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Temps de lecture estimé : 11 mn
28/12/22
Présentation:  C’est le deuxième épisode de cette série d’héroic fantaisy
Résumé:  Après un voyage un peu mouvementé, il est présenté au couple royal qui lui propose un combat qu’il remporte, s’en suit une visite de la Reine qui...
Critères:  #aventure #sciencefiction #occasion fh ffh fbi extracon fellation cunnilingu anulingus 69 pénétratio
Auteur : Vopicek      Envoi mini-message

Série : Gorre, terre d'exil de Pierre Gordon

Chapitre 02 / 15
En visite sur Tuor

Dans l’épisode précédent


« La genèse de ma vie sur Gorre »

L’histoire se passe sur une planète qui est à l’opposé de la terre par rapport au soleil et sur même trajectoire. Un terrien, Pierre Gordon s’y retrouve par on ne sait quelle magie. C’est un ancien boxeur à la savate de la Belle Époque. Il devient gladiateur dans la première ville. La reine en mal de descendance, son mari de roi ayant perdu son matériel conjugal sur la corne d’un sanglier, lui demande de …. Le fils du roi, ayant ouï cela et voulant sauver l’honneur de la reine, ourdit un complot dont la victime serait notre héros. Pierre choisit de fuir dans l’autre ville importante connue, Tuor. Il est accompagné d’une amie, escroc, voleuse à la tire, espionne.


Épisode actuel

Après une démonstration de son « art » dans l’arène de Tuor, Pierre devient l’ami de la famille royale, il explique pourquoi il doit fuir et la reine lui demande un petit service. Ensuite, il est renvoyé à Tibur comme ambassadeur et pendant le voyage il tombe dans un piège.




Tuor la Grande



C’est la capitale de l’État du même nom, Tuor. Nous y gorrissons au tarnoport, situé un peu à l’écart du centre-ville. Une sorte de pousse-pousse indien, que l’on nomme aussi rickshaw, nous amena vers l’auberge du tarn blanc, propriété ancestrale de Gamiel. J’ai compris plus tard que si elle partait faire des rapines, c’était pour permettre à l’auberge familiale de survivre, car elle a tendance à péricliter. Je fais la connaissance avec sa famille, sa sœur cadette très charmante, mais une vraie peste, et sa mère une très belle femme déjà un peu âgée, mais avec de beaux restes.


Je compris rapidement aussi que l’art de la rapine ne s’exerce jamais dans son auberge et ses confrères respectent sa consigne. Elle opère plutôt dans les riches auberges avec une clientèle distinguée où régulièrement le mâle subjugué par ses charmes se fait délester tant ses bourses, pécuniaires que reproductrices. Avec moi, cela aurait pu poser un problème, mais elle m’a affranchi qu’une certaine intimité est indispensable pour réussir le larcin. De mon côté, avec la reine mère, je ne me suis pas encombré de scrupules à accepter son invitation à visiter son petit domaine poilu par la suite.


Le deuxième jour de notre arrivée, le roi et la reine nous reçoivent sobrement. Sur ma réputation de boxeur, ils me proposent de m’exhiber dans un match de démonstration contre leur champion. Je suis un peu mitigé, je ne désire pas faire trop de réclame sur ma présence ici, vu les espions éventuels du prince héritier de Tibur et le sort qu’il a prévu de me réserver.



En partant, je fais un baisemain à la reine et, ô surprise, elle a la peau de son bras qui se hérisse avec un grand frisson. C’est quoi ça ? Encore un problème à venir. Elle en veut aussi à mes gonades, il faudra que je sois sur mes gardes.




Le combat



Pendant deux jours, je me suis entraîné sérieusement avec l’aide de Gamiel, qui avive mes réflexes. Enfin le grand jour arrive. Comme c’est de la boxe, le matériel se résume à peu de choses et c’est surtout la personne qui est importante. Des trompettes résonnent pour annoncer la fin du combat précédent : un drôle d’affrontement, à main nue, le combattant précédant affrontait une bête qui avait une muselière et ses griffes encapuchonnées dans une sorte de gants. Ce genre d’affrontement n’est pas évident, il s’agit d’arriver à se jucher sur le dos du fauve et de le maintenir comme un cheval sauvage, le tout sans selle. Une fois fatigué, c’est plus facile de le coucher après sur le dos et de lui caresser l’abdomen ce qui met fin à l’affrontement. Mais il arrive que l’animal gagne en se couchant lui-même sur l’adversaire et en l’immobilisant, ils sont entraînés à cela. Dans ce cas, ils sont pratiquement divinisés.


