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Temps de lecture estimé : 17 mn
31/07/23
Résumé:  Pour certaines, la montée du chemin a été éprouvante. D’autres ont seulement transpiré. Mais chacune aura droit à un agréable, quoique rustique, nettoyage des sueurs et sécrétions.
Critères:  fff fplusag jeunes campagne fsoumise fdomine voir exhib odeurs caresses jouet
Auteur : Dyonisia  (Rêves et autofictions… souvenirs et confidences…)      Envoi mini-message

Série : Marie la coquine

Chapitre 04 / 08
Une pause bienvenue

Résumé des épisodes précédents :

À la Maîtresse d’hier devenue soumise, une jeune impétrante exaltée a été accouplée. Après la rude préparation de leur attelage, la troupe de copines dévergondées est partie en balade.





Une pause bienvenue – 4/8



La route avait été très rude. En commun, Maîtresses et Soumises, réunies en cohorte, humions encore dans l’air parmi nos odeurs fortes, les remugles du rut et ses acres parfums.


Comme un vol de… blanches colombes, moins innocentes qu’elles, mais tout aussi lasses qu’après un long voyage, nous nous sommes abattues sur l’herbe rase du petit Nice, cher à notre hôtesse. En bonne cochère soucieuse de son équipage, Martine nous a pressées de desseller nos mules. Enfin, plus exactement de déharnacher notre attelage de soumises, haletantes et suantes après cette longue montée broussailleuse qui a laissé de bénignes mais multiples égratignures sur leurs flancs exposés aux branches épineuses.


Anaïs s’est chargée de Colette et moi de Marie. J’avais réclamé de m’occuper de ma puce, et dans sa mansuétude, notre Maîtresse du jour avait bien voulu m’accorder ce privilège, sous réserve que je m’engage à accomplir pour elle un gage à sa convenance. Que n’aurais-je accepté pour le plaisir de prendre soin moi-même de Marie ! Quelle que puisse être la preuve d’humilité que la malice de Martine lui inspirerait de me demander, je lui avais promis de ne pas la refuser. De toute façon, je ne le regretterai pas !


______


Il flotte autour de ma puce un remugle de transpiration acide et de cyprine fraîche. La peau de son buste est luisante dans le soleil, des gouttes perlent de ses aisselles et irritent les éraflures qu’elles caressent dans leur chute. Sur ses cuisses, se mêle un autre fluide en rigoles poisseuses des aines aux genoux. Les poils de son pubis sont trempés de ce même mélange. Pour qui ne saurait pas l’histoire, il semblerait que sa vessie l’ait trahie à grands flots. Ce n’est là que l’effet de la douzaine de pâmoisons qui l’ont saisie et terrassée depuis notre départ.


J’exagère peut-être. J’ai perdu le compte des orgasmes que lui ont provoqués les secousses erratiques des boules captives du gode creux qui garnit son vagin. Mais, elle s’est effondrée de plaisir à de nombreuses reprises sur le chemin, entraînant avec elle l’émérite compagne qui lui est appariée et leur infligeant à toutes deux aux seins et aux lèvres un supplément de tension par les traits qui les relient. Colette a supporté l’accroissement de ses peines avec la bienveillance de l’aînée pour la jeune novice et l’expérience issue d’une longue pratique. Mais, ma douce Marie vacille sur ses jambes, épuisée de fatigue, d’affliction et de jouissance.


Je dégage avec précaution de sa poitrine, les bretelles du sac qui pèse sur ses épaules, et, prise de pitié, je lèche sur celles-ci les irritations que leur ont imprimées la poussière et la sueur. Ma puce frémit à peine tant sa fourbure est grande, mais le goût salé de cette alliance de sucs m’emplit d’une profonde tendresse. C’est plus délicatement encore que je sépare ses tétons des pinces qui les mordent. D’abord, celle où s’accroche la rêne dont la chaînette passe dans l’un des anneaux traversant les nymphes – mes chers nymphéas ! – de Colette, et qui a le plus malmené le mamelon qu’elle tourmente.


Malgré ma précaution de soutenir le sein quand j’écarte les mors, le retour de la circulation dans son extrémité arrache un jappement à Marie. Je sais que je lui fais mal, et plus encore quand je frictionne vigoureusement cette pauvre fraise aplatie et pâle pour lui redonner vie, forme, et couleur. J’en suis désolée, mais dans ce cas plus la douleur est vive, moindre est sa durée. Les gémissements s’apaisent, en effet, la respiration se calme, puis se bloque quand mes mains s’approchent de l’autre pince.



Elle hoche la tête et se mord les lèvres pour étouffer ses plaintes pendant que je renouvelle mes gestes.


