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Temps de lecture estimé : 26 mn
03/01/23
Résumé:  Le piège se retourne contre son auteur et Pierre devient le chef d’une bande de brigands. Il entre en guérilla et fait prisonnier le prince héritier, ce qui provoque l’ambassade de la reine.
Critères:  #aventure #sciencefiction fh ffh hdomine exhib odeurs caresses fellation cunnilingu pénétratio partouze
Auteur : Vopicek      Envoi mini-message

Série : Gorre, terre d'exil de Pierre Gordon

Chapitre 03 / 15
Gordon construit son état

Résumé des épisodes précédents :

L’histoire se passe sur une planète qui est à l’opposé de la terre par rapport au soleil et a la même orbite au point L3 de Lagrange. Un terrien, Pierre Gordon s’y retrouve par on ne sait quelle magie. C’est un ancien boxeur à la savate de la Belle Époque. Il devient gladiateur dans la première ville. La reine, en mal de descendance – son mari de roi ayant perdu son matériel conjugal sur la corne d’un sanglier – lui demande de…

Le fils du roi, ayant ouï cela et voulant sauver l’honneur de la reine, hourdit un complot dont la victime serait notre héros. Pierre choisit de fuir dans l’autre ville importante connue, Tuor. Il est accompagné d’une amie, escroc, voleuse à la tire, espionne. (La genèse de ma vie sur Gorre.).

Après une démonstration de son « art » dans l’arène de Tuor, il devient l’ami de la famille royale, il explique pourquoi il doit fuir et la reine lui demande un petit service. Ensuite, il est renvoyé à Tibur et pendant le voyage il tombe dans un piège. (En visite sur Tuor )




Les Brigands



Alors que je survole le col séparant les deux royaumes, je suis surpris par une dizaine de tarns qui semblent bien belliqueux. Je fais gorire Tamis et j’attends, au droit d’un rocher que les choses s’éclaircissent.

Rapidement les dix tarns se posent dans mes environs et surgit un homme bien musclé qui m’apostrophe :


— Voilà la fortune qui arrive, 10 000 rahlis pour ta capture ! Et un beau tarn en prime. Ne m’oblige pas de te casser les reins pour te capturer.



Il avance sûr de soi, pour me saisir et m’immobiliser, mais avant qu’il comprenne ce qui lui arrive, un gros coquard orne son œil droit et son postérieur frappe violemment le sol.



L’ensemble des pirates qui voulaient me capturer plient le genou en signe de soumission et me disent :



Je me tourne vers celui que j’ai vaincu et lui demande ce qu’il en est. Alors que son œil droit est très enflé, probablement aveugle pour un moment, je constate que le gauche exprime la soumission.



Tibur s’étant comporté misérablement à mon égard, je vais le leur faire regretter.


J’enfouis mes lettres de créance pour le moment et je vais informer le roi Gavra que je ne pourrai tenir mon ambassade, vu le guet-apens dont je viens d’être l’objet avec pour ma capture, une récompense de 10 000 rahlis.

Nous nous envolons jusqu’à leur repère, où la plus grande case, celle du chef m’est cédée avec une jolie cuisinière servante et esclave sexuelle volontaire. Après avoir envoyé un messager à Gavra, je réunis toutes les troupes.



La prochaine caravane qui va dans le sens Tuor-Tibur, on l’arraisonne et un compagnon qui accepte de s’introduire, prend la place du chef du convoi.


Le lendemain, jour de chance, se pointe une caravane composée de 36 amals. Rapidement, les gardes sont mis hors service et le marchand, chef du convoi est capturé et amené devant moi.


Je m’empresse de l’informer de la situation et du pourquoi de nos actions. S’il veut éviter de souffrir de sa capture, il faut qu’il collabore, c’est-à-dire qu’un de mes camarades, que nous avons choisi, prenne sa place et qu’il donne toutes les garanties pour que la substitution soit réussie. Il achètera au nom du marchand une succursale à Tibur, s’il n’en a pas déjà une, il doit le mettre au courant de la transaction. Notre but n’est pas de le léser, mais d’avoir des renseignements. En contrepartie, il garde ses marchandises et a un associé de premier choix, mais s’il trahit, sa vie sera très courte et sa famille en souffrira.