Moi, par contre, c’est contre du réel, heureusement que les règles de non-destruction de l’adversaire sont aussi en vigueur, je n’aurai aucun plaisir à me faire abîmer ou de l’abîmer.


Les trompettes résonnent et nous rentrons, mais contrairement à Tibur, cela ressemble vraiment à un ring de boxe thaï. Le but de la confrontation n’étant que de l’escrime pugilistique, nous sommes affublés de gros gants rembourrés.


La cloche du premier round sonne, je me décide de faire un tour d’observation, esquive les attaques de mon adversaire quand je vois une ouverture grosse comme une porte d’église. Mais je ne suis pas tombé de la dernière pluie et comprends tout aussi facilement que c’est un piège où je ne m’engouffre pas et continue avec de petits jabs, ce qui énerve un peu mon opposant qui se voyait déjà vainqueur.


Au deuxième round, je commence à lui mettre un peu la pression en lui martelant le ventre qu’il a, du reste, pas très musclé et contrant son jeu de jambes par les menaces des miennes.


Au troisième round, le dernier, je décide d’en finir vite et, à la reprise, je ne lui laisse pas le temps de réaliser en passant sous sa garde avec mon poing gauche et lui offrant un uppercut de la meilleure qualité qui l’envoie tout de même au tapis.


L’ovation du public me fait chaud au cœur, car ce n’est pas le mien, mais il semble qu’ils ont bien apprécié la prestation et alors que mon adversaire se relève, je viens lui prendre la main et la lève aussi bien haut et en toute camaraderie. Peu habitué à ce type de fair-play, il me sourit et me serre dans ses bras en m’assurant de son amitié indéfectible. C’est toujours bon d’avoir des amis.


Dans ma loge, alors que je suis en train de me rafraîchir sous la douche, la porte s’ouvre doucement et une silhouette féminine s’introduit discrètement dans la pièce. Sans gêne, flamberge en berne, mais au vent, je m’avance dans la pièce quand tout à coup, je réalise que c’est la reine et que ma tenue n’est vraiment pas protocolaire.



Quelque deux jours plus tard, alors que je m’apprêtais à me mettre au lit, on frappe à la porte de ma chambre. Cela ne doit pas être Gamiel, elle ne le ferait pas si discrètement, saisissant tout de même un bâton, j’ouvre précautionneusement l’huis et en reconnaissant ma visiteuse, je la prie de rentrer rapidement.



Je rentre dans le lit et commence à lui faire moult mignardises et compliments pour tout ce qui est en haut de la ceinture, léchant, suçant, aspirant les tétons de ses seins en forme de poire. Un fumet annonçant que la belle est à point, m’incite à prolonger mes explorations en direction de la vallée du Jourdain, mais une barrière m’empêche d’atteindre mon but, la coquine est armée d’une culotte de chasteté avec une magnifique serrure.



Je vais dans la chambre de Gamiel et la trouve au lit.



S’armant de sa trousse de gentlewoman cambrioleuse., elle m’accompagne dans ma chambre où la reine fronce les sourcils en voyant Gamiel.



Gamiel s’agenouille entre les cuisses de la Reine et commence à farfouiller dans la ceinture, mais la maligne, pour avoir l’objet bien en main, met la main au paquet, comme l’on dit, et frotte vigoureusement le starter amoureux. Enfin, après quelques clics, le paradis ouvre ses portes et débarrassée de son carcan, notre partenaire pousse un ouf de soulagement.



C’est ainsi que pendant que la reine s’occupe de ma sucette, Gamiel s’abreuve de la gelée royale, léchant à s’en fatiguer la langue, jusqu’à ce que la reine, mette fin à ces préliminaires et me demande de l’honorer. La queue au bord de l’explosion, je l’enfile dans sa balafre brûlante et commence à la tringler sérieusement. L’orgasme ne fut pas long à venir et pendant qu’elle grimpe aux rideaux, je déverse dans son joli conin le fruit de ma passion pour elle.


