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Temps de lecture estimé : 13 mn
06/01/23
Résumé:  Ule mage blanc et son apprenti soignent la reine qui est enceinte avec un gros ventre de manière particulière, puis se dirige vers la capitale du royaume de Gordon 1er, dont un des villages vient de se faire piller
Critères:  #sciencefiction #merveilleux fhh hagé profélève grossexe odeurs cunnilingu double
Auteur : Vopicek      Envoi mini-message

Série : Gorre, terre d'exil de Pierre Gordon

Chapitre 04 / 15
Les débordements du mage blanc

Résumé des épisodes précédents


L’histoire se passe sur une planète qui est à l’opposé de la terre par rapport au soleil et a la même trajectoire. Un terrien, Pierre Gordon s’y retrouve par on ne sait quelle magie. C’est un ancien boxeur à la savate de la Belle Époque. Il devient gladiateur dans la première ville. La reine en mal de descendance, son mari de roi ayant perdu son matériel conjugal sur la corne d’un sanglier, lui demande de… Le fils du roi, ayant ouï cela et voulant sauver l’honneur de la reine, hourdit un complot dont la victime serait notre héros. Pierre choisit de fuir dans l’autre ville importante connue Tuor. Il est accompagné d’une amie, escroc, voleuse à la tire, espionne.


Après une démonstration de son « art » dans l’arène de Tuor, il devient l’ami de la famille royale, il explique pourquoi il doit fuir et la reine lui demande un petit service. Ensuite, il est renvoyé à Tibur et pendant le voyage il tombe dans un piège.


Attaqué par des brigands à la solde de Tibur, le piège se retourne contre son auteur et Pierre devient le chef d’une bande de brigands. il entre en guérilla et fait prisonnier le prince héritier, ce qui provoque l’ambassade de la reine pour négocier sa libération. Cela se passe bien et un nouveau pays se crée avec notre héros qui devient Gordon 1er comme roi sur la base des territoires qu’il occupe.





L’hérésie



Je n’ai pas tenu compte de la religion en mettant en place le nouveau pays, chose dont je ne me suis pas occupé jusque-là. C’est une erreur et bientôt des rumeurs concernant des diables apparurent dans mon royaume. La réponse me vient rapidement de mon alchimiste que j’ai promu comme ministre de la Science.



Une semaine plus tard, tôt le matin, nous nous pointons avec mon escorte à la porte du sanctuaire, dérangeant un peu les habitudes des moines qui émergent tranquillement d’un repos profond.



Après avoir attendu environ une demi-heure, le temps de se débarbouiller et de s’habiller, un gros moine bien gras se présente comme étant l’abbé du monastère.



… Pourriez-vous demander à votre archiviste de me fournir les lettres de franchise existantes et qui sont devenues obsolètes du fait de la partition du royaume ? Cela pourrait être une bonne base de discussion.

Nous nous installons dans le grand réfectoire du monastère avec un petit-déjeuner, (pas un vrai déjeuner).

Un moine apporte quelques rouleaux avec le sceau royal et je les soumets à notre alchimiste, ce qui braque un peu l’abbé.



À la lecture, je ne remarque pas grand-chose à corriger, si ce n’est que les relations entre le monastère et les royaumes sont changées. Il y a cependant pas mal de choses à ajouter.





Le mage blanc.



Guizet, fils d’une famille de notables des environs de Tuor s’intéresse depuis son plus jeune âge à la magie. Son maître, versé plus dans l’étude des simples et la médecine qui s’y rattache, a ses entrées dans le palais de Tuor, mais il n’a aucune inclinaison pour la magie, spécialement la magie noire, même si ses connaissances n’ont pas de concurrence dans le royaume.

C’est après beaucoup d’insistances et moult promesses faites de ne jamais utiliser la magie mal à propos, que le mage consent à parfaire son éducation. Alors qu’ils finissent cet enseignement, une requête de la cour leur parvient, leur demandant de venir toutes affaires cessantes, la reine étant au plus mal. Deux tarns sont mis à leur disposition, non seulement pour les transporter, mais pour prendre leurs matériels.

Arrivés au palais, ils sont conduits directement dans les appartements de la reine qui présente une maternité déjà bien avancée, mais qui a un teint blanc cadavérique.

