n° 21644 | Fiche technique | 62382 caractères | 62382Temps de lecture estimé : 43 mn | 28/03/23 |
Présentation: Séverine tombe amoureuse de Magali, elles font l’amour. | ||||
Résumé: Après avoir écouté les confessions de Séverine, Magali découvre sa bisexualité. | ||||
Critères: fh ff fplusag voisins fsoumise voir lingerie fmast massage caresses intermast fellation cunnilingu pénétratio fdanus fsodo hdanus -couplea3 -lesbos | ||||
Auteur : Femmophile Envoi mini-message |
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Résumé des épisodes précédents :
Magali, quadragénaire, découvre la sensualité auprès de ses jeunes voisins. Elle va expérimenter l’amour à trois.
Face à cette jeune beauté en déroute, que devais-je faire ? Soit, je cédais à ses charmes, et elle n’en manquait pas, la diablesse, me précipitant pleinement dans l’inconnu moyennant la promesse des plaisirs nouveaux que mon corps réclamait ; soit, je me montrais équilibrée, raisonnable, renonçant à « profiter » de la situation, et tentais de la raisonner en la raccompagnant chez elle, mais là, j’étais certaine de les perdre tous les deux, elle et Julien, au risque que notre voisinage, voire ma vie, ne deviennent insupportable… pas envie de ça…
Pourtant j’avais peur, peur de ce qu’elle avait déjà fait de moi, c’est-à-dire un substitut parfait ou presque de son amante dominatrice dont j’ignorais si Julien en connaissait l’existence. Quel rôle voulait-elle exactement me faire jouer ? Se venger et faire de moi son jouet ? Jusqu’où étais-je prête à me laisser dériver, moi l’hétérosexuelle assumée (enfin, presque…) ?
Je l’embrassai timidement, le contact de mes lèvres sur les siennes sembla la rassurer un peu, et m’agenouillant face à elle sur le canapé, je la pris dans mes bras. Elle blottit sa tête au creux de mon épaule et se laissa aller, je lui caressai la nuque, elle tremblait : un moment intense.
Mon Dieu qu’il était déjà loin, le temps de mes amours Ikea, de la tige A immuablement insérée dans l’ouverture B… Après avoir connu moult extases, embrochée sur l’attribut viril de mon jeune étalon de voisin, j’écoutais maintenant sa gracieuse partenaire me narrer en termes crus les détails de leur vie sexuelle, après qu’elle m’eut détaillé sans pudeur et même avec force détails son ignoble agression, puis sa découverte des amours saphiques qui me fascinait. Ma triste condition d’oie blanche s’estompait petit à petit, la découverte de tiges nouvelles et de leur surprenante adéquation avec des orifices jusqu’alors ignorés dans leurs fonctions annexes, l’évidence que le plaisir se moque du genre, toutes ces découvertes suscitaient de moins en moins de gêne en moi. Je confesse même qu’elles tendaient à effacer ma longue léthargie au profit d’une libido gourmande, avide de nouveauté. L’évocation par ma jeune voisine de la virilité prise en bouche (sans doute, car j’avais tout récemment connu ce bonheur) réveilla mon désir, une douce chaleur se diffusa au creux de mes reins, remonta vers ma gorge nue sous mon t-shirt, m’oppressant légèrement. Ma voix se couvrit d’un léger voile, trahissant mon excitation pour cette adorable jeune femme, aussi incongrue pour moi que difficile à cacher.
Je la serrai plus fort contre moi.
À l’écoute de ce récit très troublant, je sens monter en moi pour cette jeune âme une formidable poussée de désir, coupable, sans nul doute, irresponsable assurément, mais irrépressible. Sans dire un mot, les mains légèrement tremblantes, je soulève délicatement la robe de Séverine et découvre le shorty bleu que je perçois comme un signe adressé par la beauté agenouillée face à moi, d’autant que le sous-vêtement fétiche est déjà orné d’une large auréole suggestive. Mon corps s’enflamme, mes sens prennent le contrôle et je veux interroger Séverine du regard avant de craquer, mais celle-ci, les yeux mi-clos et la gorge tendue, m’a déjà cédé. Son souffle devient saccadé, ses seins tendent l’étoffe de sa robe, son visage s’empourpre et sa bouche s’entrouvre, mes lèvres se posent sur la tendre chair de son cou sans défense, ma langue s’y promène timidement, provoquant des frissons à la surface de cette peau si sensible.
Hésitante, de plus en plus fébrile, je glisse alors une main sous la robe de mon adorable voisine et, du bout des doigts, caresse lentement le rempart textile me séparant d’une source de plaisir encore inconnue. Je griffe de mes ongles la dentelle humide, puis enveloppe entièrement de ma main le mont de Vénus, la faisant glisser au plus loin que je le peux entre les cuisses musclées, pressant les contrées secrètes ainsi atteintes du bout de mes doigts avant de ramener ceux-ci vers moi en suivant le relief naturel de la vallée qui s’ouvre chaque fois un peu plus à mon passage.
