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Temps de lecture estimé : 41 mn
08/06/20
Résumé:  Pascal et Eve vont maintenant initier Jean au monde du libertinage.
Critères:  fh ff ffh fbi jeunes extraoffre boitenuit intermast fellation cunnilingu pénétratio init -initiatiq
Auteur : Hisoka02      Envoi mini-message

Série : Vacances sans frontières

Chapitre 04
Une vitesse de croisière

Dans les épisodes précédents :

Jean embarque pour des vacances en camping-car avec Pascal et Ève un couple d’inconnu rencontré sur le net. Ces derniers l’initient aux plaisirs onaniques avant qu’Ève ne lui offre sa première fois.





Ève venait de revenir de la salle de bain où elle s’était occupée de nettoyer son visage de la semence de son mari tout en en profitant pour se démaquiller. Elle prit ensuite place entre Jean et son mari, s’allongeant de tout son long entre les deux hommes. Pascal fit alors doucement glisser le drap sur sa femme jusqu’à lui couvrir les hanches.


Jean, quant à lui, n’arrivait pas à vraiment réaliser ce qui s’était passé. En à peine une journée, il avait fait la connaissance d’un homme et d’une femme qui lui avaient permis, non seulement d’être le spectateur de leurs ébats, mais qui l’avaient également invité à y assister puis à y prendre part. Un tel changement donnait à l’impression d’avoir passé en leur compagnie plusieurs semaines et non à peine plus de vingt-quatre heures.


Perdu dans ses pensées, envahi par une impression qui lui était encore si peu familière de fatigue et de sérénité mêlée, il tourna les yeux vers le couple sur sa droite et se rendit compte que tous deux le regardaient, les visages à la fois amusés et attentifs.



Jean prit soin de laisser de l’espace entre le couple et lui. Tous trois s’endormirent assez vite.

L’heure fatidique du réveil arriva si vite que Jean n’eut pas le temps de le réaliser. Entendant la radio s’élever du réveil, il se retourna et ouvrit les yeux juste à temps pour voir Pascal s’extirper du lit et se vêtir d’un peignoir de chambre léger d’un noir bleuté avant de se diriger vers la salle de bain d’où il sortit moins d’une minute plus tard vêtu d’un short léger et d’un débardeur. Ève le suivit, également revêtue d’un léger peignoir sombre à bords pourpre, fait de la même soie que celle de son mari et sous lequel seule une nuisette saumon cachait sa nudité.


En se redressant, Jean vit Pascal s’installer au volant puis démarrer tandis que sa femme préparait le café dans le coin cuisine. Jean se préparait déjà à les rejoindre pour aider, mais Ève l’arrêta.



Sur ces mots, Jean s’allongea de nouveau et s’assoupit brièvement entre les vibrations du camping-car et les échanges indistincts, qu’il ne cherchait d’ailleurs pas à distinguer, entre les deux époux.


Quelques minutes plus tard, qui lui semblèrent en fait bien plus longues, en raison d’un de ses assoupissements matinaux qui lui valaient souvent de très grasses matinées durant ses week-ends universitaires, il sentit la main d’Ève lui caresser doucement l’épaule, achevant ainsi de l’éveiller. Ce contact, allié au réveil de son corps encore endormi firent naître un début d’érection matinale, tandis qu’il se redressait à nouveau pour voir la table du véhicule encombrée de tout le nécessaire à une revigorante collation matinale. Il essaya tant bien que mal de dissimuler la subite raideur de son bas-ventre tandis qu’il descendait et fouillait dans son sac à la recherche de son short de pyjama et d’un tee-shirt.


Il n’eut que le temps de s’asseoir et de se rendre compte de la présence d’un copieux petit-déjeuner prêt le revigorer avant qu’Ève ne vienne prendre place à son côté, posant dans le même temps une cafetière remplie et fumante de café chaud. Jean s’apprêtait à servir quand Ève arrêta son geste.



Ils préparèrent leur collation et déjeunèrent rapidement après s’être versé une large tasse de café chaud. Le petit-déjeuner achevé, Ève débarrassa très vite et laissa un instant Jean seul sur le siège (malgré l’insistance du jeune homme à l’assister dans sa tâche), avant de le rejoindre et de poser ses pieds près de ce dernier.



Ce dernier s’exécuta et prit place sur le siège passager avant de se tourner vers Ève. Cette dernière n’attendit pas et posa sa main sur la protubérance du sexe du jeune homme avant de l’extirper de sa prison de tissu et de le prendre dans sa main et de le caresser doucement. De son autre main, elle saisit celle du jeune homme vers son entrejambe et guida ses doigts sur son intimité déjà humide.


