n° 20132 | Fiche technique | 19863 caractères | 19863 3324 Temps de lecture estimé : 14 mn |
15/03/21 |
Résumé: Si une rencontre fortuite débouche sur des affinités partagées, pourquoi ne pas poursuivre les découvertes mutuelles ? | ||||
Critères: #épistolaire #lesbienne ff forêt amour voir exhib nudisme odeurs caresses intermast cunnilingu anulingus | ||||
Auteur : Dyonisia (Rêves et autofictions... Ou souvenirs et confidences) Envoi mini-message |
Épisode précédent | Série : L'Ascension Chapitre 03 / 09 | Épisode suivant |
Résumé des épisodes précédents :
Promenade pour Chantal, balade pour Colette, cette innocente occupation d’un jour férié amène leur rencontre aussi involontaire que cocasse. Ayant de ce fait abandonné toute pudibonderie, elles se dispensent mutuellement les attentions que leur commande leur sympathie réciproque. Mais il faut bien reconnaître qu’il y a des soins qui vous laissent épuisées.
Promenade au bois
La tête me tourne, mes oreilles bourdonnent, mes cuisses sont lasses, mes seins sont marqués par mes ongles, ma peau frissonne, mon ventre palpite encore, mon esprit baguenaude, mon sexe est abandonné, mon corps est comblé… J’embrasse à pleine bouche celle qui m’a fait jouir, je tiens serrée contre moi une inconnue qui ne l’est plus, je câline un corps que j’ai visité dans toutes ses intimités, je retrouve sur ses joues les senteurs et les ondées que je lui ai offertes… Le soleil nous chauffe doucement, je suis bien. Le souffle régulier de Colette effleure mes lèvres, ses yeux rieurs captent les miens, un sourire éclaire son visage. Oui, j’en suis sûre, elle aussi est heureuse… Je cherche son bras, je le caresse, nos mains s’étreignent. Nul besoin de paroles pour nous dire notre bonheur.
Je n’ose penser à l’état des vêtements qui nous servent de couche. Ni son chemisier ni mon tee-shirt ne doivent être mettables sans une bonne lessive. Tant pis ! On s’occupera de cette question futile en son temps. Pour l’instant, goûtons pleinement l’heure tendre, savourons nos plaisirs donnés et reçus. Nos paupières se ferment, nos respirations s’accordent, nos lèvres se touchent pour encore un baiser, nous glissons dans une douce somnolence…
Un craquement ! Je dresse l’oreille, Colette ne semble pas l’avoir entendu. Un deuxième ! Cette fois, nous nous redressons toutes les deux. Encore un. Nous nous regardons, attentives. On croirait percevoir comme une respiration oppressée. Je chuchote :
Elle hausse les épaules, puis sourit.
Mais avant que je lui demande si elle la convierait à nos ébats, un fracas de broussailles nous surprend. En nous retournant, nous voyons à deux pas de nous un sanglier qui nous fixe d’un air aussi affolé que nous. Il n’a probablement jamais rencontré deux femmes nues dans ses pérégrinations, et moi, en tout cas, jamais vu ce genre de mâle d’aussi près. Nous ne devons pas, heureusement, correspondre aux critères vestimentaires du chasseur, ou peut-être sait-il que ce n’est pas la saison. Il émet une sorte d’éternuement bruyant, puis nous contourne en trottinant pour disparaître aussi peu discrètement qu’il est arrivé.
Nous éclatons de rire, soulagées quand même.
N’empêche, cette surprise nous a réveillées et nous pouvons évaluer l’une sur l’autre l’état dans lequel nous ont laissées nos orgasmes débridés. Ne parlons pas du lit improvisé : chemisier et tee-shirt ne forment plus qu’un tas de tissus froissés (et humides). Pour les corps, ce n’est guère mieux ! Les traces de mouilles ont séché (au reste, elles avaient été bien toilettées…), mais nous avons une foultitude de points rouges sur la peau, partout où feuilles et brindilles se sont rebellées d’être foulées, et même quelques échardes ou épines çà et là, dont nous n’avions pas senti les piqûres.
Nous nous en débarrassons mutuellement, non sans accompagner chaque retrait d’un bisou, plus appuyé bien sûr si l’endroit est sensible, et nous nous époussetons réciproquement la toison des débris improbables emmêlés dans leurs poils. Un bon prétexte aussi pour quelques caresses supplémentaires du minou et du petit trou. Oh, rien de bien méchant ! Juste assez pour raviver le souvenir et revivifier le désir. Hum, je serais vite d’accord pour renouveler une séance de câlins, mais Colette est plus raisonnable que moi.
