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Temps de lecture estimé : 23 mn
19/09/23
Résumé:  Christiane se perd dans la démesure et mélange un peu tout, il devient impossible de suivre une quelconque logique face à ses comportements inconstants et excessifs.
Critères:  fh hagé fagée couple exhib caresses cunnilingu pénétratio fdanus fsodo portrait -occasion
Auteur : Femmophile      Envoi mini-message

Série : Gallinacée, amour et vengeance

Chapitre 06 / 08
Quand le désir fait loi aux dépens de la raison...

Résumé des épisodes précédents :

Une épouse négligée retrouve le plaisir dans les bras d’un amant. Après le divorce, elle réalise toutefois être encore très éprise de son mari et va, malgré son âge, se comporter de manière totalement fantasque pour le reconquérir.




Nous avons pris une douche, séparément, et nous nous sommes retrouvés à table, face à face.



À l’évocation de cette beauté venimeuse, j’ai frémi un peu. Oui, elle m’avait brutalement agressée, oui elle prétendait mettre mon ex-mari dans son lit, mais, je dois l’admettre, son baiser forcé, sa langue comme un serpent qui avait envahi ma bouche et ses doigts en moi m’avaient rendue tout humide, mes seins avaient durci, elle l’avait d’ailleurs fièrement constaté, cette magnifique salope… Une femme sans retenue, sans tabou…



Le repas terminé, dans une atmosphère plus détendue que l’apéritif, j’ai proposé de façon anodine à Roland de dormir à la maison.



J’ai bien dormi, bercée par de doux rêves érotiques, au point qu’à mon réveil j’ai été surprise de trouver sur le drap de couleur quelques dessins abstraits dont je suis certaine qu’ils n’y étaient pas la veille. Sachant que mon voyage onirique m’avait, entre autres, menée vers Singapour, m’étais-je laissée aller au point de souiller ma literie, perturbée par d’inavouables fantasmes ? Peut-on jouir durant son sommeil ? Ou alors, mes cheveux virant nettement au gris étaient-ils annonciateurs de pollutions nocturnes ?


Comme le jeudi j’avais la possibilité de travailler depuis la maison, j’ai proposé à Bertrand de venir chez lui le mercredi soir, ce qu’il a accepté sans hésiter. Pour m’aider à contextualiser mes confidences, je me suis habillée assez « sexy », aurait dit ma fille, sans excès, mais je pense sincèrement que je faisais envie. Cette impression m’a été confirmée par mon amant – en ayant désormais deux, ce mot prête à confusion – lorsqu’il m’a ouvert sa porte.



Je me suis assise dans le profond canapé, découvrant mes cuisses gainées de bas que j’ai exprès fait crisser en croisant haut les jambes, je savais que Bertrand bandait facilement face à une femme en bas.



J’ai regardé Bertrand, intensément, me demandant comment cet homme, cet amant pourtant récent, me connaissait aussi bien alors que je me confiais assez peu à lui. Je me sentais mal à l’aise.



J’ai baissé la tête, écrasée par ces vérités que je refusais d’admettre, mais qui, déjà, façonnaient mon quotidien selon des modèles totalement incohérents, instinctifs plus que raisonnés, cédant à des pulsions brutales sans chercher à leur résister, à l’opposé complet de ce que demandait mon boulot, basé sur une analyse fine des risques et de leurs conséquences. D’actuaire réfléchie, je me transformais progressivement en jouisseuse spontanée, en quête de la satisfaction du désir immédiat comme seul objectif. Mais à soixante ans, j’étais bien consciente que mon éventuel potentiel de séduction était un feu de paille, intense peut-être, mais bref, assurément, et qu’il fallait attiser la flamme pendant qu’elle brûlait encore au risque de me brûler moi-même, mais lorsque l’on joue avec le feu il faut y être prête.



Nous avons fait l’amour une bonne partie de la nuit, freinés toutefois par les contraintes physiologiques de nos enveloppes charnelles vieillissantes, mais j’ai joui plusieurs fois en criant mon plaisir, avant de m’écrouler anéantie dans les bras de mon premier amant. Je me suis endormie à ses côtés, et l’ai à peine entendu se lever. Je l’ai rejoint dans la cuisine, où il terminait son petit-déjeuner. J’étais nue, décoiffée, sans doute assez loin de l’érotisme distingué que l’on me prêtait, mais Bertrand a su, comme toujours, trouver les mots capables de combler le silence gênant.



