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Temps de lecture estimé : 21 mn
30/09/24
Présentation:  Une fois de plus, le présent texte est une anecdote (très) romancée, placée dans un autre contexte.
Résumé:  On vient de sonner. Intriguée car mon mari et moi n’attendons personne, j’ouvre la porte et aussi de grands yeux en voyant Thibault être debout devant le seuil, son nez chaussé de grosses lunettes noires.
Critères:  moto fh exhib init
Auteur : Patrik  (Carpe diem diemque)            Envoi mini-message

Série : Moto à...

Chapitre 04 / 05
Moto à Douai

Une fois de plus, le présent texte est une anecdote (très) romancée, placée dans un autre contexte. Merci à Jean-Luc qui se reconnaîtra. Bonne lecture :)



Rappel



Je ne sais pas pourquoi, mais comme une envie subite de fraises de femme enceinte, il m’est venu la lubie de faire de la moto en tant que passagère plus ou moins sexy. Une copine avait concrétisé plusieurs fois ce fantasme, et je me suis dit « pourquoi pas moi? ».


Vanessa n’en a pas parlé explicitement, mais je la soupçonne fortement d’avoir récompensé à chaque fois tout ce petit monde à sa façon! Il faut dire qu’elle n’a pas froid aux yeux et ailleurs…


Je ne possède pas de moto, mon mari non plus. J’aurais pu passer par ma copine exhibitionniste pour qu’elle me fournisse au moins un contact, mais je n’avais pas trop envie qu’elle soit au courant et qu’elle croie que je la copie bêtement. Alors j’ai effectué mes propres recherches comme une grande, en oubliant de mettre mon époux au courant, car il est trop plan-plan pour oser penser faire ce genre de chose. Déjà qu’il me fait des gros yeux ronds orageux quand je tente un gentil décolleté!


J’aime mon mari, mais parfois, il me saoule avec sa pudibonderie!


Après quinze jours de farfouillage, j’ai mis la main sur quelqu’un de confiance : Thibault, motard acharné de son état, ayant fait partie de la petite troupe qui a encadré divers exploits de Vanessa.


Mon premier tour en moto à Cambrai avec Thibault a été une franche réussite. De ce fait, nous avons planifié une suite au Quesnoy qui fut aussi une réussite, ainsi qu’à Lens. Bien sûr, mon mari n’est toujours pas au courant…


Cette fois-ci, cette histoire ne va pas commencer tout de suite par la balade à Douai…




Une grosse surprise



On vient de sonner. Intriguée car mon mari et moi n’attendons personne, j’ouvre la porte et aussi de grands yeux en voyant Thibault être debout devant le seuil, son nez chaussé de grosses lunettes noires.



Arrivant dans mon dos, ayant entendu notre bref échange, mon mari intervient :



Très sûr de lui, Thibault balance un gros mensonge plausible :



Étonné par cette explication, mon légitime se tourne vers moi :



Mon biker intervient :



Deux minutes plus tard, nous sommes à trois en train de faire causette dans le salon. J’ai la curieuse impression que mon mari semble lui aussi intéressé. Amusée, je constate que mon motard a mis des lunettes noires afin qu’on ne devine pas son regard que je sens souvent sur moi. Il a mis à exécution la plaisanterie de la fois dernière.


Curieusement, bien qu’assez opposés, mon mari et mon presque-amant ont sympathisé (les extrêmes s’attirent?). Une bonne heure plus tard (quand des hommes se mettent à causer, on ne les arrête plus!), je raccompagne Thibault vers sa moto. Fidèle à lui-même, celui-ci me confie :



Un peu inquiète, je demande :



Je suis dispensée de répondre car mon mari s’avance dans l’allée.




Mise en confidence



Afin d’éviter les impairs qui pourraient avoir de graves conséquences, tandis que mon mari est assis devant la télé, je téléphone à Vanessa pour la mettre au courant qu’elle a un nouveau cousin. Elle se met à rire quand je lui explique que Thibault est venu chez moi en fournissant cette explication pour justifier sa présence chez moi :



Ce n’est pas faux, mais j’ajoute un gros bémol :



Je ne suis pas une grande spécialiste de ce genre de réunion, mais j’imagine très bien les divers événements et déviations qui peuvent s’y dérouler…



Étouffant un petit rire, Vanessa change de sujet :



Je me récrie :



Sachant mon mari toujours devant la télé, je soupire :



Vanessa a toujours eu de la répartie, j’en entends une nouvelle preuve :



Je sais très bien à quoi Vanessa vient de faire allusion, mais je préfère répondre sur un autre sujet moins périlleux :



Prenant une voix plus posée, ma copine dit sereinement :



Ma réponse fuse :



Vanessa vient de remettre son idée de tout à l’heure sur le tapis. Ce qu’elle vient d’évoquer est strictement impossible, j’en sais quelque chose puisque je vis avec mon mari depuis plusieurs années et je sais comment il fonctionne :



Nous rions toutes les deux. Mais je sais que cette curieuse de Vanessa ne lâchera pas de sitôt l’affaire. D’ici là, il va falloir que je choisisse deux-trois trucs un peu croustillants à lui raconter, sans que ce soit trop compromettant.




