 06/06/21
Résumé:  Florence rappelle la photographe que nous avons rencontrée pour convenir de la première séance de pose.
Critères:  fh fffh hplusag fsoumise fdomine hdomine voir exhib photofilm lingerie jeu glaçon -bisex
Auteur : Sergefra  (Bel homme gentleman coquin)            Envoi mini-message
Co-auteur : Carla.moore      Envoi mini-message

Série : L'épanouissement des sens

Chapitre 06 / 07
Éros et pose

Résumé :

Nous avons décidé d’exporter notre libido le temps d’un week-end près d’Orléans, en profitant d’une exposition photo. Nous prenons la route, l’esprit léger.

Depuis que nous vivons ensemble, les jours coulent comme un fleuve tranquille ! Celui que l’on nomme le fleuve Amour ! Nous allons le plus souvent possible voir expositions, concerts, théâtre. Il me comble d’amour, d’art et de cochon !

Nous venons de faire un saut de puce sur un week-end à Hyères pour le festival du jeune styliste et de la photographie ! Nous avons profité de ce début de printemps pour nous promener sur la plage naturiste de la région et quand je dis « promener », je pense aussi aux quelques arrêts dans les roseaux avoisinant la plage.

Au salon, donc, j’ai vu un flyer qui nous informait d’une exposition de la photographe Vanessa Vercel, « femme nue ». L’image du prospectus représentait un de ses clichés : le dos d’une femme sous la douche appuyée contre la paroi en verre. Il s’en dégageait un érotisme formidable. Pour convaincre mon amoureux d’aller à Orléans voir ses œuvres, il ne m’a fallu qu’un sourire. Là, nous avons sympathisé avec Laure, une photographe. Je suis attirée par elle et tentée de poser.






Le repas tire à sa fin, Laure repart bras dessus bras dessous avec Aurélie. Dommage ! Je les aurais bien gardées pour varier nos ébats. Elles me semblaient désireuses et très coquines. Une autre fois j’espère…


Nous remontons dans notre chambre, Flo me précède et me dévoile ses jolies jambes dans l’escalier. Je ne résiste pas à glisser ma main à la recherche de la chaleur de sa peau. Nous arrivons devant notre porte. Je la pousse contre, plaque ses mains en haut, je remonte sa jupe et la coince relevée dans sa ceinture élastique. La coquine a mis une culotte blanche et sage, je la fais tomber le long de ses jambes sur la moquette. L’hôtel est tranquille, personne dans le couloir. Je caresse les jolis globes, les écarte, les sépare, d’une main aventureuse.


Ma belle est toute mouillée, elle m’excite à ronronner au rythme de mes caresses. Elle se cambre, tend ses fesses en arrière et masse mon sexe langoureusement. Je la maintiens de la main contre la porte, l’embrasse dans le cou, mordille ses oreilles, elle gigote et me fait grossir. Elle le sent et se cambre un peu plus, accentuant sa pression. Elle est tout à son plaisir et semble avoir oublié que n’importe qui pourrait surgir dans ce couloir et la surprendre cul nu, les jambes largement écartées à se frotter sensuellement contre moi. Je n’en peux plus, mon sexe est douloureux de désir. Je le libère d’une main, et la pénètre d’un coup, à fond. Florence laisse échapper un cri de surprise.



Il s’enfonce en moi directement. Surprise par la soudaineté de la pénétration. Plaisir. Est-ce mon petit jeu de déhanché dans l’escalier ou cette Aurélie, à qui il a fait du gringue pendant tout le repas qui est à l’origine de cette excitation ?


Oh, que j’aime ces va-et-vient brutaux, dont il a le secret.

Oh, ah oui ! Il me possède en maître. Oh, je suis trempée.

Ahhh si quelqu’un arrivait… Je serais fière de montrer le plaisir que j’offre… Ouiiii … à mon homme… comme, oh, cet après-midi dans le spa. Il me… ahhhhhh, oui… c’est bon, mon amour, vide-toi !



Je m’enfonce en elle, elle geint ; je me retire et m’enfonce à nouveau, elle couine ; je m’agrippe à ses hanches, elle exulte ! Je suis aux anges en elle, son sexe moule parfaitement le mien, comme un gant. Le parquet geint lui aussi sous la moquette et musicalise nos ébats. Je prends ses seins dans mes mains, et la travaille de longs coups de reins. Elle sent mon plaisir arriver et son cul accompagne mes mouvements, vient à ma rencontre pour des pénétrations toujours plus profondes. Elle crie, je jouis, un flash… Mon sexe tressaille en elle et l’emplit de ma semence.