Nous étudions aussi sérieusement que nous le pouvons cette sacrée carte IGN. Mais si c’est du chinois pour moi, c’est de l’hébreu pour elle. Tout ce que nous pouvons déduire de notre examen, c’est que la source, ou quelque chose d’approchant, devrait se trouver pas très loin, à peu près par là… Enfin, nous l’estimons, ou plutôt l’espérons !
Aussitôt dit, on ramasse les choses fripées qui gisent lamentablement à nos pieds et on va récupérer celles qui pendent aux branches. Mon jean est sec, pas de problème, son short et ma culotte aussi. Mais alors, si on les renifle, ça sent la pisse à plein nez ! Je fais la grimace, Colette aussi. Nous piquons un fou rire une fois de plus.
Balade en forêt
Ah cette garce de Chantal ! (Rectification : cette garce chérie !) Elle vient de me demander si nous devons nous rhabiller… Avec mon short qui pue le pipi séché, je ne suis pas très pour !
Ce n’est pas tout à fait vrai, mais j’ai surtout envie qu’elle reste nue et moi aussi. Pour le plaisir de la voir, pour le plaisir d’être vue… Rien que d’y penser, je me sens mouiller. Je le lui dis.
La coquine ! Enfin, l’aussi coquine que moi ! Nous nous rapprochons, seins à seins, j’envoie ma main sur sa chatte, elle envoie sa main sur la mienne. Les yeux dans ses yeux, je glisse un doigt entre ses lèvres, elle glisse le sien dans ma fente. Je farfouille un peu, elle me doigte. Une onctuosité sous l’index, une caresse dans le con, je suis aux anges ! Je retire mon doigt et le suce, elle m’imite. Je recommence à touiller sa mouille, elle revient agiter la mienne. Je la serre contre moi, elle m’enlace. J’aime sa peau sur moi ! Je ne sais plus où est la frontière entre nos seins, entre nos ventres, entre nos corps… Nos bouches s’unissent, nos mains s’affolent, nos bras libres nous écrasent l’une contre l’autre. Nous nous branlons sans nous arrêter, nous nous branlons jusqu’à jouir ensemble en échangeant nos souffles et nos soupirs.
Je lui montre ma main couverte de son jus, elle me présente la sienne couverte du mien. Nous croisons nos doigts, nous les portons à nos bouches, nous les léchons ensemble, ravies de partager le même mélange de nos saveurs intimes. Et consciencieusement, pour ne rien perdre de ce double nectar fruité, nous suçons ensemble chaque doigt de nos mains. Un dernier baiser de langues mêlées pour finir, et nous sommes prêtes à partir.
Promenade au bois
Pas évident de marcher à poil dans les broussailles, surtout pieds nus. Je ne l’avais pas remarqué tout à l’heure. Colette et moi nous entraidons aux passages difficiles, évitant soigneusement la moindre épine, ce qui revient à dire qu’en un quart d’heure, nous n’avons guère avancé ! Se faire égratigner les jambes ou les bras, passe. Même recevoir une vilaine branche en travers des seins, ça va encore. Mais c’est vraiment trop dur pour les petons ! D’autant que nous avons choisi d’éviter le sentier pour minimiser les risques d’être surprises. Déçues de ne pas tenir notre défi, mais pleines de sagesse (bon, ça, c’est à voir…), nous renfilons nos chaussures. Plus confortable, et en plus le sac sera moins lourd.
Nous voilà reparties d’un bon pas, elle faisant tournoyer ma culotte comme un trophée, moi agitant son short comme un drapeau, les deux tenant les anses de notre baluchon, l’une tirant l’autre. Pour un peu, je chanterais comme une jeannette, tiens ! L’idée me fait rire : je visualise l’image d’une troupe de jeunes scoutes les fesses et le reste à l’air, cheftaine comprise ; le diocèse serait choqué. Elle me demande ce qui m’arrive, je lui raconte ma vision. Elle s’en amuse à son tour. Nous en rajoutons, le rire est communicatif. Ça mérite une pause. Un vieux tronc d’arbre se trouve là, incliné à bonne hauteur, écorcé par le temps. C’est parfait. Nous l’enjambons, assises à califourchon pour reprendre souffle.
