Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 19682Fiche technique16053 caractères16053
Temps de lecture estimé : 9 mn
25/06/20
Résumé:  Où nous prenons connaissance de l'activité professionnelle de Stéphanie ainsi que de ses passe-temps de fin de semaine.
Critères:  f lingerie fmast -mast
Auteur : Xochiquetzal

Série : Amour de femme

Chapitre 02 / 08
Lingerie

Dans le chapitre précédent, nous avons fait connaissance avec Stéphanie, jeune femme célibataire au charme discret.




Stéphanie possède une boutique de lingerie. Ce matin, comme tous les autres jours de la semaine, du mardi au samedi du moins, elle se rend à pied à son commerce, qui est situé à quelques minutes de marche de son appartement. L’air est froid et sec et Stéphanie regarde avec amusement la condensation de sa respiration. Elle pense qu’il y a un petit nombre de choses qui nous fascinent toute notre vie, et que ce phénomène en fait partie. Arrivée devant le magasin, elle actionne le dispositif remontant le lourd rideau qui le protège des dégradations.


Dans la vitrine, quelques modèles sont accrochés sur des tableaux de tissu uni par de minuscules épingles invisibles. Ici, un body de dentelle jaune sur un fond blanc ; là, un bustier de velours rouge sur un carré noir. La boutique est très lumineuse, car elle reçoit directement le soleil toute la matinée. Aux murs sont accrochés des supports, auxquels viennent se suspendre des portemanteaux. Sur ces derniers, on trouve une variété de trésors pour le corps des femmes : culottes, soutiens-gorge, bodies, caleçons, combinaisons, caracos, pantys… Au milieu de la pièce, les dessous sont exposés sur de petits présentoirs. Certains d’entre eux sont surmontés de bustes blancs habillés de sous-vêtements selon les goûts et les envies de Stéphanie.


Elle ne vend que des dessous qui correspondent à sa nombreuse clientèle estudiantine, à peine plus jeune qu’elle. Celle-ci est attirée par les matières douces, mais sensuelles, les couleurs pastel, les formes simples. Stéphanie n’a pas de mal à se reconnaître parmi ses clientes si bien que ses conseils sont réputés comme très avisés. Elle est fière de son enseigne, dont le sens ambigu révèle le mystère de la séduction : elle a appelé son magasin « Amour de femme ».


Elle commence la journée par contrôler les sous-vêtements exposés à la vente, les remet à leur place sur leur support, les reclasse par ordre de taille, complète les modèles qui se sont bien vendus. Elle passe quelques coups de fil à ses fournisseurs, envoie le règlement de ses factures. Elle veut que toutes ces démarches soient faites avant que n’arrivent ses clients. De la sorte, elle est pleinement disponible pour répondre à leurs attentes.


Ce matin-là, la première cliente ne tarde guère à entrer dans la boutique. Ce n’est plus une étudiante : elle vient parfois avec ses enfants, au retour de l’école. Mais c’est une belle femme, dont les cheveux bruns plaisent beaucoup à Stéphanie. En outre, elle ne choisit ses sous-vêtements qu’à l’« Amour de femme ». Il arrive parfois aux deux femmes de discuter un long moment ensemble. Stéphanie ne connaît pas son mari, mais elle se dit souvent qu’il a bien de la chance d’avoir une femme si séduisante. Aussi, la propriétaire de l’« Amour de femme » accueille avec beaucoup de gentillesse sa cliente, s’inquiète de savoir si son précédent achat lui convient. Elle la guide vers des soutiens-gorge rose pâle, aux fines bretelles, lui montre comment leurs bonnets enveloppent les seins, tel un trésor à découvrir.


Alors que la séduisante vendeuse achève de convaincre sa cliente, un jeune homme entre dans le magasin et commence à parcourir des yeux tous les modèles qui s’offrent à son choix. Tout en remerciant la dame de lui avoir renouvelé sa confiance, Stéphanie observe discrètement ce nouveau client qui regarde avec un peu de précipitation les dessous, repasse plusieurs fois devant les mêmes sans vraiment les voir, et n’ose guère relever le visage.



Son visage trahit le plaisir de la découverte et simultanément la gêne de pénétrer dans cet univers jalousement féminin. Il ressent la même retenue qu’un égyptologue entrant pour la première fois dans une pyramide. Stéphanie fait appel à toute son expérience pour l’amener à expliciter ses goûts. Elle manie avec raffinement l’indiscrétion et l’encouragement. Elle cherche à connaître les désirs de son client :



Tout en sondant d’éventuelles informations sur sa partenaire :



Les timides réponses du jeune homme conduisent la vendeuse et le client jusqu’à un assortiment de bodies. Stéphanie comprend que le choix ne soit pas facile à faire et elle prend le parti de le forcer :



Bien entendu, le savoir-faire de Stéphanie a raison du jeune homme qui ne résiste pas longtemps avant d’acheter le body.