Je me recule, cadre avec mon téléphone : la porte, elle est blottie contre, appuyée de ses mains, les fesses offertes, posées sur ses longues jambes perchées sur des escarpins ; elle s’offre entièrement, les lèvres ouvertes, ourlées de notre plaisir qui commence à couler le long d’une jambe.



Clic clac !



Pervers, mon homme est un pervers et j’aime ça. Quel chemin j’ai parcouru en quelques mois. Me voici à poser cul nu pour lui dans un couloir d’hôtel. Je suis sûre qu’il ne rate pas avec son smartphone le filet blanchâtre qui sort de mes lèvres et que je sens couler sur ma cuisse. J’imagine la tête de mon beau-père regardant ces photos dans un salon d’exposition et ça me fait sourire… C’est fou comme mon imagination galope… car je vois la charmante Laure ouvrir un magazine pour lui demander une dédicace sur une image en papier glacé !


  • — La dernière.



Je perçois un bruit de pas étouffés par la moquette, je tourne la poignée de la porte, la pousse en avant et claque la porte d’un pied derrière moi. Nous tombons embrassés sur le lit.



Je lui montre la photo.



Il arrivait quelqu’un. Je suis déçue de sa précipitation. Je ne lui montre pas, mais je l’ai connu plus téméraire. Sur son téléphone je vois ma photo : mon sourire, mes cheveux en bataille et la coulure sur ma cuisse montrent une femme délurée et comblée.


  • — Le divorce prononcé, tu l’enverras à mon beau-père.

Je n’ai pas tardé à appeler Laure. Nous nous sommes donné rendez-vous dans une brasserie près de chez elle. Elle a insisté pour que celui-ci soit sans témoin, ni de sa « chérie » ni du mien ! C’est la première fois que je rencontre quelqu’un clandestinement depuis que je suis en couple. Avant de partir, je n’ai pu m’empêcher de laisser un mot sur la tablette de l’entrée pour lui expliquer où et avec qui j’étais.

Laure m’attend. Un sourire éclaire son visage dès qu’elle me voit. Un bisou furtif sur la joue.


  • — Je voulais te voir seule à seule…
  • — …

Je la laisse continuer… elle hésite !

Cette hésitation déclenche une accélération de mon cœur… Le sien semble aussi être très rapide.


  • — Je n’ai jamais été autant séduite par un corps d’un ou d’une inconnue. J’ai vu aussi ta complicité avec ton homme.
  • — …
  • — Ma chérie a remarqué mon trouble pendant le repas, l’autre soir. Elle exige être présente lors de ton shooting.
  • — Je ne viendrai pas seule non plus ! Mon compagnon et maître de mes amours sera présent. Il s’est réjoui de nos échanges réciproques. Il a hâte de me voir poser sous ton regard sous tes exigences artistiques. Il m’a même confié qu’il serait heureux de te voir nous diriger, Aurélie et moi, dans des scènes entre femmes… Et pour finir, vous ne le laissez pas indifférent.
  • — Vous ne semblez pas avoir beaucoup de secrets l’un pour l’autre.
  • — Tu l’as sans doute déjà compris, c’est mon maître de plaisirs. Il a vu notre attirance réciproque, et m’a laissée libre de vivre une aventure ou plus avec toi.
  • — …

Je lui prends la main.


  • — Je l’aime vraiment… et ne pourrais pas câliner avec toi sans sa présence.
  • — D’accord, mais il ne me touche pas !
  • — C’est toi qui choisiras, il ne force jamais personne, c’est un gentleman !

Elle me serre la main. Je la désire au plus haut point, mais là, en public, je sens qu’elle n’ira pas plus « loin » que ce toucher physique et digital.



Florence est revenue toute troublée de son rendez-vous avec Laure. Je l’embrasse longuement, prends son visage entre mes mains, la regarde au fond de ses yeux bleus, pour y découvrir son âme, y lire ses pensées.



Le souvenir d’Aurélie m’habite encore, je me souviens avoir pensé qu’elle n’aurait pas été contre passer un bon moment tous les quatre.

Florence me répond que non, que Laure était seule, très belle, qu’elle accepte que j’assiste à ses prises de vue, mais sans la toucher, qu’elle ne sait pas si elle saura résister si les poses s’éternisent…



Je lui montre sur mon téléphone, la photo que nous avons faite contre la porte à Orléans.



Je la prends par la nuque et l’embrasse amoureusement.



Florence prend son portable et écrit un texto pendant que je titille un de ses tétons. La sonnerie d’appel en retour est très rapide, je détachais seulement son soutien-gorge.