Je perçois chaque tressaillement de mon amoureuse offerte, je sens monter nos désirs, ses cuisses s’écartent et les mots sont devenus inutiles, les souffles se font plus courts. Mes doigts luisent déjà de l’hydromel que la dentelle laisse échapper davantage à chacune des explorations intimes que ma main et mes doigts, impudiques à souhait, mènent de plus en plus loin en arrière, ma bouche dévorant son cou gracile et offert à mes lèvres.
Enhardie par cet abandon magnifique, souhaitant faire pleinement ressentir mes envies à Séverine, je pose ma main encore libre au bas de son dos et l’attire fermement contre moi, tout en continuant à tracer sur son bas-ventre les chemins vers l’érotisme le plus torride.
Ma jeune amante gémit, se cambre sous l’invitation, ses seins gonflés de désir, pressés contre les miens dressés à m’en faire mal, je chavire à mon tour, je perds toute raison et dans un souffle rauque me colle à son oreille, implorant son secours.
Soudain, je sens le ventre de ma conquête se plaquer contre le mien, son jeune corps tout entier arqué vers la délivrance, le souffle coupé quelques secondes avant qu’un rugissement puissant ne libère Séverine de la tension sexuelle accumulée, ses muscles intimes broyant mes doigts encore fichés en elle avant de se relâcher, libérant un flot de liqueur odorante que recueille en partie le sous-vêtement bleu, désormais familier de ces crues du plaisir.
Haletante et le regard encore incertain, Séverine se laisse aller dans mes bras, les mots ne parvenant pas tout de suite à s’organiser dans son cerveau encore perturbé par la vague de plaisir qui vient de le ravager et qui reflue lentement.
À la fois choquée et stimulée par les mots de ma désormais belle amante, sentant mon intimité s’humidifier de manière incontrôlable, je me colle contre son corps voluptueux, pose mes mains sur ses hanches, puis les laisse glisser lentement sur ses fesses auxquelles elles s’agrippent, ma bouche remonte encore une fois jusqu’à son oreille, ma langue l’agace de sa pointe et, tout mon corps en émoi, je lui susurre, ne me reconnaissant plus :
Sa bouche trouve aussitôt la mienne et je l’accueille pour un baiser comme jamais je n’en ai reçu. Séverine tient mon visage de ses deux mains pendant que sa langue incandescente suit mes lèvres, les humecte, force leur passage et se fait fureteuse, part à la recherche de l’autre et l’entraîne en un ballet gracieux. Ses lèvres prennent possession des miennes, les emprisonnent puis les mordillent avant de capturer ma langue et de la sucer longuement, provoquant chez moi d’indicibles images érotiques de virilité ainsi honorée.
Délaissant mon visage, les mains de mon initiatrice relèvent mon débardeur et s’emparent de mes seins hypersensibles, car durcis par le désir, en pincent les pointes et les font rouler entre pouce et index. Quelques secondes de cette divine caresse me propulsent dans un monde où seul compte le plaisir, alors je me laisse partir, je jouis longuement et bruyamment sous le regard énamouré de ma jeune maîtresse.
Ma jeune amante m’enlève mon débardeur et sa bouche commence dans mon cou la découverte de ma peau brûlante, la lèche avec délicatesse, l’embrasse, lui donne la chair de poule et fait monter la fièvre des sens. Séverine m’allonge sur le canapé, je ne porte plus que mon short comme attribut de ma pudeur, celle-ci se faisant de plus en plus évanescente. Lorsque ses lèvres s’emparent de mes mamelons, qu’elles les sucent avec tant de sensualité, les mordillent, les abandonnent lâchement pour dessiner sur mes aréoles de troublantes arabesques, mon excitation croît encore, atteignant son paroxysme quand la belle reprend dans sa bouche mes deux clitoris pectoraux. Un orgasme puissant me traverse à nouveau, je crie, je projette mon bassin contre le ventre de ma maîtresse, je cherche frénétiquement sa bouche et l’embrasse fougueusement avant de littéralement feuler :
Passé le moment de surprise de me voir ainsi réceptive, ma jeune bienfaitrice semble vouloir exaucer mes inavouables fantasmes, peut-être aussi les siens, de me conduire au plaisir longtemps refoulé. Déjà, je suis agitée de spasmes quand je sens sa langue atteindre mon ventre, explorer mon nombril, s’attarder à la lisière de mon short. Sa bouche embrasse ma peau, aucune parcelle n’en est ignorée, parfois Séverine s’amuse à juste promener son souffle chaud sur moi, ou à juste m’effleurer de ses lèvres, à l’écoute de ma respiration, de mes gémissements à peine contenus. Ses doigts, eux aussi, m’invitent à me livrer sans retenue, un index provocateur glisse d’une insupportable lenteur de ma poitrine à la ceinture de mon short sous laquelle il se glisse, puis remonte, suivant le tracé préparé par la langue humide de mon initiatrice.
L’injonction brutale me ramène à la trivialité du monde.
Surprise du ton, je quitte cette pauvre armure de toile et dévoile au regard brillant de ma complice un string noir arachnéen.