Jean, au contact de cette chaleur moite, commença à explorer doucement les grandes lèvres de la femme haletante, laquelle resserra son emprise sur son membre et se mit à le masturber avec plus de ferveur. Le jeune homme continua sa progression et repéra au toucher le léger renflement du clitoris. Aguerri par son expérience de la veille, il se mit à laisser glisser ses doigts sur l’appendice tout en fermant les yeux pour s’abandonner aux voluptés que la main d’Ève lui prodiguait.


Il se surprit un bref instant à penser à la facilité avec laquelle les situations bouleversaient les préoccupations de chacun, et à quel point les siennes actuellement ne se réduisaient plus qu’aux sensations combinées de sa main sur le sexe d’Ève, aux sons résultant des caresses qu’il essayait de lui prodiguer et aux sensations délicieuses de la main de sa bienfaitrice sur son pénis durci par le désir. Il sentait de temps à autre le pouce d’Ève s’attarder sur le méat et en étaler les sécrétions sur le gland, le rendant plus sensible, ce qui lui arracha un soupir de plaisir. Il sentit soudainement Ève changer de position et ouvrit les yeux juste à temps pour voir le visage empourpré de cette dernière se rapprocher de son pénis et y déposer délicatement le bout de sa langue. La chaleur du contact fit frémir Jean, encore peu habitué à ce traitement. Cela ne l’empêcha cependant pas d’enfouir ses doigts dans le ventre de la belle tout en effleurant le clitoris à chaque nouveau va-et-vient.


Les caresses du jeune homme semblèrent très efficaces et Ève se mit bientôt à gémir et à onduler les hanches au rythme des doigts qui la parcouraient tandis qu’elle suçait et caressait le membre avec plus de vigueur.


Quelques secondes plus tard, Ève sortit le sexe de sa bouche pour jouir dans un râle de soulagement. Comblée et bien décidée à terminer son ouvrage, elle se jeta à nouveau sur le sexe de Jean et se mit à sucer son gland rougi et le masturba frénétiquement.

Le jeune homme ne put résister longtemps à un tel traitement et poussa également un profond soupir au moment d’éjaculer à quelques centimètres d’Ève qui avait senti venir son plaisir et qui contemplait à présent sa réussite perler en gouttes blanchâtres le long de sa main.

Ève sourit et en recueillit quelques gouttes du bout de la langue tandis qu’elle achevait de caresser le jeune homme légèrement essoufflé.



Ainsi, il orienta son regard vers Ève qui, après s’être si bien appliquée sur son membre, s’activait désormais sur celui de Pascal qui, bien que toujours concentré sur sa route, laissait échapper des gémissements et des soupirs de volupté. Il admira la sensualité des caresses et des baisers que l’épouse de Pascal prodiguait à celui-ci. Il la regardait jouer de sa langue sur le sexe gonflé de son époux et éprouver la raideur de son membre lorsqu’elle laissait ses lèvres vagabonder sur le gland luisant de salive et de sécrétion. Il se sentait comme projeté en Ève, voyant à travers ses yeux, éprouvant le même plaisir qu’elle-même semblait ressentir en laissant ses lèvres s’emparer de la tige de chair.


Soudain, il s’imagina tenant lui-même le sexe de Pascal, le caressant, y déposer doucement les lèvres. Les gémissements soudains de ce dernier le tirèrent de sa rêverie et Jean se rendit compte que son sexe avait retrouvé de la vigueur, tandis qu’Ève s’appliquait à extirper du corps de son mari les dernières gouttes de son plaisir.



Tandis que la belle se levait, Jean ne put s’empêcher d’éprouver une certaine gêne teintée d’appréhension à l’idée de rester seul avec Pascal, compte tenu de ce qu’il avait vécu avec cette dernière les heures précédentes. De plus, le fait de s’être senti excité en voyant Ève lui faire cette fellation ainsi que les fugaces désirs qu’il en avait éprouvé lui faisait redouter la proximité avec cet homme qui semblait déjà le considérer comme un ami proche.



Tous deux se mirent à rire et l’atmosphère se détendit un peu. Ève sortit de la salle de bain un quart d’heure plus tard, uniquement vêtue d’une culotte et d’un soutien-gorge où se mêlaient dentelles noires et soie grise élégamment intriquées. Ses paupières avaient été auréolées d’une nuance d’un gris très clair tirant vers le bleu pastel tandis que ses lèvres étaient recouvertes d’une couleur fuchsia d’un ton mat.


Après une vingtaine de minutes, Jean sortit à son tour de la salle de bain vêtu d’un pantacourt en toile rigide noire et d’une chemisette à carreaux bleus. Ève quitta alors le siège du passager et Jean put contempler l’élégance de sa jupe de toile oblique blanche et du débardeur clair qui montrait décidément à quel point cette femme savait mettre en avant la finesse de sa silhouette.