Enfin, c’est fini. Les globes de ma jeune amoureuse ont retrouvé leur plénitude. Pour l’en féliciter et retarder l’inévitable suite, je lèche les griffures qui scarifient son flanc. Il revient à ma bouche un mélange troublant du goût salé de sa sueur acide et du soupçon persistant d’agrume vanillé de sa peau, auxquels s’ajoute l’âcreté d’une pointe de sang. Je partage ces saveurs avec elle dans un baiser qui réunit nos langues, avant de me laisser glisser au niveau de son sexe. La puissance des effluves qui s’en dégagent ne me surprend pas. J’aspire à pleins poumons cette odeur de « craquette exultante » qui gonfle ma poitrine et qui émeut mon ventre. Ma chatte, à son tour, mouille, frémit et pleure.


J’ai une furieuse envie de la contenter de mes doigts, ou, mieux, de l’offrir à ceux de Marie, mais c’est sa chatoune à elle qui réclame mes soins. Détachées des tétons qu’elles guidaient, les chaînettes d’acier pèsent sur les anneaux des pinces de la vulve et étirent de leur poids les petites lèvres allongées. Le gode clipsé sur les anneaux sort déjà en partie du conin. Il me faut le détacher de ces apparaux pour libérer la vulve des entraves qui la contraignent et je ne suis pas sûre que les muscles vaginaux gardent assez de tonicité pour le retenir.


C’est auprès d’Andréa que je demande une aide. Cette femme me plait, plus proche de mon âge, joyeuse et bienveillante, et aussi comme moi plus récemment convertie aux pratiques de la « peine/plaisir » dont Colette et consorts ont fait profession ou hobby. C’est elle qui maintient le gode dans son fourreau pendant que je le dégage délicatement des pinces qui le fixaient, et avec lui les nymphes tourmentées des mors qui les serraient. La double plainte de Marie me brise le cœur autant que voir ses chairs fragiles garder des marques blanches qui s’impriment sur leur gonflement. Il me faut malgré tout les frictionner ainsi que j’ai fait des tétons. Je m’y emploie sous l’œil approbateur d’une Andréa radieuse.


Marie, d’abord retient ses cris, puis gémit doucement, soupire et halète. Je masse fortement ses lèvres qui glissent entre mes doigts et que je dois pincer pour combattre le mélange de sueur et de mouille. Mes gestes sont gênés par la main d’Andréa. Un clin d’œil de sa part me fait soudain comprendre que pendant que je branle, elle manie le gode et dans le même temps écrase de son pouce le clitoris saillant. Marie se cambre tout à coup, et brusquement se tait quand ma complice ajoute un tour à sa façon. Deux doigts de sa main libre pressent et relâchent à petites alternances le plug toujours fiché dans l’anus de ma puce. Prise des deux côtés, enconnée et branlée par devant, enculée et branlée par derrière, Marie râle et feule, tremble et se tétanise, oubliant ses douleurs et retenant son souffle. Un instant de silence, un bref moment d’attente et de calme avant que son énième orgasme n’emplisse la clairière de son chant mélodieux.


Il a fallu que Janine réagisse opportunément en saisissant Marie sous les bras pour éviter qu’elle s’effondre sur nous. Ses jambes flageolent, son corps s’est amolli, sa tête est avachie, une mousse épaisse empoisse sa vulve et me couvre les doigts. Quand Andréa lui retire avec douceur le gode, c’est comme une source qui s’écoule de son vagin. Des flots de cyprine s’y sont accumulés depuis notre départ. Ils s’épanchent à l’air libre en pulsations rythmées par les spasmes qui persistent et s’atténuent peu à peu. Je dois lutter des deux mains pour dégager le plug de sa prison anale qui rechigne à me rendre ce qui l’a enchantée. Lorsque, enfin, j’y parviens, Janine dépose avec précaution son délicat fardeau sur le sol, et nous nous retrouvons, Andréa et moi, penchées sur un corps frémissant encore des tétons aux orteils, avec à la main chacune un cierge, d’inégale grosseur mais aux formes étranges tout aussi luisantes.


Près de nous, Anaïs et Bénédicte qui lui a prêté la main, sont également dotées d’attributs similaires, tout droit sortis du cul et du con de Colette. Les mêmes brillances que l’on y remarque suscitent une nouvelle idée dans l’esprit malicieux de Martine.



C’est frappé au coin du bon sens, et de l’hygiène, assurément. Nettoyer avec quoi ? Un chiffon, peut-être ? Je n’en vois pas, et ce n’est pas ce que Martine a en tête.