Mon premier amant s’est levé et, sans rien dire, m’a prise dans ses bras, ses mains douces flattant encore mes protubérances à sa merci, sa bouche parcourant mon cou… et faisant naître en moi une douce excitation jusqu’à ce que ses lèvres et mes fesses se rencontrent, laissant monter en moi cette vague de chaleur intense précédant l’apogée du plaisir.



Les mains en appui sur la table, j’ai écarté les jambes et creusé les reins, voulant accueillir encore une fois le sexe de mon initiateur. Il m’a pénétrée lentement, l’absence de longs préliminaires et les excès de la veille ayant un peu perturbé mon humidité intime.



C’est moi qui lui ai fait l’amour, ondulant du bassin et le projetant en arrière pour y planter au plus profond sa queue qui me comblait, me retirant presque pour aussitôt ruer d’un coup et sentir le membre me remplir à nouveau. Bertrand que je sentais sur le point de jouir a saisi mes hanches pour littéralement me pilonner, m’embrocher, me bourrer sauvagement, j’étais secouée sans ménagement et j’ai senti se répandre en moi la semence de mon amant, mais je n’ai pas joui, mon corps et mon âme n’ayant pas su s’accorder cette fois.


Le vendredi matin, mon ex-mari m’a appelée, me demandant si j’étais libre pour aller dîner en sa compagnie le soir même, dans un restaurant que je ne connaissais pas. N’ayant aucune raison de refuser j’ai accepté, et nous avons convenu que Roland viendrait me chercher chez moi. J’ai demandé comment il fallait s’habiller, ne m’étant jamais rendue dans cet établissement.



Comment devais-je réagir ? Étais-je déjà réduite à l’état de femme-objet que l’on exhibe fièrement à son bras ? Devais-je plutôt comprendre que Roland, qui ne me regardait plus, n’avait désormais plus d’yeux que pour moi ? Bon, de toute manière j’aime m’habiller, alors allons-y à l’instinct.

J’ai entendu arriver la voiture et suis sortie, mon manteau ne disant rien de ma tenue de soirée. Roland n’a pu voir que mon rouge à lèvres, ma coiffure et mes boucles d’oreilles sur lesquelles il s’est confondu en commentaires élogieux, ne tarissant pas d’éloges sur ma beauté naturelle ainsi sublimée.



La pénombre dans la voiture n’a sans doute pas permis à mon ex-mari et désormais amant de voir le sourire sur mon visage.

Le restaurant était plutôt du genre étoilé chez Bibendum, aussi ai-je eu droit à un charmant jeune homme pour me défaire de mon manteau, dévoilant alors ma tenue. J’ai vu un instant le maxillaire inférieur de Roland s’affaisser et une lueur intense traverser son regard.

Ma robe, en soie moulante et noire, était assez largement décolletée dans le dos, donc incompatible avec un soutien-gorge. Le devant, fait d’un plastron de tulle transparent, mettait très en valeur mon opulente poitrine dont les pointes, décemment cachées, se devinaient facilement au travers de la fine étoffe qui les enserrait.

Mes chaussures à talon m’obligeaient à cambrer un peu le dos, transformant certainement ma généreuse croupe en un attrape-rétine pour les homo sapiens présents, dont le regard aiguisé aurait tôt fait de discerner l’absence de coutures disgracieuses sous le fourreau.

Un magnifique collier (jadis offert par mon mari) assorti aux boucles d’oreilles brillait sur ma gorge partiellement dénudée.

Roland m’a donné le bras pour me conduire à la table où nous attendait un autre jeune homme préposé à notre bien-être.



Le repas a été un vrai délice, le personnel discret, bien plus que les quelques regards gourmands ou assassins croisés chez les convives des tables alentour, hommes autant que femmes. Nous avons parlé de nous, de nos enfants, de l’entreprise, j’ai appris que lors du salon international des promesses d’achat avaient été établies pour plusieurs centaines de millions d’euros avec la Chine, dont une délégation viendrait prochainement en France visiter l’usine et signer le contrat définitif, une consécration pour l’entreprise que dirigeait Roland.



Je n’ai rien rajouté, mais déjà en moi grandissait un irrépressible désir de vengeance. Femme j’étais désormais, séductrice reconnue en phase de reconquête, voire dominatrice sans scrupules ni morale, et quiconque prétendait me contester cette renaissance et empiéter sur cette liberté de mœurs devait s’attendre à en payer le prix. Elle allait payer, la vipère aux yeux semi-bridés, d’avoir tenté d’interférer dans mes errances sentimentales.