L’espace d’un instant, Jean songea qu’elle n’avait véritablement rien à envier à toutes les filles qu’il côtoyait à l’université et qu’il avait, pour certaines, convoitées sans jamais oser les aborder.

Il se rappela soudain sa capacité à s’attacher sentimentalement très vite, parfois trop vite et s’obligea à la voir comme la femme de Pascal pour ne pas risquer d’entrer dans un rapport de rivalité avec ce dernier.


Ève le rejoignit et sortit du porte-bagages situé au-dessus du siège un ordinateur portable muni d’une clé lui assurant la connexion à la toile par réseau sans-fil. Jean fut enthousiasmé par cette découverte et vit avec plaisir l’écran s’allumer et la barre de réseau afficher un signal suffisant.



Joignant le geste à la parole, sur l’ordinateur désormais allumé, elle enclencha le démarrage du moteur de recherche et se mit à chercher les boutiques disponibles dans le centre de Clermont-Ferrand. Au fur et à mesure que sa recherche avançait, elle put établir une liste des boutiques tout en ponctuant chaque recherche de commentaires parfois cinglants sur la qualité qu’elle attribuait à chaque commerce.

Jean se rendit rapidement compte que l’essentiel des vêtements proposés par la belle était tous de l’ordre des vestes, des pantalons de villes et chemises et hauts légers. Des costumes de soirées branchées en somme, pensa-t-il tout en continuant de donner son avis sur les propositions de sa relookeuse.


Le cyber-shopping prit fin lorsque Jean sentit la vibration du véhicule se garant dans un parking, mais ce dernier avait désormais la ferme impression que le couple cherchait à l’émanciper et à lui donner les moyens de se mettre en valeur, et pourquoi pas de briser sa timidité qui l’étouffait tant depuis qu’il était en âge de distinguer les filles des garçons.


Malgré tout, un sentiment tenace de remords, qu’il ressentait à l’égard de ce que ses bienfaiteurs lui avaient déjà apporté ainsi que les promesses de largesses futures qu’ils lui réservaient, ne cessait de le tirailler. Il se sentait profondément chanceux, mais aussi honteux de n’avoir pas le mérite qu’une telle fortune lui fût accordée. Mais pourquoi ne pourrait-il en être ainsi, se dit-il en lui-même comme une contre-attaque aux idées qui le minaient. Si Pascal et sa femme étaient décidés à lui offrir cette chance en y prenant autant de plaisir, le meilleur des remerciements ne serait-il pas de leur donner satisfaction ?


Toutes ces considérations n’eurent pas longtemps le loisir de lui divertir l’esprit, Pascal demandant à tous de sortir afin d’aller se restaurer. Ce n’est qu’étant sur le point de sortir du véhicule que Jean réalisa que le parking où ils se trouvaient semblait être non loin d’une zone marchande de Clermont-Ferrand.



Jean ne s’était en effet pas réellement rendu compte que l’heure avait avancé bien davantage durant le trajet, si bien que lorsqu’ils eurent fait leur choix puis commandé et terminé leur repas, sa montre affichait déjà plus de 14 h 30.



Le couple commença par entraîner Jean dans plusieurs magasins vestimentaires assez passe-partout où se mêlait une grande diversité de vêtements qui, sans être luxueux, étaient d’une qualité tout à fait satisfaisante.


En premier lieu, Ève orienta d’abord le jeune homme dans les rayons de vêtements décontractés où ce dernier porta son choix au fur et à mesure des enseignes sur quelques pantalons et pantacourts légers dans des tons gris-bleu, crème, blanc et généralement uni (Jean ayant insisté pour ne pas porter de vêtements aux couleurs trop voyantes, leur préférant des couleurs plus sobres). Jean se vit également offrir quelques hauts légers courts et longs ainsi qu’une ou deux chemises d’été qu’il accepta de prendre cintrées sur les conseils de Pascal, lequel argua que cela pouvait le mettre davantage en valeur que les chemises amples qu’il affectionnait jusqu’alors.


Cependant, Jean se rendit vite compte que ce n’était qu’une partie aisée de l’atelier relooking qui lui était alors proposé. En effet, Pascal et Ève l’attirèrent bientôt dans les enseignes proposant des tenues plus habillées. Il se vit alors proposer un certain nombre de costumes qui, s’ils suivaient la ligne à laquelle le couple avait désormais habitué le jeune homme au long de l’après-midi (élégant sans être excessivement onéreux) avait le don de déstabiliser Jean qui ne savait que choisir.


