n° 21986 | Fiche technique | 40774 caractères | 40774 7086 Temps de lecture estimé : 29 mn |
11/09/23 |
Résumé: Christiane s’est fixé comme objectif de reconquérir son ex-mari. | ||||
Critères: cunnilingu fh fellation -rupture -couple | ||||
Auteur : Femmophile Envoi mini-message |
Épisode précédent | Série : Gallinacée, amour et vengeance Chapitre 05 / 08 | Épisode suivant |
Résumé des épisodes précédents :
Après un divorce difficile, Christiane réalise que son mari lui manque, malgré un amant attentionné.
De retour à mon hôtel, encore perturbée par cette agression un peu particulière, j’ai décidé d’en informer Roland puisque c’est lui qui m’avait, je ne sais pas pourquoi, présenté cette furie. Sachant qu’il était très occupé durant ces trois jours, devant recevoir ses clients du monde entier, je me suis contentée d’un bref message, mais dont j’étais certaine qu’il retiendrait son attention au vu de l’ironie qui en émanait.
Bonjour, Roland, le stand de l’entreprise est magnifique, et tu l’animes vraiment de manière parfaite à en juger par le nombre de sollicitations dont tu es l’objet. Félicitations pour tes talents multiples face à ces gens venus du monde entier, c’est remarquable et tu m’as vraiment impressionnée, tout comme l’a fait malheureusement une de tes collègues.
En effet, même si je comprends ton attrait pour les femmes sexuellement délurées, j’apprécierais qu’elles évitent de m’agresser sauvagement lorsque tu leur as promis tes charmes.
Je te souhaite une bonne nuit de repos. Au plaisir de te rencontrer,
Christiane
Imaginant bien qu’il ne lisait pas ses messages sur le stand, bien trop occupé à promouvoir le savoir-faire de l’entreprise auprès de ses clients, je me suis couchée et me suis endormie, bercée par des images de cet homme au charme certain, à l’aura indéniable, que j’avais pourtant viré de ma vie en dix minutes.
J’ai trouvé sa réponse le lendemain matin au réveil.
Christiane,
Il est deux heures du matin, je suis crevé et je viens de lire ton message. Merci de tes compliments, j’apprécie beaucoup venant de toi qui en a été plutôt avare en trente-cinq ans !
Qu’est-ce que c’est encore que cette salade de collègue « sexuellement délurée » qui t’aurait agressée ? Dans quel merdier veux-tu me plonger à nouveau ? Nous sommes divorcés, je mène la vie que je veux et n’ai pas de comptes à te rendre, mais ton message me met mal à l’aise, je pressens les emmerdements et n’en ai ni envie, ni besoin. Tu me dois des explications claires, je déteste ces sous-entendus à la con, surtout au milieu de la nuit. Aujourd’hui, je suis pris toute la journée, mais vendredi, je suis « libre » de huit heures jusqu’à onze heures le matin. Démerde-toi pour l’être aussi et ainsi venir justifier de vive voix ton intrusion brutale dans ma vie privée. Voici les coordonnées de mon hôtel.
Bonne journée.
Roland
Le moins que je puisse dire est que le ton de la réponse ne présageait guère d’un moment paisible entre Roland et moi, mais j’étais certaine de pouvoir gérer le tête-à-tête matinal, que je me suis empressée d’accepter. Huit heures à son hôtel.
Bertrand m’a appelée, comme il le fait régulièrement, pour prendre de mes nouvelles. Je lui ai raconté la rencontre avec mon ex-mari dans le train, puis la visite du stand au salon international, mais sans mentionner l’épisode de la pétasse à moitié folle qui m’avait agressée ni la rencontre prévue. Pourquoi ? J’avais de plus en plus de peine à tout confier à mon amant, alors que lui ne me cachait jamais rien, même des épisodes douloureux de sa vie. Est-ce qu’il s’en rendait compte ? Avait-il déjà senti mon trouble permanent depuis la séparation d’avec mon mari ? Étais-je devenue un peu distante avec lui ?
Arrivée au luxueux hôtel où séjournait mon ex-mari j’ai dû m’annoncer à la réception, d’où un groom en livrée m’a accompagnée jusqu’à l’étage, me rappelant le numéro de la chambre. C’est un Roland au visage fatigué et fermé qui m’a ouvert, ne m’a pas embrassée et m’a désigné sans chaleur un fauteuil dans le petit salon de la suite qu’il occupait. Je m’y suis assise, ne faisant rien pour réajuster ma robe qui était un peu remontée, découvrant assez largement mes cuisses encore bronzées. Roland m’a tout de même servi un café, mais je sentais qu’il était énervé, il est resté debout, appuyé contre la table.