Sans trop tergiverser, il signe les procurations nécessaires, mais reste mon hôte en attendant que tout se passe bien. Il va trouver ses employés et leur explique la situation et leur ordonne d’obéir scrupuleusement à Trulio son nouvel associé, qui est prévu pour le remplacer, et surtout ne pas trahir, ce qui représenterait sa condamnation à mort.


Après le départ de la caravane, pour qu’il ne se languisse pas, je l’intègre à l’entraînement que je fais subir à mes comparses, je constate que, de loin, ce n’est pas le plus maladroit. Je veux que tous soient au top de la forme ; au début, cela râle un peu, mais rapidement, ils se prennent au jeu et deviennent nettement plus opérationnels. Même l’ancien chef, mon adjoint, voit qu’on est parti sur d’autres bases et que cela va être très intéressant.


Au bout d’une semaine, je reçois le premier corageau pour m’informer que tout se passe comme prévu, qu’il s’est introduit facilement dans le cercle des marchands et des affaires. Il me tiendra au courant dès qu’une opportunité se présente.


Je réalise alors qu’il n’existe aucune position de repli au cas où cela se passerait mal. J’ai remarqué, lors d’une reconnaissance, une petite vallée très encaissée avec une flore généreuse, un ruisseau et, je suppose, quelques grottes. Je charge mon second d’aller les explorer et de me faire rapport si on peut les aménager.


À son retour, confirmation que j’ai eu un bon nez et laissant le minimum sur place, nous y déménageons toutes nos richesses et armement. Nos hommes s’entraînent à faire gorire nos tarns à travers la verdure, il ne reste qu’à construire un barrage en bas et on a une position pratiquement inexpugnable.




Premier raid contre Tibur



La première information utilisable me parvient dix jours plus tard. La semaine suivante, un convoi partant du village de Tiburmine apportera à la capitale le produit annuel de la mine.

Je me dis que dans ce village, capital pour le royaume, il n’y a pas que le métal qui doit être intéressant, mais aussi ceux qui le travaillent. On peut faire main basse dessus, ainsi que quelques filles, belles de préférence.


Trois jours avant l’arrivée du convoi qui sera trop armé pour nos effectifs, je me décide d’attaquer. J’envoie des éclaireurs pour survoler le village. Dans la soirée, ils sont au rapport et m’informent que c’est sans protection visible.

Tout de suite nous investissons le village et parquons la population dans la maison principale, puis nous faisons sortir les mineurs et finalement nous réquisitionnons tous les moyens de transport.


Plus tard dans la nuit, je m’adresse à l’assemblée du village :



Les mineurs sont pour la plupart des détenus, on leur propose de nous rejoindre après avoir prêté le serment d’allégeance. Il semble que la plupart feront de bonnes recrues et une dizaine de femmes viendront égailler nos soirées. Le prochain raid, ce sera pour piller un élevage de tarns, situé loin de nos lignes.


Le transport du précieux métal, déjà en lingot, s’organise avec deux charrettes et deux amals jusqu’à mi-chemin et à partir de là, avec des tarns, ce qui fait disparaître les traces. Le tout est stocké dans notre nouveau PC, dans les grottes et sera utilisé au fur et à mesure des besoins du forgeron.




Notre deuxième raid



Comme prévu, peu après notre premier raid, je prends une vingtaine de tarns avec leur tarniers et nous nous envolons pour le nord de Tibur. Après avoir survolé la tarnerie, ne constatant pas de forces militaires conséquentes, nous attaquons en force et réduisons rapidement la petite garnison au silence.


Nous nous concentrons pour prendre un maximum de tarns avec nous en leur passant symboliquement une corde, sachant bien qu’il ne leur faudrait qu’un coup de bec pour réduire le lien à zéro. On constate une certaine volonté de désobéissance, inhabituelle chez eux. Je remarque que presque toutes sont des femelles ou de très, très jeunes mâles. Il me vient une intuition tombée du ciel : il doit aussi y avoir des œufs !


M’approchant d’un des employés, je lui demande où sont les œufs. Il n’a pas envie de répondre pour une raison bien simple, il a peur d’être accusé de trahison. Je lui propose de le prendre avec nous, car j’ai besoin de ses conseils pour amener les œufs à maturité. Il se détend complètement et m’amène dans un bâtiment où la chaleur est assez forte. Dans un énorme panier, il y a bien une quinzaine d’œufs en maturation.