C’est à ce moment que l’aide de Pascal lui sembla la plus précieuse et Jean remarqua que l’expérience de ce dernier, ainsi que le goût indéniable de sa femme, lui permettait d’orienter ses choix. Cette raison rendit d’ailleurs plus compliqué le moment où Pascal lui annonça qu’il devait ramener une partie de leurs achats au véhicule et laisser Ève continuer seule le coaching, laquelle en profita pour faire durer les séances d’essayage auxquelles Jean se plia avec bonne humeur.


Ainsi furent choisis la bagatelle de trois costumes complets (un gris anthracite brillant, un blanc à coutures noires et un noir à rayures en reflets gris clair) auxquels s’ajoutèrent deux pantalons de ville (noir et crème) et un peu moins d’une dizaine de chemises cintrées allant du gris nuancé à quelques couleurs vives (fuchsia, bleue nuit et pastel, verte clair et noire) qu’Ève réussit finalement à lui imposer pour pouvoir mettre les costumes en valeur.


De plus, le couple insista pour faire cadeau de chaussures de cuir en adéquation avec les nouvelles tenues dont il disposait à présent.


En fin d’après-midi, ils revinrent tous trois, les bras chargés des sacs contenant toutes les affaires qu’ils étaient parvenus à faire retoucher durant leur shopping (initiative négociée de manière magistrale par Ève). Un repas fut de nouveau partagé après avoir bu un verre sur une terrasse, non loin du camping-car.

L’estomac plein et la garde-robe largement renouvelée, tous trois rentrèrent et se proposèrent d’attendre ensemble l’heure approchante où il faudrait se préparer pour la sortie qu’avait prévu le couple.


Êve sortit un jeu de cartes des tiroirs sous le lit du fond et ils entamèrent une partie tous les trois.

Ce ne fut qu’une fois la partie achevée que Jean remarqua les regards insistants du couple à son endroit.



Jean ne mit pas plus d’une quinzaine de minutes pour se laver, bien qu’elles lui eussent semblé être quadruples. Il passa par précaution un coup de rasoir pour être sûr d’être convenable puis choisit parmi l’un des vêtements achetés le jour même le pantalon noir et la chemise bleue nuit. Il trouva sur le lit du fond un boxer d’un noir transparent à travers lequel le sexe n’était guère dissimulé que par un léger triangle où le tissu était doublé.


Tout à ses ajustements, Jean ne cessait d’entendre les voix de Pascal et de sa conjointe lui prodiguer leurs conseils afin que ses approches soient le plus fructueuses possible.


Lorsqu’il sortit, Pascal était en train de garer le camping-car sur une petite esplanade aménagée en parking. Ce dernier lui indiqua par l’une des fenêtres du véhicule l’emplacement de la discothèque où ils se proposaient de passer la soirée à peine à une centaine de mètres, dont les néons bleus et rose brillaient et ne laissaient aucun doute quant à sa localisation.


Ève s’était dirigée vers le lit du fond du camping-car et se tenait devant l’un des bagages rangés sous le lit, à la recherche d’une tenue pour la soirée. L’entendant sortir, elle se retourna pour apprécier ses efforts vestimentaires.



Joignant le geste à la parole, elle se leva et ouvrit la porte. Jean, cette fois ne protesta pas et descendit du véhicule.


Il hésita un instant puis prit la direction de l’établissement. Sur le chemin, il se demanda ce qu’il allait y trouver et y vivre, mais sa pensée fut rapidement interrompue, en se rendant compte qu’il ne se tenait plus qu’à une dizaine de mètres du club. Il décida donc de suivre le conseil donné par ses nouveaux et proches amis : ne plus penser à rien et laisser arriver ce qui devait ou allait arriver.


Il franchit donc le seuil de la porte, sonna avant d’entrer comme indiqué et entra. Il découvrit un corridor éclairé dans des lumières tamisées fuchsia. Au bout de se couloirs se trouvait un guichet, décoré de lumières vives où une femme brune aux cheveux courts l’accueillit en souriant.


Jean s’acquitta du montant demandé pour l’entrée, avant que la guichetière, dont il put au passage apprécier la finesse des traits, ne lui indique une porte située en face du guichet, juste derrière lui.


Jean franchit cette porte après un « bonne soirée », lancé d’un ton aussi doux que cordial par l’employée puis gravit l’escalier juste derrière la porte. Il arriva en face d’une porte à double battant qu’il traversa à son tour avant de se trouver devant de lourds rideaux de tissu aux reflets de velours dont les teintes grenat tranchaient parfaitement avec les nuances bleutées de l’escalier qu’il venait de franchir.


Il passa alors au travers de ces rideaux et arriva sur une piste de danse assez spacieuse où les jeux de lumière s’étaient déjà mis en mouvement.