Ayant tout fait pour en arriver là, je ne proteste pas lorsque Séverine écarte mon sous-vêtement et passe ses doigts sur ma vulve, descendant très bas, puis me les présente, brillants de mon jus.
Je cherche désespérément le regard de ma tendre voisine, mais ne rencontre que deux yeux qui me fixent intensément, et au fond desquels brille une étrange lueur. Ses doigts se posent sur ma culotte et frottent le tissu contre ma vulve gorgée, pressant mes chairs sensibles, je sens l’humidité grandir entre mes cuisses.
Je fais glisser ces quelques grammes de soie le long de mes cuisses et les lui tends, elle s’en saisit du bout des doigts, l’approche de son visage et y plonge son nez.
Ma petite prof adorée joue parfaitement son rôle, elle me donne des ordres et j’obéis, je suis tellement excitée que j’en perds toute pudeur ou raison. La luxure seule guidant désormais mes pensées, ce sont deux doigts que j’introduis lentement en moi dans un bruyant soupir, prête à me donner du plaisir devant cette mignonne petite garce. Je commence un puissant mouvement de va-et-vient lorsque :
Je ferme les yeux et rapidement je sens le souffle de Séverine sur mon sexe, elle prend tout son temps, sa langue, chaude, humide, sépare mes grandes lèvres et en lèche l’intérieur, de bas en haut, puis de haut en bas, c’est divin, je me sens couler comme jamais. C’est la première fois que je suis léchée par une femme, et déjà je suis au bord de l’extase. Les doigts délicats de ma chérie écartent maintenant mes lèvres gonflées, et je sens sa langue s’insinuer loin en moi, comme si elle voulait me pénétrer, je geins et mon bassin se cambre, cherchant le plaisir, mais d’un coup on m’abandonne. Après un instant interminable, c’est un doigt qui entre en moi, lentement, et s’enfonce entièrement avant de ressortir et de revenir accompagné d’un complice. Séverine me caresse de plus en plus vite, je sens ses doigts se recourber et circonscrire leur sarabande sur une zone ultrasensible de mon vagin en feu, mes gémissements deviennent indécents, mon souffle est désordonné, alors mon amante prend entre ses lèvres mon bourgeon d’amour entièrement éclos et le suce goulûment, l’aspire, l’agace de sa langue agile. Une formidable onde de plaisir m’emporte, je sens mes entrailles expulser de longs jets de fluide au moment où ma voisine pousse sur mon doigt et l’enfonce entièrement entre mes fesses. Un hurlement sort de ma gorge, je rue sous la langue de ma lécheuse et l’orgasme se prolonge comme jamais, des spasmes incontrôlés agitent mon corps et mon cerveau, je retombe sur le canapé, inerte.
Séverine partie, je me laissai tomber, encore nue, sur une chaise. Qui étais-je ? Dans quelle débauche étais-je prête à me complaire, au point d’en redemander ? Est-ce parce que je lui avais murmuré que je la voulais perverse, sans vraiment savoir ce que cela sous-entendait, que Séverine se comportait maintenant en dominatrice ?
Le reste de la journée, je me consacrai, sans motivation aucune, au ménage et à mon travail.
Le lendemain matin, après une nuit perturbée, un sommeil agité, des images parfois magnifiques et d’autres fois inquiétantes, je me préparai pour aller au bureau quand je sentis vibrer mon téléphone. Un peu angoissée au vu du comportement de mon amante la veille, je lus son message.
Bonjour, mon amour, tu as bien dormi ? Tu n’as pas trop mouillé tes draps ? Tu me manques. Ce soir je viens vers 17 h 30. Tu porteras la tenue de la deuxième photo que je t’ai montrée. Ne mets pas de culotte, puisque tu ne sais pas les garder propres. Tu n’es qu’une cochonne, mais je t’aime. Ne te touche pas ni ta chatte ni ton cul.
À ce soir.
À l’heure dite, j’étais prête, code vestimentaire respecté, mais incapable de penser. Mon cerveau semblait l’otage de neurones CGT, en grève, mais mon corps, lui, frisait l’ébullition. On sonna.
J’ouvris la porte sur une Séverine plus belle que jamais, en courte robe fourreau chamarrée, très près de son corps de déesse, portant bottes et sans doute bas. Le joli décolleté sur ses rondeurs constituait à lui seul un appel au péché, même pour la créature de peu de foi que j’étais. Elle m’embrassa longuement sur la bouche, passant sa langue sur mes lèvres.
Mon amante, assise, m’attira contre elle et glissa une main sous ma jupe, caressant mes cuisses et mes fesses du bout de ses doigts, avant de les diriger vers mon intimité nue sous ma jupe. Je frissonnai.
Elle se laissa tomber dans le canapé.
Après lui avoir retiré ses bottes, je massais ses magnifiques jambes gainées de noir, remontant aussi loin que me le permettait sa robe serrée. Je massai ses mollets, pétris ses cuisses. Elle se laissa glisser profondément dans le canapé en soupirant d’aise, faisant un peu remonter son fourreau et laissant ainsi ses jambes s’écarter légèrement.
