n° 19065 | Fiche technique | 17560 caractères | 17560Temps de lecture estimé : 13 mn | 06/07/19 corrigé 06/06/21 |
Résumé: Nous partons en week-end près d'Orléans, voir une exposition de photos... | ||||
Critères: fh ff fbi couple sauna hotel voyage fsoumise cérébral voir noculotte fsodo -couple | ||||
Auteur : Sergefra (Bel homme cérébral coquin) Envoi mini-message Co-auteur : Carla.moore Envoi mini-message |
Épisode précédent | Série : L'épanouissement des sens Chapitre 05 / 07 | Épisode suivant |
Résumé :
Nous avons décidé d’exporter notre libido le temps d’un week-end près d’Orléans, en profitant d’une exposition photo. Nous prenons la route, l’esprit léger.
Depuis que nous vivons ensemble, les jours coulent comme un fleuve tranquille ! Celui que l’on nomme le fleuve Amour ! Nous allons le plus souvent possible voir expositions, concerts, théâtre. Il me comble d’amour, d’art et de cochon !
Nous venons de faire un saut de puce sur un week-end à Hyères pour le festival du jeune styliste et de la photographie ! Nous avons profité de ce début de printemps pour nous promener sur la plage naturiste de la région et quand je dis « promener » je pense aussi aux quelques arrêts dans les roseaux avoisinant la plage. Au salon donc j’ai vu un flyer qui nous informait d’une exposition de la photographe Vanessa Vercel, « femme nue ». L’image du prospectus représentait un de ses clichés : le dos d’une femme sous la douche appuyée contre la paroi en verre. Il s’en dégageait un érotisme formidable. Pour convaincre mon amoureux d’aller à Orléans voir ses œuvres, il ne m’a fallu qu’un sourire. C’est formidable combien il m’enrichit culturellement et charnellement. Pas une seconde depuis ces cinq semaines de vie commune je ne regrette le pas que j’ai franchi.
__________________________________________
Florence m’a convaincu d’aller passer un week-end à Orléans, pour visiter l’exposition de Vanessa Vercel aux moments photographiques d’Ingré.
Nous partons de Paris en voiture en milieu de matinée : au programme, visite de la ville, de l’exposition et nuit dans un hôtel de charme, doté d’un spa et d’une piscine.
Il fait beau, l’autoroute est dégagée, les arbres défilent. Flo à mes côtés est resplendissante, vêtue d’une robe en coton blanche boutonnée par-devant. Elle a basculé légèrement son dossier vers l’arrière et, confortablement allongée, elle jouit du soleil sous ses lunettes noires, comme une chatte alanguie. Je laisse une main quitter le levier de vitesse et se poser sur une cuisse chaude et bronzée. Je la laisse vagabonder sur la chair douce, mes doigts pianotent au rythme de la musique diffusée par la radio, et remontent lentement au pli, que j’aime bien, celui de l’attache des cuisses sur le bassin. La robe de Florence est maintenant remontée assez haut.
Florence, comme souvent, obtempère en souriant, se soulève légèrement et fait glisser le bout d’étoffe blanc et sage sur ses chevilles. Je continue d’une main distraite à jouer les notes de la chanson sur sa cuisse. Florence sursaute au staccato, qui m’a conduit à tapoter un peu fort sur le haut de son entrecuisse. Sans quitter la route des yeux, je l’observe de côté, les jambes légèrement écartées, la jupe relevée sur ses cuisses, les seins qui tendent le tissu et semblent vouloir s’en échapper, blonde ensoleillée sous ses lunettes noires, la bouche légèrement entrouverte.
Flo dégrafe un bouton, deux boutons, laissant apparaître le bout d’un sein. Elle le caresse de deux doigts, l’étire, l’allonge, le pince. Elle a glissé sur le fauteuil pour plaquer son sexe contre ma main, et ronronne comme une chatte au soleil. Mes doigts se mouillent de son plaisir et partent en exploration au fond de la grotte d’amour. Elle respire plus fort et laisse échapper les sons de son plaisir : ils se mixent à la musique, qui accélère vers l’envolée finale. Ses doigts se font plus durs avec ses chairs, les miens plus insistants, elle crie sur la note finale.
