n° 19178 | Fiche technique | 18085 caractères | 18085 3190 Temps de lecture estimé : 13 mn |
05/09/19 corrigé 05/06/21 |
Résumé: Le fils de Mylène, ma meilleure amie et patronne, a 20 ans. Étudiant en kinésithérapie, je lui laisse une chance de soigner ma tendinite. | ||||
Critères: init #médical fh fplusag fdomine fellation pénétratio | ||||
Auteur : Clovis |
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Résumé de l’épisode précédent : «
Mylène est ma patronne et meilleure amie. C’est naturellement elle qui m’a consolée lorsque Paul, mon mari, m’a quittée.
Je revois Mylène deux jours plus tard. Entre-temps, histoire de me vider la tête, je me suis octroyé un petit plaisir, à savoir une sortie en roller de près de deux heures sur les quais de Seine à bonne allure. Au final, je suis rentrée avec une violente douleur au niveau d’un genou.
Je boîte légèrement lorsque je me présente à mon bureau. Mais tous mes collègues ne remarquent que ma nouvelle coupe de cheveux.
Mon métier est passionnant. Je ne le quitterais pour rien au monde. De manière concrète, je représente un diffuseur qui investit des millions d’euros dans la production de séries et de films en tout genre. Ceci m’amène donc à beaucoup voyager, à arpenter les lieux de tournage à longueur d’année, mais aussi, cerise sur le gâteau, à participer à de nombreux festivals et cérémonies. Les producteurs sont quelques centaines, les comédiens quelques milliers, et je les connais tous. Je ne vous parle pas des techniciens, des comptables, des régisseurs, des cascadeurs, des musiciens, des agents de sécurité, l’univers de l’audiovisuel est un tout petit monde où sourire et communication vont de pair même si ce milieu n’échappe pas aux jalousies et aux conflits.
Bien sûr, la représentation n’est qu’un aspect du job. Mais derrière, en amont, un travail considérable est effectué. Par exemple, la production d’un documentaire peut prendre jusqu’à deux années. Deux années de réunions, de calages, de coups de téléphone et de mails, d’autorisations à obtenir. À titre personnel, je gère une vingtaine de dossiers. Et c’est Mylène qui les distribue, libre à elle de composer avec les envies des uns et des autres. Ou pas.
Sans compter notre cheffe qui conserve aussi quelques dossiers, nous sommes six femmes. Miguel, le doyen, complète l’équipe. Mais, depuis peu, ce dernier est absent. Selon une rumeur persistante, il serait sujet à un burn-out. Nous faisons un point mensuel depuis vingt minutes en salle de réunion lorsque Mylène aborde son cas :
Marie et Camille réagissent très vite. L’une comme l’autre ont des vues sur la production des deux comédies dramatiques suivies par Miguel, elles se les attribuent. Une autre flèche sur une série de documentaires animaliers produite par une société luxembourgeoise. Je me fais discrète, avec l’espoir d’être oubliée. C’est sans compter sur la perspicacité de Mylène. Il ne reste qu’un seul projet sur la table. Un cadeau surprise au vu de la grimace qui s’inscrit sur son visage.
Tandis que mes collègues semblent fuir la salle de réunion, je m’empresse d’ouvrir le classeur abandonné. La première page s’ouvre sur le nom de la maison de production. Une lettre, une simple lettre : Q. Inconnue au bataillon. Je tourne la page, découvre le titre : Homme d’intérieur. Je fronce les sourcils. Je ne connais pas plus le scénariste, un nom à consonance espagnole, un certain Estebán Hidalgo. La lecture de la première séquence m’ouvre enfin les yeux :
SEQ. 1. PAVILLON DE PROVINCE – INT JOUR
Pierre, belle gueule (35 ans environ), vêtu d’un débardeur, est en train de repasser le linge de maison dans le salon. On sonne à la porte. Il n’attend personne, fait part de son mécontentement, se déplace ouvrir et tombe sur une femme magnifique (Aurélie) qui fait du porte-à-porte dans le cadre de la vente d’un aspirateur.