Elle avait raison, de lui caresser ainsi les cuisses, de m’approcher toujours plus près de sa source, me mettait en émoi, je ne pouvais le cacher. Je me relevai et m’approchai d’elle. En y réfléchissant un peu, j’avais pris le parti de la laisser faire, ayant compris que cette étape de quasi-soumission lui était sans doute indispensable pour exorciser ce qu’elle avait vécu avec cette Isabelle, et me permettait à moi de me confronter avec mes fantasmes. Ma confiance en ma douce Séverine demeurait cependant pleine et entière, trop tendre et trop honnête pour se laisser aller à des pratiques excessives. Alors, décidée moi aussi à jouir (Oh, que oui… !) de la vie, j’oubliais mes quarante-quatre ans, et confiai mon éducation au plaisir à cette jeune pseudo-perverse qui me plaisait follement, en espérant que mon attitude totalement irresponsable ne rendrait pas la situation encore pire. Elle souleva ma courte jupe.
Je repris ce qui tenait bien peu du massage, mais bien de l’excitation pure, mes ongles griffant délicatement l’intérieur de ses cuisses, ma pratique n’ayant aucun rapport avec le massage des quadriceps pratiqués aux cyclistes du Tour de France. Lorsque mes doigts agiles s’aventurèrent de nouveau au-delà de la lisière des bas, je sentis ma petite salope de prof bouger un peu, se tortiller nerveusement, et je jurerais avoir senti au bout de mes doigts une moiteur que la transpiration seule ne pouvait expliquer. Complice assumée, feignant la naïveté, je fis remarquer à Séverine qu’elle transpirait sous sa robe et lui montrai mes doigts.
Elle se leva, je me retrouvai donc à ses genoux et ne pus m’empêcher de prendre ses cuisses à pleines mains et de les caresser sur leur face postérieure, jusqu’aux fesses, mon visage enfoui dans les plis de sa robe dont le fin tissu laissait filtrer les enivrantes fragrances de son sexe.
Elle releva sa robe jusqu’aux hanches, découvrant son ventre musclé, et sa ravissante culotte de dentelle rouge pour le moins minimaliste. J’approchai mes mains de ce cache-sexe format timbre-poste pour l’en débarrasser, mais elle interrompit mon geste.
Comme je ne bougeai pas, elle sourit et s’excusa de ne pas avoir donné de directives plus précises.
Séverine passa sa main derrière ma tête, me caressa tendrement les cheveux et colla son pubis sur ma bouche. Je léchai plusieurs fois sa culotte maintenant mouillée et sentis avec délectation son musc odorant se mêler à ma salive, je bus sans retenue ce sirop d’amour et lui confirmai qu’il ne s’agissait pas de transpiration. Je promenai ensuite ma bouche tout entière sur le haut dénudé de ses cuisses si fermes et lui suggérai que, là, il pouvait bien s’agir de sudation.
Excitée comme rarement, je pris quand même tout mon temps pour parvenir à ce déculottage d’un érotisme très délicat. Mes dents se saisirent du sous-vêtement à plusieurs reprises, le faisant descendre lentement sur ses cuisses, laissant traîner hypocritement mes lèvres sur sa vulve moite, sur ses cuisses, et priant souvent ma Séverine chérie de se tourner pour me faciliter la tâche. Je me délectai notamment de la saisie buccale du cordon de son string, bien caché entre ses divines fesses, que cette petite perverse serrait au maximum afin de sentir plus longuement mes lèvres sur son cul, ou ma langue fouillant sa raie cherchant à en dégager le prisonnier de soie. Tout au long de cet exercice de virtuosité bucco-fessière, je sentis les vibrations contenues de mon enseignante, toujours plus rapprochées, et je sus rapidement qu’elle ne tiendrait pas longtemps ce premier rôle dominant avant de me demander ce que j’attendais impatiemment. Sa culotte parvenue aux genoux, ma guide du plaisir me complimenta.
Au comble de l’excitation, je me précipite alors sur ses cuisses et y lèche avidement son miel, épais, remontant toujours plus haut pour n’en rien perdre, ma langue se fait langoureuse en lapant sa vulve boursouflée de jouissance en attente, évitant soigneusement son clito déjà décapuchonné. Elle tremble, n’est plus capable de jouer les profs autoritaires, alors je la repousse amoureusement dans mon canapé qui l’accueille avec bonheur. Je la fais s’asseoir, ses fesses juste au bord des coussins, elle retrousse elle-même sa robe et relève bien haut ses si jolies jambes gainées, ses mains les maintenant au creux des genoux, me dévoilant sans pudeur son fruit si convoité et m’invitant enfin à l’honorer.
Je suis comme une jouvencelle dans le lit de son premier amant, un peu gauche, mais mon envie de la conduire au sommet du plaisir est si forte que rien ne me semble interdit.
Je contemple longuement son adorable moule glabre, renflée, suintante et odorante, et n’y tenant plus j’en approche ma bouche, prête pour mes premières amours lesbiennes.