Prenant soin de leur garder une chaleur convenable, on prend le panier avec nous et tout de suite les femelles rétives collaborent. Je choisis un groupe de quatre pour porter le panier, relié à quatre cordes. Je sais qu’elles feront attention. Pendant tout le voyage, je réfléchis à l’avenir de ce paquet d’œufs qui représente autant de tarns à venir.


Il faut leur créer le plus rapidement possible un énorme nid que l’on va laisser à leur disposition.

Je le vois bien ce nid, dans notre vallée secrète, en sacrifiant le sommet d’un arbre et en entremêlant les branches pour faire une plate-forme que l’on va isoler pour garder la chaleur au maximum. En me demandant si cela allait suffire, j’ai la réponse immédiate en réfléchissant. Chez les Tarns sauvages, il n’y a pas de luxe exagéré, donc cela devrait suffire. Les femelles devront éventuellement se relayer pour apporter de leur chaleur.


Le soir, je reçois un courageau m’informant que le deuxième raid n’est pas passé inaperçu et a eu une certaine répercussion.




On continue la préparation



Nous installons nos deux artisans dans le village et là, je leur explique mes plans. Pour l’alchimiste, sur mes indications, je veux qu’il fabrique des explosifs, chose inconnue sur Gorre, je me souviens encore comment faire de la poudre noire, du salpêtre du charbon de bois et du soufre, mais je ne me souviens plus des proportions. Il me faut expliquer ces composants à l’alchimiste.


Mais ce ne fut pas difficile, il comprit rapidement de quels éléments il s’agissait. Il resterait la fabrication des armes à feu, bombes, grenades, lancées par de petites catapultes ou des mousquet. Je ne sentais pas capable de faire quelque chose de plus sophistiqué.


La proximité de bouquets d’if me rappela la bataille de Crécy et la surprise que créèrent les archers gallois en faisant clairement pencher la balance de la victoire du côté anglais. Je décidai donc de créer une unité d’archers parmi mes compagnons. Pour cela, je fais passer des tests de précision et de cadence au tir, les cent meilleurs sont sélectionnés avec un petit groupe de six vraiment très doués qui sont promus comme entraîneurs.


On a même fabriqué des cibles mobiles avec un système de poulies et d’images qui bougent sur une dizaine de mètres.


Comment se protéger contre une attaque de tarns de l’armée ? Le meilleur emplacement de confrontation est la lisière de forêt, qui empêche aux troupes aériennes de s’approcher des archers. Dans ce cas, il ne reste que les milices terrestres et là, peut-être que la préparation du terrain sera capitale.


Pendant ce temps, nous continuons à nous développer, créant un système d’approvisionnement payé avec l’argent du pillage des caravanes de Tibur. La population participe de plus en plus à notre action. Le royaume devient de plus en plus exsangue.


Par deux fois, nous avons un accrochage sérieux avec la garde royale. Les deux fois nous faisons marche arrière quand on voit que les chances de victoire sont relativement faibles. Il faut que les embuscades soient mieux préparées et avoir un effectif permettant de gagner même en cas d’escorte et ce, avec un minimum de pertes éventuelles.




Première victoire sur l’armée tiburienne



À la suite de ces deux accrochages où nous avons rompu le combat, Tibur décide de faire escorter ses convois par un détachement fort d’un bataillon de soldats à pied et d’un escadron de tarniers.


Il faut mettre à l’épreuve mon armée, mais avec l’avantage du terrain. Nous préparons la position pour réussir à 100 %, ne serait-ce qu’au niveau motivation réciproque.


Nous choisissons sur le chemin menant à Tuor, une vallée suffisamment boisée dans les abords de la route prise par la caravane, en obstruant vers la fin du passage forestier et en préparant au début de la forêt la fermeture de la nasse, prévoyant des chausse-trappes devant les archers.


À l’annonce de l’arrivée de la caravane, nous dissimulons notre présence, les fossés sont couverts de branchages et les épieux de protection fixés. Sitôt qu’elle est complètement engagée, nous fermons la nasse et, protégé par un grand bouclier, je leur propose de poser les armes, le but n’étant pas de créer des morts, mais le pillage.


À la tête des troupes de protection se trouve le prince héritier, coupable de mon revirement à l’égard de la famille royale.