Je lui ai donc raconté en détail la soudaine agression de Mayumi, complètement hystérique, et à laquelle je ne m’attendais pas.
Au casino, à un moment de la partie, il faut décider si on se retire ou si on joue le tout pour le tout, prenant alors le risque de tout perdre. Submergée par mes sens, n’y tenant plus, contre toute raison et sans mesurer les risques (c’est pourtant mon métier…), j’ai osé jouer le tout pour le tout. Tapis !
Je me suis levée, arrogante, mon regard planté dans celui de Roland qui le soutenait, et me suis quasiment collée à lui, langoureuse, limite garce.
Il n’a pas eu le temps de faire un geste ni de répondre, j’avais déjà empoigné son visage à deux mains et plaqué ma bouche sur la sienne, ma langue forçant le passage de ses lèvres et mon bassin ventousé au sien l’empêchant de faire le moindre mouvement. Notre baiser a été torride, intense, et rapidement les mains de Roland se sont posées sur mon corps, le redécouvrant.
Essoufflés, nous nous sommes un peu écartés l’un de l’autre, et là j’ai compris qu’il ne fallait plus hésiter, que c’était maintenant ou jamais. Dans une posture lascive à souhait j’ai enlevé ma culotte, l’ai humée avant de murmurer à l’oreille de Roland :
Et j’ai négligemment jeté la soie imprégnée par terre. Roland avait les yeux arrondis de stupeur, la bouche ouverte. J’ai reculé jusqu’au fauteuil et m’y suis laissé tomber, avant de retrousser ma robe, de relever mes cuisses et de les appuyer sur les accoudoirs.
Mon ex-mari n’a pas dit un mot et s’est agenouillé à mes pieds, obéissant à mes ordres. Je coulais déjà quand sa bouche a pris possession de ma moule suintante et odorante, qu’il a léchée avidement, écartant mes petites lèvres pour plonger sa langue au plus profond de moi, recueillant mon miel et le dégustant bruyamment. J’étais en transe, mon corps semblait n’être plus qu’un sexe géant sur lequel chaque caresse de Roland provoquait une montée supplémentaire de mon désir pour lui, celui qui sommeillait en moi depuis longtemps et qu’aujourd’hui je voulais libérer.
Avide de plaisir, dévorée par l’envie de jouir, j’ai guidé mon ex-mari, mes mains dans ses cheveux, mon souffle haché ne me permettant que des embryons de phrases, des mots orphelins.
Je n’en pouvais plus, j’essayais pourtant de retarder l’arrivée du raz de marée qui allait m’emporter, car je le sentais à l’affût, prêt à me noyer dans le plaisir… Et puis tout s’est mélangé, les sens perturbés, la raison déjà abandonnée et toute pudeur oubliée, j’ai hurlé.
Roland a introduit deux doigts en moi, les recourbant légèrement pour masser mes muqueuses devenues hypersensibles, en même temps que ses lèvres ont aspiré mon clito.
Orgasme, c’est un terme clinique, qui ne dit rien de son intensité, laquelle varie selon le contexte et les individus. Je ne sais pas comment il faut appeler ce que j’ai ressenti sous les caresses de Roland, lorsque dans un hurlement de folle j’ai décroché de la réalité, que ma tête semblait ne plus appartenir à mon corps, agitée de spasmes violents, pendant que j’émettais des sortes de borborygmes rauques, les yeux presque révulsés, les mains tremblantes et le souffle désordonné, le plaisir n’en finissant pas de déferler en moi. Mon corps s’est enfin affaissé dans le fauteuil, qu’une large auréole maculait. Quand mon regard s’est reconnecté au monde, il a rencontré le visage de mon mari, barbouillé de mes sécrétions, je crois que pour la première fois de ma vie je venais de littéralement gicler au visage d’un homme. C’est Roland qui a prononcé les premiers mots.
Pour toute réponse, Roland a posé sa tête sur mon ventre encore endolori par la dévastation qu’il venait de connaître.
Alors, viens m’embrasser, mon bel amant. Viens !