Une courte inspection lui révèle que son état de femme enceinte doit sa faiblesse probablement à cause d’un sang pas assez fort et peut-être le sucre.



Une fois qu’elle eut uriné dans le pot de chambre royal, le mage prend une cuillère en bois, puisse l’urine de la reine et la goûte sans faire de commentaire, il propose à son élève de procéder de même manière.





… Majesté, ces baies que je vais vous donner, sont très astringentes, mais nécessaires pour remonter votre santé, tout comme ce que j’ai envoyé chercher en plus, vous prendrez une infusion tous les jours avec de la cannelle et du zazvor.

Après que les couleurs soient revenues sur la figure de la reine, il donne ses instructions.



Finissant la consultation, ils se rendent chez le roi qui leurs demande d’aller dans le nouveau royaume créé par Gordon et d’y prendre charge d’enseignants, mais d’être prêt à revenir lorsque les choses se préciseront pour la naissance, soit environ dans un mois.



À la visite suivante, il faut à nouveau goûter l’urine, c’est Guizet qui doit se charger de l’opération.



Le vieux mage, avec encore quelques pousses vertes, commande :



Sans-gêne, il commence à inspecter le bas ventre royal, insistant particulièrement sur le clito qui se dresse gaillardement. Portant son doigt à sa bouche, il reconnaît clairement l’odeur de la chair en chaleur, état fréquent des femmes en grossesse.



Rougissant comme une tomate, Guizet baisse son falzar en exhibant un magnifique objet pour le plaisir des dames.



Après avoir longuement appliqué leur médecine à la reine, elle est très satisfaite de la manière dont s’est déroulée la médication, les nœuds, qui lui font mal dans son bas-ventre, ont disparu ; les deux mages, un peu sur les rotules, partent à la première heure le lendemain, sur des tarns fournis par les tarneries royales.

En arrivant au village royal de Gordon, ils croisent Gamiel qui traîne aussi un ventre proéminent.



Un peu plus loin, ils arrivent devant un bâtiment en construction assez important. Il est tout en bois et bien décoré.





Le centre d’enseignement.



Le principe d’université qu’on connaît sur Terre, est tout à fait inconnu sur Gorre, le savoir d’un savant est donné au pire à 4 ou 5 élèves et avec de la chance, on peut espérer qu’au moins un le transmette à nouveau à 4 ou 5 disciples.

Face à ces pertes, Gordon décide de multiplier sérieusement la transmission et de pérenniser le suivi du savoir. Chaque enseignant se doit de transmettre toute sa connaissance et les élèves doivent le retransmettre à leur tour et participer à l’enseignement.

Il met sur pied un groupe pour améliorer l’écriture et parallèlement il charge une commission de proposer un support des connaissances de bonne qualité. Il faut dire que de son séjour sur terre, il lui reste quand même pas mal de souvenirs, principalement comment faire du papier à base de farine de bois, épurée avec de la soude.

C’est le premier travail de recherche, car il trouve que les manuscrits à base de peau de tarn ou d’amals ne se prêtent pas bien à ses idées.

Rapidement un nouveau centre d’intérêt se développe suite à la découverte que je fais, voire le chapitre suivant, les tarns sont capables de communiquer entre eux et aussi partiellement avec les humains. C’est à partir de cela que la viande de Tarn est absolument prohibée à la consommation, au même titre que l’humaine.

Les recherches sur la fabrication du papier aboutirent rapidement sur une forme tout à fait acceptable, qui ressemblait au recyclé terrestre.

Reste à leur suggérer la trouvaille ou plutôt d’exploitation d’une invention chinoise par Gutenberg, l’imprimerie. C’est au cours d’une discussion avec Guizet que je réussis à en glisser l’idée. Il me promet qu’il va s’attacher à la tâche. Bientôt, la première presse est prête, mais je trouve que l’alphabet est nettement trop volumineux pour pouvoir être utilisé. À nouveau, je lui suggère d’étudier une forme d’écriture avec des lettres représentant des sons et non pas des objets. Pendant 6 mois, une commission spéciale étudia le problème avant de proposer un alphabet à 30 signes distinctifs ainsi que les nombres. Tout de suite, je les arrêtais sur les nombres qui sont fondés sur 20 et non pas 10. Je réussis à les convaincre qu’avec les souliers, ce n’est pas commode de les enlever pour compter et je les renvoie à leur copie en pensant qu’à leurs mains, on a évité avec bonheur le calcul gaulois. Gorre à la différence de la terre ne connait pratiquement pas le plomb, mais l’or foisonne de partout, ce n’est pas un métal précieux. Le travail de l’or n’est pas trop compliqué.