J’embrasse, mes lèvres allant à la rencontre de ces autres lèvres charnues, je lèche, je salive, je suce sans m’arrêter, grisée de sensualité, ivre de désir, attentive aux réactions de ma voisine à ma merci. À mesure que croissent ses soupirs, son nectar d’amour se fait plus abondant, et j’accompagne de ma bouche assoiffée ce joli filet de nacre brillant qui s’écoule lentement, jusqu’à sa gracieuse petite étoile malmenée par une brute, mais sur laquelle j’ose poser la pointe de ma langue avec une infinie délicatesse, attendant une protestation qui ne vient pas. D’un lent mouvement circulaire, je prélève alors sur cette fleur encore fermée les sucs qui l’engluent, suivant son pourtour, revenant dans ses plis, avant de remonter le cours de ce divin filet vers sa source intarissable.
Encouragée de la sorte, je laisse couler le fruit du désir et en recueille l’exsudat au plus intime de mon amante, tantôt plaquant ma langue entière pour en couvrir tout le pistil et lui imprimer de doux mouvements, tantôt menant dans toute la corolle une danse lascive, sentant alors palpiter ce petit œillet soyeux sous mon insolent appendice lingual. Ma tendre voisine me murmure des mots crus, d’autres plus sentimentaux, mais tous sont une exhortation à la mener au paroxysme, mon Graal, que je n’ai encore jamais atteint entre les cuisses d’une femme.
M’inspirant de mes récentes jouissances, j’introduis entièrement deux doigts dans le sexe trempé de ma belle et la masturbe lentement, cherchant à retarder son plaisir pour mieux le provoquer. Elle accompagne du bassin mes pénétrations digitales, me suppliant de la faire jouir au plus vite. Écartant les pétales de sa grande fleur, j’y débusque son bouton, déjà fièrement dressé, et me concentre sur lui pendant que mes doigts cherchent en elle ce point incroyable qu’elle m’a révélé hier, merci au bon Dr Gräfenberg. Comme en transe, je suce en continu le clito de Séverine et masse la paroi de son vagin avec insistance, mes doigts produisant un impressionnant clapotis, guettant son point de non-retour.
Il arrive enfin, sous la forme d’un hurlement guttural de ma chérie, de ses cuisses qui se referment soudain sur moi au moment où sa chatte expulse sur mes lèvres plusieurs petits jets de liqueur, que je lape avidement sous la pression des mains plaquant ma tête contre ce temple du plaisir.
La fureur de l’orgasme passée, je contemple, émerveillée, ma belle amante alanguie, impudique en diable, sa jolie robe troussée comme une servante lutinée, ses cuisses encore ouvertes, ses mains caressant mes cheveux pendant que son puits d’amour laisse dégorger les dernières coulées de plaisir que je recueille soigneusement du bout de ma langue, n’en voulant pas perdre la moindre goutte tellement je suis fière de l’avoir ainsi provoqué. Ma jolie prof se redressa et me prit dans ses bras, silencieuse, le regard débarrassé de l’étrange lueur que j’y avais lue.
Nous étions mardi. En moins d’une semaine, je venais de vivre ma révolution sexuelle, me découvrant une attirance incontestable pour les femmes alors que jamais pareille envie ne m’avait effleuré l’esprit. Séverine avait sans doute raison de me croire bisexuelle, puisque j’avais joui, avec la même intensité, empalée sur la colonne de chair de son copain que sous les assauts de la bouche de ma petite prof si craquante avant, moi aussi, l’honorer de ma langue, me confirmant que le plaisir et l’amour n’ont aucun genre.
Le mercredi s’écoula, morose, ma jeune amante ne s’étant pas manifestée. J’étais tout à la fois triste, inquiète, en proie au doute, mal dans ma peau. En début de soirée, l’écran de mon téléphone m’avertit de la réception d’un message, je me précipitai.
Bonsoir, ma chérie, désolée de t’écrire seulement maintenant, mais j’ai eu du travail pour préparer ta prochaine leçon. Viens vendredi à 19 heures. Fais-toi la plus belle et la plus sexy possible, c’est facile pour toi. Tu peux mettre une culotte, si tu veux. Tu me manques. Beaucoup. À bientôt.
À peine ces brèves lignes peu évocatrices lues, mon imagination s’emballa. Julien serait-il présent ? Était-ce une invitation pour me signifier la fin de notre relation ? Tout me semblait possible. Le lendemain, quittant le bureau un peu plus tôt, je me rendis chez le coiffeur avant de procéder à quelques emplettes, destinées à me montrer le plus possible à mon avantage face à mes jeunes voisins.