C’est alors que le second de la caravane, voyant la situation très compromise, voire désespérée, prit part au discours :



Après quatre minutes de discussion véhémente avec son état-major, le prince héritier se présente et demande avec quelles armes.



On a constitué le cercle de duel d’environ 15 m de diamètre. Je ne veux pas finir trop rapidement le combat pour lui laisser le temps que le doute s’installe dans sa tête, mais c’est un faux calcul, plus la confrontation avance, plus il prend de l’assurance. Il faut terminer, feignant la fatigue, je le laisse prendre des risques et, faute fatale de sa part, il se retrouve sur le dos avec un œil fermé et moi à genoux sur lui, le poing levé.


Il reconnaît sa défaite et nous le ligotons soigneusement, puis nous commençons par neutraliser la partie de l’armée adverse qui va partir en premier et à la désarmer, mettant de belles épées sur un chariot réquisitionné à cet effet, nous leur laissons les boucliers qui sont très lourds.


Nous nous enquérons des soldats qui désireraient quitter l’armée pour nous rejoindre. Un bon tiers nous rejoint et pour le reste, l’obstacle est la famille avec la peur qu’elle en fasse les frais.


Comme promis, on renvoie un tiers des troupes restantes et le solde, encore armé, est acculé dans le coin opposé de la nasse sous la menace des archers. Nous prenons la moitié des moyens de transport de la caravane pour évacuer le butin intéressant, le solde restant propriété des caravaniers, puis nous leur ouvrons un passage pour qu’ils puissent continuer leur voyage vers Tuor. Ayant cru leur dernière heure arrivée, ils nous remercient de leur laisser la vie sauve, ce qui est une nouveauté de la part de pirates.




Négociations avec Taima, Reine de Tibur.



La capture du prince héritier retentit dans tout le royaume comme un coup de tonnerre. Je reçois l’information que la famille royale est complètement bouleversée et ne sait quelle conduite mener, pour ne pas mettre en danger la vie de l’unique héritier.


Suite à sa capture, nous avons eu de longues conversations avec Ron, le prince héritier, et finalement une certaine estime réciproque s’est installée entre nous, surtout lorsque je lui ai expliqué que dans ce qui le bloquait, je n’étais pas coupable et que tout avait été initié par sa mère en lui expliquant le côté politique de produire un autre enfant pour rassurer le peuple sur la virilité du roi.


Après deux semaines, un émissaire du royaume vient à notre rencontre pour négocier une ambassade de la reine de Tibur. Je fixe les conditions, c’est-à-dire que le voyage se fera à l’aveugle une fois le rendez-vous pris.


Une semaine plus tard, avec un petit groupe monté sur tarn, nous voyons la colonne de soldats escortant une sorte d’énorme char qui doit abriter la reine.

Nous nous posons à proximité et je m’annonce :



Un voile se soulève du char et Taima apparaît dans toute sa splendeur :



À ce moment apparaît la suivante et, oh surprise ! c’est Gamiel, mon ancienne maîtresse. Elle montera sur le tarn de mon second. Nous nous envolons vers notre repaire, le village et non le bunker.


Pendant le voyage, je sens les mains magiques de la reine qui palpent mes pectoraux puis impertinents s’intéressent à ce qui se situe en dessous de la ceinture. Le danger est au maximum.



En arrivant, je remarque que le visage de mon second est écarlate et congestionné, je suppose qu’il a dû subir les mêmes attentions que moi, par contre, je ne suis pas sûr qu’il ait pu conserver sa bourse (celle où sont rangés les rahlis).


En arrivant, je détache le bandeau voilant la vision de la reine et l’amène vers son fils pour qu’ils puissent se retrouver. La confrontation se passe bien, même si son rejeton se permet de faire des remarques manquant de respect vis-à-vis de sa mère.



Pendant que Taima discute avec son fils, Gordon et sa bande sont à l’auberge en train de boire et tirer des plans sur la comète, il y a aussi Gamiel.



Je me dirige vers ma case et voyant Gamiel qui veut me suivre, je lui fais comprendre que je veux vraiment me reposer. Surtout je pense que la nuit va déjà être bien agitée et sachant qu’elle est très performante pour vider l’énergie d’un homme.


À peine couché, j’entends qu’on frappe à l’huis. Zut ! pas moyen d’être tranquille. Je vais ouvrir et je vois la reine dans l’encadrement de la porte qui me demande si elle peut entrer.