La première presse, sera d’anthologie, je choisis de faire imprimer le premier recueil des lois du royaume. Je réussis à le faire réduire à 20 pages, ce qui veut dire 20 planches de caractères mis l’un derrière l’autre.

Cela développe tout de suite une profession de ciseleurs de caractères.




Préparation à la guerre contre les pirates insulaires.



Au Sud de mon royaume, il existe un archipel d’îles, assez éloignées des côtes. Il forme un pays relativement indépendant, toutefois rattachées à celui de Tuor, mais plus dans les papiers que dans les faits.

Un pays semi-indépendant de pirates, gouverné par une royauté bicéphale dont Patlarat une des deux reines. Elle n’hésite pas de participer aux opérations de rapines.

C’est lors d’une de ses expéditions qu’elle s’attaque à un village de mon royaume et le mit à sac. Un des rares habitants ayant échappé au massacre vient s’en plaindre à la cour.

Avec Gorgy, on planifie de mettre un terme à cet état de pilage, j’en informe la cour de Tuor et je lui demande si elle compte nous dédommager et assurer la sécurité de nos côtes ou nous laisser cartes blanches et que probablement ces îles quitteront leur suzeraineté.

La réponse est celle que nous attendions. « Faites ce qu’il vous plait, cet archipel ne nous crée que des ennuis et nous rapporte rien. »

Notre centre d’enseignement arrive à la fin de l’étude de fabrication de la poudre noire. Une quantité déjà importante est stockée dans la vallée secrète, les essais sont très concluants.

On commence la fabrication des bombes, ce qui est le plus facile et rapide à fabriquer. Le forgeron que l’alchimiste travaillant la main dans la main trouve le moyen de fabriquer des boules de fer que l’on remplit de poudre noire qui en explosant crée un effet dévastateur. Il faut encore habituer les tarns aux explosion et à la présence du feu, nécessaire pour allumer les bombes qu’on va lâcher depuis les airs.

On envoie une ambassade au royaume de Patlarat, pour leur permettre de payer leurs méfaits, tout en pensant que c’est une mission dangereuse pour les négociateurs.

La réponse nous revint avec la tête des négociateurs dans un sac, larguée depuis un tarn.

On complète encore la mission des tarns en leur imposant un archer comme passager complémentaire, ne serait-ce que pour combattre les tarniers adverses.

C’est à cette occasion que je découvre pour la première fois, alors que je me repose en compagnie de Tamis, que la conversation mentale est possible entre les humains et les tarns. Dans mon demi-sommeil, il commence à imprégner mon cerveau de certaines réflexions.

Curieux, je me décide de puiser plus profond dans l’expérience et bientôt les idées commencent à s’échanger. Tamis ne me quitte plus, tant le dialogue qu’il a avec moi le sublime. Je suis le premier à sa connaissance qui peut ouvrir son cerveau avec eux, alors qu’entre eux, à notre insu, ils communiquent mentalement depuis longtemps.

Évidemment, ceci risque de changer notre plan d’attaque. Directement je lui pose la question, d’une part de la présence d’un archer peut-être envisagée et de la possibilité de pouvoir communiquer avec les tarns du royaume adverse.



On hâte donc les préparatifs de l’expédition et bien nous en prit, car les insulaires ont déjà préparé une autre razzia à notre encontre.

Nos forces sont composées de deux corps, le terrestre dont la tâche sera d’éviter les actions de pillage et l’aérien, qui tout d’abord doit avoir la maîtrise de l’air, puis anéantir les bateaux des pirates par largages de nos bombes artisanales.





Notes en fin



puisse l’urine de la reine et la goûte

C’est de notoriété que la détection du sucre dans l’urine se faisait il y a longtemps oralement par le médecin. Mais ce mal est assez rare dans la population et ne concernait principalement que les nantis qui utilisaient beaucoup le miel.


rakytník

Baies du caroubier, arbuste dont les fruits sont extrêmement riches en vitamine C


zazvor

Gingembre, rhizome servant d’épice et de médicament