n° 22667 | Fiche technique | 15324 caractères | 15324 2613 Temps de lecture estimé : 11 mn |
03/10/24 |
Résumé: Dix hommes sont volontaires pour participer à une session spéciale Domina/soumis. | ||||
Critères: hhh hsoumis fdomine hsodo | ||||
Auteur : Myhrisse Envoi mini-message |
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Résumé des épisodes précédents :
Dix hommes sont volontaires pour participer à une session spéciale Domina/soumis.
Deux au même endroit dans la même journée ?
Tous les regards qui se tournèrent vers lui furent réprobateurs.
Les haussements d’épaules lui permirent d’entrer. Les soupirs accompagnèrent la fermeture de la porte.
Le décor avait changé. Le black soupira d’aise. Même endroit, mais épreuve différente. Il se sentait prêt à dévorer le monde. Enfin une chance de montrer ce dont il était capable.
Un assistant lui proposa de le rejoindre devant un tapis roulant. Une épreuve sportive ? Le black en ricana. Il allait tout déchirer, sans aucun doute. L’assistant sortit des pinces et les plaça sur la cage de chasteté avant de se relever et d’expliquer :
Numéro 6 regarda le bouton rond pour y lire « x 1 ».
L’assistant appuya sur « marche » puis sortit. Le tapis roulant s’activa sur une marche lente. Le black accéléra un peu pour une marche sportive. Avant de passer à la course, il explora le deuxième bouton.
Quand il le tourna pour le mettre sur deux, une violente douleur traversa son pénis. Il remit vite le bouton sur sa position de départ. Il constata que des fils reliaient les pinces sur sa cage de chasteté à la machine et il comprit : électricité. S’il voulait réussir, il allait devoir courir tout en supportant des chocs électriques sur son pénis. Vingt kilomètres en une heure. Il pouvait décider de courir à une allure classique de dix kilomètres par heure, qu’il n’avait jamais tenue plus de trente minutes, mais avec une faible douleur. Ou bien de mettre sur dix. N’étant pas fort en calcul, il ignorait combien de temps il devrait tenir s’il choisissait cette solution.
Il accéléra la vitesse pour monter à sa vitesse de course classique de dix kilomètres par heure et géra son souffle pour ne pas s’épuiser, comme à l’entraînement. Après quelques minutes, il décida de tourner le bouton de droite, un peu. Au début, il s’agit surtout de picotements supportables. 1, 6 le faisait déjà souffrir et il grimaçait. Devoir supporter cette douleur tout en courant lui coupait le souffle.
Ses encouragements le portèrent. Il se força à se centrer, à maîtriser ses poumons et tourna encore le bouton. Il parvint à atteindre le x 2, mais s’estima au maximum de ce qu’il pouvait supporter. Lorsque l’heure arriva à sa fin, la machine fut sans appel. 17, 6 km. Il avait échoué. Un assistant vint lui passer la médaille noire.
Le black secoua la tête. Son visage trempé d’eau salée montrait avant tout sa propre déception, échec difficile à avaler. Ses camarades ne dirent rien. Au dîner, numéro 6 raconta l’épreuve.
Le petit jeune rapetissa, comme s’il voulait disparaître dans la chaise, mais numéro 3 trouva qu’il faisait en effet un candidat de choix pour cette épreuve. Il était bien bâti même si sa posture courbée laissait penser le contraire. Sous ce jeune homme se cachait un corps bien fait. Numéro 3 ne douta pas qu’il fasse régulièrement du sport. Pas en salle, non, pas le genre, mais dans son salon ou dans un parc. La plage, peut-être, vu son bronzage ?
Ils partirent se coucher, épuisés physiquement ou nerveusement par la journée, un peu déçus de n’avoir pas réussi à invoquer leur déesse. Deux médailles sur cinq, cela faisait peu.
Après un petit-déjeuner copieux, ils furent surpris de ne pas être appelés sur le pont.
Le désigné accepta d’un hochement de tête, geste salué de « hourras » et d’encouragements par ses coéquipiers.
L’assistant entra par la porte dérobée. Il lui fit passer un harnais de corps en cuir puis attacha sa main droite dans le dos, levée bien haut, le coude plié. Il lui plaça un bandeau sur les yeux avant de s’en aller.
Il s’empressa de se mettre à genoux.
Il obéit dans l’instant. Il la sentit manipuler entre ses jambes et bientôt, son sexe fut libre de tout carcan.
Numéro 3 ricana. Après l’urine, le sperme. L’un ou l’autre ne le dérangeait pas, surtout pour la déesse. Il réfléchit à la situation. Il était évident qu’elle ne comptait pas l’aider et avec la main droite dans le dos, il ne lui restait que la gauche. Droitier, il avait l’habitude de se masturber avec cette main sauf que… pour lire et regarder des vidéos pornos, il manipulait la souris de la main droite si bien qu’il utilisait également régulièrement la gauche. Il avait appris à faire avec. Il sourit.
Il entreprit de se caresser doucement, prenant son temps, tenant à profiter de la présence de la déesse devant lui, s’enivrant de son parfum. Il l’imaginait pieds nus. Il se lécha les lèvres, espérant un jour pouvoir poser sa langue sur les orteils de la déesse.