Lorsque la vendeuse tend au garçon le paquet-cadeau contenant la précieuse lingerie, son visage s’éclaire. Stéphanie ne sait guère si cet épanouissement tient plutôt à la fierté d’avoir bravé l’appréhension, à la joie anticipée d’offrir le cadeau ou bien à l’image que le jeune homme s’est déjà faite de sa partenaire habillée de ce nouveau sous-vêtement. Probablement est-ce d’ailleurs dû à une combinaison des trois, finit-elle par conclure.


Le dimanche matin, Stéphanie se réveille plus tard que d’ordinaire. Elle ne se lève pas tout de suite, écoute quelques chansons à la radio, feuillette un catalogue, ou refait dans sa tête la décoration de sa chambre. Si elle s’écoutait, elle changerait de tapisserie tous les ans, enlèverait la moquette, mettrait du parquet, du lambris aussi peut-être. Elle poserait un éclairage indirect, ou bien non, des petits spots. Quand enfin elle quitte sa chambre, c’est pour passer encore plus de temps dans la cuisine. Ce n’est pas que le petit-déjeuner lui prenne un temps fou, mais elle fait un peu de ménage, cherche une recette pour le repas d’anniversaire de sa sœur qui a lieu dans un mois, ou trie les papiers qu’elle a entassés sur la table.


Mais c’est, il faut bien le dire, le séjour dans la salle de bain qui dure le plus longtemps. Elle se brosse d’abord les dents. Puis, en attendant que le bain ait fini de couler, elle se regarde longuement le visage dans la glace. Lorsque la baignoire est au trois quarts pleine d’eau, surmontée par une montagne de mousse, Stéphanie s’y allonge avec un livre. Si, par malheur, la lecture se prolonge tellement que le bain tend à refroidir, elle n’hésite pas un seul instant : elle le complète avec de l’eau bien chaude et continue de lire ! Elle finit tout de même par sortir de la baignoire, mais pas de la salle d’eau : il lui faut encore se peigner, se maquiller, se limer les ongles et tout un tas d’autres choses plus importantes les unes que les autres. Que personne ne s’avise à juger que tout ceci prend bien trop de temps ! Qui pourrait reprocher à une belle femme de prendre trop soin d’elle ?


Ce dimanche midi, Stéphanie a rendez-vous au restaurant avec des copines de lycée. Elles se voient régulièrement depuis cinq ans qu’elles ont quitté l’établissement où elles se sont connues, une fois tous les cinq ou six mois environ. Deux d’entre elles sont fiancées, l’une est mariée. Stéphanie partage avec la dernière le fait de vivre seule. Mais, même si elles sont différentes sur ce point, les cinq femmes s’entendent à merveille. Elles aiment se rappeler leurs souvenirs de lycée : les traits de caractère marquants de leurs professeurs, les histoires entre les garçons et les filles, les tracasseries entre nanas, les menus épouvantables à la cantine, les partis de volley entre midi et deux…

Elles parlent parfois boulot, partagent leurs expériences variées, puisqu’elles se sont orientées très différemment. Stéphanie fait l’admiration de ses quatre amies, qui sont un peu fascinées par son activité. Elle a conseillé l’un des deux fiancés pour le cadeau d’anniversaire de sa copine, et elle n’est pas sans savoir qu’elle pourrait fournir une surprise pour le premier anniversaire de mariage du seul couple officiellement uni.


Stéphanie aime aussi beaucoup quand les trois femmes parlent de leurs hommes. Elle n’éprouve pas d’envie particulière, et surtout pas de jalousie. Mais, elle apprécie d’écouter des histoires heureuses de gens qui s’aiment. Elle ne doute pas que son tour viendra. Cependant, elle doit bien avouer à elle-même qu’elle ne fait pas beaucoup d’effort en ce sens. Son tempérament profondément idéaliste la conforte facilement dans sa croyance en ce que l’homme de sa vie viendra à elle sans qu’elle n’ait d’effort à faire.


Lorsque les cinq femmes sont satisfaites de leur repas, qu’elles ont bien bavardé, elles envisagent de retourner dans leurs lieux de résidence respectifs. Bien sûr, il y en a toujours une qui a oublié de dire quelque chose, alors on s’embrasse une première fois, puis une seconde, puis une troisième… C’est ce qui fait le charme de ces déjeuners entre copines, et c’est pourquoi elles y sont si attachées. D’ailleurs, elles ne se quittent jamais sans fixer la date de leur prochain rendez-vous, et celle-ci a valeur d’obligation. Une fois seulement depuis qu’elles se rencontrent régulièrement, elles n’ont pu se retrouver au jour prévu ; et encore était-ce pour cause de sévère grippe !


Le lendemain matin, Stéphanie se rend à sa séance de natation hebdomadaire. Certes, elle apprécie l’effort sportif, le sentiment de faire du bien à son corps. Mais c’est surtout la sensualité qui entoure cette activité qui la conduit chaque semaine à la piscine. Le lundi matin, son petit-déjeuner est plus copieux, tandis que le séjour dans la salle de bain est beaucoup plus court. Lorsqu’il se termine, elle enfile son maillot de bain. C’est le premier instant de plaisir. Elle aime le contact avec le tissu, vérifie patiemment que son maillot d’une seule pièce, cela convient mieux à la natation, est bien ajusté sur elle. Cette occupation est particulièrement favorable à l’observation de son corps. Puis elle cache tout cela sous un vêtement de sport et se chausse de tennis.