Roland s’est relevé, le regard inquiet puis, les mains en appuis sur les bras du fauteuil, m’a donné sa bouche. J’ai léché ses lèvres encore collantes de mes sucs et l’ai embrassé le plus sensuellement possible, pendant que je détachais la ceinture de son pantalon et glissai ma main vers son sexe.
Mon ex-mari a eu un léger mouvement de recul, m’interrogeant du regard. Alors je lui ai glissé à l’oreille :
Je me suis assise au bord du fauteuil et ai débarrassé Roland, debout devant moi, de son pantalon et de son boxer. Il bandait dur, j’en étais fière, et j’ai d’abord caressé de la main cette queue tendue vers moi, ce sexe que trop longtemps j’avais ignoré, méprisé même. Roland respirait déjà de manière saccadée, alors relevant la tête pour chercher son regard j’ai commencé à lécher sa virilité, lentement, de bas en haut, la couvrant de ma salive. Une main lui flattant les boules encore mouillées de ma caresse buccale, j’ai joué avec ma langue sur son gland, agaçant le frein, regardant tressauter cette chair gorgée du plaisir à venir. Roland fermait les yeux, ce qui m’a énervée, alors je me suis faite salope, ou plutôt j’ai essayé, ne maîtrisant guère ce rôle.
J’ai alors embouché complètement son sexe, et me suis mise à le sucer avec entrain, crachant dessus, exagérant un peu les bruits provoqués par ma fellation gourmande. Roland a posé mes mains sur ma tête, mais je les ai repoussées.
Reprenant alors ce que j’avais interrompu, j’ai varié les modalités, tantôt faisant tournoyer ma langue autour du barreau palpitant qui m’emplissait la bouche, tantôt le libérant pour le masturber, ou m’enhardissant à lui imposer brièvement le contact de mes dents comme si je voulais le griffer, marquer mon territoire.
Je ne sais pas si mon ex-mari avait une vie sexuelle depuis notre séparation, mais il n’a pas résisté longtemps aux assauts de ma bouche. Sentant à son souffle que Roland allait bientôt céder, j’ai accentué la pression de mes lèvres sur son membre, et mon majeur enduit de salive s’est mis à lui masser le périnée, juste avant de se placer sur la petite étoile interdite et d’y appuyer.
Ses fesses se sont contractées, Roland a émis un râle contenu quand son sperme a fusé dans ma bouche, chaque soubresaut de sa queue libérant une giclée de semence, si abondante qu’une partie s’est écoulée de mes lèvres avant que je ne puisse l’avaler. J’ai attendu que le membre ait dégorgé toute sa liqueur pour le libérer, et en regardant mon mari dans les yeux j’ai laissé couler lentement entre mes lèvres le trop-plein de son plaisir, souillant mon menton, coulant un peu sur mes seins, tachant ma robe.
Devant un Roland pas encore remis de ses émotions, j’ai pris mon smartphone pour un selfie, m’assurant que l’on voyait bien sur mon visage et sur mes seins les traces de la jouissance du CEO.
Roland avait encore le regard hébété de celui qui ne sait plus s’il est en plein rêve ou dans la réalité, il me fixait, incrédule, alors que j’essuyais sur ma robe et mes seins les coulures de son sperme.
Et là, médusée, pour la première fois en trente-cinq ans j’ai vu les yeux de mon mari s’embuer, sans qu’il puisse retenir quelques discrètes larmes ni empêcher les miennes de se mettre à ruisseler sur mes joues, assumant ma condition de pleureuse fréquente. Je me suis précipitée dans ses bras, qu’il a refermés sur moi en me serrant si fort que j’ai cru étouffer, mais je me sentais apaisée, en sécurité, ma vie reprenait un sens. Nos larmes taries, nous nous sommes regardés, les mots étaient inutiles, chacun savait plus ou moins lire dans les yeux de l’autre.
Nous ne sommes pas rentrés à Paris par le même train du vendredi, Roland ne rentrait que dimanche, ce qui m’a permis, durant le voyage, de me documenter sur ce qu’avait l’air d’apprécier la salope (voir épisode 1) que Roland avait cru bon de ramener à la maison. A priori, je n’imaginais pas que l’on puisse éprouver un quelconque plaisir par cet orifice, ni mon mari (ni mon amant, pourtant déluré en la matière) n’ayant même jamais suggéré qu’il pouvait en être ainsi, jusqu’à ce que je l’entende (et l’enregistre) de mes propres oreilles promettre à sa conquête de la satisfaire par là. Bon, j’ai soixante ans, donc je ne vais guère susciter le désir encore longtemps, j’ai viré mon mari un peu rapidement et je m’en veux terriblement, mais je suis bien partie pour le reconquérir au plus vite, alors autant mettre tous les atouts de mon côté, même les plus éloignés de mes principes, pour ne pas me fourvoyer.