Dans la voiture au retour, j’ai laissé mon amant me peloter les cuisses, moi je lui ai caressé l’entrejambe, mais pas trop, ne souhaitant pas terminer la soirée par un accident de la circulation.


La porte de la maison à peine refermée, ce sont les bras de Roland qui se sont refermés sur moi, me tenant serrée contre lui.



Nous avons dégusté un Armagnac au salon, parlant de nous, échangeant des regards complices, et je sentais monter la tension sexuelle, l’attisant de mon mieux en minaudant légèrement, en prenant des poses un peu lascives. J’avais envie de sexe. C’est moi qui me suis levée et me suis mise debout devant mon ancien mari et nouvel amant, en m’étirant de manière féline, mais en lui tournant le dos.



Les mains de Roland sur mes épaules m’ont donné la chair de poule, il m’a délicatement enlevé mon collier, m’effleurant les seins au travers de l’arachnéenne broderie qui les habillait, caressant ma nuque, puis il a détaché mes boucles d’oreilles et a déposé le tout sur un guéridon.



Roland a parcouru mon corps moulé dans la fine étoffe, cela m’excitait de sentir ses doigts sur mon ventre, mes fesses, mes seins érigés, d’entendre le glissement de ses mains sur le tissu tendu, masquant encore les inévitables flétrissures de ma peau mature.



Euh… non… mais je n’en vois plus aucun, ma chérie, je t’assure.



J’ai senti chez mon sublime salaud un moment d’hésitation, avant qu’il ne se décide à descendre la fermeture éclair de ma robe. Il l’a fait glisser sur mes épaules, libérant mes seins qu’il a caressés longuement, m’embrassant la nuque, un délice… et un supplice tout à la fois… Petit à petit, il a descendu ma robe sur ma taille, m’embrassant le dos, puis s’attardant sur ma chute de reins pendant que ses mains tiraient sur le fourreau pour m’en débarrasser complètement et le laisser choir.



Bougeant exagérément mon large fessier afin de donner un peu de mouvement à l’œil de cyclope qui l’ornait, je me suis agenouillée sur le canapé, les bras croisés sur le dossier et la tête appuyée dessus, très chatte, le ton enjôleur.



Lentement, en le faisant tourner (apparemment, il avait de l’expérience, le cochon…) Roland a ôté le plug de mon anus et l’a déposé à côté de moi, me laissant d’un coup en proie à une sensation de vacuité brutale. Mais, presque aussitôt, j’ai senti les mains posées sur mes fesses les écarter avec douceur et la langue de mon amant s’est mise à câliner mon étoile encore ouverte, à y dessiner de délicats petits cercles, à recouvrir entièrement ce petit cratère si intime, à le faire frémir sous ses assauts sensuels, propageant dans mes reins offerts une merveilleuse sensation de tiédeur, de douceur, et d’excitation… Jamais personne ne m’avait léché l’anus aussi longuement. Si, les premières secondes, j’ai eu un réflexe de rejet et ai failli demander à mon amant de ne pas m’imposer cela, j’ai rapidement compris le risque de manquer un indicible moment de sexualité partagée et totalement libérée.



J’avais les yeux fermés, et l’image de mon ex-mari, agenouillé derrière moi et me léchant amoureusement le cul, me remplissait de fierté autant qu’elle m’excitait. C’était maintenant un doigt qui se promenait sur cette si délicate fleur, en lissant les pétales du centre vers l’extérieur, poussant le pistil à se montrer plus accueillant encore, au point de s’y introduire comme on entre chez sa première conquête, avec timidité, respect et amour.



Je lui ai tendu le flacon de lubrifiant que j’avais dissimulé sous un coussin du canapé, celui-là même où je soupçonne qu’il avait ravagé le cul de sa poufiasse « sexuellement délurée », cette jeune morue qui me traitait de dinde. Moi aussi, maintenant, je voulais goûter au péché, à l’interdit, apprendre la luxure et faire que plus jamais il n’irait chercher ailleurs ce que je ne lui donnais pas. C’est désormais moi qui le tenais par les organes reproducteurs, et qui décidais d’en profiter ou pas.