Le triangle douaisien



Douai est une ville complètement ceinturée par deux rocades et une autoroute, formant un triangle pointé vers le sud, vers Cambrai, le début de mes aventures avec Thibault. Les deux rocades (Est et Ouest) partent de la A21 et se rejoignent du côté du Centre Hospitalier. Donc, faire vraiment le tour de la ville est parfaitement faisable. Néanmoins, la rocade Est est parsemée de ronds-points, ce qui ne facilite pas la fluidité de la circulation.


Notre rendez-vous d’aujourd’hui est situé sur le grand parking d’Auchan, près de l’hôpital, à côté de la fameuse route des fast-foods (cf épisode de Lens). Celui-ci étant vaste, nous sommes stationnés dans un coin peu fréquenté, pas loin des containers à vêtements, un endroit souvent désert, et dotés de grandes haies végétales.


Aujourd’hui, je porte une robe-pull en laine de couleur bleue marine très foncée. Un petit décolleté en V égaie le haut, au milieu une ceinture blanche, et plus bas, le rituel porte-jarretelles de rigueur, sans petite culotte, bikoz mon exhibition. Quand je sors de ma petite voiture, je constate tout de suite que Thibault est admiratif, ça se voit illico dans ses yeux, et j’aime.


Après les bisous de bonjour d’usage, je gronde mon biker :



Thibault explique son point de vue :



La situation amuse mon pilote :



Je ne sais pas quoi répondre, je suis à la fois flattée et gênée. Thibault persiste sur cette voie. Ça fait toujours plaisir de savoir qu’un homme tient à vous, mais je suis quand même une femme mariée, et je ne souhaite pas lâcher la proie pour l’ombre, comme on dit. D’ailleurs, qu’est-ce que je connais vraiment de Thibault? Quasiment rien, si ce n’est le fait que j’apprécie sa présence (entre autres…). Mais nos rencontres ne durent pas plus de deux heures environ.


Que me dit que mon biker n’est pas un vil séducteur et qu’une fois qu’il aura ce qu’il veut, je n’existerai plus à ses yeux? Une ancienne collègue a été eue de la sorte, ça a fait du dégât! Tout ça, à cause d’un don Juan de pacotille!


Fidèle à une certaine habitude, Thibault change de sujet avec une facilité désarmante. Mais quelque part, ça m’arrange. Mon pilote explique à présent l’itinéraire qu’il envisage :



Quelque chose me dit que ça sera du côté du Bois des Retz et de son golf, il y a beaucoup d’endroits au calme et à l’abri dans ce coin. Je fais remarquer une chose :



Sous l’œil très intéressé de Thibault, j’enlève ma ceinture blanche pour remonter fortement le bas de ma robe bleutée, et ensuite la rabattre. Puis pour maintenir le tout vers le haut, je remets ma ceinture, dévoilant tout le bas de mon corps sous le nombril, fesses et fente à l’air.



Il tourne autour de moi, pour s’en mettre bien les mirettes. J’aime me laisser admirer de la sorte. Ça fait longtemps que je ne me suis pas sentie si désirable et désirée. Mais dans un coin de ma cervelle, une partie de moi me dit de faire attention.


Puis il s’installe devant moi. Je suis presque déçue qu’il n’ait rien tenté, mais je pense que c’est mieux ainsi.



Et c’est parti! Juste après le grand rond-point, nous prenons rapidement la rocade Ouest en direction de Lens et Lille. Comme il s’agit d’une longue ligne presque droite, Thibault s’offre des pointes de vitesse, sauf quand nous approchons de l’usine Renault, car il y a un radar fixe à cet endroit. Ou deux, je ne sais plus.


Mon pilote qui est un petit vicieux s’est offert le luxe de sortir de la rocade pour emprunter la route d’Arras, puis de faire demi-tour pour reprendre sa route initiale, le tout avec beaucoup de virages forts penchés.