Le calendrier afficha enfin vendredi. Aussi perturbée que si je me rendais à mon premier rendez-vous, je passai un temps infini dans la salle de bains, rectifiant ceci, corrigeant cela, rasant comme demandé mon intimité, ce qui me permit de la glisser dans un magnifique body string de tulle noir et entièrement translucide, très ajouré au niveau du ventre et de la poitrine. Par-dessus, j’avais opté pour une robe mi-longue très ajustée boutonnée devant, la taille marquée par un cordon mettait en valeur mes fesses qu’avait l’air d’apprécier ma voisine, robe par ailleurs assez impudiquement fendue pour montrer que je portais des bas, et dont le décolleté ne laissait guère de doute sur le côté osé de mon sous-vêtement. Un rouge à lèvres assez vif et une paire de boucles d’oreilles me firent penser que j’étais apte à séduire ma belle d’à côté, voire son Julien, s’il était là.
Ayant hérité de mes géniteurs un respect quasi pathologique de la ponctualité, à l’heure convenue, le cœur battant la chamade, je sonnai chez mes jeunes voisins de palier. Elle était à croquer, ma Séverine, pieds nus, moulée dans un microshort blanc que retenait une large ceinture, un caraco de satin vert pâle, orné de fines dentelles, tentait de contenir les appas de ma séductrice qui m’embrassa langoureusement sur la bouche, avant de commenter ma tenue.
Caressant mes cheveux, elle se colla contre moi et me glissa au creux de l’oreille :
Je soulevai ma robe et lui exposai mon body, sur lequel elle fit courir ses doigts, passant lentement sur mon entrejambe.
Nous discutâmes de mon boulot, du sien, de leurs projets de vacances, Séverine posant de temps à autre sa main sur ma cuisse, ou déposant dans mon cou et sur ma gorge de délicats baisers, me remerciant de m’être faite aussi belle. Puis, Julien arriva, porteur d’un sac de sport et simplement vêtu d’un bermuda et d’un t-shirt. Je me levai, un peu crispée, et lui fit la bise, le sentant lui aussi pour le moins mal à l’aise.
Prenant mon courage à deux mains, je plantai mon regard dans celui de Julien, me collai à lui, passai mes bras autour de son cou et, lui tendant mes lèvres, lui demandai :
Il ne résista pas longtemps, me serra dans ses bras et m’embrassa longuement, sa langue s’enroulant autour de la mienne.
Le repas fut joyeux, animé, et le vin dissolut les inhibitions pour autant qu’il y en eut encore. Comme je m’y attendais, ma belle sportive me fit frémir en me caressant sous la table, son pied nu glissant le long de mes jambes m’électrisa. Souple et musclée, tout en poursuivant sa conversation, cette petite diablesse parvint même à le glisser entre mes cuisses et, de son orteil, à titiller mon sexe jusqu’à le rendre humide. Je dus bloquer fermement l’intrus entre mes jambes pour m’éviter un orgasme à table, alors que cette fausse innocente n’attendait que cela, passant sa langue sur ses lèvres en me défiant du regard.
Le dessert achevé, Julien nous servit le café au salon, il s’assit entre Séverine et moi et nous enlaça les deux, nous disant sa chance d’être ainsi installé entre les deux plus belles femmes au monde, ce à quoi Séverine, en l’embrassant, répondit que de vivre avec un homme aussi attentionné la ravissait, et que de savoir qu’ils avaient désormais une voisine elle aussi très attentionnée la rassurait. Elle m’attira contre elle et m’embrassa, sa langue cherchant la mienne, nos deux têtes posées sur la poitrine de Julien. Je lui rendis son baiser, passionnément, Julien nous caressait les cheveux. Magali prit ma main et la posa sur l’entrejambe de son homme.
Ma jeune voisine ôta prestement le bermuda que le patient portait à même la peau, libérant l’organe douloureux. Le saisissant à sa base, elle le lécha sur toute sa longueur avant que sa langue ne s’attarde à l’extrémité et tourne lentement autour, avant d’emboucher entièrement cette colonne de chair palpitante, puis de la libérer, luisante de salive et fièrement dressée.
N’imaginant pas que les choses allaient ainsi se déroule, j’hésitai, mais la perspective de faire jouir Julien là, sous les yeux de ma petite domina amatrice pas encore libérée de ses blocages me parut un défi qu’il fallait relever. À mon tour, je pris en bouche ce sceptre arrogant, lui imposant d’abord de longs va-et-vient dans la tiédeur humide de mes muqueuses buccales, et ce afin d’en augmenter encore la rigidité. Jugeant que celle-ci avait atteint sa valeur maximale, ma main empauma doucement la double protubérance sise à la base de l’obélisque, la massant doucement, la malaxant de mes doigts, la préparant ainsi à se libérer du goûteux fluide retenu prisonnier en ses sphères. Ma langue s’attarda alors sur le frein de la tige, fine lamelle de chair que j’excitai au mieux, mes lèvres suçant le sommet du gland, ce qui provoqua chez Julien des soupirs profonds suivis d’encouragements triviaux.
Sentant sous mes lèvres de fortes palpitations du membre, je ralentis ma thérapie et tendis à Séverine mon majeur, lui demandant de le sucer entièrement et de l’enduire de salive, ce qu’elle fit avec ferveur, les yeux brillants de stupre.
