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Temps de lecture estimé : 9 mn
07/07/24
Présentation:  François revient dans la vie civile et renoue avec ses anciennes connaissances.
Résumé:  Où on retrouve les anciennes connaissances de François. Après ces années, elles aussi ont mûri.
Critères:  f fellation pénétratio
Auteur : ChrisM      Envoi mini-message

Série : Une vie de conquête (s)

Chapitre 03 / 05
3. Retour sur Terre

Résumé des épisodes précédents :

L'androsténone a conduit François à prolonger son rôle au service de la Nation.





Le mariage d’Armelle fut une belle fête. J’étais content de la revoir après toutes ces années, mais je n’en savais rien de plus que ce qu’en disaient mes parents car j’avais perdu le contact avec son frère Bernard. Après des études de droit, elle travaillait dans un cabinet juridique, c’est là, me dit-on, qu’elle avait rencontré son futur mari.


Après la cérémonie, comme c’est l’usage, je m’avançai pour lui présenter mes vœux de bonheur. Elle était rayonnante. La robe blanche, magnifique, mettait en valeur ses formes, les cheveux relevés en un chignon artistique dégageaient un visage radieux.



On oublie rarement sa première fois. Je reprends :



Et elle s’en va, me laissant en plan. C’est bien ce que je pensais, elle n’avait pas trop digéré le comportement de Charles.


Un peu plus tard, dans la soirée, j’arrive à faire une danse avec Armelle.



Armelle, toujours directe dans son discours, pas comme moi qui ait tendance à user et abuser de sous-entendus.



Armelle, la cruelle.



oooOOOooo




L’atelier est en proche banlieue. On a beau être à quelques stations de métro de Paris, en ce début d’après-midi, le quartier est très calme. C’était auparavant une vraie ruche, des ateliers partout, mais tout a fermé et reste en friche.


J’entre, le local est assez vaste, haut de plafond. C’est nécessaire vu la taille des sculptures en cours de travail. Des amas de pièces métalliques, des tôles empilées sur le sol, des pots de peinture. C’est bien là qu’officie Irène.


L’arc électrique m’éblouit. Quand l’éclair s’arrête, il me faut quelques secondes pour repérer la silhouette au-dessus d’un établi. La combinaison de mécanicien est maculée de taches, un masque de soudure couvre la tête. Je m’approche, fais un peu de bruit. Elle se redresse, remonte son masque.



Elle pose son masque. Dieu, qu’elle est belle ! Avec les années, son visage s’est adouci, les cheveux courts lui vont à merveille. Et sa combinaison montre qu’elle a pris des formes.



Elle sursaute.



Elle me regarde un moment, un sourire illumine son visage.



Elle m’entraîne dans un coin de l’atelier. Derrière une rangée d’armoires métalliques, un matelas par terre, un lavabo.



Comme si on s’était quittés la veille, elle se déshabille tranquillement. Sous la combinaison crasseuse, elle est simplement en culotte et soutien-gorge qu’elle vire.



J’avais bien vu, sa poitrine s’est bien développée, la taille est toujours fine, le cul envoûtant. Je lui demande :



Elle s’approche de moi, me baisse le pantalon.



Et d’attaquer une pipe. Quelques instants plus tard, elle se redresse.



Au fur et à mesure de nos rencontres, je comprendrai que, pour se faire respecter dans ce milieu très macho, elle avait adopté un langage très direct et cru.



Peut-être que mon charme s’émousse, après avoir fait l’amour, elle avait encore la force de parler…



Moi, je travaillais, je gagnais correctement ma vie, mais je l’enviais. On s’est revus régulièrement, je laissais discrètement quelques billets. Ce qui me valut une grosse colère :



Elle rougit d’un coup.



On fit un tour dans le garage, je flashai sur une sculpture. Heureusement, elle n’était pas trop encombrante et pouvait rentrer dans mon deux-pièces.