Si ma dernière phrase fait sourire, la première me déconsidère aux yeux de mes compagnes.



Les admonestations pleuvent. Je dois convenir que ma remarque était mal venue. Mes excuses, ni mes protestations d’une plaisanterie n’y changent rien, la promesse d’une fessée supplémentaire en sera la sanction. J’aurais été plus avisée de me taire. Mais pourquoi cette annonce de punition ranime-t-elle sournoisement une chaleur humide dans ma chatte ? Je me trompe, sans doute. Ce doit être plutôt la pensée des lèvres de ma petite chérie autour du plug anal de Colette qui m’excite.


Elle n’a pas très bien compris ce qui se prépare, Marie. Trop encore bercée dans les limbes de ses multiples jouissances, elle sourit béatement au soleil qui taquine ses joues. Colette lèche déjà imperturbablement le gode couvert de sa jeune cyprine quand Andréa lui présente à la bouche celui tiré des profondeurs de la moule voisine. Elle a un regard vaguement hébété avant de le tâter tout d’abord de la langue, d’en découvrir la forme, la texture, et le goût qui l’étonne. Puis, ses yeux s’agrandissent en reconnaissant sa saveur. Elle le tète alors, je dirais goulûment, l’absorbe, le polit, et en un rien de temps le restitue, lavé et prêt à resservir. Je suis presque jalouse de la voir si gourmande des saveurs de Colette.


Mais, j’ai entre mes doigts l’objet de ma presque vengeance. Béné m’a passé le plug qu’elle a dégagé du fondement de notre hôtesse soumise. Marie l’identifie tout de suite, lui ! Son mouvement de recul quand je l’approche me fait froncer le sourcil. J’insiste, insensible au rictus de dégoût qu’elle affiche. Elle tente encore de résister et détourne la tête, mais c’est pour voir Colette qui suce consciencieusement ce qu’elle-même a trimballé tout le chemin entre ses fesses. Elle s’incline et embouche docilement le plug de sa compagne de peine qu’elle ne peut refuser de nettoyer.


Les jouets sont propres et ont trouvé place au fond des sacs. Les bouteilles d’eau sont de sortie, les maîtresses se désaltèrent. Elles ont tellement transpiré ! Les soumises patientent. Elles aussi sont en sueur, et bien plus, mais leur service n’est pas fini. Martine nous suggère de faire sécher nos aubes et de profiter du soleil sur nos corps nus. Maîtresses et soumises sont à égalité, maintenant. Enfin, presque !


Nos aisselles ruissellent, nos dos sont moites comme nos fesses, des rigoles descendent entre nos seins sur nos ventres, d’autres se perdent dans nos sillons, et à la croisée de nos cuisses, le climat vire au tropical humide. Une douche serait la bienvenue. La petite source tapie au creux du rocher ne dispense que quelques rares gouttes, mais qu’à cela ne tienne, nous avons ce qu’il faut à notre disposition. Les langues de nos soumises suppléeront au manque d’eau, de savon et d’éponge. C’est la dernière trouvaille de notre Reine du jour.


Martine nous aligne sur deux files. Elle me découple de Andréa et m’accole à Janine. La grande et la potelée côte à côte, ça l’amuse, dit-elle. Elle affecte Anaïs à Bénédicte et donc se réserve Andréa pour passer les premières à la toilette de chat. Le jeu est simple : on se tient debout, bras et jambes écartés. La lécheuse commence par les aisselles, passe au dos, revient sur la poitrine, retourne sur les reins et les fesses, assèche la raie du cul et termine entre les cuisses. Les aines et la foune doivent être scrupuleusement nettoyées, mais défense formelle de faire jouir la patiente. Bien sûr, la soumise exécute sa tâche les mains sur la nuque ou dans le dos, à son gré – la mansuétude de la Reine est incommensurable – et se débrouille avec son nez pour assurer le passage de la langue entre les fesses. Lorsqu’elle a remonté sa file de bénéficiaires, elle repasse sur celles de sa sœur de tourments pour parfaire le travail.


Cela n’a l’air de rien, dit comme ça, mais il faut compter avec la fatigue, la soif, le sel de la sueur qui la redouble, et la malice de la fille qui se prête à la toilette. Passer entre ses cuisses et sa vulve, en lécher les bords, en sucer les lèvres et le bouton, ne peuvent que l’émouvoir. Pour peu qu’elle y mette du sien, un orgasme est vite arrivé. Faute lourde pour la soumise, qui sera sanctionnée d’une flagellation de la chatte – « à la branche de kermès », me glisse Janine. Chacune en a été avertie, à elle de prendre ses précautions.