Personne ne semblait encore occuper la piste ; les quelques personnes présentes étaient pour le moment occupées à discuter sur quelques-uns des nombreux fauteuils disposés autour de la piste de danse.

Le long du mur de gauche trônait un bar, éclairé dans des lumières vives et au-dessus duquel brillait le nom de l’établissement écrit en néon rose vif.


Jean distingua plusieurs portes en face de lui et sur le mur de droite en face du bar vers lequel il se dirigea, n’osant pour le moment pas aller sur les banquettes et fauteuils de la salle. Il prit le temps de remarquer qu’au côté de chacune des portes qu’il avait vu se trouvait une petite plaque brillante semblant en indiquer la destination.


Jean s’accouda au bar, prenant place sur un tabouret en velours noir et observa les personnes déjà présentes qui n’étaient apparemment pas plus d’une trentaine. À sa montre, l’heure affichée était de 22 h 55.


Il se surprit un bref instant à se demander que faire lorsqu’une voix l’interpella.



Pendant un instant, Jean fut consterné de la platitude de sa réponse puis, se rappelant subitement les consignes de ses nouveaux amis, tenta de feindre l’assurance et de suivre le conseil prodigué plus tôt par Ève, celui de rester aussi naturel et détendu que possible.



Cette dernière remarque fit rougir légèrement Jean qui ne s’attendait pas à autant de naturel de la part de sa guide descriptive improvisée.



Jean prit son verre, et continua d’observer la salle. Il distingua ainsi de nombreuses décorations, statues et tableaux, représentant toutes des groupes d’hommes et/ou de femmes à deux ou plus dans des poses lascives et suggestives. Il prit également quelques instants pour regarder de nouveaux arrivants prendre place dans les banquettes pour parfois rejoindre d’autres personnes qu’ils semblaient connaître. Jean remarqua que d’autres couples se tenaient à l’écart, parfois par paire de couples, et semblaient se préoccuper autant de leurs conversations que des personnes présentes dans la salle qu’elles observaient parfois avec intérêt. Parmi eux se trouvaient quelques hommes généralement mêlés à des groupes. Jean se fît alors la réflexion qu’il était l’unique homme seul de la salle et remarqua avec surprise qu’il n’était pas le seul à l’avoir remarqué, quelques couples lui lançant des regards soutenus.


L’un d’entre eux lui adressa un sourire et le salua de sa place, ce à quoi il répondit par un signe de tête. Jean se tourna vers la serveuse qui lui tendit son verre en souriant.



En effet, il ne remarqua qu’à ce moment que parmi l’un des groupes constitués de deux couples, l’un des hommes et la femme assise près de lui se parlaient sans cesser de lui lancer des regards appuyés. Jean, subitement mal à l’aise, ne sut que leur rendre un sourire tendu auquel les conjoints lui répondirent par un signe de tête aimable pour l’homme et par un ravissant sourire pour la femme.


Jean profita ainsi de cette occasion pour les détailler. La femme semblait avoir aux alentours de quarante, brune aux cheveux courts. Et si sa silhouette n’était vraisemblablement pas aussi fine et sportive que celle d’Ève, elle apparaissait sans doute aussi équilibrée, les formes apparemment légèrement plus opulentes, mais élégamment mises valeur par une robe fine aux formes largement évasées et au tissu ostensiblement transparent.


L’homme, brun lui aussi, semblait plutôt grand et d’une allure athlétique à en juger par la largeur de ses épaules. Tous deux semblaient discuter avec un autre couple.

Il se retourna vers la barmaid qui le regardait toujours d’un air amusé.



Jean vit Sabrina faire quelques gestes en direction des fauteuils, agrémentés d’un sourire. Jean ne se retourna pas cependant, il surprit un rapide coup d’œil de la barmaid vers lui.

Lorsque cette dernière eut terminé, elle sortit aussitôt cinq coupes de champagne et un seau à glace dans lequel elle plongea une bouteille après l’avoir débouchée. Tout à son ouvrage, Sabrina lui glissa avec un sourire :



Il ne savait comment expliquer qu’il ne comprenait pas comment des personnes qu’il ne connaissait pas avaient si rapidement jeté leur dévolu sur lui, alors que lui-même avait beaucoup de mal à se trouver le moindre charme.



Jean prit aussitôt le plateau chargé des flûtes de champagne dans ses mains et se dirigea vers l’endroit où les deux couples discutaient. Arrivé enfin près d’eux, Jean, qui ne savait comment se présenter, se fit devancer par la femme se tenant près de celle qu’il supposait se prénommer Françoise.



Jean observa chacun d’entre eux au fur et à mesure et observa déjà que Thierry et Éric semblaient se ressembler beaucoup, ou du moins avaient tous deux une silhouette musculeuse que ne parvenait pas à dissimuler leur chemise ample et les cheveux bruns assez courts.


