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02/10/24
Résumé:  Dix hommes sont volontaires pour participer à une session spéciale Domina / soumis.
Critères:  hhh hsoumis fdomine hgode uro
Auteur : Myhrisse            Envoi mini-message

Série : Numéro 3

Chapitre 02 / 05
Médailles

Résumé de l’épisode précédent :

Dix hommes sont volontaires pour participer à une session spéciale Domina/soumis.




La pièce en bois ne contenait qu’un verre vide sur le rebord du hublot. Il était posé sur un parchemin. Numéro 3 le déplia.



Numéro 3 se saisit du verre, le passa sous la tunique et urina dedans, soulageant sa vessie effectivement pleine. Puis, il porta le verre à sa bouche et avala. L’uro ne faisait pas partie de ses pratiques préférées sans être interdite. Le faire pour remporter une épreuve lui plaisait énormément. Il but jusqu’à la dernière goutte. Une porte dérobée s’ouvrit pour laisser passer un assistant. Il lui montra un collier en acier alourdi d’une médaille blanche gravée d’une rose. Numéro 3 tendit le cou, laissant l’assistant lui passer.



L’assistant se figea et ressortit l’anneau d’acier.



D’elle, il ne vit que ses pieds nus naturels sous des pans d’une robe couleur neige. Elle n’aurait pas pu lui faire plus plaisir… sauf à lui laisser les lécher, mais il ne le méritait pas encore. Plus tard, il pourrait les gober. Rien qu’à y penser, il banda dur sous sa toge.

Les doigts doux de la déesse placèrent le collier tandis que son odeur de rose éloignait celle d’urine stagnant dans son palais.



Elle sortit sans un mot de plus, laissant derrière elle un homme souriant et heureux. Il rejoignit ses compagnons.



Ils admirèrent le pendentif du vainqueur puis parcoururent le navire à la recherche de nouvelles épreuves. En vain. De nombreuses portes restaient closes mais aucun parchemin n’annonçait l’endroit comme berceau d’une épreuve. Ils en conclurent qu’un moment de pause s’imposait. Le groupe se dispersa.

Numéro 3 se rendit en haut de la dunette afin d’y admirer le paysage verdoyant. Il naviguait souvent mais se trouver sur une frégate au milieu d’un pré, ça, il ne l’avait jamais fait. Le vent ne faisait gonfler aucune voile. Il estima que c’était gâcher une telle brise.

Il ferma les yeux, imaginant le navire en pleine mer, cingler les flots, la voile gonflée par le vent de travers, les marins souquant. Il s’imagina capitaine du bateau, décidant du meilleur itinéraire à emprunter, parfois marchand fuyant les pirates, parfois corsaire impitoyable, parfois encore amiral d’une armada à la conquête du Nouveau Monde.

Une cloche annonça l’heure du déjeuner. Chacun se retrouva. Les discussions, nombreuses, permirent de mieux se connaître. Les uns vivaient seuls, d’autres en couple, avec ou sans enfants. Certains célibataires l’étaient par choix, d’autres par manque d’opportunités satisfaisantes ou à cause d’un divorce subi ou voulu.

En couple, tous insistaient sur le respect dont faisait preuve leur conjointe. Elles n’ignoraient rien de leurs penchants mais ne parvenaient pas à les combler. Cette semaine de liberté constituait un cadeau précieux. Numéro 3 était dans ce cas. Sa femme, qui en avait profité pour aller passer une semaine chez sa mère, lui permettait souvent ce genre d’escapade dont il revenait toujours d’excellente humeur.

Une fois le repas terminé, un assistant entra dans la pièce, tout de blanc vêtu, ne laissant pas apparaître la moindre parcelle de peau.



Le silence se fit. Toutes les oreilles s’ouvrirent grandes. L’assistant déposa dix plugs de belles tailles sur la table, faisant se crisper quelques mâchoires.



La tirade fit naître quelques rires tant elle suintait de flatterie.



Les hommes acquiescèrent. Ainsi fut fait. Numéro 6 fit sonner la cloche dès ses intestins libérés et les dix hommes, à qui des assistants amenèrent gentiment du lubrifiant, se remplirent le cul, sous des grimaces et des râles expressifs.



Ce disant, il sortit une cage de chasteté.



Dix assistants placèrent les engins – adaptés à la morphologie de chacun – dans l’acier, verrouillés par un cadenas. Nul ne se plaignit. Les toges masquaient les virilités barricadées. Ne restait plus qu’à tenir dix heures ainsi.



Les dix hommes montèrent pour découvrir l’objet sur un socle, auquel ils n’avaient jusque-là prêté qu’une attention désintéressée.



Le groupe se dispersa. Numéros 1, 8, 5 et 7 se dirigèrent vers l’avant du bateau, discutant fort, cherchant à accaparer l’attention.

Les numéros 10, 6 et 2 se rendirent dans la salle à manger. Apparemment, numéro 10 avait repéré des dés et des cartes dans un meuble et les trois larrons se proposaient de jouer au poker et autres jeux du même acabit.