Je suis la dernière des trois que Colette entreprend. Bénédicte me masque en partie les mouvements de sa tête autour de Martine, mais je vois mieux ceux de Marie. En particulier quand son minois s’enfouit dans les grosses fesses de Andréa. Son popotin rebondi, aussi, qui s’agite quand elle lutte pour garder son équilibre. Je suis mieux placée pour suivre ses gestes et ceux de Colette lorsqu’elles s’occupent respectivement de Anaïs et de Béné. Là, j’ai le cul de Colette qui flirte avec mes genoux, ou, entre les jambes écartées devant moi, sa chatte ouverte et ses nymphéas qui pendouillent au rythme de ses coups de langues. Du coin de l’œil, j’aperçois les contorsions de ma jeune voisine sous les léchouilles assidues de ma puce appliquée. Mais, au moment où Colette vient vers moi, j’oublie Marie.


Les yeux de Colette ne quittent pas mon visage tandis qu’elle déguste mes aisselles dégoulinantes. Les frissons de ses chatouilles se communiquent à mes seins et persistent alors que son regard m’a abandonné. Mes tétons durcissent malgré moi quand sa langue parcourt mon dos, lentement, de la nuque à la taille, dans toute sa largeur. Ses yeux me reprennent lorsqu’elle lèche ma poitrine, enrobant mes globes, glissant dans leur vallée, pour téter délicatement leur bout, avant de descendre sur mon ventre. Ma chatte fond en sentant les caresses vrillant mon nombril. Sa tête disparaît à nouveau derrière moi et les ondes qui me remuent se calment. Mais reviennent et s’enflent sous les légers attouchements qui ôtent la sueur de mes reins. Je retiens mon souffle dans l’attente de leur passage sur mes fesses.


Là ! La bouche est dessus ! Je tremble. Mon cul aussi doit trembler ! Je suis les allées et venues sur mes rondeurs, des hanches au sillon et du sillon aux hanches, jusqu’à ces fossettes, si sensibles, au défaut des cuisses. Et puis… Et puis, cette impression étrange d’un pouce entre mes fesses, mais non, le contact est plus doux. C’est le nez qui s’insinue dans ma raie, qui l’écarte, et… J’ai failli crier. La langue passe sur mon œillet, s’égare sur ses plis, revient au centre, le force même ! Non, juste un simulacre de pénétration, simplement pour éliminer un reste éventuel d’humidité. La langue l’abandonne pour le périnée qu’elle traite avec soin, et s’en va. Mes fesses retrouvent le calme, ma respiration redevient normale, mais ma chatte pleure.


Un moment de répit, ou de frustration, de malaise en tout cas, ou de solitude, je ne sais plus. Mais qui ne dure guère que le temps de revoir le visage de Colette devant moi, au-dessous de moi, au niveau de mon pubis, là où, j’en suis sûre, je le sens, se concentrent toutes mes exhalaisons, et qui s’approche, inexorablement, sans se détacher de mon regard, sans un cillement de paupière, jusqu’à se coller à mes poils. Un appendice doux s’infiltre dans une aine, la suit dans sa longueur poisseuse, glisse dans l’autre pour répéter sa quête, effleurant au passage les lèvres, qu’il tâte ensuite, enveloppe, sépare et referme, me faisant haleter par saccades. Une bouche prend le relais, elle aspire, elle tète. Les yeux me fixent toujours. Ils décuplent les effets de la langue, je voudrais les fuir. Je ne peux pas. Je me raidis. Je ne veux pas, je ne veux pas jouir.


Un regard perçant me défie, la bouche se fait ventouse, happe mon clitoris, l’extirpe et le suce. La décharge électrique irradie tout mon corps. Mon ventre se noue, mes seins vont exploser, ma poitrine se bloque. Mon esprit résiste encore. Jouir, c’est condamner Colette. Je refuse d’en être la cause, je bande ma volonté, je vais réussir à… Trop tard ! Je crie, je pleure, je suis emportée par la vague qui monte et me submerge. Je défaille… Pourquoi ai-je cru lire joie et orgueil dans les yeux brûlants qui n’ont pas lâché les miens ?


La tempête s’apaise, les étoiles s’éteignent, l’air retourne dans mes poumons, mes paupières s’ouvrent, et les sens me reviennent. Le visage de Marie, maculé de fluides divers, est niché sous mon bras. C’est sa langue, moins experte et agile que celle de Colette, qui titille et chatouille mes aisselles et mon dos, qui lèche mes seins et mes reins, qui vrille mon nombril et mes fesses, qui s’insinue dans mon sillon et mes aines. Elle est moins hardie, aussi. Ses yeux ne cherchent pas les miens, ils les évitent. Je maîtrise mieux l’excitation qui me taquine, le nez dans mon cul est plus hésitant. Mais pour légère et délicate qu’elle soit, la caresse sur ma rosette ranime la flamme. Caresse intermittente, certes, qui se prolonge pourtant, qui explore et s’égare, qui divague du coccyx au périnée, et qui affole à nouveau mon ventre.