Il prit alors le temps de détailler davantage Françoise. Il se dit que cette belle brune aux cheveux courts lui semblait effectivement aussi attirante qu’Ève, tout en étant très différente, moins raffinée, sans doute, car elle se comportait avec une attitude aussi excessive que celle d’Ève était naturelle. L’autre femme, quant à elle, se montrait aussi labile et était aussi charmante que la première avec laquelle elle semblait d’ailleurs partager une grande complicité.


Sa robe moulante, d’un violet vif, était largement décolletée et Jean ne put s’empêcher de noter que ses lèvres étaient ornées de la même teinte que son vêtement.

Tous les quatre bavardaient et questionnaient Jean.



Jean partagea ainsi une coupe de champagne, puis une seconde tandis que l’ambiance se réchauffait de plus en plus. La piste de danse semblait désormais se remplir d’hommes, de femmes et de couples qui dansaient, le plus souvent avec des postures ouvertement lascives.


Durant les minutes qui suivirent, tout en conversant avec les quatre congénères, il se surprit d’abord à trouver les conduites ouvertement sexuelles de ces mains frôlant ou même pétrissant sans retenue les formes clairement offertes de femmes qui parfois repoussaient avec douceur et sourires entendus, mais qui semblaient le plus souvent simplement heureuses de ces marques d’attentions et de convoitise qui leur étaient témoignées.


Puis il se rappela, comme un éclair de lucidité que l’établissement où il se trouvait était justement dédié à ces conduites et prit ainsi la place d’observateur.



Jean se mit subitement en tête de laisser aller ses envies, se souvenant de l’un des conseils prodigués par Pascal tandis qu’il se préparait : pour surpasser sa timidité, il suffit d’imaginer ce qu’on a envie de faire et de le faire sans réfléchir. Il prit ainsi le parti de réagir.



Il se leva donc et se dirigea vers Françoise et vit Éric lui laisser une place près de sa femme.

Il s’installa donc et sourit avec une assurance feinte, mais convaincante, car Françoise lui lança un sourire tandis qu’il laissait sa main prendre la place laissée vacante par Éric. Remontant à son tour cette cuisse douce et accueillante, il vit subitement le regard de Françoise changer, cesser d’être provocant pour exprimer un véritable désir, une attente, qu’il combla ainsi en laissant ses doigts remonter vers son entrecuisse, les approchant d’un endroit de plus en plus moite. Il ne tarda pas à atteindre une zone humide de cyprine qu’il entreprit de caresser, arrachant un soupir de contentement à la jolie brune qui se laissa aller cette caresse en le regardant droit dans les yeux.



Sur ces mots, elle s’approcha de son amie puis entreprit de poser sa main sur sa cuisse tandis qu’elle attirait son visage vers elle pour l’embrasser langoureusement avant de caresser son ventre puis son corps et de libérer puis de s’occuper ouvertement d’un des seins de Franny qui gémit de contentement.


Jean, tout en continuant de s’appliquer sur le sexe de Franny, restait attentif à ses réactions, à sa respiration et désormais aux caresses que Mathilde lui prodiguait. Il sentit alors la main de Franny se poser sur son sexe qu’elle se mit à palper à travers son pantalon, avant d’entreprendre d’ouvrir sa fermeture et d’y glisser une main manifestement rompue à ce genre d’attouchements. Il sentit cette dernière s’emparer de son sexe, caresser son extrémité gonflée sous un pouce rendu glissant par l’excitation s’écoulant du méat du jeune homme.


Cette sensation fit s’accentuer la pression et l’intensité des mouvements des doigts de Jean sur l’intimité de sa partenaire qu’il pénétra ainsi, en veillant à stimuler le clitoris à l’aide de sa paume, son majeur s’agita dans cet antre humide.


Cette caresse fit soudain se cabrer la jolie brune dont l’intimité lui enserra le doigt comme pour le conserver pour elle, tandis que Franny émettait un râle de contentement.



Jean la suivit donc. Ce dernier fut d’ailleurs d’abord surpris. Il s’était attendu à ce que Franny se montre pressée et désire rejoindre rapidement l’endroit où il entendait bien continuer de s’occuper d’elle. Cependant elle marchait naturellement, comme si elle ne ressentait pas le désir qu’il avait pu constater du bout de ses doigts quelques instants plus tôt.

Il comprit que cela était voulu, pensant qu’il ne semblait pas à sa partenaire nécessaire de s’impatienter, justement pour accentuer l’intensité des prochaines caresses.


Il parvint ainsi dans un couloir tamisé aux murs sombres éclairés d’une douce lumière rosée.