Délaissant les sites de ventes de jouets sexuels et les plateformes pornos, trop crus à mon goût, je me suis consacrée à la consultation des forums dédiés à cette pratique, de plus en plus répandue, semble-t-il, et me suis souvenue que mon frère (le prêtre), alors jeune diacre, parlait avec épouvante du péché de sodomie, summum de la dépravation pour lui. Je doute qu’il puisse me conseiller en la matière (encore que…), contrairement à un sexologue du Net qui, dans divers articles, donne au sexe anal une place de choix parmi d’autres pratiques, à condition d’en respecter les règles et les contraintes. J’ai donc lu avec intérêt les recommandations du Dr G…, et dans la foulée, j’ai passé commande d’un plug variable « débutant » et de l’onguent destiné à son emploi confortable, auquel j’ai ajouté un plug « Rosebud », ce dernier à cause de son aspect bijou qui m’a bien plu.
Le lendemain de mon retour à la maison, samedi matin donc, un livreur m’a apporté un énorme bouquet de roses accompagné d’une carte scellée à la cire, la grande classe ! J’avais bien sûr un peu idée de qui était l’expéditeur, ce que m’a confirmé la lecture de la carte une fois brisé le cachet de cire.
Christiane, (mon amour ?)
Je ne réalise pas encore ce qui s’est passé entre nous à Paris, je crains d’avoir rêvé et de me réveiller brutalement. Je n’ose pas t’appeler, j’ai peur, car je ne sais pas qui tu es devenue et ne suis pas sûr de ce que tu veux. Tu es toujours aussi belle, irrésistible, les années n’ont aucune prise sur toi, mais j’ai souffert déjà une fois de cette beauté, et n’aurai sans doute pas la force de devoir affronter une seconde épreuve si c’est ce que tu cherches à me faire vivre. Aide-moi, ou alors oublie-moi, mais épargne-moi cette fois la torture de ton silence.
Roland
Oh que oui, j’allais l’aider, parce que moi non plus je ne voulais plus souffrir, à mon âge refaire sa vie n’est pas du tout chose facile alors je voulais la poursuivre, notre vie, avec lui, avec mon premier grand amour qui l’était toujours malgré ce qu’il m’avait fait et la manière dont je l’avais répudié. Je voulais le reconquérir, je voulais qu’il m’aime, qu’il me le dise, qu’il me fasse l’amour passionnément, et j’allais me donner les moyens de mes ambitions.
Essayant de rester sereine et décente, j’ai réfléchi à quoi lui répondre. Je ne voulais pas m’abaisser, encore moins m’excuser de ce que je lui avais fait, mais, en même temps, je voulais qu’il comprenne mon souhait de le séduire, et surtout de le garder. Pour respecter le mode épistolaire, j’ai rédigé cela sous forme d’une lettre que j’ai postée.
Roland,
Moi non plus je ne réalise pas entièrement, mais tes compliments, cette fois, m’émeuvent profondément. Je n’ai pas changé Roland, j’ai simplement ouvert les yeux pour te regarder vraiment, en essayant d’oublier nos souffrances mutuelles et le gâchis qui en a résulté. Ce que j’ai vu m’a fait perdre mon habituelle retenue, tu l’as constaté, un rempart a cédé en moi, il s’est effondré, je croyais naïvement qu’il me protégeait, alors qu’en réalité il m’enfermait. Je suis debout sur les décombres de l’enceinte qui m’interdisait de vivre, Roland, attirée par la lumière incandescente de la liberté et du plaisir, mais n’osant pas m’aventurer seule sur ces terres inconnues. Moi aussi, j’ai besoin que l’on m’aide, que l’on me guide, afin que cet astre nouveau ne m’aveugle pas, mais inonde de clarté bienveillante les jours à venir, me faisant oublier les moments sombres dont je sors à peine, ensevelissant à jamais le ressentiment, la vengeance et le mépris sous les ruines.
Tu vois, je ne t’oublie pas et j’essaie de mettre en mots ce qu’a déclenché chez moi l’agression par ta collègue, mais, surtout, ce qui a suivi dans ta chambre d’hôtel, et dont le souvenir me poursuit inlassablement.