J’essaie de penser à l’Angleterre, aux nuages, au cosmos, à Dieu, même… Peine perdue ! Quand je baisse la tête, le minois barbouillé de ma puce est déjà dans mes poils. Sa bouche, malhabile d’émoi, confond léchages et succions, assèche moins qu’elle mouille, aspire plus qu’elle nettoie. Et les spasmes me reprennent, se précipitent de ma vulve à ma gorge, me tordent à nouveau le ventre comme ils durcissent à nouveau mes seins. Mon clitoris exaspéré ne supporte plus de contact sans me faire gémir, ma mouille coule et Marie la boit. Elle tète ma chatte comme un veau sa mère. C’en est trop, et pour elle et pour moi ! Elle oublie la sanction et j’oublie sa condamnation. Que vienne l’orgasme et qu’il me délivre ! Mes jambes se dérobent, je tombe à genoux, je culbute Marie, mes cuisses se serrent sur ses joues, ma moule baveuse s’écrase sur sa bouche. J’ai joui…


Personne ne vient à mon aide. Janine est bien trop concentrée sur les soins que lui prodigue Colette. Bénédicte s’impatiente de recevoir ceux qui lui sont dus. Les autres ne pensent elles aussi qu’à leur seconde tournée de rinçage. Marie doit se débrouiller seule pour s’extraire de la molle étreinte de mon corps et continuer son service à la personne. Je suis épuisée et vidée. La tête me tourne quand j’arrive à me remettre debout. Je ne suis pas sûre que les prédictions de Martine soient réalisées quant à la propreté de mon anatomie après ce double léchage. Je suis certaine par contre qu’elle tiendra sa promesse de sanctionner sévèrement les responsables des deux orgasmes qui m’ont secouée. Le remord me poigne d’avoir été coupable de la punition qui les attend. Je n’ai pas pu, pas su me maîtriser. Ce manque de self contrôle m’avait déjà été reproché. Je me rends compte qu’en retombant dans ce travers, je suis aussi responsable de ma jouissance que Colette ou Marie.


Elles ont néanmoins scrupuleusement achevé leur tâche dans les moindres détails pendant que je reprenais mes esprits et que je gambergeais sur mon comportement. Martine, magnanime, les autorise à se désaltérer. Les autres tiennent conciliabule, sans doute pour juger de la qualité des prestations dont elles viennent de bénéficier. Je m’apprête à les rejoindre pour y participer. Peut-être apprendrai-je leurs recettes pour résister à une montée irrépressible du désir. Je ne suis qu’une novice en tout dans leurs jeux, après tout !



Les coups d’œil que l’on m’adresse sont éloquents, le sujet de leur discussion, c’est moi. Et apparemment, cela les met en joie. Si ça se trouve, je me chagrine pour rien, alors que j’aurai droit à des félicitations pour avoir assuré à mes compagnes la réjouissance d’un tourment supplémentaire de nos soumises. D’ailleurs, Janine se tourne vers moi, tout sourire.



Ah zut, je n’avais pas pensé à Anaïs. Qu’elle ait été trop intimidée ou non, c’est un fait : elle n’a pas joui malgré les trésors de caresses buccales déployées par Colette et Marie. J’en reste sans voix.



J’ai la très nette impression de m’être fait piéger, d’être le dindon de la farce, la dinde plutôt. N’empêche, j’ai à nouveau ce frisson d’excitation qui me prend le ventre en entrevoyant le dénouement probable de cette réprimande.



Les autres approuvent, Anaïs comprise. Colette affiche un air satisfait. Marie… je n’ose pas la regarder ! Le groupe de copines – de coquines, oui ! – s’écarte, la mine réjouie par avance du spectacle que je vais lui offrir. Elles s’installent à leur aise pour en profiter, quelques-unes assises en tailleur, sans façons. J’ai deux ou trois chattes bâillantes sous les yeux, qui ne me font ni chaud ni froid. C’est la mienne qui me préoccupe, le frisson prémonitoire s’est mué en chaleur vaginale au fil de l’énumération de mes punitions. Les deux premières de la série m’attendent, debout. Me voici au pied du mur. Aux pieds de Colette, plutôt : privilège de l’ancienneté.


A suivre