Les numéros 4 et 9, le roux et le jeune disparurent vers les cabines. Que ces deux-là veuillent être seuls ne faisait aucun doute.

Numéro 3 décida qu’une partie de poker ne se refusait pas. Il rejoignit la salle à manger où il fut accueilli avec plaisir et chaleur. Chacun gagna et perdit à son tour. Le jeu permit des discussions, chacun racontant des anecdotes de vie, parfois teintées sexuellement, parfois pas du tout.

Numéro 3 trouva malin de la part des organisateurs de permettre ces moments qui souderaient le groupe, permettant aux participants d’apprendre à se connaître. La seule épreuve « collective » n’impliquait pas de contact entre les participants, leur laissant de se découvrir avant d’en arriver là, ce qu’il ne douta pas que les jours suivants proposeraient.

Il se demanda si la déesse serait la seule femme à bord, ne sachant s’il l’espérait ou le regrettait. Après tout, si les hommes ne le répugnaient pas, il était résolument hétéro. La déesse lui suffirait-elle ? Il n’avait pas la réponse à sa question.



Après tout, il trouvait plutôt agréable le plug dans son fondement. Quant à la cage de chasteté, il en avait toujours rêvé sans jamais oser passer le pas et sa compagne trouvait toujours de bonnes raisons de refuser d’en acheter une. Autant en profiter tant qu’il le pouvait.

La déesse lui retirerait la cage de chasteté quand elle le déciderait. Là encore, il se trouva partagé. Apprécierait-il qu’elle la lui retire vite ou bien, au contraire, qu’elle le frustre en la lui laissant jusqu’au bout, lui interdisant de se soulager de tout le séjour. Il fut incapable de trouver la réponse à sa question.

Ses pensées l’empêchaient de se concentrer mais vu qu’il parvenait quand même à gagner de temps en temps, il supposa qu’il était loin d’être le seul à avoir l’esprit ailleurs.



Les quatre hommes ricanèrent. Le jeune et le roux restaient en effet particulièrement en retrait. Des soumis purs et durs. Ils étaient au bon endroit. Numéro 3 espéra qu’ils appréciaient leur séjour malgré leur timidité.

Le jeu fut interrompu par l’arrivée des assistants qui placèrent le dîner sur la table. Les quatre joueurs leur donnèrent un coup de main puis la cloche sonna le début du repas.



Il leva son verre et cria un beau « pour numéro 6, hip hip hip » auquel tous les autres répondirent un franc « hourra ». Le black, qui portait une médaille noire, en pleura de joie. L’affection de ses camarades le touchait. Il avait craint leur mépris suite à son échec. Leur chaleur gonfla son cœur.

Le dîner terminé, chacun découvrit les couchettes, guidé par le roux et le jeune qui les avaient déjà trouvées… et utilisées. Nul ne se permit la moindre réflexion. Après tout, ils avaient le droit de s’apprécier et de se le prouver par des baisers et des caresses. Difficile de faire plus avec le sexe enfermé dans de l’acier.

Les couchettes proposaient des matelas confortables, un oreiller et un drap recouvert d’une couverture chaude. Le groupe dormait dans la même pièce. Les lits étaient proches les uns des autres mais numéro 3 jugea le confort correct, surtout pour un séjour pour lequel il n’avait pas déboursé un centime.

Les lumières éteintes, tous purent profiter de la joute de ronflements entre numéro 8 et numéro 2 sans que personne ne s’en offusque.



La lumière s’alluma sur le cadre supérieur, blême.



Numéro 1 et 8 aidèrent leur ami à aller aux toilettes où il put se vider. Quand il revint, il avait repris des couleurs.



Des grognements montrèrent l’approbation de tous. Les plugs furent retirés. Numéro 7 les lava en insistant pour le faire seul, en expiation de son incapacité à tenir. Il s’estimait responsable. Si nettoyer lui permettait de se sentir mieux, tant mieux.

Le jour se leva sur des hommes à moitié reposés prêts à faire tout ce que la déesse réclamerait d’eux. Une fois le petit-déjeuner terminé, ils furent conviés sur le pont inférieur.



Ils crièrent tous leur volonté de participer, à l’exception du jeune et du roux qui se contentèrent d’un léger hochement de tête.



Sur ces mots, l’assistant s’éloigna. Les hommes restèrent figés, choqués.



Aucun ne se fit connaître.



Ils s’installèrent dans la salle à manger que les assistants nettoyaient.



Le résultat au déjeuner fut pitoyable. Les hommes remportèrent leur quatrième médaille noire sous des rires nerveux.



Le roux mena le groupe à la cale.



L’assemblée le lui permit. À l’intérieur, il retrouva un assistant.



Les mêmes mots, la même posture. Jouait-on au jour le plus long ? Le black, décontenancé, obtempéra.



Numéro 6 frémit. Même disposition. Il se retrouva les pieds écartés, à la seule différence que cette fois, son sexe était prisonnier dans une cage en acier dont la déesse possédait la clef.