Arrivée dans les vestiaires de la piscine, Stéphanie choisit au hasard un casier pour déposer ses affaires. C’est un de ses moments favoris. Elle ôte un à un ses vêtements et les glisse dans le coffre métallique. Elle sait que les femmes autour d’elle la regardent dévoiler son corps, avec un peu d’envie sans doute, tant il est séduisant. Stéphanie se demande toujours si elles ne ressentent pas un peu de désir. Après être passée sous la douche, elle s’engage sur le bord du bassin, ce qui ne manque pas de faire se tourner quelques têtes. Mais elle n’en tient pas compte. Elle s’agenouille sur le bord du bassin, se mouille la nuque, se relève et plonge dans la piscine. Son corps se détend au-dessus de l’eau puis traverse la surface sans provoquer de remous. Elle ressort quelques mètres plus loin et commence à enchaîner des allers et retours en variant la nage utilisée ainsi que le rythme de ses mouvements.


Un observateur attentionné verrait probablement les filets d’eau glisser sur ses épaules, s’attarder sur son dos, contourner ses fesses et accélérer le long de ses jambes. Il pourrait sans peine imaginer comment l’élément liquide coule entre ses seins, sur son ventre. Ce corps gracieux fend la surface de l’eau selon une trajectoire rectiligne, laissant derrière lui un fin sillage. Stéphanie n’aime pas être dérangée pendant qu’elle nage ; et si, par hasard, elle vient à rencontrer une amie ou une cliente, elle ne se prête guère à la conversation. Bien que peu volubile, elle n’en est pas moins toujours courtoise. Toutefois, son esprit est entièrement accaparé par l’exécution et la coordination des mouvements. C’est paradoxalement une activité reposante, dans la mesure où elle fait appel à des facultés que la vie quotidienne ne développe guère.

Elle finit toutefois par regagner le bord du bassin. Sous la douche, elle masse longuement ses cheveux altérés superficiellement par le chlore de la piscine. Après avoir récupéré ses affaires dans le casier, Stéphanie s’enferme dans une cabine. Elle retire son maillot de bain, qui glisse difficilement sur sa peau tout humide. Elle pense avec un certain amusement qu’elle est nue et que seule une mince planche de bois la sépare des femmes à l’extérieur. Sa serviette de bain s’éternise sur sa peau. Après cela, elle s’habille nonchalamment. Pourquoi hâterait-elle ce plaisir si innocent ?


De retour dans son appartement, Stéphanie n’entreprend jamais d’activité très exigeante autant du point de vue intellectuel que sur le plan physique. Elle apprécie cet état consécutif à l’effort sportif, où le corps est un peu endormi. Elle s’assied sur le canapé, ouvre un roman à une page dont le coin supérieur est plié, et entreprend de continuer sa lecture. Au bout de quelques pages, sa main droite se porte sur la veste de son survêtement, qu’elle ouvre doucement, dévoilant une brassière de coton blanc. La maille fine et extensible couvre complètement ses seins, et se prolonge sur le haut de son ventre. Les larges bretelles se rejoignent sur la poitrine par une grande courbe.


Tout en lisant, Stéphanie commence à caresser la naissance de ses seins, presque involontairement. Puis ses doigts se frayent un chemin sous le soutien-gorge, excitent les extrémités sensibles des seins. La jeune femme ne fait guère attention à sa poitrine qui gonfle et se raffermit au fur et à mesure que les caresses se font plus pressantes. Le désir grandissant, elle pose négligemment le livre près du canapé.


Sa main gauche repousse la brassière et accélère la stimulation des aréoles, tandis que l’autre main glisse sur le ventre jusqu’au slip. Celui-ci est assorti avec le soutien-gorge. Grâce à la tension du tissu, la toison du pubis de Stéphanie apparaît en léger relief. Mais le large triangle de coton blanc qui recouvre le bas du ventre de la jeune femme est totalement opaque aux secrets qu’il cache. La main de Stéphanie se refuse pour l’instant à y pénétrer, préférant caresser les cuisses, s’attarder dans l’entrejambes, où la douce humidité du tissu traduit les premiers effets du plaisir. Mais toute résistance est vaine et ses doigts s’enfoncent déjà dans la forêt sombre qui recouvre son pubis. Ils reconnaissent les endroits les plus sensibles à leur action. Stéphanie redouble l’excitation de ses seins, de son clitoris, pénètre même dans la fente toute mouillée par le succès de ses caresses. Elle dose savamment la pression de sa stimulation, afin que le plaisir croisse régulièrement jusqu’à atteindre son paroxysme. Elle cesse alors son action et tombe dans une quiétude infinie, incapable du moindre geste ni de la moindre réflexion.