Florence raccroche, elle n’a pas besoin de m’en dire plus, j’ai tout entendu. Je suis heureux pour elle, je prends son menton, l’attire vers moi pour qu’elle m’embrasse comme elle sait bien le faire, m’offrant tout son corps, toute sa sensualité, ses sensations par sa bouche, sa langue, totalement impudique. Nous faisons l’amour. Je la prends en levrette en imaginant Aurélie à sa place alors que je la regarde faire un ciseau avec Laure.



J’ai passé une nuit et une matinée fébriles. Même pendant que Paul me prenait, je m’imaginais avec Laure. Si c’était déjà arrivé avec Philippe (mon ex), jamais avec mon nouvel amour et maître. Toute la nuit je me suis imaginé des choses. Je sentais que j’éprouvais quelque chose de plus que du désir pour cette femme. Devais-je en toucher un mot à mon maître ? S’en était-il aperçu ? Comment allait-il réagir quand il comprendrait ?


Le début de la séance a été très intense pour moi.


Première déception, Laure est froide détachée. Je la désire et je bous intérieurement. Me serais-je trompée dans son attitude d’hier ? Aurélie m’a donné pour me changer les vêtements que je dois porter. Tout d’abord un jean troué et une grande chemise blanche de mec. Si j’ai gardé mon slip, elle m’a enlevé elle-même mon soutien-gorge. Elle m’a maquillée. Laure « joue » avec son matériel et n’a même pas un regard pour moi. Aurélie, au contraire, se laisse aller à profiter de la situation. Je ne sais comment réagir.


Laure dirige ensuite la première série de photos. Ses ordres sont secs, détachés. À quoi joue-t-elle ? Je suis troublée par son comportement et ma propre réaction de déception.

Heureusement, cette première série de clichés de termine par un :


  • — Tu es très photogénique, chérie ! J’adore ton petit air contrarié sur les dernières prises. Viens voir !

Je m’approche et regarde sur l’écran à l’arrière de son reflex. Aurélie s’est collée à elle de l’autre côté. Je sens son bras passer autour de la taille.


  • — On passe à la suite ? Aurélie, prépare-la avec le déshabillé… et reste professionnelle si tu vois ce que je veux dire ! J’ai remarqué tes manigances tout à l’heure.

Elles rient toutes les deux.

En déshabillé et sous-vêtements noirs, je reviens sur le « plateau ».


  • — Tu es belle, séduisante…

Laure a changé de ton. Elle est douce, attentive, me dirige avec une voix envoûtante. Parfois elle vient et me positionne, mais alors ce sont des contacts caressants. On frappe, on sonne. Mon maître est là ! Aurélie se précipite. Je vois un éclair de contrariété passer dans les yeux de mon photographe. Elle me dit de rester calme, que tout va bien. Elle a senti, elle aussi, ma contrariété : le moment était si magique ! Laure ne dit plus rien dès qu’ils entrent dans la pièce. À moi de bouger, de prendre des poses selon mon imagination.



Flo m’a laissé l’adresse, il est convenu que je les rejoigne après une bonne heure de pose. Je suis impatient de les découvrir. Mon imagination vagabonde, je ne sais pas qui, ni comment je vais les surprendre.


C’est là, j’ouvre la porte de l’immeuble, je prends l’ascenseur jusqu’au dernier étage. La porte est fermée. Je frappe, puis je sonne. Et c’est une figure connue qui vient m’ouvrir, Aurélie, la charmante assistante et compagne (?) de Laure. Elle m’embrasse.



Je la suis dans le studio. Florence est appuyée contre un canapé de toile écrue, sur un fond ocre, éclairée de projecteurs, les cheveux défaits bougent au rythme du ventilateur. Elle est vêtue d’un déshabillé de soie, qui laisse apparaître quand elle bouge, une jambe gainée de bas noir attaché à un porte-jarretelles.



La photographe a parlé, elle éteint les projecteurs et le ventilo. Aurélie s’approche de Flo qui s’est assise les jambes écartées sur le bras du canapé. Dans cette position, on voit bien les bas fendre le déshabillé. Aurélie est concentrée sur son pinceau, proche à s’appuyer, elle pose par petites touches la poudre sur son visage, écarte les mèches qui la gênent.



En signe d’acquiescement, Flo se lève et quitte le déshabillé qu’elle pose sur le canapé. Aurélie s’est encore approchée, elle passe les mains dans son dos pour dégrafer le balconnet pigeonnant, se recule pour regarder. Elle prend les seins bien en main, les soupèse, les façonne, les positionne, se recule à nouveau. Elle saisit sa palette et son pinceau, et par point, pose la poudre par endroit sur son torse. Elle tourne autour de Flo, me laissant entrevoir par instants le galbe parfait de ses seins.



