Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 20140Fiche technique21859 caractères21859
3763
Temps de lecture estimé : 16 mn
18/03/21
Résumé:  Les deux promeneuses se connaissent de mieux en mieux et s'apprécient de plus en plus, mais cela peut mener à se découvrir des pulsions cachées.
Critères:  #épistolaire #lesbienne ff forêt amour voir exhib nudisme odeurs intermast jeu uro
Auteur : Dyonisia  (Rêves et autofictions... Ou souvenirs et confidences)      Envoi mini-message

Série : L'Ascension

Chapitre 04 / 09
Jusqu'où ne pas aller ?

Résumé des épisodes précédents :

Promenade pour Chantal, balade pour Colette, cette innocente occupation d’un jour férié les amène, à leur corps et leur cœur consentants, à abandonner d’abord toute pudibonderie, puis toute retenue dans leurs échanges de bons soins. Poussées par la soif, et encouragées par leurs attentions mutuelles malgré l’échec d’une tentative de « randonu(es) », elles espèrent enfin se désaltérer au terme d’un parcours entrecoupé de pauses fiévreuses.






Balade en forêt


Mon short m’est déjà un peu juste – c’est pour cela que je l’avais acheté –, mais sur Chantal il moule tellement les fesses qu’il lui fend le cul en deux. Pour la vue, c’est encore mieux que s’il n’y avait rien. Pour le confort, surtout celui de la chatte, ce doit être plus que douteux. Mais pour exciter celle qui le porte, pas la peine de me faire un dessin ! Ou plutôt si : la tache qui assombrit le tissu entre ses cuisses est une illustration éloquente. Ma belle souffre le martyre pour sa plus grande joie, j’ai pu m’en assurer en l’aidant à faire chevaucher la couture à ses lèvres. Dommage de n’avoir pu prolonger l’exploration par manque de temps.


De mon côté, la culotte de Chantal ne pèse guère, elle aurait au contraire une propension têtue à glisser, surtout quand le bout d’une branche se faufile dans l’entrebâillement des aines. Ça me chatouille, voire plus, le minou et il me faut tirer sur la lingerie pour me dégager. J’ai déjà entendu deux ou trois crissements en faisant cela, et il est probable que des déchirures en aient résulté. Je ne m’en préoccupe pas trop : si son frou-frou n’est plus mettable, ce sera une raison pour lui demander de me le donner, comme souvenir.


Je rêvasse sur l’utilisation que je pourrai en faire dans mes masturbations futures lorsque Chantal se retourne vers moi (tiens, la tache sombre s’est élargie par-devant aussi).



Son appel impérieux me stoppe dans mon élan. J’allais marcher sur un piège, ou quoi ?



Elle a raison, bien sûr ! Où avais-je la tête ? Dans notre état (surtout le sien), échevelées, dépoitraillées, couvertes de brindilles et d’égratignures, la chatte à peine voilée ou hyper moulée et les yeux cernés (ben oui : la fatigue…), nous affolerions tout promeneur, solitaire ou non, en sortant du bois. Accessoirement, nos réputations personnelles seraient durablement atteintes. Mais ça, on s’en fiche un peu.


Partagées entre impatience et prudence, nous approchons avec circonspection de la lisière des arbres. Un bouquet de chênes verts nous offre un abri bienvenu. Serrées l’une contre l’autre, nous tendons l’oreille en quête de quelque bruit humain. Malgré le silence rassurant, nous prolongeons l’écoute. Rien. Soulagée, je prends une grande inspiration, et les senteurs chaudes de Chantal me frappent les narines. Sa peau exhale la piquante sueur des aisselles, l’âcreté de la vieille transpiration, les fragrances douceâtres des aines, les effluves marins de la chatte, tous les parfums que j’aime ! Comment pourrais-je me retenir ?



