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n° 22022Fiche technique15661 caractères15661
Temps de lecture estimé : 11 mn
30/09/23
Résumé:  Sophia cherche Danny.
Critères:  ff grp vacances fsoumise hsoumis hdomine fellation cunnilingu fgode uro sm attache fouetfesse -dominatio
Auteur : Myhrisse            Envoi mini-message

Série : Sophia

Chapitre 03 / 11
Rencontres

Résumé des épisodes précédents :

Scott, un officier de bord de la Nymphe, torture un homme. Le pauvre ne cessera de souffrir que quand Sophia reviendra avec le sperme de Danny dans la bouche. Sauf que l’officier asiatique est introuvable.




Sophia reprit sa recherche dans le but de trouver Danny sans emprunter la voie désignée par la soubrette, ne considérant pas ses indications comme sûres. Elle descendit une volée de marches, mais dut s’arrêter, car une femme venait en sens inverse dans la coursive où elle peinait déjà à se mouvoir seule.


Cette Asiatique avançait les mains attachées dans le dos. Une tunique crème couvrait son corps jusqu’aux genoux. Ses oreilles proposaient de nombreux anneaux. Un beaucoup plus gros traversait la fine paroi entre ses deux narines, lui donnant un air de vache.



La « vache » désigna ses pieds. Sophia se rendit alors compte qu’un seau pendait entre les jambes de la soumise aux mains liées. À y voir de plus près, le seau plein d’un liquide transparent était attaché par des chaînes qui disparaissaient sous la tunique.



Même en se mettant à genoux, ça n’irait pas.



Sophia se colla au mur pour laisser passer la « vache ». Cette dernière monta sur quelques marches ce qui permit à Sophia, accroupie, d’avaler le contenu du seau qui s’avéra très rafraîchissant.



Ce faisant, le gode bougea, caressant ses parois internes, éveillant le désir de Sophia. Elle osait, elle qui ne rêvait que d’un bon orgasme, demander à l’autre de s’expliquer sur ce même point.



Sophia resta silencieuse. Elle ne voyait pas en quoi cela répondait à sa question.



Les mains attachées dans le dos, c’était en effet difficile.



La fontaine humaine écarta les jambes. Sophia plaça sa tête sous la jupe de la tunique pour découvrir un abricot taillé en ticket de métro. Pile à la bonne hauteur. Eau guida Sophia, lui indiquant ce qui était agréable, ce qui ne l’était pas, où sucer, quoi lécher et quand. Ce fut probant, car Eau jouit dans de petits gémissements mignons.



Pour une première expérience lesbienne, Sophia était plutôt fière d’elle. Avoir fait jouir sa partenaire sans rien y connaître, ça valait bien une médaille. D’accord, l’autre aurait joui d’un souffle tant elle était excitée, mais quand même ! Sophia observa Eau accrocher son anneau à un petit crochet dont Sophia n’avait pas remarqué l’existence jusque-là. Un robinet remplit le seau. Eau se jucha sur les premières marches venues pour permettre à Sophia de boire aisément.


Eau s’en fut après un énième remerciement et Sophia se retrouva seule. Danny. Elle était censée trouver Danny. Que de temps perdu en chemin ! Bouc émissaire allait la tuer ! Sophia fut emplie d’un léger sentiment de culpabilité. Elle avait donné du plaisir à Eau au lieu de chercher à libérer Bouc émissaire de sa mauvaise situation. Et dire qu’ensuite, il subirait une autre punition parce que la soubrette avait manqué d’esprit de solidarité.


Sophia reprit ses recherches. Elle sautilla de joie en voyant bouger une plume rouge sur un autre pont. Elle s’approcha sans courir, prenant très au sérieux les conseils de prudence de Scott, pour découvrir un officier accompagné d’un soumis. Sous le chapeau, de courts cheveux blonds étaient visibles. Cet officier ressemblait à un suédois, très loin de l’Asie recherchée. « Zut, pensa Sophia, encore raté ». Le soumis, vêtu lui aussi d’une simple culotte bouffante, marchait silencieusement un pas derrière l’officier qui n’accorda aucune attention à Sophia.


La soumise décida de ne pas déranger l’officier dans sa promenade. Elle se tourna vers le soumis.



Les pectoraux n’étaient pas apparents et aucun bronzage ne marquait sa peau, mais il restait un beau mec malgré tout.



Ce faisant, elle passa très près de l’endroit où se trouvaient Scott et Bouc émissaire. Elle décida d’aller voir où il en était.



Il grimaçait. Sophia jeta un œil à la console. Niveau six. Merde ! Une heure de passée ? Déjà ?



Si le capitaine se trouvait dans sa cabine, que Scott encadrait Bouc émissaire, qu’un troisième officier surveillait la soubrette et que le quatrième se promenait avec le dernier soumis rencontré, alors Danny n’avait personne avec qui jouer aux dés. Il ne pouvait pas se trouver dans le quartier des officiers.



Sophia s’en mordit la langue d’énervement.



Un homme, lui aussi uniquement vêtu d’une culotte bouffante, apparut rapidement. Il portait un tonneau sur son dos. Son visage était recouvert d’un masque respiratoire très « première guerre mondiale », interdisant de voir son visage. Vu son corps, cela n’aurait pas étonné Sophia qu’il fût asiatique. Il décrocha un entonnoir, s’agenouilla et le présenta devant Scott.



Toilettes offrit l’entonnoir à Sophia. Scott s’approcha, décrocha le velcro sur le ventre, faisant pendre la lanière telle une queue. Il attrapa délicatement le gode pour le retirer. Le bruit de succion fit rougir Sophia. C’était peu dire qu’elle dégoulinait.