Un peu sonné par la violence du coït, je m’étale à côté d’elle sur la couche, mais Gamiel qui n’avait pas eu sa portion de Bircher-Muesli, commençe à rouspéter.

Alors notre souveraine, royalement, lui a proposé de lui présenter son con pour qu’elle puisse aussi goûter aux joies de Gomorrhe.


Ayant partiellement récupéré de mon effort précédent, je m’intéresse au puits royal et avance une lippe curieuse à son endroit. Dommage que le goût soit altéré par le produit de mes couilles, j’aurais bien aimé goûter à sa cyprine nature, sans assaisonnement. Mais bon, à la guerre comme à la guerre, et on ne peut faire qu’avec ce qu’on a, ce sera peut-être pour une prochaine fois. Écartant sa toison, bien fournie, je commence à lécher à la manière d’un dogue allemand la corolle qui entoure le pertuis où j’ai enfoui mes futurs possibles descendants. Je tiens à la remercier de leur accorder l’hospitalité, moi, un simple artiste d’arènes.


Ayant porté mes hommages à sa grotte sacrée, je ne peux oublier de donner un petit coup de langue au porte-drapeau, même si ce mat ne dépasse pas le centimètre.

Après que l’on a sacrifié longuement à Aphrodite, la reine me demande si je peux la raccompagner jusqu’à l’entrée secrète de ses appartements, en me demandant un autre rendez-vous dans un mois, si par hasard, mes futurs descendants ne se plaisent pas chez elle. En entendant cela, je pense que je prends un gros risque de baise-majesté, déjà avec sa belle cousine qui m’avait déjà fait la même proposition.



— Non, Gavra n’a réussi à ne me faire que des filles. C’est peut-être dû à sa lance qui est trop courte pour atteindre l’emplacement pour les garçons. Comme la tienne est largement plus longue, même si elle est moins épaisse, j’ai bon espoir que tes enfants pourront atteindre la bonne entrée, enfin au moins un.


Un mois plus tard, je me reposais tranquillement d’un après-midi tumultueux où Gamiel exigea une performance exceptionnelle de ma part. À nouveau déguisée en servante, Altra vint me libérer du rôle de reproducteur de la famille royale, tout en exigeant de remettre une couche, bien que les tuniques rouges refusent de réapparaître, alors que la date de conscription étant largement dépassée.



Vu sous cet angle, il ne me reste plus qu’à accepter, moi, ambassadeur. Quelle promotion !


Le lendemain après avoir reçu les lettres d’accréditation, une bourse bien remplie et un tarn bien fougueux qui devient mien et que je nommerai Tamis, je m’élance en direction de Tibur.




Notes



Gorire : Sur la terre, on atterrit, sur Gorre, on gorrit.


Jab : cf. http://www.wordreference.com/enfr/jab.


gentlewoman : Je ne sais si le terme de gentlewoman cambrioleuse existe, mais il me paraît plus adapté que gentlelady cambrioleuse, surtout en référence avec Arsène Lupin. le gentleman cambrioleur.


Bircher-Muesli : Plat pour le repas du matin inventé par les docteurs Bircher et Muesli. C’est un mélange de flocons d’avoine et de divers fruits arrosé soit de lait ou de yogourt.


Gomorrhe : Si Sodome était, dit-on, la capitale de l’homosexualité masculine, Gomorrhe était celle de l’homosexualité féminine. Cette vision de mœurs « dépravées » a été mise en avant avec l’arrivée des Grecs dans la région par les Juifs orthodoxes, car les Grecs n’étaient pas complexés par la nudité et les problèmes de sexe.


Baise majesté  : Une petite contraction de baise et lèse-majesté.


C’est peut-être dû à sa lance qui est trop courte pour atteindre l’emplacement pour les garçons : On peut remarquer qu’ils sont un peu en retard sur Gorre à ce sujet, entre autres.


Tuniques rouges : Uniforme des troupes anglaises pendant de nombreuses années. Façon imagée de dire que les règles sont réapparues ou pas.