C’en est trop, je l’embrasse ! Elle m’étreint, nos seins s’épousent, sa poitrine est un coussin doux pour mes tétons. Ma main caresse ses reins potelés, sa main presse mes fesses crispées. Nous voilà reparties dans nos délires lubriques. Je lutte pour glisser mes doigts sous le short, sans succès. Je la branle par-dessus le tissu. Elle, par contre, n’a pas de peine à passer entre vulve et culotte. Ses doigts me pénètrent aussitôt. Je m’empale avec bonheur.


Nous n’arrêtons plus nos caresses, yeux fermés, bouches soudées, ne séparant nos langues que pour échanger souffle et soupirs, reprenant le baiser jusqu’à la prochaine vague, unies dans les mêmes spasmes, sans répit pour nos mains. Ses doigts déclenchent des ondes profondes qui montent de mon vagin, je coule sur sa paume à chaque lame qui me submerge. Le tissu du short est poisseux sous ma paume, les lèvres roulent sous mes doigts écartés, un liquide onctueux imprègne la couture que sillonne mon majeur…


Un dernier sursaut fusionne nos corps. Un dernier cri partagé emplit nos gorges. Nos jambes se dérobent. Nous nous effondrons dans les broussailles. Le précaire rideau d’arbuste ne nous dérobe plus à d’éventuels regards. Notre épuisement n’en a cure. Nous ne ressentons même pas les piqûres des feuilles épineuses. Nous basculons sur le côté sans nous séparer. Nous resserrons encore plus notre étreinte, attentives chacune aux battements du cœur de l’autre, laissant s’apaiser le tourbillon de nos âmes et les palpitations de nos chairs. Je suis dans les bras de Chantal, je suis bien.




Promenade au bois


Je suis bien. Je suis dans les bras de Colette. Mon cerveau revient lentement à la vie, un frisson me saisit, mes yeux s’ouvrent, mes sens renaissent, une brume ténue s’exhale de nos peaux, un parfum de renard(es) enveloppe nos corps. Un nouveau frisson me parcourt, l’air est plus frais, les ombres s’allongent. Je caresse les cheveux emmêlés et humides de mon amante.



Que répondre à une aussi douce prière ? Je la garde dans mes bras, je bécote ses paupières, je bécote son cou, je bécote son épaule, je bécote tout ce que je peux atteindre avec ma bouche sans desserrer notre étreinte. Une odeur acidulée monte de nos aisselles, des gouttes de sueur perlent entre nos seins, nos ventres sont moites, nos sexes sont chauds, nos cuisses sont humides, nos jambes sont sales, et je suis heureuse ! La minute s’étend, se prolonge, se multiplie. Je fais un gros effort pour mettre un terme à ce moment béni.



Elle grogne, soupire, puis maugrée quelque chose comme « et zut ! », avant d’ouvrir un œil. Je lui pose la question qui me préoccupe et dont je réalise la stupidité en la formulant.



Elle s’ébroue en riant, tout à fait réveillée maintenant. Elle me jette un petit regard en coin, l’œil émoustillé.



Incorrigible ! Colette est incorrigible ! Je me demande si je lui présenterai mes filles… Mais son raisonnement est juste. Nous quittons la fraîcheur relative du taillis pour avancer dans la lumière. Un large terrain dénudé s’élève légèrement devant nous. La chaleur du soleil, même déclinant, ravive les petites meurtrissures de notre peau. Il est vraiment temps de trouver de l’eau. Où donc est-elle cette sacrée source ? Un bassin ferait aussi bien l’affaire, d’ailleurs. Nous avons beau regarder autour de nous, jouer les indiens (les squaws, plutôt) en protégeant nos yeux des rayons obliques, nous ne voyons rien sinon une forme verte au ras du sommet de la pente. Un toit de cabane, peut-être ?


Encouragées par l’idée d’une fontaine aménagée, nous gravissons rapidement les derniers mètres et… Déception ! C’est une citerne métallique que le relief nous avait dissimulée, une de ces réserves d’incendie que les pompiers installent dans les zones sensibles. Pour la source, nous repasserons ! Voilà ce que c’est que de ne pas savoir lire une carte !