PIERRE :
Que puis-je pour vous ?
AURÉLIE (sourire ultra brite, poitrine échancrée, minijupe, hauts talons, un aspirateur à la main) :
Bonjour, vous auriez deux minutes à m’accorder pour que je vous présente le produit que je vends ?
PIERRE (hésitant) :
Deux minutes, pas plus.
Aurélie entre, suit Pierre dans le salon.
AURÉLIE :
Il s’agit d’un aspirateur dernière génération.
Garanti dix ans. Et il aspire tout, dans le moindre recoin.
PIERRE (intéressé) :
Vous pouvez me faire une démonstration ?
AURÉLIE :
Bien sûr.
Aurélie, pliée en deux, débute sa démonstration en glissant l’embout sous les meubles, rapproche son tuyau de Pierre puis, de plus en plus langoureuse, aspire la poussière sur les pieds de Pierre et, de plus en plus langoureuse, le remonte le long de ses jambes jusqu’à l’intersection. Elle éteint son appareil.
AURÉLIE :
Je suis certaine que vous aussi avez une très belle trompe.
Que diriez-vous que je vous l’aspire ?
Pierre se met à l’embrasser à pleine bouche, à lui prendre les seins à pleines mains. Aurélie s’agenouille puis déboutonne le pantalon de Pierre qui reste passif tout le long de la fellation.
…/…
J’en ai assez lu. Il s’agit tout bonnement de la commande de l’un des films pornographiques diffusés par la chaîne le premier samedi du mois.
Je la vois s’éloigner. Elle ne se retourne pas.
Elle pivote enfin, je m’approche, lui saisit un bras.
Au sens figuré du terme, je me suis fait baiser en beauté. Je rage et me dirige déjà vers mon bureau lorsque Mylène m’interpelle :
Le marathon de Paris s’approche à grands pas. Si la douleur ne s’estompe pas, je vais devoir déclarer forfait.
Je ne réponds pas et file m’enfermer dans mon bureau, le scénario de film X sous le bras. Ma naïveté et mon manque de clairvoyance me jouent une nouvelle fois des tours, mais j’en veux surtout à Mylène de ne pas m’avoir prévenue. Je n’ai aucune raison de lui faire plaisir en utilisant les services de Tom, son fils, que j’ai vu pour la dernière fois-cinq ou six ans plus tôt, à l’occasion de la remise de deux places pour un meeting international d’athlétisme au Stade de France auquel je ne pouvais assister.
Une heure plus tard, j’ai changé d’avis.
***
Je suis en jupe, occupée à préparer une salade d’endives, lorsqu’il sonne à la porte. J’ouvre sur un jeune adulte, athlétique, chaussé de baskets et porteur d’un survêtement de marque.
Je referme la porte d’entrée derrière lui et le précède jusque dans mon salon.
Il sourit. Je continue.
Il acquiesce.
Je regarde ses mains au bout de bras ballants. Elles sont grandes, paraissent puissantes.
Il semble mal à l’aise, regarde partout. Il finit par se saisir du dossier d’une chaise qu’il transporte à hauteur de l’accoudoir de mon canapé sur lequel Paul et moi avons passé de très bons moments de complicité des années plus tôt. Il s’assoit sur la chaise tandis que j’enfourche le bras du divan après avoir retiré mes claquettes. Je tends mes jambes et pose mes pieds sur ses cuisses que je sens dures et puissantes. Il relève délicatement l’ourlet de ma jupe à mi-cuisse puis se met à palper mes genoux.
Je fixe son visage de forme triangulaire. Ses traits sont fins, la peau lisse, le regard en amende, les yeux vert gris, les cheveux courts et bruns. Sa mère peut être fière d’elle, Tom est un beau garçon. Je l’imagine musclé sous le survêtement qu’il n’a pas retiré. Je grimace de douleur au passage de son pouce le long de la rotule. Il change de genou, le palpe en tous sens, travaille les tendons et ligaments, puis revient glisser ses doigts sur l’articulation blessée.