Aurélie s’est reculée hors champ, elle est proche, et assiste avec moi à la séance. L’appareil crépite, le ventilo ronronne, Flo bouge sous les ordres de Laure, on sent ses seins libres sous le tissu.


Je fais un pas en avant pour mieux voir, je suis contre Aurélie. Elle sent bon, un parfum très floral, printanier, sensuel, vrai. Nous sommes si près que je sens sa respiration soulever les ailes de ses narines. Je me balance au son de l’appareil photo et je la touche par moment. Je pose ma main sur une hanche, légèrement. Elle ne me repousse pas, je la saisis aux hanches maintenant, elle est totalement appuyée contre moi et me communique sa chaleur.



Aurélie se redresse, m’abandonne, disparaît dans la cuisine, reparaît avec une carafe et quelques verres sur un plateau. Elle sert un verre qu’elle tend à Laure. Laure le boit, le pose.



Elle prend le visage d’Aurélie, le rapproche et l’embrasse langoureusement, longuement, lui ouvre la bouche, lui prend sa langue. Elle regarde Flo, puis me fixe sans cesser son baiser.

Flo semble contrariée de cet échange, elle me regarde, je lui lance des baisers muets.


Laure s’écarte d’Aurélie à regret.



Elle s’approche de Flo, d’une démarche féline, que je remarque pour la première fois. Elle est vraiment bien faite, pieds nus, jupe courte, bien remplie, un t-shirt d’été, les seins libres dessous. Elle remplit un verre, le tend à Flo, qui boit et le repose vide sur plateau. Puis elle prend son visage des deux mains et l’embrasse si longtemps que j’entends Laure commenter.



L’assistante prend la ceinture du déshabillé, tire dessus et dévoile la poitrine nue de Flo.

Elle prend un glaçon, le pose sur un téton, saisit l’autre entre deux doigts, et lui mange à nouveau la bouche avec gourmandise. Au bout de ce qui me semble une éternité, elle s’écarte pour juger de l’effet de son travail, laisse tomber le glaçon, et reprend les pointes qu’elle étire entre deux doigts. Flo passive, laisse échapper un son étouffé de plaisir et de douleur mêlés. Elle tire longtemps dessus, puis saisit sa palette et ajoute quelques traits de poudre. Florence a maintenant les seins arrogants, les bouts turgescents. Aurélie les rougit un peu plus d’un léger coup de pinceau.



Aurélie a repris sa place contre moi, et moi reposé mes mains sur ses hanches. J’ai envie du goût de la bouche de cette femme, je me penche vers elle, tourne sa tête et l’embrasse. Aurélie répond en ouvrant sa bouche citronnée. Ma main partie à l’aventure s’est saisie d’un sein, en épouse la forme. Je lui fais maintenant ce qu’elle vient de faire à Flo, et fais gonfler de sang ses pointes.



Aurélie tout contre moi ne peut ignorer l’érection qu’elle provoque, sa langue joue toujours un indécent ballet dans la mienne.



Mon sexe est douloureux, je prends la main d’Aurélie, la pose dessus, elle entreprend de me masser aussi langoureusement qu’elle m’embrasse.



Aurélie ondule du bassin, c’est irrésistible.




Nouvelle série de photos. Ça va devenir chaud. Pour me préparer les seins, Aurélie profite carrément de moi devant Laure. Je suis désemparée, car je vois le plaisir voyeur de celle-ci. C’est elle qui me plaît, c’est elle que je veux, pas son assistante. Laure me rassure vite et un nouveau face à face de séduction réciproque nous envoûte.


  • — Retire ta culotte maintenant et reprends la pause ! Attends, il faut que je rectifie un truc !

Mon corps tremble de désir. Je m’aperçois que ses mains aussi lorsqu’elle me touche les lèvres. Je jette un coup d’œil à mon maître : accepte-t-il de partager ma soumission ? Aurélie l’occupe.



Laure s’approche de Flo, toujours appuyée sur le canapé jambes écartées, et tourne autour, la regarde, se penche, se baisse pour voir les différents angles. Et puis, d’une main, elle rectifie la position de ses lèvres, les écarte, les force à rester ainsi, en les pinçant, elle tire sur les poils blonds. Je vois ses doigts entrer dans son sexe pour l’humidifier, le rendre légèrement luisant. Ce doit être insoutenable pour Flo. Aurélie a tourné la tête et regarde fascinée. J’ai passé ma main sous sa jupe, sa culotte et je joue avec le sien trempée, un doigt, deux doigts…