Et c’est vrai que c’est bon. Un mélange de rugosité et de poli du tronc qui gratouille agréablement mes lèvres. J’ondule un peu des hanches pour que ma vulve embrasse mieux la rondeur qu’elle chevauche. Maintenant ce sont les petites (tout est relatif !) lèvres qui sont directement au contact de ce chevalet improvisé. J’accentue lentement mes mouvements de reins… Hum ! Mais c’est que ça devient intéressant… Je me frotte carrément le sillon sur le bois.
Nous entamons une masturbation forestière digne de vieilles gamines frustrées, en nous tripotant tétons et globes sans retenue. Notre cavalcade immobile porte vite ses fruits, le bois glisse de mieux en mieux sous nos chattes. Je vois les lèvres de Colette déborder par moments, puis s’éloigner en laissant un sillage brillant. Ce doit être pareil pour moi…
Une envie de sa bouche. J’agrippe fermement ses seins pour amener son buste vers moi. Elle résiste, je serre plus fort, elle soupire d’aise et me rend la pareille. Surprise, je pars en avant. Hummmm ! Mon clito porte en plein sur le tronc, j’en redemande ! Elle comprend, recule ses fesses, se penche à son tour, son visage resplendit de bonheur. Nos langues se mêlent, enfin ! Nous nous trémoussons en cadence, malmenant durement nos poitrines pour augmenter la douceur des élancements qui montent de nos vulves agacées. Nous frottons alternativement le clitoris et les lèvres sur un gode géant. Nous nous accordons, nous nous attendons… nous jouissons de concert dans un long baiser affectueux.
Heureusement, notre monture n’était pas assez haute pour nous désarçonner : nous glissons plutôt que nous descendons de ce tronc bénéfique. Deux belles taches de mouille imprègnent le vieux bois, c’est tentant. Je lèche la place de Colette, elle lèche la mienne. Nous en rions et nous nous embrassons, tant qu’à faire ! Moi, je ne me lasse pas de son goût et de sa bouche. Je crois qu’elle me le rend bien.
Balade en forêt
Je m’interroge : ai-je révélé les démons cachés de Chantal, ou est-elle plus libérée du cul que je n’aurais cru ? Sa branlette impromptue sur cet arbre desséché était trop tentante pour ne pas l’imiter. D’ailleurs, la seule vue de sa belle chatte embrassant le tronc lisse avait déjà réveillé mes propres diablotins. En léchant le souvenir humide qu’elle y a laissé, je me prends à penser que le bois aurait été plus mouillé par un autre liquide. Chantal avait raison : je dois être une grosse cochonne ! N’empêche, cette idée me turlupine toujours quand nous partageons ce énième baiser corsé.
Je bredouille mes mots en ramassant le sac. Il m’a semblé voir une ombre de déception dans ses yeux, mais je me trompe peut-être. Je lui tends une anse, elle la saisit en me rendant sa culotte et repart d’un pas décidé. Elle brandit mon short comme un fanion à suivre (elle doit se croire cheftaine de jeannettes, qui sait ?), mais elle a raison de nous presser : l’après-midi avance et il fait soif. Nos mignotages doivent y être pour quelque chose, la cyprine et la sueur n’étant que peu désaltérantes… Pourvu qu’on trouve cette source !
C’est sûr qu’en tennis on marche mieux. Nous méprisons les ronces d’un pied négligent, nous traversons les fourrés en riant de leurs caresses piquantes sur nos cuisses, nous bousculons les branchettes qui fouettent nos épaules. Chantal ouvre la marche d’une poitrine conquérante, sans paraître se soucier des rameaux qu’elle écarte. Après tout, c’est elle qui a les plus gros seins, normal qu’elle soit devant ! Du coup, les branches les plus souples me reviennent droit sur les lolos, mais cette flagellation est stimulante, au fond.
D’ailleurs, ma position arrière me procure une compensation. J’ai une vue imprenable sur ses belles fesses qui se dandinent superbement. Lorsqu’il y a une montée, c’est encore mieux : je peux carrément pousser son postérieur pour l’aider. Je m’en fais une obligation : donner un coup de main à une amie, c’est la moindre des choses… Le passage d’un vieux muret est un moment délicieux. Un pied près du rebord supérieur, un pied en bas, elle m’offre un beau grand écart. Pour ne pas la laisser dans cette position critique, j’empaume sa fourche charnue, ajoutant mes efforts aux siens. Outre son sourire ravi, l’humidité sur mes doigts est ma récompense. Je la déguste consciencieusement avant de prendre sa main pour escalader l’obstacle à mon tour.