Franny inspecta quelques portes rapidement puis entra dans la première qu’elle trouva ouverte. Jean l’y suivit aussitôt, décidé à tenter de prendre les devants. Il n’en eut pas le temps, car à peine la porte franchie, Franny se retourna et se colla contre lui, ondulant des hanches sans retenue contre le jeune homme qui sentait ainsi son sexe se presser contre ce corps. Il sentit ainsi immédiatement son sexe reprendre la vigueur que lui avaient fait perdre ces quelques mètres jusqu’à cette chambre.



Joignant le geste à la parole, elle glissa ses bras autour du cou de Jean.

Ce dernier accueillit ce langoureux baiser avec plaisir, jouant avec la langue fraîche de Franny. Il laissa ses mains glisser sur ses hanches, palpant cette fois ses fesses et glissant ses mains sous sa robe.

Franny se courba et sa main vint une seconde fois palper la bosse qui déformait clairement le pantalon du jeune homme. Elle entreprit immédiatement de reproduire le traitement qu’elle lui avait fait subir quelques minutes plus tôt en s’insinuant à nouveau dans la fermeture du pantalon de Jean.

Ce dernier sentit la main de la brune désormais volcanique enserrer à nouveau son membre et le palper doucement.

Jean remonta la robe et laissa ses doigts dériver vers l’entrejambe de la belle à nouveau, rencontrant à nouveau le tissu trempé de son dessous au travers duquel il caressa la fente toujours humide de Franny.



Franny se recula légèrement, et entrepris de déboutonner le pantalon de Jean qui, désarçonné, se retrouva bras ballant. Franny vit son hésitation et le saisit par la nuque, enfouissant sa langue dans sa bouche dans un baiser brûlant de désir. Jean sentit sa langue et ses mains revinrent sur la poitrine de la belle tandis que cette dernière ouvrait son pantalon et glissait ses mains sous son boxer pour se saisir cette fois entièrement de son sexe, désormais à l’air libre.



Sans lâcher Jean du regard, elle se pencha légèrement et caressa son sexe, étalant les gouttes de sécrétions qui suintait avec son pouce, replongea son regard dans celui du jeune homme avant de s’accroupir et d’engloutir la queue qu’elle convoitait.


Pour la troisième fois en quelques jours, il ressentait cette douce chaleur autour de son membre, qui plus est venant de deux personnes différentes. Un sentiment brusque l’envahit soudain et si tout cela n’était qu’un rêve ? méritait-il d’avoir cette chance ? À cette idée, il sentit son sexe perdre sa sensibilité en même temps que sa fermeté. Jean sentit subitement son cœur battre la chamade, mais cette fois sous l’effet d’une panique qu’il ne contrôlait subitement plus. Sa partenaire avait bien entendu tout de suite relevé ce changement et lança vers lui un regard interrogateur. Jean eut l’impression que ses jambes étaient sur le point de se dérober sous lui lorsqu’il vit de la tendresse dans le regard de la Franny.



La belle brune se releva, lui sourit et l’embrassa, par de petits baisers brefs puis plus appuyés, puis dans un baiser langoureux et lascif. Elle lui sourit à nouveau, lui enleva sa chemise et le jeune homme put à nouveau admirer les délicieuses nuances de violet qui coloraient ces lèvres. Ces nuances lui rappelèrent, comme dans un flash, les nuances douces des lèvres d’Ève, auxquelles il avait goûté pleinement depuis deux jours. Il se rappela ses paroles : « il faut que tu explores, que tu découvres ». Il se rappela leurs conseils, leur liberté, leur désir qu’il puisse découvrir et s’épanouir, la promesse qu’il leur avait tacitement faite dans ce sens.


Il posa à nouveau les yeux sur Françoise qui venait de quitter ses lèvres pour descendre goûter son cou, caressant son corps. Il la trouva belle, non pas uniquement physiquement. En dépit de l’âge qu’elle affichait, il ne put qu’admirer ses jolis traits, les délicieuses couleurs qui les soulignaient, ses épaules, ses seins, ses hanches. Il posa à nouveau ses mains sur ses épaules, les faisant glisser sur son dos, qu’il débarrassa se sa robe, dégustant de ses mains la douceur de cette peau. Il eut l’envie de la goûter.


Tandis que Franny continuait de descendre, embrassant son ventre, il la retint, la releva délicatement, l’embrassa à nouveau, se mit à parcourir tout son corps de ses baisers. Il sentit son sexe se durcir à nouveau tandis qu’une osmose nouvelle se créait. Il fit glisser ses lèvres vers son ventre, ses mains jouant le rôle d’éclaireur pour sa bouche et sa langue. Il caressa à nouveau la douce grotte humide de sa partenaire qui frémit et soupira profondément à ce contact. Il laissa sa langue vagabonder et toucha à cette humidité qu’il lécha avec douceur puis accentuant la pression, arrachant cette fois à Franny des soupirs mêlés de gémissements.