Sa jouissance ne tarda pas. Le verre fut placé dans sa main gauche et lors de cet échange, il effleura les doigts de la déesse, contact qui l’électrisa. Nul doute qu’ils savaient ce qu’ils faisaient dans cet endroit. Numéro 3 ne savait rien de cette déesse et une simple caresse du bout des doigts suffisait à l’exciter. Il avala le contenu du verre, n’ayant pas de problème particulier avec la semence masculine, bien qu’il ne l’avalât pas tous les jours non plus.
Les doigts frais et délicats de la déesse débloquèrent le collier pour y insérer la médaille supplémentaire. Elle déposa un baiser délicat sur sa joue puis souffla :
Elle remit la cage de chasteté en place avant de disparaître. L’assistant revint pour retirer le bandeau sur les yeux et libérer numéro 3. Les acclamations des hommes à sa sortie durent s’entendre loin.
La barbe de numéro 10 tressaillit. Apparemment, le binoclard avait touché juste.
Ils se regardèrent. Qui souhaitait faire quoi ?
Restaient le barbu et le cadre supérieur appréciant de lire les parchemins. Un actif. Un passif. Allaient-ils se battre pour l’un des rôles ?
Un soupir de soulagement parcourut l’assemblée. Pas de dispute. Tout le monde avait obtenu son désir.
Des assistants tirèrent des piloris sur roues. Ils les enfichèrent dans le sol. Pendant ce temps, les participants retirèrent leurs toges sur indication de l’assistant en chef. Aucun ne semblait spécialement embêté de se retrouver nu. Tous savaient pourquoi ils étaient là et maintenant qu’ils se connaissaient, aucun ne s’imaginait être jugé ou moqué. Une fois l’installation terminée, un nouvel ordre sonna :
Les volontaires se mirent en face des carcans, tournant ainsi le dos à leurs comparses. Ils se penchèrent et les assistants firent coulisser les mandrins en bois. Poignets et cous furent maintenus. Les futurs enculés se trouvaient à la merci de leurs compagnons.
Le jeune bondit pour se placer derrière le roux, ce qui arracha des sourires à tous les hommes. Nul n’aura imaginé lui ravir son compagnon de jeu. Le barbu se plaça derrière l’intellectuel. Le Méditerranéen tatoué choisit numéro 3. Le petit à lunettes préféra le rondouillard. Il ne restait que le black au blond.
La remarque déclencha un rire général.
Les cinq futurs enculeurs se laissèrent attacher. Des bandeaux les privèrent de la vue. Des doigts frais et agiles libérèrent leurs sexes de leur carcan de métal.
Des couinements se firent entendre.
Les ricanements furent rapides. Le jeune et le binoclard, aux sexes dressés, entreprirent d’avancer à l’aveugle vers les fesses tendues. Le roux et le rondouillard se tortillèrent pour que l’emboîtement puisse se faire et finalement, après quelques essais infructueux, l’assemblage se fit dans des râles de soulagement.
Les quatre en action obtempérèrent volontiers. Numéro 3 sentit le mandrin de son coéquipier frôler ses fesses. Lui aussi se décala afin d’ouvrir l’accès. Le lubrifiant permit une entrée facile. Restait à éjaculer dans la cage, et ce alors qu’il venait de le faire dans la cabine du capitaine. Il tenait la forme, certes, mais à cinquante ans passés, on ne mitraillait plus comme avant. Heureusement, le Méditerranéen s’avéra doué. Il le travailla, alternant des coups légers et des profonds, douceur et brutalité. La cage se trouva rapidement trop étroite et la sensation d’humiliation le fit exploser.
Numéro 3 prit cela pour un compliment. Était-il le premier à avoir réussi à évacuer sa semence ? Aucune idée. Le pilori l’empêchait de voir ce qui se passait derrière. Il ne voyait même pas les autres enculés. Les bruits indiquaient que d’autres binômes agissaient toujours.
De fait, le roux avait joui rapidement sous les actions de son jeune compagnon. Le cadre supérieur n’avait pas tardé non plus sous les coups de boutoir du barbu. Le binoclard amena le rondouillard à l’extase juste après numéro 3. Restaient le blond et le black.
Du rhum, des femmes et d’la bière nom de Dieu fut la seule chanson qui vint à l’esprit du blond qui fredonna la voix éraillée par la honte.
Des bruits de succion prouvèrent que le tatoué avait trouvé sa proie.
Le black dut baisser un peu les hanches sans quoi le petit blond n’aurait jamais atteint la cible tant désirée.
Les invectives humiliantes firent leur effet. Le black, malgré la douleur de la queue comprimée, expulsa un jet qui s’écrasa bruyamment au sol. Le blond poursuivit ses mouvements avec une lenteur délibérée.
Le jeune accompagna son plaisir d’un râle très bruyant. Le blond se répandit à son tour. Si les trois derniers furent plus longs à atteindre l’orgasme, ils y parvinrent tout de même.
Elle replaça les cages de chasteté sur le sexe des cinq aveugles puis disparut. Les assistants se chargèrent de rendre leur liberté de mouvement aux participants du jeu. Sur le tableau de liège trônait désormais une médaille rose, symbole de leur réussite collective. Ils la fêtèrent comme il se doit pendant le déjeuner.