Une fois les radars dépassés, c’est reparti pour la vitesse durant quelques kilomètres.


Maintenant, comme si j’avais un sixième sens, je sens sur moi les regards brûlants des chauffeurs que nous dépassons, leurs yeux rivés sur mes gambettes enrobées de soie, mes fesses dénudées et encadrées par un porte-jarretelles. Confirmation souvent sonore par un ou plusieurs coups de klaxon.



Les accélérations fulgurantes de l’engin me donnent l’impression de flotter momentanément, déversant en moi en flot d’adrénaline. Encore heureux que Thibault me prévienne à chaque fois. Idem pour les virages durant lesquels la moto s’incline parfois fortement, mais je sais que mon pilote se modère, mais parfois, j’ai l’impression que mon nez va venir dire bonjour à l’asphalte!


Parfois, les freinages me plaquent plus encore contre le dos de Thibault, je parie qu’il le fait parfois exprès! Parfois, j’ai envie de m’accrocher à sa verge, à la fois par désir et pour le punir. Étrange mélange de sensations…


Sans parler du fait que ma chatounette frotte insidieusement sur le cuir de la selle, à chaque freinage ou accélération. Je me demande même jusqu’à quel point elle peut faire ventouse dans certains cas!


En parlant d’elle, la selle en cuir est toute trempée, je le sens parfaitement sur mes fesses et mes lèvres intimes, ce contact me procure d’étranges frissons. C’est sans doute le fait d’être exhibée qui me rend si dégoulinante, sans parler du cunni auquel j’aurais sans doute droit un peu plus tard.


Nous changeons de direction en prenant la A21 vers Denain et Valenciennes. Là aussi, mon pilote s’offre le luxe de mettre les gaz durant quelques instants. Il ralentit un peu ensuite car nous arrivons sur une section limitée à 90, juste après l’Imprimerie Nationale. Mais j’ai souvent été dépassée par la gauche quand je roulais moi-même sur cette voie, alors que je respectais la limitation. Ces contrevenants ont tort, car du côté de Dorignies, il n’est pas rare qu’il y ait des radars mobiles.


Ici aussi, il y a plein de camions et aussi des coups de Klaxon. Il est vrai qu’il y a plusieurs zones d’activités sur cet axe. Je suis à la fois grisée par la vitesse et l’exhibition…



Ma poitrine est toujours écrasée contre le dos de mon pilote, et mon entrejambe me procure ci et là, au gré des mouvements de la moto, des sensations humides et jouissives. J’espère simplement que la selle ne va pas se détériorer, mais sachant que celle-ci subit la pluie, il ne devrait pas y avoir de problème.


Sauf si ma cyprine possède un pouvoir corrosif!


Nous arrivons à la sortie 24, celle qui mène vers le Centre Hospitalier et aussi notre point de départ. Comme je m’en doutais, Thibault ne prend pas la rocade Est, mais bifurque sur une petite route sur le grand rond-point de la sortie. Après deux-trois minutes de route, il s’arrête dans un endroit calme que je ne connaissais pas, alors que je suis pourtant assez familière du coin. Il faudra que je lui demande de me lister quelques bons petits endroits du secteur.




Petite pause – Première partie



Sans faire de chichi, je me fais un plaisir de m’installer confortablement sur la couverture que Thibault vient d’étaler sur le sol, à l’abri des regards. Bien sûr, j’écarte largement les gambettes, car je sais que mon motard préféré va me faire subir un cunni paradisiaque qui dépassera toutes les balades en moto.


Je n’éprouve aucune honte à ce que la langue experte de mon pilote s’active voluptueusement dans ma fente largement détrempée, je trouve même ça normal, évident, malgré le fait que je sois toujours une femme mariée. Je comprends mieux bien des choses que je trouvais ridicules ou risquées auparavant.



Dieu que c’est bon! Les cours de cunni devraient être obligatoires pour tous les garçons qui ne pensent qu’à mettre leur zigounette dans les chatounettes! Au moins, les femmes auraient aussi leur part de plaisir.


Si seulement mon mari était plus coquin et vicieux! Si seulement il osait un peu plus, au lieu d’être trop sage! C’est alors que je songe au ménage à trois proposé par Thibault. Je ne crois pas que mes deux hommes accepteraient une telle cohabitation, mais l’idée est… comment dire… plaisante…



Je sens que je vais décoller encore plus vite que d’habitude. Ou bien Thibault met les bouchées doubles, ou bien je me laisse plus facilement aller sous sa langue experte. Ou les deux en même temps. J’adore le frisson de l’exhibition avec porte-jarretelles, puis cette caresse exquise sur et dans mon intimité. Oui, ç’aurait été idiot de passer à côté. Quelque part, je devrais remercier Vanessa…


En tout cas, là maintenant, je ne regrette rien de rien! Je sais que je vais bientôt décoller vers d’autres cieux avec volupté! J’aurais tout le temps de me faire du mouron ensuite, à mes heures perdues. Cette langue agile est trop bonne, sans parler du fait que mon vicieux de motard sait aussi se servir de ses mains pour me caresser un peu partout!