Je l’observe, le moment est crucial.
Je suis abasourdie. Il s’en rend compte.
Il est sportif de haut niveau, il sait tout ça. Mais verbaliser me fait du bien. Ses deux mains réchauffent mon genou, mais rien n’y fait. Je ne décolère pas, j’insiste :
Je le vois pincer la bouche.
Il opine du bonnet.
Je quitte l’accoudoir, m’éloigne de trois pas, lui tourne le dos, glisse ma jupe au sol et déboutonne ma chemise. Je reviens vers lui et me positionne dans la longueur du canapé. Je l’entends se relever, se positionner sur le côté. Le contact de ses mains sur mon dos me fait frissonner. Il palpe ma colonne vertébrale de longues minutes, chevauchant régulièrement l’agrafe de mon soutien-gorge.
Il bégaye avant d’obtempérer. Je finis par l’aider.
Il se déplace à hauteur de ma tête. Mes cervicales ont droit au même traitement.
Son visage a changé. Tom semble tout chose. Je fais en sorte de maintenir mes bonnets dégrafés sur mes seins puis me positionne dos au mur crépi de mon salon.
J’obéis. Les mains relevées pour protéger mes seins de sa vue, j’offre une nudité à peine protégée par un slip en dentelle rose. Il se rapproche et, sans prévenir, vient coller ses mains sur les deux crêtes iliaques du bassin. Le contact m’électrise. Je peine à rester concentrée sur ses manipulations. Mon ventre se contracte, je sens mes seins gonfler sous mes mains.
Il a retiré les deux orchidées qui meublent la table de chêne, lorsque je me présente munie de plusieurs serviettes et d’un oreiller. Il s’étrangle à la vue de mes seins nus. Je tente de rester naturelle. Il ne pipe mot, prépare la table puis m’invite à m’allonger sur le dos. Il reste debout, sur le côté, me fait plier une jambe à l’équerre, passe son bras dessous, emprisonne ma jambe, puis pousse d’un coup d’épaule afin de redresser le bassin. Il répète le mouvement à de multiples reprises, il ahane, je m’agrippe à la table sous les coups de boutoir pour ne pas glisser. Ce qui ne m’empêche nullement de l’interroger :
Je suis convaincue que les jeunes d’aujourd’hui sont plus alertes que ceux de ma génération. Visiblement, je me trompe sur toute la ligne. Les maladresses, la timidité et le manque d’assurance de Tom sont flagrants. Mais cette fragilité a quelque chose de touchant.
Un ange passe.
Je suis engourdie, il m’aide à descendre de la table, me repositionne contre le mur, reprend mon bassin en main alors que son regard est rivé sur mes tétons durcis. Je penche la tête sur son entrejambe, j’aperçois une bosse qui déforme le bas de son jogging. Visiblement, je lui fais de l’effet.
Je ne l’écoute plus, il est sans arrêt sur la défensive, il m’agace. Ma décision est prise, il peut protester, se plaindre à Mylène, je m’en moque, je me jette à ses pieds, au sens propre comme au sens figuré, et je dénoue son jogging. Il a un geste de recul, je m’agrippe au tissu, tire dessus. Sa verge gonflée de désir rebondit sous mon nez, elle ne demande qu’à vivre et à grandir encore. Je la gobe d’un trait. Le morceau de chair ne semble pas proportionnel à la taille de Tom, mais sa circonférence me comble la bouche. Je ferme les yeux de peur de croiser le regard désapprobateur de mon partenaire. Au contraire, il se prend au jeu. Si mon bassin est trop longtemps resté immobile, le sien s’agite désormais au rythme de mes coups de langue. Je relâche un instant ma proie, me place sur les genoux, le reprend en bouche tout en glissant mes mains en direction de son torse.