Elle se redresse, ajuste sa jupe d’une main, rentre son sein dans la robe qu’elle reboutonne, et se blottit contre moi, me lèche l’oreille, la mordille, la prend en bouche.
Elle masse mon entrejambe d’une main agile, me débraguette, et joue avec mon sexe sans cesser de m’agacer l’oreille
Mon sexe grossit vite sous ses caresses expertes, j’ai du mal à rester concentré sur la route lorsqu’elle se penche sous le volant et prend d’une bouche gourmande la sucrerie qu’elle convoite. Je ferme un bref instant les yeux en un flash de plaisir lorsque j’éclate en sa bouche experte. Elle s’applique à me lécher jusqu’à la dernière goutte, se redresse et remet l’engin propre comme un sou neuf, en sa tanière, remonte la braguette. Elle sort de son sac à main son bâton de rouge à lèvres, et se refait une bouche parfaite, se coiffe et attache ses cheveux en une sage queue de cheval, se penche et retire de ses chevilles sa culotte qu’elle glisse dans le sac.
Nous arrivons devant l’espace d’exposition et je me gare.
L’affiche en 4 par 3 annonçant l’exposition est juste en face de nous !
Il me sourit. Son rictus me fait craindre le pire… enfin le meilleur !
Nous entrons dans l’espace culturel de la mairie, un lieu quelconque, avec des photos posées sur des sortes de lutrins géants. Le contraste est saisissant avec l’érotisme puissant qui se dégage de certaines photos. En noir et blanc ou en couleur, très élaborées, désignées avec les corps, qui élaborent des tableaux à un, deux ou trois. Une jolie femme dont les postures épurées expriment les fantaisies de l’artiste, figées dans l’instant. Je m’appuie contre Florence qui, comme une danseuse de tango, me renvoie sa poussée. La savoir nue sous cette courbe robe estivale, décuple mon désir. Je la saisis par la taille et nous dansons ainsi de photo en photo jusqu’à la fin de l’exposition, à frotter nos corps, de mille émotions et frissons.
Je m’attarde contre le dos de Florence, mes mains sur ses épaules presque sur ses seins à décoder l’une de ces photos. Il s’agit d’une femme sans visage et sans pieds, ce pourrait être elle, en noir et blanc, irisée d’orange et de rose là où la lumière réchauffe et caresse la peau, et de bleu, quand le froid rejoint l’ombre et la photo s’habille de noir. Elle est assise, les jambes repliées sous elle, le buste penché vers la droite encadre les seins baignés de lumière. Elle dessine ainsi un 4 éclairé d’une lumière blanche lunaire, froide, et contraste avec celle de droite, plus travaillée et érotique. Une femme allongée sur le dos, la tête vers le spectateur, ses jambes écartées, les pieds posés dessinent un W, baigné de lumière, les bras croisés vers le haut écrivent chacun un V inversé avec les mains, qui touchent le sol, et encadrent le visage dans un double triangle de lumière, celui formé par le nez et les joues, et l’autre dont la pointe se dirige vers le sexe masqué par les bras, formé de la lumière, qui l’éclaire par l’arrière et s’engouffre entre les bras.
Ces deux photos illustrent la construction extrême de l’artiste, qui signe son œuvre de ces initiales de chair, tout autant que son regard de femme, dévoilant sa fragilité abandonnée. Parfois Flo s’attarde un peu plus, sur une courbe de hanches, un galbe parfait d’un sein, un beau visage féminin, abandonné sur des abdominaux masculins parfaitement sculptés, une femme qui embrasse une femme ou bien c’est son reflet, un entrelacs de bras…
À la sortie sur une table, des tirages agrandis, encadrés, des posters, un livre, sont à vendre. Nous feuilletons le livre longuement avec plaisir. Une très jolie femme brune s’approche, elle ressemble terriblement à la photographe dont la photo, appareil en main, orne le poster géant de l’entrée de l’exposition.