Ton ex-femme, Christiane
Au courrier du lundi, j’ai reçu ma commande « d’articles personnels », en emballage discret que j’ai posé sur la table, me demandant si j’étais encore saine de corps et d’esprit. N’allais-je pas trop loin pour me faire encore aimer de celui que j’avais pourtant chassé ? Après une bonne douche, je me suis étendue sur mon lit, nue, et ai ouvert le paquet. Il y avait bien le plug variable, sorte de bâton en silicone souple muni de renflements allant croissant de l’extrémité à la base, ainsi que le bijou, assez joli, un cône terminé par un étranglement et un disque orné d’une sorte de gros rubis, rouge, à facettes scintillantes.
Abandonnant tout préjugé, j’ai fermé les yeux et me suis rappelé un de mes orgasmes avec Bertrand qui, au moment où la jouissance me terrassait, avait inséré son doigt mouillé entre mes fesses, me faisant hurler de surprise ou… ou… de plaisir, je n’ai pas pu les distinguer. Couchée sur le flanc, les doigts brillants du lubrifiant fourni, j’ai commencé à me caresser, ma vulve déjà un peu humide et gonflée n’avait pas besoin de mes soins, alors mon index s’est invité plus loin entre mes cuisses, pour apprivoiser le petit orifice encore fermé.
Douceur, onguent et patience ont fini par faire s’ouvrir mon petit anneau plissé, et le bout de mon doigt en a lentement franchi l’entrée, comme un explorateur prudent qui découvre un passage inconnu et s’y aventure avec retenue. J’ai frissonné, cette sensation nouvelle n’était de loin pas inconfortable ni désagréable, même si jamais l’ancienne Christiane n’aurait osé y songer.
Enhardi par la faible résistance des défenses, le visiteur a poursuivi sa lente progression en terrain inconnu, n’hésitant pas à s’habiller de gel facilitateur afin de ne pas endommager l’étroit accès, ni ses fragiles parois. J’ai soupiré d’aise en réalisant bientôt que le corps entier de l’intrus occupait les lieux, et que cette impression de douce plénitude m’excitait puisque l’intérieur de mes cuisses devenait collant, ma figue dégorgeant son épais sirop de manière généreuse.
Imprimant alors à mon index de lents et profonds mouvements, j’ai senti ma voie étroite se détendre, s’offrir à la caresse intime, et le frottement sur cette muqueuse sensible a déclenché dans mon corps de fortes sensations, totalement nouvelles, se propageant du creux de mes reins à ma nuque, puis s’estompant à mesure que refluait mon doigt.
Fébrile, frustrée, j’ai alors saisi le plug progressif et l’ai lui aussi habillé de fluide, avant de le présenter à l’entrée défendue. Le sphincter garant des lieux, désormais ouvert à la nouveauté, s’est rapidement montré accueillant face à l’insistance de l’objet qui le pressait.
J’ai ressenti dans tout mon corps le franchissement du cratère par le premier renflement du plug, cette résistance suivie d’un relâchement est indicible, unique, au point que je l’ai répétée, laissant échapper un cri quand le muscle s’est à nouveau refermé, retenant prisonnier ce qui l’avait dilaté quelques instants plus tôt.
Reprenant mon souffle, j’ai contraint le gardien du temple à faire preuve de plus de souplesse encore pour laisser passer le second renflement, un peu plus gros que son devancier. Là, j’ai vraiment crié, un peu de douleur, mais une fois celle-ci passée, j’ai savouré de me sentir remplie, de sentir en continu la pression sur mon conduit le plus étroit, me laissant même aller à contracter mon fessier et à bouger légèrement le plug pour accentuer encore ce ressenti. Je n’ai pas insisté avec le troisième étage de mon jouet anal, déjà submergée de sensations fortes, fantasmant déjà le moment où j’offrirai à Roland de me prendre par là. Pour faire retomber la pression dans mes chairs je me suis masturbée, avec rage, mes doigts dans mon vagin dégoulinant heurtant le plug encore en moi au travers de la mince paroi séparant les deux orifices, et j’ai hurlé le prénom de celui que j’aimais encore dans un orgasme violent, me laissant pantelante au creux du grand lit, puis je me suis endormie.