Mille pensées me traversent l’esprit. Mon genou blessé, le traitement de Tom, ma jouissance sous les coups de langue de sa mère, la vendeuse d’aspirateurs, mon mari qui me trompe. Je m’agite contre cette hampe, je l’avale, la recrache, presse avec force cette bite remplie contre mon palais. J’entends Tom haleter. Il cherche à se retirer, je l’en empêche. Je sens son cœur battre fort, ses muscles se contracter, il ne tient plus, tente de se dérober, je maintiens ma prise, mords dans la chair vibrante. Le feu d’artifice est consécration. Vaincu, il rend les armes contre plus forte, contre celle qui souhaite désormais décider, prendre en main sa vie. Je me dérobe au dernier moment. La première giclée vient frapper le menton, le reste de sa semence redessine ma poitrine. Je file éponger sa jouissance dans la salle de bains.
Ma chatte est trempée, je crève d’envie de me faire pistonner. À mon retour, Tom est assis sur le rebord du canapé, le bas de jogging sur les chevilles. Penaud, honteux peut-être, il cache son sexe poisseux derrière ses mains.
Il acquiesce.
Je viens de dépuceler le fils unique de ma meilleure amie. Juste récompense pour ce qu’elle m’a fait subir le week-end précédent. Juste vengeance pour la remise du scenario X que je dois désormais me coltiner.
Il ne répond pas.
Pas plus de réponse. J’ai souvenir que Pierre, lors de nos vertes années, était en capacité de me satisfaire deux, voire trois fois, au cours d’une même soirée. Tom en est-il capable ? Suis-je encore désirable au point de refaire bander un homme ? Je veux savoir. Je me positionne face à lui, baisse d’un trait le dernier morceau de tissu qui m’habille, lui retire sa veste de sport et son tee-shirt, et m’assois dos à lui afin de l’obliger à s’enfoncer dans le canapé. Il s’exécute.
Mes fesses se calent contre son entrejambe, mon dos vient s’appuyer contre son torse chaud, je m’offre comme un fruit trop mûr en écartant les cuisses par-dessus les siennes.
Docile, il obéit. Mon sextoy humain, maladroit, se met à malaxer ma poitrine. Il est jeune, il a le temps d’apprendre. Je le guide, toutefois, l’invite à se saisir de mes tétons et à les maltraiter. En bas, il reprend du service. Sa queue vient frapper de plus en plus fort les pétales de ma rose. Je plonge une main, m’en saisit avant de la faire coulisser et la rendre dure comme l’acier. Il ronronne de nouveau, je souris. Je pivote la tête dans sa direction. Il ose un baiser auquel je ne réponds pas. Il comprend, ajuste son bassin au mien et me pénètre enfin. Tendrement.
À lui de jouer du bassin. Il contracte ses abdominaux et ses fessiers et se met en cadence, malgré mes cinquante kilos. J’ai les adducteurs écartelés, il me pilonne en profondeur. Je ruisselle de plaisir, accompagne ses coups de rein d’encouragements.
Je n’attends que ça. Je suis satisfaite, comblée, remplie. Mon corps a rendu un homme orgueilleux à deux reprises dans un délai très court, il va rentrer chez sa mère vidé, repu, fier, remboursé de la plus belle des manières de sa première séance de kinésithérapie.
La bouche ouverte, le sexe béant, mon corps entier est en manque d’air. Tom, lui, ne se met à respirer qu’après avoir lâché quatre ou cinq nouvelles salves chaudes et mielleuses au fond de ma matrice. Je m’écroule sur le canapé, en sueur, le gratifiant du bout des lèvres d’un « merci ». Il me fixe étrangement, d’un regard profond qui, je l’espère, enregistre à jamais le visage de la « vieille » de trente-neuf ans, celle qui lui a offert son premier plaisir.
Ai-je gagné un nouveau genou ? Il est trop tôt pour le dire. En tout cas, cette séance improvisée ne peut m’être que bénéfique sur le plan cardiaque.