Peut-être que ça vaudrait le coup de passer toute une nuit avec lui…


Rien que cette idée me fait tressaillir encore un peu plus, je suis au bord du précipice, prête à tomber dans un abîme de jouissance. Tomber, décoller, pas tout à fait la même direction, mais toujours pour la même béatitude si fantastique!


Je sens quelque chose monter en moi, une vague puissante. Je tente de la retarder un peu, mais je sais que je ne résisterai pas bien longtemps. Je m’arc-boute comme je peux, le dos plaqué contre le barrage malmené derrière moi, avec toute cette masse d’eau qui ne demande qu’à déferler sans limite.



Le barrage se fissure peu à peu. Le lac derrière moi va bientôt s’engouffrer dans la vallée. Je résiste encore un peu. Puis tout cède, explosant en mille morceaux, dans un tsunami d’eau en furie, me transformant en une simple brindille perdue dans un fleuve impétueux et ravageur. La vallée est inondée, ravagée, la vague envahit tout, sortant des montagnes, engloutissant la plaine, pour aller se noyer dans l’océan à la fois si proche et si lointaine.


Une fois de plus, je décolle, je m’envole de mon propre corps.

Une fois de plus, je jouis comme une petite folle.

Une fois de plus, je n’existe plus.

Perdue dans la petite mort…

Ailleurs…


Petite pause – Seconde partie


Heureuse mais épuisée, j’ouvre les yeux, ayant partiellement récupéré. Là devant moi, Thibault exhibe sa belle verge, son pantalon légèrement baissé :



Je sais que je ne devrais pas faire ce genre de chose, que je devrais me contenter de l’arrosage, comme le dit si bien Thibault. Mais j’ai envie de savoir, de goûter…


Peu après, la colonne de chair est captive de mes lèvres, je m’amuse avec elle, jouant carrément en même temps avec les boules soyeuses. Je ne suis pas trop coutumière du fait, mais autant y aller de bon cœur avec cette belle verge, en la suçant, la léchant, la titillant.


Se laissant faire, Thibault soupire d’aise :



Comme je suis en train de le lécher, je peux répondre :



Je me montre en effet très inspirée, en testant, en essayant, en m’amusant. Thibault est doté d’un bel engin qui me donne envie de m’y intéresser de très près. Autant y aller de bon cœur, je ne sais pas de quoi demain sera fait. Ce n’est pas la première fois que j’ai en bouche le cinquième membre d’un homme. Plus jeunette, je satisfaisais mes petits amis de la sorte, et ils aimaient beaucoup ça. Sans parler du fait que je réduisais singulièrement le risque d’accident procréatif. Je n’ai jamais entendu qu’une femme soit tombée enceinte de cette façon!


La belle verge frémit, Thibault lui aussi essaye de se contenir pour retarder d’échéance, mais lui comme moi savons qu’il ouvrira toutes grandes ses écluses.


Pour m’amuser plus encore, je joue à fond avec ses testicules bien ronds et pleins. Non seulement la tige n’est pas vilaine (loin de là), mais les boules accrochées à sa base tiennent bien dans ma paume.



Ça y est, Thibault jouit dans ma bouche. Un premier jet puissant envahit toute la cavité, c’est assez impressionnant. Sans doute le fait que je suis en train de le sucer. Je suppose que la sensation est différente et plus forte que de simplement faire de l’arrosage comme les précédentes fois. Thibault caresse mes cheveux tout en psalmodiant :



Sans cesser ma caresse luxurieuse, j’avale consciencieusement chaque jet qui survient. Ce n’est pas désagréable, je dirais même que ça m’excite. Oui, j’aime sentir ce sperme couler en moi, de l’avoir à moi, le conserver en moi.


Serais-je devenue possessive envers un homme qui n’est pas tout à fait mon amant?


Puis peu à peu, le flot se tarit. Je le léchouille encore un peu, puis je l’ôte lentement de ma bouche afin que mon motard préféré récupère à son tour. Levant les yeux, je constate que les siens sont fermés. Les bras ballants, il reste figé, telle une statue de marbre tandis que sa tige fléchit de plus en plus vers le bas.