Bref, nous progressons dans la joie ! Il n’y a qu’un petit problème, qui s’avère pénible à la longue. Il y a souvent des arbustes un peu hauts que leur densité nous force à enjamber. N’étant de « grandes perches », ni l’une, ni l’autre, cet exercice expose chaque fois la partie sensible de notre anatomie. Les feuilles, en particulier celles qui sont dotées d’épines, doivent avoir des penchants saphiques : elles ne manquent jamais de nous grafigner la minette. Les premières fois ne sont pas si désagréables, ça devient moins supportable ensuite. Quand finalement une amoureuse plus empressée que ses sœurs m’égratigne les lèvres trop durement, je crie pouce et je sollicite l’autorisation de couvrir mon intimité tourmentée.
Je serais prête à accepter (presque) n’importe quel gage pour amadouer ma copine, mais elle me confie avoir de son côté les mêmes raisons de se voiler la chatte. Nous sommes donc contraintes par la nature d’abandonner notre balade en nu intégral ! Après les souliers, la culotte, si ça continue nous arriverons habillées à cette source si convoitée (je parle de la vraie source, hein ?). Mais la coquine suggère que nous enfilions ce que nous tenons dans la main. Moi, ça me va ! Sa culotte m’est un peu grande, elle baille beaucoup à l’entrejambe. Elle est, disons, confortable, assez pour assurer une bonne aération du minou. Et puis, c’est excitant de porter la culotte imprégnée de Chantal…
Quant à elle, elle doit se tortiller pour entrer dans mon short. Quand elle y parvient enfin, le résultat est tout à fait mignon.
Promenade au bois
Eh bien, oui, je mouille beaucoup ! La faute à qui ? Ma jolie Colette ne rate pas une occasion de fourrer ses doigts partout. Cela dit, je ne vais pas le lui reprocher. Par contre, comment fait-elle pour s’introduire dans ce short ? Je fais une bonne taille de plus, d’accord, mais tout de même ! À force de tirer et de me contorsionner, j’arrive à glisser mes fesses dedans. Mais impossible de fermer la taille. Heureusement, il colle littéralement à ma peau. Je m’examine : il est si court que le bas est plus haut que mon entrejambe. Pas étonnant qu’il me scie la chatte ! Et je comprends la raison de son regard amusé : mes lèvres débordent de la couture, coincées entre le tissu et mes cuisses.
Comme si elle y connaissait quelque chose, à la carte ! Juste un prétexte pour me reluquer pendant que je la sortirai du sac. Enfin, puisque ça me fait plaisir de lui faire plaisir… Je me plie en deux en lui tournant le dos, histoire de lui offrir une meilleure vue, et je cherche dans le fouillis. (Même si je la trouve tout de suite, c’est bon de faire durer…) Après l’avoir récupérée, je m’installe à croupetons pour la déplier face à une Colette au sourire épanoui. Dans cette position, je m’expose sans vergogne. Mais en même temps, le tissu me comprime allègrement le clito et l’œillet, sans parler des petites lèvres qu’il écrase sans merci. Je veux bien faire abstinence si ma chérie a les yeux sur la carte !
Malgré tout, grâce aux rares indications que nous sommes capables d’interpréter, nous estimons n’être qu’à cinq ou dix minutes de notre but. Tant mieux, parce que la pression était devenue insupportable, sur les nymphes, notamment, qu’il me faut absolument soulager de la contrainte de la couture. Une fois debout, je m’emploie à les disposer de part et d’autre comme leurs grandes sœurs. Bien sûr, ma chérie se précipite pour m’assister avec empressement ! D’après elle, les doubles bourrelets de chair tendre qui avalent le tissu sont très seyants… Elle ne dit rien des poils broussailleux qui dépassent aussi çà et là. Sans doute parce qu’elle n’a rien à m’envier sur ce plan.
Quoi qu’il en soit, j’espère que nous ne nous sommes pas trompées, sinon je suis sûre de ne pas tenir bien longtemps. La couture me frictionne le bouton à chaque pas. Et je ne dis rien du tissu qui me râpe la raie et l’entaille… D’un autre côté, ce traitement de choc provoque une belle production de nouvelle mouille qui lubrifie les frottements. Le mal génère son propre remède, en quelque sorte. Reste à savoir lequel gagnera mon orgasme !
Au moins pouvons-nous protéger peu ou prou de notre main libre nos tétons déjà malmenés par l’agressivité des branches et progressons-nous plus vite. D’ailleurs, le terrain semble bientôt se dégager. Dans l’éclaircie des arbres, nous pouvons distinguer comme une clairière. Serait-ce enfin notre objectif ?
À suivre…