Le doigt une fois englouti par mon étroit conduit, Roland l’a fait aller et venir doucement. La pression continue sur la muqueuse la plus secrète de mon corps couplée à la forte excitation sexuelle dont j’étais la proie a failli me faire jouir. Quand mon amant a retiré son doigt, je me suis retournée vers lui, les yeux brillants d’un désir nouveau.



Roland s’est redressé, nu, il bandait fort, et son gland presque violacé semblait prêt à exploser. Je l’ai léché doucement, l’enveloppant de ma langue, l’imaginant forcer mon entrée interdite, avant de prendre tout entier le sexe tendu dans ma bouche, de l’engloutir, de l’aspirer comme bientôt il le serait entre mes fesses offertes. J’ai saisi le flacon de lubrifiant et en ai recouvert cette queue palpitante, cette bite impatiente à la hampe luisante que j’ai masturbée lentement pour m’assurer de son parfait glissement.



Roland a été merveilleux de tendresse et de douceur, a encore lubrifié mon anus de son doigt avant de me pénétrer. Le franchissement par son gland de ma porte étroite m’a fait un peu mal, mais mon amant a su s’arrêter et attendre que mes entrailles vierges de toute intrusion mâle s’habituent à leur premier visiteur de chair. C’est moi qui lui ai demandé de bouger, lentement, de me prendre profondément. Lorsque son pubis a touché mes fesses, j’ai poussé un cri. Cette sensation d’écartèlement total, ce sentiment d’être remplie entièrement – distendue – était totalement nouveau et engendrait dans mon corps des sensations inattendues, que chaque mouvement de mon amant faisait varier en intensité, me poussant parfois à planter mes doigts dans le tissu du canapé pour supporter ces formidables poussées de désir bestial.



Je me suis mise à contracter mes muscles les plus secrets et profonds, puis à les relâcher, avant de recommencer. Je sentais alors parfaitement la rigidité du barreau de chair fiché entre mes fesses et le pressais fortement, mon amant maintenant sa pénétration profonde.



Après une longue et dernière contraction de mes muscles, j’ai totalement relâché mon corps, permettant à mon amant de jouir enfin. J’ai senti le fouet du sperme contre les parois si sensibles de mon conduit anal, imaginant la semence épaisse, chaude, s’échapper de l’organe tressautant et s’écraser au tréfonds de mon intimité désormais déflorée.

Mon amant s’est retiré précautionneusement d’entre mes fesses, j’entendais sa respiration encore irrégulière suite à son orgasme, ses mains ont quitté mes rondeurs.

Reprenant son souffle, Roland m’a dit qu’il avait rarement connu une pareille jouissance, que j’étais devenue une amante d’exception, qu’il m’aimait plus que jamais, et que si j’étais devenue une autre femme lui avait aussi envie de devenir un autre homme avec moi.



Mon amant s’est étendu sur le canapé et je me suis littéralement assise sur sa bouche, écartant moi-même mes nymphes pour accueillir cette caresse que j’appréciais de plus en plus. Sa langue m’a fouillée profondément, sa bouche collée à ma vulve en émoi, buvant mes sucs abondants, menant l’excitation à son paroxysme. Quand ma perle d’amour a été l’objet de toutes les attentions, je me suis lâchée et j’ai crié, le pouce de Roland entièrement enfoncé dans mon anus encore accueillant, mon bassin agité de spasmes se frottant violemment sur le visage de mon homme. Je me suis écroulée sur lui, repue de jouissance et de sexe, certaine d’avoir reconquis et apprivoisé ce grand fauve.


Ses bras m’ont enveloppée et je me suis endormie un moment, sereine, épanouie, et sans doute amoureuse.

Roland a dormi avec moi dans notre grand lit. Il m’a réveillée en pleine nuit pour me faire l’amour tendrement, m’embrassant sans cesse, me disant combien j’étais belle, combien il me désirait désormais sans cesse, au risque de passe pour un obsédé sexuel.



Nous avons pris le petit-déjeuner ensemble, c’est mon amant qui avait tout préparé et s’était même levé avant moi pour aller à la boulangerie. Un autre homme, je dois bien l’avouer ! Il a dû partir en fin de matinée, devant aller à l’usine pour préparer la venue de la délégation chinoise, me disant qu’elle serait reçue en grande pompe. Je lui ai proposé de revenir le soir, n’ayant rien de prévu, me doutant qu’il serait un peu fatigué après une journée de boulot un samedi.