Qui ne dit mot consent, je prends un livre, le règle et le tends à Vanessa pour la dédicace
Vanessa a un petit gloussement, puis me regarde longuement, détaille ensuite d’un œil professionnel Florence dont elle semble prendre les mesures, se saisit d’un feutre, écrit quelque mots, referme le livre, et nous le tend.
Florence ouvre le livre pour lire le mot, mais, Vanessa le referme doucement, je dirais d’un geste plein de grâce accompagné d’un sourire délicat.
Son sourire est aussi un congé, nous partons pour l’hôtel, un magnifique endroit, un prieuré doté de tout le confort moderne.
Depuis que je suis avec Paul, j’ai la surprise de recevoir des encouragements à l’intime ! Cette photographe m’a non seulement déshabillée du regard, mais dans ses yeux j’ai senti une caresse sur ma peau. Je n’ai qu’une envie : lire sa dédicace dans ses bras. A-t-elle eu ce regard sur les modèles exposés ? J’ai vu aussi que le « nu » n’est pas son sujet de prédilection. Elle fait aussi des portraits ! Je sais à son regard qu’elle est capable de faire ressortir notre âme.
J’ai tellement hâte de lire ce qu’elle a écrit que j’ouvre le livre à la page de garde dès que je suis attachée dans la voiture.
Mon nombril se serre. Je ressens sur mes joues, sur mes seins le plaisir de son regard ! J’imagine un bref instant nos bouches se réunir. Je vais l’appeler dès que je suis sur Paris pour la revoir ! Pour qu’elle me photographie ; pour qu’elle me révèle à moi-même… Je lis le message à Paul. !
Nous nous taisons jusqu’à l’hôtel… Je ne suis plus avec lui, mais dans un shooting avec la belle Vanessa. Nous nous installons dans notre chambre où trône un lit à baldaquin, qui promet d’accueillir bien des ébats une fois les rideaux tirés, et décidons de profiter du spa avant dîner. Celui-ci est installé dans une ancienne chapelle déconsacrée : hammam, sauna, bain bouillonnant…
Nous y sommes seuls, et pouvons abandonner nos serviettes et nous blottir l’un contre l’autre, caresser nos corps. Florence profite de la buée du hammam, pour me sucer comme elle aime, longuement, avec application, passion. J’ai les yeux rivés sur la porte, et je profite de l’instant, je ferme les yeux et accompagne la bouche des caresses dans les cheveux. Un bruit me réveille en sursaut, et j’enveloppe en la relevant précipitamment dans la serviette.
Un couple vient d’entrer, dans la brume du hammam, ils n’ont rien vu sans doute. Flo se blottit contre moi et se fait chatte. Nous sortons et nous dirigeons vers le bain bouillonnant. Nous nous allongeons, nageons, étirons au milieu des bulles et de la mousse. J’empaume les seins de Flo, lui mordille la nuque, joue avec son sexe, elle avec le mien. Je bande, je la soulève sans peine à l’aide de l’eau, je prépare son fondement, elle saisit ma queue et l’y positionne à l’entrée. Je la laisse retomber lentement et l’encule profondément. Nos mains s’attardent ensemble sur son bouton, ses lèvres. Elle monte, elle descend, elle monte, elle descend, je vais et je viens entre ses reins, et soudain un bruit de porte, et le couple du hammam nous rejoint dans le bain dont les bulles et la mousse dissimulent nos coupables ébats. Nous nous figeons. Ce sont des étrangers, des Hollandais je dirais, lui très grand, elle aussi blonde, fine avec des hanches larges et de forts jolis seins. Je reprends mes mouvements plus doucement dans le cul de Florence, et j’introduis deux de nos doigts dans son sexe, je masse son clitoris, Flo se laisse faire, sans moufter. À quelques mètres de nous, les Hollandais se sont aussi laissé recouvrir de mousse.