Je vois tout de suite la double manœuvre, une partie de plaisir et ramollir l’interlocuteur pour la négociation.


Mais, n’étant pas un mufle, j’accepte en lui demandant de s’installer et je retourne à la taverne pour prendre de quoi boire. Là, surprise, enfin pas tout à fait, je vois que Gamiel n’a pas perdu de temps et elle est sur les genoux de Gorgi et lui, il a déjà passé ses mains sous la chemise en lui caressant les seins que je sais très sensibles à la caresse. Devant leur sursaut :




Mais devant le manque d’agressivité dans ma voix, Gorgi continue gaillardement l’exploration des laiteries réunies de Gamiel qui, elle, se concentre sur le massage de la longeole qu’elle sent frémir sous la main.


Rejoignant ma case, je constate que la reine est déjà dans ma couche, superbe dans son impudeur. Je pense que la nuit ne va pas être à la discussion politique, mais plutôt à l’érotisme polytechnique.



Mes vêtements s’envolent dans la chambre et, à poil, je viens la rejoindre et nous nous étreignons avec passion, ses lèvres délicieuses, posées sur ma bouche, sa langue agile joue avec la mienne. Mes mains curieuses s’attardent sur sa poitrine pour finir en effleurant l’intérieur de ses cuisses à la peau très douce, elle ouvre largement ses jambes me donnant accès à son puits d’amour affamé de mes caresses.

Sans autre forme de procès, elle me saisi la bite et en apprécie la qualité.



Alors d’un geste solennel, je plante ma queue fructifère dans la conque royale. C’est tellement jouissif, encore meilleure qu’avec sa belle cousine, on sent qu’elle en veut et que cela fait longtemps qu’elle n’a plus été aimée par un homme, elle est vraiment affamée.


On reste un long moment tout à fait immobile, juste avec son vagin qui me masse la queue, puis mon poids commence à lui peser et même si je n’ai pas les bras trop fatigués, je bascule sur le dos et, la tenant toujours étroitement, je lui permets de me chevaucher.


Pour elle, c’est une illumination, il semblerait que la position de la cavalière n’est pas connue à la cour. Au début, un peu surprise, elle découvre les avantages de monter et commence une sarabande complètement débridée, à m’en dévisser les roubignoles. Quelques orgasmes plus tard, nous nous endormons, repus dans les bras l’un de l’autre, en ayant pris soin de tirer les rideaux et de fermer sérieusement la porte. Pas besoin de provoquer son fils, même s’il est gardé de nuit dans une cellule pour éviter qu’il ne s’évade et que je lui prête ma servante pour le tenir tranquille.


Tard le lendemain, j’entends frapper à la porte, c’est Gamiel qui nous apporte de quoi se restaurer.



Après nous être bien remplis la panse, j’ai encore envie d’un petit intermède coquin et le propose à la reine :



En disant cela, je vois bien que Gamiel n’est pas enchantée de devoir jouer de la flûte et préfèrerait manifestement mon tromblon dans sa coulisse et sans attendre elle m’enjambe pour s’enfiler sur ma bite.


Taima, peu habituée à la caresse linguale, arrive rapidement dans un orgasme violent à me démancher la mâchoire. Ce n’est plus moi qui lui lèche son minou, mais son sexe qui utilise ma langue, mon nez, mon menton comme sextoy pour se faire jouir. D’un coup, tel le cerf au fond des bois, elle part dans un brame à réveiller tout le village, puis épuisée, elle retombe sur la couche pour reprendre sa respiration, comme un soufflé au fromage qui a pris froid.


Cela n’a pas coupé l’élan de Gamiel qui, imperturbable, me masse la queue en montant et descendant comme un métronome. Je pense que Gorgi a dû lâcher trop tôt ses munitions et que Gamiel compte bien sur moi pour compléter. Peut-être qu’à cause de la gymnastique de la nuit dernière ou peut-être grâce à elle, je ne me sens pas pressé de conclure et nous chevauchons longuement dans la vallée du stupre avant de rendre les armes.


Une fois reposée de nos exploits, la reine commence à proposer que nous discutions de la situation.