Je glissai alors mon doigt au bas du périnée de mon amant et en titillai sa porte étroite, son premier réflexe de crispation rapidement remplacé par un cri quand le visiteur impromptu franchit la barrière et s’aventura au-delà, jusqu’à sentir sous sa pulpe la petite noix du plaisir, que le site internet consulté pour m’instruire des secrets du corps masculin préconisait de masser avec beaucoup de douceur. Ma bouche alors se referma entièrement sur le dard apoplectique, le faisant coulisser tout en le massant de ma langue pendant que plus bas je pressai avec douceur la glande orgasmique. Julien s’agita, proféra des mots grossiers, se mit à gémir sans retenue, je serrai alors juste la base de son gland entre mes lèvres et, le stimulant de ma langue, je sentis monter le long du mât le flot de son plaisir qui jaillit dans ma bouche, tapissant mon palais, inondant ma gorge par saccades, tandis qu’un râle puissant terrassait mon patient, et que la main de Séverine se crispait dans ma chevelure.
Avec peine je déglutis une partie de la liqueur mâle emplissant ma bouche, mais en conservai une partie sur ma langue. Fière de moi, provocatrice en diable, irrespectueuse et salope à souhait, sans réfléchir j’empoignai ma petite garce par la nuque et lui roulai de force une pelle baveuse, où se mêlaient ma salive et l’épaisse liqueur du plaisir de son homme. Les yeux fermés, elle ne se déroba pas, prolongeant même le baiser à mon grand étonnement.
Quand elle rouvrit les yeux, elle pleurait, mais elle blottit sa tête dans mon cou.
Julien quant à lui mit quelques instants à récupérer, il eut la délicatesse de ne faire aucun commentaire, mais de nous serrer contre sa poitrine, nous murmurant :
Il était tard, mais Julien proposa de boire un verre avant d’aller dormir. J’acceptai, mes deux voisins se montrèrent adorables, me câlinèrent amoureusement et m’embrassèrent tour à tour. J’étais sur un nuage, ma féminité explosait, mon corps me semblait nouveau.
Au moment où j’allai prendre congé, ma jolie Séverine me prit dans ses bras, et l’air faussement gêné me demanda comme une petite fille qui veut inviter sa copine si j’étais d’accord de dormir chez eux. Ils en avaient discuté, dit-elle, ne voulant pas me laisser seule à les écouter crier leur plaisir, voulant encore me faire l’amour tous les deux. Je faillis en tomber.
La belle se glissa derrière moi, son corps plaqué au mien, elle se fit à la fois chatte ronronnante et garce parfaite. Une main caressant tendrement mes fesses et l’autre excitant mes mamelons, mon irrésistible amante déboutonna lentement ma robe et en écarta les pans, dévoilant mes dessous sexy.
Elle était douée, ma jolie voisine, très douée même puisqu’elle avait parfaitement compris que mon corps n’avait pas encore reçu son content de jouissance, et que je ne saurais atteindre celle-ci seule dans mon lit à les écouter faire l’amour. Comment, dans mon état, refuser pareille promesse de volupté ? Je sortais à peine de ma relation Ikea, deux tristes décennies dévolues à l’assemblage répétitif d’un seul et même article et là, je me voyais d’un coup proposer l’étendue complète du catalogue, avec démonstration d’un couple d’artisans chaleureux. Émue, perturbée, excitée tout à la fois, je craquai.
Je me retrouvai prise en sandwich entre eux, Julien m’embrassant à pleine bouche, sa douce moitié couvrant mon cou de baisers en me pelotant les seins, j’étais dans l’antichambre du paradis.
Ma perverse enseignante m’embrasse tendrement avant de me lécher les tétons, le contact de sa langue humide et le crissement du tissu sur mes bouts déclenchent aussitôt d’érotiques frissons, amplifiés quand la belle s’agenouille et vérifie de ses lèvres la douceur de ma figue épilée. Elle me demande de regarder Julien, allongé entièrement nu sur le canapé, caressant lascivement sa verge raidie de désir pour moi, puis Séverine ouvre les pressions du gousset de mon body et introduit son majeur en moi, me doigtant délicatement. Je coule déjà. Ma jolie prof me prend la main et m’amène près de Julien.
Julien me tend les bras et je suis sur le point de m’y jeter, mais la petite garce me retient.
Séverine s’agenouille devant son homme et le prend en bouche, le masturbe et le suce bruyamment jusqu’à ce que le membre viril soit raide et luisant. Se redressant, elle redevient la prof coquine que j’adore.
Je m’agenouille sur le canapé, encadrant Julien de mes jambes écartées et me penche vers lui pour l’embrasser, pendant que mon bassin descend lentement, Séverine tenant fermement la virilité de son mâle d’une main et me caressant le sexe de l’autre. Avec une lenteur calculée, Séverine guide en moi le bâton de chair, jusqu’à ce qu’il soit entièrement englouti par ma fente. Me redressant un peu, j’imprime à mon bassin de légers mouvements, je sens la verge tendue buter au fond de moi, Julien caresse mes seins et Séverine mes fesses, c’est divin. Mon violoniste ne me quitte pas des yeux, il se soulève un peu, me pénétrant plus profondément encore, je sens son archet frotter contre les parois de mon antre, révélant des zones de mon intimité d’une extrême sensibilité que ma gorge exulte en des sonorités nouvelles, empreintes d’une formidable sensualité. Je dévore la bouche de mon jeune étalon, j’aspire sa langue, je suis proche de l’extase.