Quel bonheur, mon amour a toujours envie de moi et me donne tout ce que je désire. Je n’aspire qu’une seule chose : être dans ses bras et recevoir ses caresses ses câlins et ses pénétrations. Depuis mes premières expériences avec lui, j’adore faire l’amour dans des lieux publics. Aujourd’hui, nous avons été dérangés dans le hammam et maintenant le même couple trouble la sodomie entamée dans le jacuzzi. Mais il ne se laisse pas dérouter pour si peu et rajoute deux doigts dans mon puits d’amour.
Ils semblent vouloir entamer la conversation :
Comment fait-il pour faire la conversation, son sexe dans mes fesses et ses doigts jouant avec mes lèvres ?
Nous apprenons très vite qu’ils sont bien des Pays-Bas et qu’ils sont en voyage de noces pour une semaine dans la région. Ils « adorent » la France, pour eux c’est le pays pour les plaisirs, pas comme chez nous !
Il approuve en continuant de m’enculer ! Il se penche à mon oreille et me glisse qu’il va jouir. Il accélère ses caresses alors que nos Hollandais nous parlent du repas du soir en demandant des conseils à Paul. Je ne peux retenir un petit cri de plaisir quand il éjacule dans mon fondement. Je souris à la dame pour lui dire que c’est bon ! Le langage du corps est plus signifiant que celui des mots et il est surtout international.
Nous sortons de l’eau et de la mousse. Je me demande si nos compagnons peuvent voir le filet de sperme qui coule sur le haut intérieur de ma cuisse droite !
Nous abandonnons les Hollandais, leur disons « peut-être à ce soir » et remontons nous habiller pour le dîner. Florence revêt cette robe dos nu, qui se porte sans rien, je lui passe ses escarpins, habille son cou de parfum, lui noue un ruban autour et nous descendons nous installer au restaurant.
La salle se remplit peu à peu, nos nouveaux amis nous font un signe de la tête en entrant et s’installent non loin. Nous commandons et commençons à dîner. Les convives continuent d’affluer et soudain, je vois arriver notre photographe avec une autre femme un peu plus petite qui lui ressemble vaguement. Le maître d’hôtel les installe non loin de nous, elle me fait un signe qu’elle m’a reconnu, Florence de dos n’a pas pu la voir.
Florence se tourne pour regarder.
La photographe regarde dans notre direction à ce moment-là. Les yeux s’interceptent et se parlent de loin, pendant un moment, et elle se lève pour rejoindre notre table.
Un large sourire apparaît sur ses lèvres !
Les deux femmes échangent un regard pénétrant ; je me sens de trop, mais je revois à cet instant les regards échangés entre Florence et Chloé ou encore avec Betty.
Sa compagne de table s’est levée et nous a rejoints. Elle est grande et belle, fine et dotée d’une très jolie poitrine, brune aux yeux bleu très clair. Elle s’appuie sur la photographe qu’elle prend par la hanche.
Décidément, mon homme est un génie des relations. Son ton est à la fois courtois et impératif ! Ce ton que j’aime tant !
Laure s’installe et nous présente Aurélie, une autre hôtesse du salon, maquilleuse à ses heures pour Vanessa Vercel. Je vois tout de suite que Paul a déjà des « trucs » en tête pour celle-là !
Son regard professionnel ne dégage pas le même envoûtement sur moi !
Je rougis de son audace !
Mon maître a parlé. Les deux filles se tournent vers moi pour vérifier ma réaction. Je sens mes pointes transpercer le tissu de ma robe.
Elle me regarde et je me sens à nouveau caressée de ses cils…
Le reste du repas, Paul plaisante avec Aurélie. Je ne les entends pas vraiment et je pense que Laure non plus. Nous sommes presque muettes et nos regards échangent mille baisers mille caresses. Mes pensées divaguent, je suis mouillée quand Paul me dit que nous allons rejoindre notre chambre. J’en suis la première étonnée.
Nous nous faisons la bise tous les quatre, mais Laure m’embrasse le coin de mes lèvres !
Sourires.