Au réveil, la première chose que j’ai vue était les jouets encore étalés sur le lit, j’ai souri et me suis emparée du rosebud-bijou, à la texture souple et douce et à la taille tout à fait raisonnable. Bien reposée et détendue par ma nuit de sommeil, j’ai joué un moment avec ce petit cône coquin, préalablement lubrifié, l’insérant partiellement entre mes fesses pour habituer mon sphincter à sa présence avant de lui ouvrir grand le passage, ce qu’il a fini par accepter. Mon Dieu… ! Quel délice que de sentir mon anus accueillir ouvertement son visiteur avant de refermer la porte derrière lui, ornant mon large cul d’un délicat bijou rouge scintillant, bien à l’abri entre mes fesses ! Je me suis levée et regardée dans le miroir, ravie de ce que je voyais, et déjà impatiente d’offrir le bijou à celui qui le méritait.
Mardi – Inconsciente autant qu’inexpérimentée, j’ai décidé de le garder en moi pour aller travailler, choisissant toutefois une jupe ample plutôt qu’un pantalon. Ce joujou à l’air innocent m’a fait passer par tous les états d’âme. Il m’a parfois donné l’impression qu’il allait tomber, m’obligeant alors à une forte contraction de la délicate couronne censée le retenir, il a un peu plus tard déclenché une grande excitation quand je me suis assise sans précaution et l’ai enfoncé plus profondément que prévu, puis m’a fait tortiller du cul en marchant pour minimiser le frottement dans mon étroit boyau, et enfin m’a contrainte plusieurs fois à m’arrêter brusquement lorsque le désir se réveillait soudain et taraudait mes entrailles. Par chance, j’avais des sous-vêtements de rechange au bureau, car à midi déjà ma pauvre culotte n’était plus à même d’éponger mes flux corporels aux fragrances peu discrètes, et j’ai dû me laver l’entrejambe avant de me changer. Une de mes collègues me voyant sursauter et m’arrêter brusquement dans le corridor en me tenant l’abdomen m’a demandé si j’étais souffrante.
Paniquée, j’ai évoqué un mal de ventre sans gravité, mais désagréable, avant de m’enfermer dans mon bureau et d’éclater de rire toute seule, m’imaginant lui répondre.
Cette galéjade passée, je me suis concentrée sur mes dossiers. C’est l’appel de Roland qui m’a sortie de mes tableaux de statistiques, me disant qu’il avait reçu ma lettre.
Le téléphone raccroché, j’étais en lévitation, je flottais sur un nuage, Roland n’avait pas décliné mon invitation, et j’étais certaine que contrairement à ses propos, il avait parfaitement compris que je le voulais à moi, que ma vie sans lui était un désert aride.
Rentrée un peu plus tôt j’ai préparé un repas assez simple, dressé la table au salon afin de laisser libre celle de la cuisine. Aimant être à l’aise chez moi, j’avais revêtu une sorte de tunique à motifs exotiques, m’arrivant à mi-cuisses, resserrée à la taille par une large ceinture de toile. Le col en v profond, orné de délicates broderies, mettait en valeur ma gorge opulente dont je connaissais l’effet sur mon ex-mari. Aucun sous-vêtement ne me semblait assorti avec cette tunique, alors je n’en ai pas mis. J’ai ramené mes cheveux en chignon, dégageant ma nuque… son point faible.
À l’heure prévue, j’ai ouvert la porte à un homme élégant, l’air toutefois inquiet, qui a marqué un temps d’arrêt avant d’entrer.
Le visage de mon invité s’est alors éclairé d’un magnifique sourire, il m’a prise dans ses bras et m’a embrassée.
J’ai servi l’apéritif au salon, Roland dans le canapé, et moi face à lui dans un fauteuil. Malgré mon accueil chaleureux, je sentais planer une sorte de retenue, une gêne diffuse, un malaise pas encore dissipé. Il me revenait de les faire disparaître.
Je lui ai tourné le dos et ai entrepris de découper quelques légumes, sans me dépêcher. J’attendais de le sentir se rapprocher, je mourais d’envie de sentir ses mains sur mes hanches, son souffle et ses lèvres sur ma nuque offerte, son corps contre le mien… Une humidité incontrôlable grandissait déjà entre mes cuisses, j’étais au supplice !
Le léger bruit du verre posé sur le granit du plan de travail m’a stoppée net, j’étais comme tétanisée, mon cœur cognait dans ma poitrine comme s’il voulait en sortir. Vite, Roland, vite, je suis à toi, chéri, toute à toi… Viens… !