Nous avançons malgré tout, désabusées, jusqu’au pied du support en béton. Une zone humide du côté opposé fait renaître l’espoir, qui retombe immédiatement en découvrant une vanne d’incendie parfaitement réglementaire. Autrement dit, il y a plein d’eau, mais il faut avoir la clé adaptée pour en profiter. J’en pleurerais !


Colette qui furète, l’air maussade, autour du béton, pousse soudain un cri de joie.



Un tout petit robinet de rien du tout. Un vieux truc en laiton qui refuse de s’ouvrir. Il nous faut conjuguer nos efforts pour l’y faire consentir. Et encore, un maigre filet d’une eau brune accepte à peine de s’en écouler. Je sais bien que l’eau est précieuse en Provence, mais à ce point ! Il va pourtant falloir faire avec.


D’abord, quitter ce short ! Colette a déjà laissé glisser sa culotte (enfin, la mienne) que je suis toujours à me débattre pour que le tissu consente à abandonner mes fesses. Tortiller j’ai dû pour l’enfiler, tortiller je dois pour l’enlever. La sueur et le reste n’ont rien arrangé, évidemment. Quand ma fente se décolle enfin de la couture, c’est une bénédiction. Un coup d’œil à mes lèvres me confirme qu’elles sont encore gonflées. Les traitements subis les ont pas mal émoustillées ; débarrassées de leur garrot, elles respirent mieux, si j’ose dire. Parce que les effluves qui en montent… Bon, passons !


Colette a recommencé à se battre contre le robinet, sans grand succès pour augmenter le débit. Toutefois, la couleur de l’eau s’éclaircit progressivement et elle paraît bientôt, sinon pure, du moins plus limpide.



Insinuerait-elle que nous restions dans notre crasse ? D’un autre côté, sa remarque n’est pas dénuée de bon sens. En réfléchissant à ce que nous avons sous la main, une idée me vient (j’ai toujours des idées géniales pour utiliser mes vêtements…) : mon tee-shirt en coton peut faire une serviette passable et ma culotte devenir un gant acceptable. Je le lui dis, elle rit.



(Incorrigible, je vous dis !)


Le rinçage de l’objet prend un certain temps. À cause du faible débit, certes, mais aussi à cause des fluides tenaces qui l’ont imprégné par couches successives de macération. Sa propreté, relative, réclame de le mouiller et de l’essorer plusieurs fois. Malgré un léger relent persistant, il se présente à la fin comme un honnête succédané d’éponge, sinon de gant. Nous réussissons même à caler ma gourde à l’aplomb du robinet, pas pour boire, ça nous n’osons pas, mais pour verser l’eau sur nous. Ce n’est pas grand-chose à la fois, mais c’est bien utile pour détacher une partie des brindilles qui nous collent à la peau. Tout cela fait, nous ablutions peuvent commencer. Colette esquisse une révérence.





Balade en forêt


Je n’ai pas cédé à une impulsion irréfléchie, j’avais préparé le terrain dans ma tête. Il n’y a pas une si grande différence d’âge entre Chantal et moi, mais tout à l’heure, dans ses bras, j’ai ressenti de sa part une affection quasi maternelle. Peut-être parce que je jouais moi-même à la femme enfant en voulant prolonger notre étreinte assoupie.


En la voyant prendre en main la concrétisation de notre hypothétique toilette, j’ai eu envie de lui confier la mienne. Et pour ne laisser aucune chance à un refus, j’ai insisté pour faire d’abord la sienne. Voilà, ce n’est pas plus compliqué (hum ?) que ça. Je la force à la réciprocité… qu’elle aurait sans doute accepté d’enthousiasme, suis-je bête !


Elle se prête en effet de bonne grâce à mon désir. Campée sur ses jambes bien écartées, les bras à demi levés, elle me désigne sans ambages les parties de son corps qui méritent le plus d’être récurées – c’est le terme qui convient le mieux quand on y respire de plus près. J’imbibe assez notre « gant » pour qu’il dégouline puis je verse le contenu de la gourde sur sa poitrine. La fraîcheur de l’eau la surprend, elle frissonne en me souriant. Je remets vite la gourde à remplir avant de passer le gant sur ses seins pour enlever les débris divers qui les maculent. Je dois les soulever l’un après l’autre et les soutenir pour parfaire mon travail. Ils sont lourds et doux dans ma main. Les égratignures et petites meurtrissures qui marquent leur peau laiteuse m’attendrissent.