Elle ne m’a pas quitté et trône encore aujourd’hui dans mon bureau. Je ne m’en suis séparé que quelques mois l’an passé lors de la rétrospective d’Irène au Centre Pompidou.



oooOOOooo



Sans le vouloir, j’ai revu Francine, nous nous sommes presque tombés dessus à la sortie d’un théâtre. Je l’ai reconnue immédiatement, toujours aussi craquante, elle ne cherchait plus à camoufler son physique. Son sourire, quand elle m’a vu, m’a donné chaud au cœur. Elle ne m’avait pas oublié… Serait-elle partante pour qu’on se voie ?



Et je me suis retrouvé dans un amphi de la Sorbonne, quasiment plein. Sa thèse traitait, je simplifie, de l’apport de la littérature libertine du XVIIIe siècle à la philosophie des Lumières.


J’ai parfois décroché, mais le jury a semblé beaucoup apprécier. Un tel sujet avait déjà été abordé par des hommes, elle était la première femme à s’en emparer. La salle a explosé en applaudissements, en vivats, c’était le premier pas qui la mènerait à la présidence de l’université Panthéon-Sorbonne.


Quand je l’ai félicitée, elle m’a pris dans ses bras en me glissant à l’oreille :



Et elle m’embrasse sur les deux joues et ajoute doucement :



Depuis, chaque année, je reçois une carte de Francine pour mon anniversaire.



oooOOOooo



Alexandra, c’est elle qui m’a appelé. Après une formation d’esthéticienne, elle avait repris un salon vers Montparnasse, les parents avaient dû aider.

Le mieux, me dit-elle, tu viens mardi à dix-huit heures. C’est une journée calme, je te fais visiter mon salon, en prime tu auras droit à un massage.


La connaissant, je me doute bien du genre de massage.


À l’heure dite, j’arrive dans son salon. Une jeune employée m’accueille, j’entends, du fond du salon, une voix que je n’ai pas oubliée :



Le salon est propre, douillet, son affaire a l’air de marcher. J’examine la carte des massages, la liste est longue : californiens, thaïlandais, suédois, indiens, et d’autres…


Quelques minutes plus tard, Alexandra arrive. Elle a pris quelques kilos, mais cela lui va bien. Elle s’adresse à son employée :



Alexandra boucle la porte, me regarde un moment :



Ah, elle s’est assagie ?



Je suis curieux de tester sa conception de l’amitié.


Nous passons dans la cabine, il fait très chaud, une odeur d’huile flotte dans l’air, la lumière est très atténuée, une musique indienne joue en sourdine.



Je m’installe à plat ventre sur la table. Elle m’arrose d’huile et commence son massage, la nuque, les épaules.



Progressivement, je me laisse aller, les yeux fermés. Ses mains fermes m’écrasent le dos, les fesses, l’arrière des cuisses, les mollets puis les pieds. Ensuite, elle me demande de me retourner. Je ne suis pas vraiment surpris de la voir nue. Elle a pris plusieurs tailles de soutien-gorge, la poitrine est impressionnante.


Quelques gouttes d’huile et elle reprend son massage. Le cuir chevelu, le cou, la poitrine, les bras. Les yeux fermés, je pars dans une douce rêverie. J’ouvre à peine les yeux quand elle enveloppe ma queue de ses seins. Je commence à bander, ma bite coulisse dans un étau bien huilé. Les mouvements sont doux, fluides, mon excitation monte.



Elle monte sur la table, me chevauche. Elle colle sa chatte sur mon sexe et reprend sa branlette. Sa poitrine m’attire, mes mains se perdent dans les mamelons.



C’est difficile, ma queue est très raide, je ne pourrai pas tenir longtemps. Elle le sent, me prend en elle, me chuchote :



Et de me baiser doucement, profondément. Ses seins me caressent la poitrine, ses cheveux me volent sur le visage. Vient le moment où je ne peux plus résister, je jouis. Sans qu’elle cesse de me baiser, je lâche mon foutre en longues giclées, on dirait qu’elle me trait. Son vagin tremble, elle jouit à son tour.


Quand nous sortons de la cabine, il est dix-neuf heures trente. Nous venons d’y passer une heure et demie… Je suis complètement à plat.



Pendant des années, j’ai inscrit le massage du mardi sur mon agenda.




La suite dans : Une vie de conquête (s) 4. La fusée Artglass