Ses lèvres dans mon cou m’ont fait l’effet d’un électrochoc, tout mon corps a été parcouru d’un irrépressible frisson, auquel a succédé un long feulement de plaisir quand ses mains ont pris mes hanches, diffusant au travers du fin tissu une intense chaleur. Roland m’a léché la nuque, m’a embrassée, ses mains grandes ouvertes ont caressé mes hanches, ses doigts dépliés sur mon ventre ont déclenché une véritable liquéfaction de mes muqueuses intimes, je sentais couler le long de ma cuisse le fruit de cette formidable excitation.
Je me suis retournée, pour recevoir de mon amant un long baiser, voluptueux, sensuel, plein de promesses.
Sans lui laisser le temps de me répondre, je me suis déplacée pour m’asseoir au bord de la table de la cuisine, me caressant sensuellement les cuisses, passant ma langue sur mes lèvres humides, puis me caressant les seins.
Roland s’est approché de moi et s’est emparé encore une fois de ma bouche, sa langue et la mienne unies dans une étourdissante danse érotique.
Je me suis redressée et ma main s’est lors posée sur son pantalon, la raideur que j’y ai sentie présageait une mise à exécution imminente de son fantasme. Je l’ai aidé à se dévêtir rapidement, ne résistant pas à me saisir de l’arrogante queue qui se dressait, fière, prête à s’enfoncer en moi. Je l’ai guidée vers ma fente impatiente.
Sans un mot, mais le regard ô combien complice, mon ex-mari m’a amenée juste au bord de la table et m’a pénétrée d’un seul coup, mon abricot ruisselant facilitant grandement cette sauvage entrée en matière ! Ses mains sur le haut de mes fesses, sa bouche soudée à la mienne, Roland a commencé de longs et profonds va-et-vient en moi, me mettant dans un grand état d’excitation. Déjà, je haletais de manière presque obscène, chaque coup de boutoir me rapprochant du plaisir que je voulais atteindre avec lui.
Folle de désir, j’ai relevé un peu mes jambes et les ai croisées sur les reins de mon bienfaiteur afin qu’il me besogne encore plus loin dans mon intimité. Faisant alors preuve d’une force que je ne lui connaissais pas, Roland m’a soulevée par les fesses et m’a décollée de la table, puis m’a laissé retomber sur son sexe planté dans mes chairs.
J’ai hurlé de plaisir et c’est moi qui, mes bras autour de son cou, me suis hissée contre son torse pour retomber encore sur l’organe qui me fouillait, qui m’écartelait, qui allait me mener au paroxysme. Roland m’a ensuite plaquée contre le mur, me tenant toujours par les fesses, et m’a littéralement bourrée comme un animal en rut, poussant de véritables rugissements. J’avais les entrailles en feu, une lave incandescente s’en échappait en continu, mes seins me faisaient mal tellement leurs bouts cherchaient à percer l’étoffe qui les emprisonnait.
Transcendée, extravertie comme jamais j’ai moi aussi laissé mes sens s’exprimer, voulant vivre sans retenue cette formidable ascension vers le plaisir imminent.
Plus fort, plus fort, je vais jouir… Ohhh… Ohhh oui, remplis-moi… Ohhh, Roland…
D’un seul coup, nos bassins se sont comme greffés l’un à l’autre, mes jambes se sont écrasées dans le dos de Roland, mes talons plantés dans ses reins, comme cherchant à le faire entrer tout entier en moi. Un éclair fulgurant m’a éblouie, mes bras ont failli étrangler Roland, et j’ai hurlé en sentant sa liqueur s’écraser au plus profond de mon vagin dans une dernière ruade.
Le dos toujours collé contre la paroi, la respiration saccadée, le corps ruisselant de sueur, de cyprine et sans doute même d’un peu d’urine, j’étais épuisée, mais dans un état de béatitude, d’extase rarement atteint. Je n’ai pu ânonner que quelques mots.
Avec peine, mon formidable amant m’y a déposée, doucement, et s’est retiré de moi dans un bruit de clapotis, très suggestif de ce que nous venions de faire. Je n’avais pas la force de me lever, me contentant de regarder, tête baissée, tout ce que ma chatte malmenée libérait petit à petit et qui souillait la table, s’étalant lentement jusqu’au bord, duquel quelques coulures épaisses sont allées s’écraser au sol, me laissant sans réaction. Roland s’était assis sur une chaise, lui aussi épuisé par notre joute amoureuse.