Il me faut mouiller encore deux ou trois fois l’éponge improvisée pour nettoyer son buste. Les petites veines bleues semblent palpiter quand je remonte les globes à la recherche d’une trace oubliée, les aréoles paraissent plus sombres, les tétons se tendent.


Je pose mes lèvres sur l’un deux, il est plus gros que je croyais, il est ferme et moelleux sous ma langue. Je le tète, d’abord doucement, comme pour jouer, puis presque goulûment. J’aspire à pleine bouche, je ne quitte un sein que pour me jeter sur l’autre. Chantal sourit, Chantal soupire, Chantal me caresse les cheveux. Je tète avidement Chantal et elle me laisse faire tendrement, elle me tend elle-même ses bouts tour à tour. Un sentiment trouble m’envahit, une grosse frustration me saisit quand je dois m’arrêter de la téter pour reprendre de l’eau.



Sa respiration est oppressée, ses joues se sont colorées, son regard est dans le vague. Elle met quelques secondes avant de m’offrir ses aisselles. Elle détourne presque pudiquement la tête quand j’approche mon nez pour renifler l’odeur forte et acide de sa transpiration. Je me sens intimidée. Pourtant nous avons partagé des saveurs et des senteurs bien pires. J’approche la gourde pour rincer les poils. Une tentation me prend, j’hésite, je me ravise. Au lieu de verser l’eau, je lèche. C’est acre, salé, poisseux, aigre… mais c’est son parfum brut que j’absorbe.


Chantal sursaute, murmure un refus confus, essaie de se dérober, mais je continue. Je persiste dans cette toilette de chat malgré la chaleur qui me monte aux joues. Quand je n’ai plus que le goût de sa peau sous ma langue, je passe à l’autre aisselle. Elle ne dit plus rien, ne bouge plus, osant à peine respirer. Mon souffle aussi est oppressé. Ma raison refuse d’analyser le zèle qui me pousse à n’oublier aucune trace de sueur sous ses bras.


Le tintement de la gourde qui tombe me ramène sur terre. Il me faut la remplir à nouveau pour arroser les épaules et le dos. Cela nous évite de nous regarder tout de suite. Nous sommes curieusement gênées alors qu’il n’y a rien de bien honteux à se lécher les aisselles. Je les éponge soigneusement, justement, comme pour enlever tout reste de ma salive. Je passe ensuite aux fesses. Il y a une belle accumulation de petites feuilles mêlées de terre qui m’oblige à verser plusieurs fois de l’eau et à frotter jusque dans la raie pour les décoller.


Je peaufine le nettoyage sur les cuisses et les mollets, et quand l’arrière est à peu près propre, au grand dam des baskets trempées, je m’occupe du devant. En m’accroupissant pour passer notre gant de fortune sur les jambes de Chantal, les remugles de sa chatte envahissent mes narines. Cela ne me dégoûte pas, bien sûr, mais je m’étonne que ce soit le souvenir de ses tétons dans ma bouche qui me revienne en premier. Elle se méprend sur mon air surpris et s’excuse timidement.



Je me force à plaisanter, mais pourquoi faut-il que, pour la seconde fois, un autre mot me soit d’abord venu à l’esprit pour lui répondre ? Mes mains sont hésitantes en approchant du pubis qu’elle m’expose presque chastement. Je mouille abondamment le buisson embrouillé qui le couvre, mais mes gestes ne sont pas assurés. Elle croit encore que son odeur m’importune.



Je mens, mais pas à cause de ce qu’elle imagine. Le sexe de Chantal me fascine, j’ose à peine le toucher. Pourtant je décrasse ses aines, j’écarte ses lèvres, je lave méticuleusement sa fente, j’essuie scrupuleusement les bords et les replis de sa vulve. Je le fais avec tendresse, avec affection, presque avec piété, avec respect plus qu’avec passion. Ce sentiment étrange et nouveau me bouleverse. Il faut qu’elle répète sa demande pour dissiper mon émotion.