Je ne peux m’empêcher de lui faire une réponse de jésuites, même si ici ils ne sont pas connus :



Elle m’énumère les propositions qu’elle avait annoncées à son fils. Je fais comme Gamiel m’avait conseillé de faire un visage énigmatique, ni pour, ni contre, bien au contraire. Je lui demande un temps de réflexion et je vais les présenter à mes compagnons tout en pensant que d’avoir le pays, actuellement sous mon contrôle, me plairait bien. Cela supprimerait les comptes à rendre, les promesses non tenues, l’arbitraire et surtout, les villages qui ont bien apprécié mon administration légère, ne seraient plus sous la coupe de Tibur.


Je présente les propositions à l’assemblée de mes compagnons en précisant mes préférences. Le résultat fut qu’un tiers est pour une solution, un autre tiers pour l’autre et le solde n’avait pas d’opinion et s’alignerait sur ce qui sera choisi.


Finalement, je tranche pour la solution qui me plaît et rapporte le résultat à Taima et à son fils qui est présent. J’ajoute une condition supplémentaire, c’est que deux fois l’an, la reine vienne m’apporter un rapport de vassalité dans ma capitale. À cette condition, je découvre la différence d’opinion entre le fils et la mère : elle a déjà l’œil brillant, supputant ce que cela représenterait et lui a la mine sombre en me voyant dans le rôle de suborneur perpétuel. J’ajoute, pour calmer le jeu, que si la reine enfante une nouvelle fois, je serai le parrain de l’enfant et il sera mon héritier, si c’est un garçon. En plus, je ne demanderai rien pour relâcher le prince si ce n’est sa parole qu’il n’aura plus jamais d’action négative à notre égard, quelle qu’en soit la raison.



J’ai failli proposer la libre circulation entre nos royaumes, mais je me retiens à temps, cela compliquerait singulièrement les questions fiscales. Autrement dit, pour le moment, je ne me vois pas partager, ma bourse avec Tibur qui l’a très à plat.



C’est alors que Gorgi s’éleva en contre :



La reine lui répondit qu’elle comprenait cette prudence et que de toutes façons, quelques jours dans notre camp n’allaient pas gêner le prince héritier et qu’il pourrait profiter pour apprendre un peu à mon contact.


On a fait comme prévu et après des discussions assez mouvementées, les deux états sont créés et je choisis une structure qui correspondait mieux à mes souvenirs terriens, un genre de royauté parlementaire, avec un parlement bicaméral, un principalement composé de mes camarades actuels et l’autre selon des élections à mettre en place.


N’ayant qu’une surface restreinte de terre arable, je pousse à la création d’industries diverses et je mets en place un système d’enseignement qui fait rapidement la renommée de ce nouveau pays.




Notes




Tarn : bête de somme ailée dont les ancêtres disparurent de la surface de la terre lors de la collision d’un astéroïde géant avec la planète bleue, mais qui ont survécu sur Gorre.

J’ai découvert par la suite que ces bêtes douées pour la télépathie étaient intelligentes



rhalis : Monnaies dont le montant de 10 000 rhalis permet à une famille de vivre confortablement pendant trois générations.



Amal : Bête de somme, à mi-chemin entre l’âne et le cheval, pouvant porter de lourdes charges jusqu’à 500 kg. Un peu comme le mulet sur terre, mais il pouvait se reproduire.



Corageau  : oiseau propre à Gorre, ressemblant à un corbeau et qui remplit les fonctions du pigeon que l’on a sur terre, c’est la poste légère. Ceux qui sont apprivoisés sont enduit d’une huile qui éloigne les tarns qui en sont très friands.


La bataille de Crécy : Elle oppose, le 26 août 1346, l’armée du royaume de France à l’armée d’Angleterre, venue pour saccager et piller les terres proches des rivages de la Manche. Cette bataille où les monarques respectifs, Philippe VI de Valois et Édouard III Plantagenêt, sont présents et actifs, se conclut dans la nuit par une victoire écrasante de l’armée anglaise, pourtant en infériorité numérique, sur la chevalerie et l’infanterie françaises et ses alliés, qui accusent des pertes très importantes du fait de l’indiscipline et des lacunes du commandement. Cette grande bataille marque le début de la guerre de Cent Ans et le retour d’une technique traditionnelle d’archerie.



Tarniers : Soldats montés sur des tarnes



la longeole : est une saucisse composée de viande de porc et aromatisée aux graines de fenouil, une spécialité du canton de Genève en Suisse (cf. https : //www.patrimoineculinaire.ch/Produit/Longeole-IGP/14).