L’assistant lia de nouveau ses poignets en l’air à l’aide de chaînes et de solides menottes en acier. La capuche retrouva sa place sur sa tête et l’assistant sortit.



Il ne l’avait pas entendue arriver. Elle griffa ses flancs.



La cage de chasteté. Il en avait toujours rêvé mais avec la taille de son pénis, impossible d’en trouver une dans laquelle il rentrait. Il fallait la faire sur mesure et il n’avait pas les moyens. Eux si, apparemment. Celle-là lui allait à merveille. Son pénis au repos rentrait tout juste. Là, il poussait sur les parois, car la situation l’excitait. La douleur ne tarderait pas à poindre.

Un coup de badine s’écrasa sur ses tétons. Il hurla. Cette partie-là de son anatomie était très sensible.



Nouveau coup. Nouveau hurlement. La victime consentante tira sur ses liens, grogna, gesticula, en vain.



Le black gémit. Il n’aimait pas s’ouvrir, se confier.



Ce disant, elle malaxait les testicules à sa portée.



Son pénis grossissait.



Un cliquetis plus tard, le mandrin se dressait fièrement après un soupir de satisfaction de son propriétaire.



Elle dut se mordre la langue pour ne pas partir dans un fou rire tant l’attitude du black l’amusait. Il tira sur ses liens, gémit et partit dans de petites suppliques super mignonnes très loin de ce qu’on pouvait attendre d’un géant tel que lui.

La déesse n’eut même pas besoin de lui mettre un doigt dans le cul. Une simple caresse sur les fesses suffit pour qu’il se répande. La seconde médaille noire sur son collier amena les autres hommes à souffler avant de passer à autre chose, nul ne voulant accabler encore plus celui qui fixait le sol avec une admiration sans bornes.



Il avait raté celle dans le carré des officiers non loin.



Numéro 3 pénétra dans ce qu’il estima être la cabine du capitaine. Une longue boîte fine en bois fermée d’un couvercle était posée sur le bureau. Il s’approcha et avant qu’il ne puisse la manipuler, un assistant le rejoignit.



L’assistant sortit un anneau en acier assorti de deux sangles en cuir : un bâillon laissant la bouche ouverte. Numéro 3 le plaça lui-même, se demandant ce qu’il allait devoir lécher, la bouche ainsi ouverte.



Numéro 3 obtempéra. Ses mains furent liées à l’aide de menottes.



Le mur se perçait à côté de la porte, à trois mètres environ.



Une balle molle fut placée dans sa main droite.



Numéro 3 serra la balle dans sa main. Hors de question de lâcher. Avec un sourire, l’assistant saisit le couvercle et le fit glisser, dévoilant le contenu de la boîte. Des tapettes à souris. Numéro 3 frémit. Il s’agissait de mettre sa langue là-dedans pour déclencher le piège, puis de ramener le tout dans le trou où, il le supposa, il en serait débarrassé, ne pouvant le faire lui-même sans ses dents et ses mains.

Il fallait admettre que la déesse montrait une imagination intéressante. Quand on lui parlait de SM, il lui venait des images de martinets, de fouets, de badines et éventuellement de bougies ou de pinces, certainement pas de tapettes à souris et encore moins sur la langue et de cette manière. Il allait devoir mettre lui-même sa langue là-dedans, putain de bordel de merde !

La douleur n’était pas trop son truc. Seule la situation qui l’entourait l’intéressait et là, il fallait admettre que le contexte s’y prêtait. Sur ordre d’une déesse invisible, il allait devoir mettre de lui-même sa langue dans un foutu piège ! Ça allait faire mal, il en était certain. Moins que sur sa bite, mais quand même !

Il se pencha au-dessus de la planche en bois, sortit sa langue de l’anneau d’acier d’où la bave commençait à dégouliner et la plaça au bon endroit. Un simple effleurement déclencha le mécanisme. Il ne put s’empêcher de hurler, cri impossible à retenir avec la langue sortie et la mâchoire maintenant écartée. Les jambes tremblantes, il glissa vers le trou où il passa sa langue meurtrie. Le piège lui fut retiré avec douceur.



Porté par l’encouragement, il retourna à la table. Malgré les hurlements de mécontentement de sa langue, il ramena la deuxième, puis la troisième.



Il repartit de plus belle. Il voulait la rendre fière et peu importait la douleur, plus vive à chaque fois, sa langue devenant de plus en plus sensible. Le retrait de la dixième tapette le fit tomber à genoux. Le bruit de pas derrière lui lui fit baisser les yeux. Le bâillon lui fut retiré. Le collier d’acier s’ouvrit. Un grincement métallique se produisit puis le collier se referma. Ses mains furent libérées. Il resta en position, à genoux, tête baissée. Une main passa dans ses cheveux.



Il savoura ces mots et cette caresse capillaire qui se termina bien trop vite à son goût. Quand il sortit, ses copains hurlèrent de joie à la vue de la deuxième médaille aux couleurs de la déesse. Sa langue engourdie hurlait sa douleur, mais il l’ignora pour se concentrer sur l’essentiel : il avait gagné !