Je la regarde. Elle a un petit sourire embarrassé, ses joues sont empourprées. Je rougis bêtement moi aussi. Et soudain une idée folle me traverse, une impulsion qui me pousse à parler sans réfléchir.



Elle ouvre des yeux ronds, pas très sûre d’avoir bien compris. J’insiste, je confirme, j’avoue mon désir en m’allongeant entre ses jambes.





Promenade au bois


Colette me fixe avec d’un regard étrange, mêlant désir, pudeur et honte. Sa demande m’a surprise. J’en oublie sur l’instant les appels de ma vessie titillée par l’eau froide, le rafraîchissement de l’air et les chuintements du robinet. Je ne suis encore jamais allée jusque-là dans mes jeux « urotiques ». Mais elle a été si attentionnée pour me laver, ses gestes ont été si délicats, voire si chastes sur mon sexe, et sa tétée m’a si troublée que mon affection me commande de lui faire plaisir. Je fléchis mes genoux en écartant ma fente à deux mains.


Bien que nous ayons exploré et lutiné nos corps sans vergogne, cette exhibition m’intimide et retient ma miction alors que ce fut la première vision qu’elle a eue de moi. Je fais un effort pour me décontracter et laisser échapper quelques gouttes qui constellent ses seins. Son sourire heureux m’encourage. Le reste suit très vite. Mon jet libéré éclabousse sa poitrine et son cou. Elle a fermé les yeux. Je recule mon bassin pour éviter son visage. Un liquide doré se répand sur ses cuisses et son ventre, puis se tarit. J’arrive à expulser quatre ou cinq larmes encore, sans plus. J’en suis presque dépitée.


Colette aussi semble déçue. Elle étale ma douche sur sa peau avec une moue de contrariété dont je ne sais si elle est due à la rareté de mon don ou à l’agression de mon urine sur les égratignures qui parsèment son corps. Je passe un doigt entre mes lèvres et je le porte à ma langue. Un peu violent de goût, en effet. Je grimace. Elle le voit et sourit.



C’est vrai, au moins pour la partie face. Je l’aide à se relever et veux l’embrasser, mais elle me repousse en feignant l’indignation.



Je me contente d’un petit bisou entre ses seins – elle sent mon pipi, mais tant pis – et d’un autre sur ses lèvres (tant qu’à partager…) avant de lui montrer la flaque qui s’est formée sous le robinet.



Colette se tourne pour me présenter son dos et j’éclate de rire. Elle est maculée de boue des épaules aux fesses, il y en a même dans les cheveux. Cette découverte me détend et m’inspire une moquerie. Je prends une voix sévère.



Elle fait semblant de larmoyer pendant que j’arrose sa nuque en repoussant le magma de boue et de feuilles vers le bas des reins.



J’ai du mal à rester dans mon rôle quand je vois la position qu’elle adopte, pliée en deux, les jambes grandes écartées et les mains ouvrant son joli derrière.



Mon attitude se transforme insidieusement. Le jeu rappelle des souvenirs anciens. J’éprouve un sentiment ambigu à la voir s’offrir si docilement, comme lorsqu’elle s’abandonnait dans mes bras sous les arbustes de la lisière, comme lorsqu’elle tétait mes seins tout à l’heure… Peut-être pour chasser ces pensées équivoques, je ne mets guère de douceur à nettoyer ses fesses. Colette ne regimbe pas, pourtant. Au contraire, elle accentue le bâillement du sillon sur toute sa longueur en tirant plus fort avec ses mains. L’œillet palpite et les lèvres écartées exhalent un arôme puissant. Je repousse la tentation de les embrasser en les astiquant sans ménagement.



Le mot m’a échappé ! J’étais prête à mettre ma menace à exécution, mais je me suis figée. Colette aussi se tait soudain. J’ai vaguement peur. Suis-je allée trop loin ?



À suivre…