Sophia hésita entre l’insulter et rougir. Elle n’eut pas le temps de choisir que Scott gronda :



Pisser, elle devait pisser. Euh, comme ça, dans un entonnoir, devant tout le monde, sur le pont d’un bateau ? Elle avait déjà vécu des situations plus humiliantes. Elle se força à contrôler sa respiration et le jet d’urine frappa la paroi en bois avant de glisser dans un tuyau, direction le tonneau.



Parfum urine, comprit-elle. Ayant terminé, elle se tourna vers Scott. Il déplaça sa main vers le flacon accroché à sa ceinture.



Scott sourit et il remit le gode en place sans la moindre difficulté malgré l’absence de lubrifiant artificiel. La lanière retrouva sa place, interdisant tout accès au clitoris.



Sophia sursauta devant le ton autoritaire avant de grimacer en l’entendant crier de douleur. La culpabilité de Sophia monta d’un cran. Trouver Danny. Mais où était-il ? Il était censé être allé à la cuisine.


Elle descendit les marches et emprunta la coursive désignée plus tôt par la soubrette et confirmée depuis par Bouc émissaire. Des odeurs de chaud, de sel, d’épice et de pain lui chatouillèrent les narines.


Elle arriva à une porte ouverte indiquant « Cuisine ». Elle passa avec précaution le pas de la porte barré d’une petite marche. La grande pièce proposait des placards, des réfrigérateurs, des congélateurs, des plaques à induction, des fours, des plans de travail, des placards, ainsi que de nombreux ustensiles. Une cuisine de grand restaurant moderne.


Deux femmes s’activaient. Vêtues d’une tunique crème, l’une épluchait tandis qu’une autre touillait. Nulle tache rouge visible. Si Danny était passé par là, il était parti, constata Sophia en soupirant. Une cuisinière leva la tête vers elle. Sophia frémit : sa bouche était barrée d’un bâillon.


Sophia s’avança vers la cuisinière avec prudence. La femme reprit son travail.



La cuisinière qui épluchait les légumes haussa les épaules. L’autre, qui touillait, secoua la tête.



Les deux cuisinières hochèrent la tête.



Elles acquiescèrent. « Merde. Encore une impasse », pensa Sophia. Elle remercia les cuisinières puis sortit. Danny faisait-il exprès de la fuir ? Sophia soupira. Elle retourna sur le pont principal pour constater l’absence de la soubrette. Sophia monta d’un étage et regarda par une fenêtre. Quatre hommes jouaient aux dés dans une pièce chaleureuse agrémentée de coussins et de fauteuils confortables. Aux pieds du blond, son soumis se trouvait lové dans une position reposante.


Sophia entra. Elle se dirigea vers le seul Asiatique de la pièce. Elle se plaça à côté de lui, attendant qu’il lui accorde son attention. Juste après avoir lancé les dés en ronchonnant, il se tourna vers elle.



Il ouvrit de grands yeux ahuris. Il semblait sincèrement surpris de sa demande. Les dominants n’échangeaient-ils pas sur le scénario ? Sophia trouva cela amusant. Scott avait pris une initiative sans en informer l’heureux destinataire. Danny ne l’avait donc pas fuie, s’il ne savait pas qu’elle le cherchait. Elle avait juste manqué de chance.


Les trois autres hommes souriaient à pleines dents. Olivier riait même.



Il dégagea son sexe de son pantalon et se recula un peu, juste assez pour laisser à Sophia la possibilité de se placer entre la table et lui. Elle prit son sexe mou en bouche et fit son possible pour lui donner de la vigueur. Elle adorait sucer. Elle le faisait souvent et ses amants en redemandaient. Sauf que le carcan n’aidait pas. Ce truc limitait les mouvements et donnait mal au dos.


Les hommes recommencèrent la partie de dés dès la fellation commencée, sans s’intéresser outre mesure à la femme à moitié sous la table.



Danny tapota la tête de Sophia.



Sophia mit davantage de cœur à l’ouvrage. Elle s’en fichait qu’il gagne à son stupide jeu de dés. Elle voulait qu’il jouisse. Elle avait besoin de son sperme. Un hurlement de douleur masculin atteignit la pièce.



Les hommes rirent. La culpabilité de Sophia la fit augmenter la dose. Elle mettait tout son savoir-faire dans cette pipe, comme si sa vie en dépendait. Le membre de Danny pointait, dur et pulsant, mais il n’éjaculait pas. Il s’extasiait de ses excellents jets de dés. Il savait se retenir, à n’en pas douter !


Les hurlements de Bouc émissaire devinrent plus forts et plus insupportables. Sophia s’acharna, pleurant presque de ne pas y arriver, lorsqu’enfin Danny déchargea abondamment. Sophia prit bien garde à ne pas avaler. Elle garda en bouche le précieux liquide.


Dès que Danny se recula, elle se leva pour sortir.



Elle se figea et se retourna vers Danny qui venait de l’interpeller.



Sophia se rua à l’extérieur. Elle prit garde d’emprunter les escaliers avec douceur pour finalement rejoindre Scott. Elle ouvrit la bouche pour lui montrer sa réussite. Scott se tourna vers la machine. Elle annonçait « onze ». La pauvre victime subissait l’avant-dernier degré. À cause de Sophia, Bouc émissaire venait de souffrir le martyre. Scott détacha Bouc émissaire.



Sans rechigner, Bouc émissaire tourna le dos à Scott, les mains sur un gros tas de cordes, à moitié penché en avant. Scott dégaina une badine.



Le coup, puissant et violent, fit sursauter Sophia. C’était trop pour elle. Beaucoup trop. Insupportable, même. « Éloignez-vous si une scène vous révulse », se souvint-elle qu’Olivier avait dit. Rien ne l’obligeant à rester là, elle s’éloigna, laissant les cris de Bouc émissaire derrière elle.