J’accélère mes mouvements, je ne peux retenir mes gémissements indécents, les mains de Julien saisissent mes hanches et m’accompagnent dans mes ondulations lascives quand je sens sur mes fesses écartées le souffle de Séverine, sa langue brûlante osant une exquise feuille de rose qu’elle prolonge malgré mes timides protestations et l’ampleur de mes déhanchements.
La montée de l’orgasme est désormais inexorable, je sens mon vagin comprimer l’instrument qui le fouille. Je retiens mon souffle, mais pousse un cri profond lorsque le majeur tout entier de ma jolie perverse s’introduit d’une seule poussée entre mes fesses offertes, déclenchant une explosion de tous mes sens en même temps. Une vague de chaleur me submerge, ma peau devient brûlante, mon corps est secoué par une tempête interne, mes fluides corporels en crue s’échappent et maculent le bas-ventre de mon concertiste pendant que j’ajoute à la partition, sous forme de vocalises quasi animales, les notes d’un érotisme sublimé.
Toute à mon orgasme délirant et au decrescendo encore en cours je n’avais pas bougé, mon virtuose non plus, son instrument encore fermement planté dans mon ventre.
À l’oreille, je lui confie :
Séverine me regarde, l’air à la fois contrit et ébahi, mais se lève et court dans la chambre chercher de la colophane pour apprêter le vivant archet qui va jouer en moi.
Je me dégage lentement du pal de chair et me penche sur mon violoneux pour l’informer du changement de partition et de la délicatesse requise pour cette interprétation destinée à sa belle, interprétation dont il me rappelle avec beaucoup de subtilité l’avoir déjà jouée en répétition avec la même cantatrice. Il est adorable, ce grand chevelu, il me plaît beaucoup.
Séverine semble fébrile, un peu hésitante, mais elle verse sur le membre en attente de quoi l’aider à jouer sans frottement excessif, elle étale, elle le masturbe doucement, enduit la tête chercheuse d’une généreuse couche grasse pour assurer la fluidité du morceau, écartant ainsi le risque des fausses notes discordantes que ses oreilles ne sauraient entendre.
Ma jolie voisine rassemble ses esprits, je n’ose imaginer les images qui la traversent à cet instant, ce doit être difficile. C’est d’abord un doigt de Séverine, couvert de lubrifiant, que je sens écarter mon anneau et s’enfoncer doucement, avant de se retirer, puis de revenir plus glissant encore, provoquant une douce sensation.
J’entends ma belle amante respirer de plus en plus fort, son doigt s’est retiré et je sens maintenant le bout de l’archet se poser sur l’étroite porte de l’auditorium. Je descends très lentement à la rencontre du visiteur, je me concentre pour me détendre et ouvrir le passage au soliste, chaque millimètre qui me pénètre apporte une sensation nouvelle.
Voulant moi aussi sentir le frottement de l’archet sur mes cordes sensibles, je commence de petits mouvements de haut en bas, me laissant chaque fois retomber complètement tant cette profonde pénétration me comble de sensations à nulle autre pareille. À mesure que l’instrument fait sa place autour de lui j’augmente l’amplitude de mes translations, jusqu’à parfois lui permettre de passer la tête en dehors de la salle de concert pour l’y replonger plus profond encore, soutirant au soliste complice de profonds trémolos qu’il accompagne d’une forte cambrure de ses reins, me soulevant presque.
Je sens parfois la main de Séverine effleurer mes fesses quand elle câline les gonades de son chéri, j’aimerais qu’elle me touche le clito, mais je n’ose pas lui demander.
Julien prend à cœur son rôle de premier violon et je le lui laisse entièrement, le sentant proche du Finale, il coulisse en moi selon un rythme que je ne peux suivre, mes mains appuyées sur son torse me permettant juste de conserver l’équilibre sous ses assauts.
Je ferme les yeux et quand je sens au fond de moi palpiter cette virilité tendue à l’extrême, je contracte brusquement mes fesses. D’un coup, la chaleur de la semence expulsée se répand en moi, alors que le violoniste se mue en ténor pour exprimer son contentement.
Épuisée, je m’allonge sur mon jeune amant, reprenant mes esprits même si je n’ai pas joui. Julien me serre dans ses bras, m’assurant que je suis une amante extraordinaire, alors que Séverine est juste à côté de nous, de toute évidence encore troublée. Elle glisse une main dans son short et se caresse, pendant que son index de l’autre main recueille avec douceur le fluide corporel qui s’échappe de mon corps et l’étale délicatement sur mon petit anneau encore dilaté, sans un mot, le regard fixé sur mes fesses.
Nous la regardons jouir, seule, sans oser dire ni faire quoi que ce soit. À quoi pense-t-elle ?
À suivre…