Cette dernière se recula, s’allongea sur le lit de la chambre, les jambes écartées pour mieux s’offrir. Durant de longues minutes, Jean s’appliqua à donner du plaisir, dégustant le nectar de la belle qui haletait, lui caressant les cheveux, écartant ses chairs pour mieux sentir la douceur de ces caresses.


Elle le prit subitement par les cheveux, l’attira à elle, l’embrassa fougueusement tout en se saisissant de son membre dressé, vers lequel elle se pencha avant de le lécher puis de le prendre en bouche. Elle ne cessa de le regarder dans les yeux, lui souriant entre deux coups de langue. Jean se sentait si bien, cette caresse était si délicieuse et pourtant le jeune homme ne se sentait pas arrivé au bout de son plaisir. Il sentait chaque sensation prodiguée par la langue de la belle, autant que par son regard et ses mains.



Sur ces mots, la nouvelle venue s’approcha, prit la protection des mains de la serveuse, en déchira l’emballage puis saisit le sexe de Jean, qu’elle caressa doucement avant de dérouler l’enveloppe de latex le long de la tige de chair qu’elle dirigea vers le sexe humide de Françoise. Cette dernière gémit lorsque Jean la pénétra. Ce dernier commença à baiser sa partenaire, par lents va-et-vient, puis plus rapides, puis plus lents, tout en caressant les beaux seins de la belle brune que son amie venait embrasser dans le même temps, passant d’un sein à l’autre, s’égarant parfois vers le vagin qui s’étirait toujours sous les assauts du jeune homme.


Jean ne pensait plus à ses craintes, il ne pensait plus. Il ne voulait que le plaisir de sa partenaire dont chaque soupir semblait accentuer les sensations qui envahissaient son sexe, son gland.



Mathilde se leva et prit la main de Sabrina.



Elle embrassa la belle barmaid qui lui rendit son baiser. Elle fit se pousser Franny qui obtempéra sans cesser de subir les coups de reins de son jeune partenaire et s’assit avec la barmaid, sans cesser ses baisers langoureux qu’elles n’interrompaient toutes deux que pour regarder leur amie qui haletait de plus en plus vite.


Franny jouit ainsi, criant son plaisir tandis que Jean continuait de la prendre. Il n’osa rien dire, embarrassé de n’avoir pas partagé cette extase. Il ralentit ses mouvements puis se rendit compte que Franny continuait de gémir. Il reprit donc ses va-et-vient, arrachant à la belle de nouveaux soupirs tandis que Mathilde et Sabrina léchaient toutes deux les seins de leur amie.

Mathilde intervint de nouveau.



Franny ne se fit pas prier. Elle se redressa, laissa Mathilde s’allonger à sa place et se plaça à quatre pattes pour lécher la nouvelle venue qui avait dégagé son intimité, déjà très humide. Jean n’osait bouger, mais Sabrina l’encouragea à prendre de nouveau Franny avant de s’éclipser. Jean la pénétra de nouveau. Ses va-et-vient redevinrent de plus en plus rapides, mais le jeune homme parvint à ralentir la cadence. Se contrôler pour faire durer le plaisir, la magie du moment. Sa partenaire semblait apprécier cette attention autant que son amie qui gémissait sans retenue sous les coups de langue. Franny jouit une seconde fois sous les coups de queue de Jean qui, cette fois, se laissa emporter et éjacula, gémissant à l’unisson avec sa partenaire, se collant à elle pour mieux profiter de cet instant tandis que Mathilde les rejoignait dans un orgasme bruyant.


Il avait conscience du jeu auquel il se livrait, mais n’en tirait désormais qu’une satisfaction décomplexée.

Après quelques minutes, il se retira de la brune qui le regardait, souriant de contentement.



Jean se rhabilla, quitta la chambre tandis que le duo partait de son côté. Arrivé sur la piste, il regagna la table qu’il avait quittée plus tôt dans la soirée.

Thierry et Éric l’accueillirent en souriant.



En effet, Jean vit la jolie Sabrina occupée à servir quelques hommes seuls et plusieurs couples, dont Ève et Pascal.



La brune éclata alors d’un rire joyeux, imité par son mari. Jean se sentait détendu, mais une légère pointe de gêne commençait à émerger, ne sachant comment évoquer ce qui venait de se passer avec légèreté sans paraître graveleux. Dans le doute, il sourit, mais resta tout de même muet.



Jean se dirigea donc vers le bar après que tous les quatre l’eurent salué. Il se dirigea vers Pascal et Ève qui semblaient tous deux en grande discussion avec la barmaid.