Peu après, il me lance dans un souffle :



Puis, il est temps de revenir à notre point de départ en empruntant la rocade Est et ses divers ronds-points. Comme j’ai toujours les fesses à l’air et le porte-jarretelles très visible, j’ai très souvent droit à des coups de klaxon approbateurs, d’autant qu’il y a un hub logistique dans le coin, près du vivier.


Je comprends parfaitement pourquoi Vanessa continue de pratiquer et qu’elle adore ça, mais il faudra éviter que je glisse sur la même pente raide qu’elle!




Le passé au présent



Et voilà, notre petit tour est fini, nous sommes revenus à la case départ, sur le grand parking, dans le même coin reculé, auprès de ma petite voiture. J’aurais bien aimé que ça dure un peu plus longtemps, juste quelques minutes, mais je crois qu’il ne faut pas abuser des bonnes choses, comme on dit. Je me repousse un peu vers l’arrière sur ma selle, faisant jouer mes épaules pour les détendre. Puis nous mettons pied à terre tous les deux.


Ayant enlevé son casque, Thibault abonde dans mon sens :



Puis dans la foulée, il me capture dans ses bras puis m’embrasse, avant que j’aie pu réajuster ma robe. Je reconnais que je suis si surprise que je ne réagis pas tout de suite. Je pourrais le repousser, mais quelque chose m’en empêche, comme si j’étais soudée à Thibault. Et je reconnais que j’aime sa façon de m’embrasser…


Néanmoins, je reprends mes esprits, et je mets fin à son baiser. Je le gronde :



Je suis toujours captive dans ses bras. Malgré la situation, je n’ai pas envie de me dégager. Je me sens comme une collégienne, un retour en arrière d’un bon paquet d’années. Thibault me regarde de la même façon qu’un certain lycéen qui m’avait fait découvrir bien des choses. Parfois, je regrette le fait que nous ayons rompu, enfin, que j’ai rompu, car j’étais assez jalouse, alors que c’était uniquement dans ma tête. Daniel (le lycéen) a bien essayé de renouer, mais à cette époque, j’étais idiote. Il a fini par se consoler ailleurs. C’est plus tard que j’ai réalisé ma grosse bévue, mais il était trop tard.


Rarement, le souvenir de Daniel remonte à ma mémoire, et ça ne me fait pas du bien. Quand c’est ainsi, j’ai des regrets, des remords, l’impression d’avoir loupé quelque chose de beau, de grand, d’avoir raté l’avion pour une meilleure destination. C’est pour cette raison que j’essaye d’enfouir ce souvenir au plus profond de moi. Si je le pouvais, je le coulerais dans du béton et j’irais le larguer au large, si possible dans une fosse marine bien profonde!


C’est alors que je réalise que mon motard et mon lycéen ont divers points communs dans la façon d’être, et un peu physiquement.


Comment ai-je pu être aveugle ? Je comprends mieux certaines choses.


Une fois de plus, Thibault me sort de la confusion dans laquelle je suis en me libérant :



Je préfère ne pas répondre. Je réajuste ma robe en la faisant glisser sous ma ceinture. Ceci fait, je gronde à nouveau mon pilote :



Perfide et légèrement jalouse malgré moi, je rétorque :



J’ai parlé trop vite :



Je n’arrive pas à voir sur son visage si Thibault est déçu. Impassible, il me demande :



Je m’approche rapidement de Thibault, puis je dépose un baiser sur ses lèvres. Le temps qu’il réagisse, je suis déjà à ma voiture. Avant de m’engouffrer dedans, je lui dis :



Puis je quitte le parking au volant de ma petite voiture, après avoir donné un furtif coup de klaxon à titre d’au revoir. Bien calée sur mon siège, je soupire :



Chemin faisant, je me dis que je suis incontestablement en train de me mettre dans une étrange situation! Que dois-je faire?



Et puis, est-ce que je ne confonds pas trop Thibault du présent avec Daniel du passé? À la réflexion, je ne pense pas. Je crois que je suis naturellement attirée par ce genre d’homme, mais que j’ai choisi mon mari pour une certaine stabilité.


N’empêche que j’ai franchement l’art de me foutre dans des situations pas possibles! Fichue Vanessa et ses fantasmes de moto! Je sais que je suis un peu fautive, mais ça défoule de rejeter partiellement la faute sur elle. Si cette dévergondée ne m’en avait pas parlé avec vidéos à l’appui, je serais restée bien au calme dans mon coin!