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Temps de lecture estimé : 16 mn
04/10/24
Résumé:  Dix hommes sont volontaires pour participer à une session spéciale Domina/soumis.
Critères:  ff hhh grp fsoumise hsoumis fdomine hdomine fellation cunnilingu hgode sm donjon attache bondage baillon yeuxbandés fouetfesse
Auteur : Myhrisse            Envoi mini-message

Série : Numéro 3

Chapitre 04 / 05
Dévotion

Résumé des épisodes précédents :

Dix hommes sont volontaires pour participer à une session spéciale Domina/soumis.





Le blond et le black n’avaient aucune envie de se proposer. Numéro 3 refusa, préférant laisser sa chance à d’autres. Le Méditerranéen et le barbu se proposèrent. Tous leur souhaitèrent bonne chance tandis qu’ils pénétraient dans le carré des officiers.

Une grande planche verticale se dressait en plein milieu de l’endroit. Les tapis et les coussins, toujours présents, contrastaient avec l’austérité de la séparation brute. Deux assistants les prièrent de se placer chacun d’un côté, dos à la planche. Les numéros 2 et 10 se laissèrent attacher à la planche par des entraves en cuir aux poignets et aux chevilles, en croix. La position, non tendue, restait confortable. Le Méditerranéen parvint même à se gratter le bout du nez.



Les deux hommes frémirent. L’autre allait décider, une fois sur deux, qui allait subir.



Il attrapa une pièce en plastique. Sur une face, il écrivit « 2 » et sur l’autre « 10 ». Il montra la pièce aux joueurs, la lança, l’attrapa dans sa main droite avant de la retourner sur la paume de sa main gauche. Un beau « 2 » apparut. Le barbu grogna son mécontentement tandis que le Méditerranéen souriait, ravi d’avoir gagné.

Un assistant se plaça devant le tatoué à la peau ambrée et souleva un voile noir, dévoilant un plug de taille moyenne.



Les deux hommes s’appréciaient beaucoup. Ils avaient un peu espéré une épreuve en équipe. Devoir s’affronter les déstabilisait et ils jouaient davantage pour prouver leur supériorité par rapport à l’autre que par dévotion envers la déesse.

Un assistant plaça avec délicatesse le plug. Numéro 10 put à son tour choisir.



Sa phrase se termina dans un cri rauque lié à la douleur. Les pinces reliées par une chaînette pendant et le méditerranéen peinait à en supporter la morsure.



Le barbu se retrouva le sexe recouvert de sauce piment, la cage d’acier n’empêchant pas le liquide d’atteindre les parties sensibles. Ce ne fut alors plus qu’un aller-retour de « Lui ».

Sonde urétrale. Poids sur les testicules. Roulette de Wartenberg. Boire un verre d’urine – celle de la déesse. Raquette électrique sur le corps. Crochet nasal. Pulvérisation de piment dans la bouche. Glaçons. Bougie. Piques sous les pieds obligeant à se tenir sur la pointe. Insultes écrites à même le corps. Asphyxie. Badine sur les testicules. Cravache sur les seins. Chatouilles. Boule plasma sur le corps. Magic wand sur les testicules – ce qui fit supplier numéro 2 car elle resta même après qu’il eut éjaculé dans sa cage, lui arrachant des hurlements atroces dont son camarade barbu s’amusa avec délectation. Coups de poings dans le ventre que le Méditerranéen s’obligea à subir sans broncher, fixant avec fermeté l’assistant qui ne le ménageait pas.

Tout permit à l’un de se moquer de l’autre, de ses cris, de ses gémissements. Ils s’insultèrent copieusement l’un l’autre et le traitement fit souvent leur sexe se trouver bien à l’étroit dans leur cage d’acier. Aucun des deux ne demanda jamais grâce. Leur honneur ne l’aurait pas supporté.

Un soupir conjoint se répandit lorsque les vingt pratiques furent terminées.



Les deux hommes, toujours attachés et subissant les pratiques de long terme, frémirent.



Les deux hommes s’en figèrent de stupeur avant de baisser les yeux de honte.



Les deux hommes se trémoussèrent. Ils ne pouvaient pas nier. Ni l’un ni l’autre n’avait pensé à la déesse une seule fois de toute cette épreuve. Ils serrèrent les poings, se contorsionnèrent puis le barbu osa :



Pour se mesurer à l’autre, ils avaient tous deux puisé dans leurs réserves. Ils étaient à bout, physiquement et sensoriellement. Supporter dix pratiques, celles refilées à l’autre avec délectation, allait nécessiter une sacrée dose de dévotion.



Ils furent délestés de leurs pinces, plug, poids, sondes et lavés afin de retirer le piment. Chaque élément fut lavé, désinfecté puis les assistants entrèrent en œuvre, alternant d’un prisonnier à l’autre. Cette fois, les deux hommes se soutinrent et des « Pour la déesse » retentirent presque à chaque fois. Tremblants, les hommes sortirent de la salle, chacun portant, accrochée à un collier en acier, une moitié de pendentif rose.



La cloche sonna le dîner, plus tôt que d’habitude, mais les deux victimes consentantes avaient besoin de reprendre des forces. Aidés par leurs amis, ils rejoignirent la table où ils burent et mangèrent avant de décider d’un regard que cette épreuve resterait entre eux. Les autres n’en sauraient rien. Le reste du groupe protesta pour la forme mais n’insista pas vraiment non plus. Après tout, ils avaient le droit de ne pas vouloir en parler.



Les hommes ne se dépêchèrent pas pour autant. Les deux dernières victimes avaient bien besoin de détente. Le ciel changeait de teinte lorsque les dix hommes se réunirent sur le pont supérieur.

La déesse fit son entrée, dans une robe blanche, dévoilant son visage proposant quelques rides d’expression l’embellissant agréablement, ses yeux bleus et ses longs cheveux blonds. La quarantaine bien dépassée, elle avançait avec charisme et assurance. Deux jeunes femmes l’accompagnaient. Vêtues de toges courtes couleur neige, elles peinaient à masquer leur anatomie. Les pans dévoilant un bout de lèvres lisses par ci, la courbure d’une fesse par là firent se comprimer bien des bites.

Les jeunes femmes déposèrent le fauteuil lourd en bois et velours rembourré qu’elle portait. La déesse l’ignora pour s’avancer vers les dix hommes qui attendaient, debout, en silence, dans l’ordre des numéros. La déesse passa devant chacun et retira la cage de chasteté. Elle resta un peu plus longtemps devant numéro 3 qui dévorait ses pieds nus du regard. Elle s’amusa à faire bouger ses orteils, faisant frémir son vis-à-vis. Une fois les dix hommes libérés, elle partit s’affaler dans son fauteuil.



Ils portaient fièrement le rose à leur cou.



Voilà un cadeau bien mérité après l’après-midi qu’ils venaient de passer.



Les deux hommes baissèrent les yeux de honte.



Ils firent comme demandé. Elle accrocha une laisse à chacun d’eux.

La queue du blond cognait contre son ventre, prouvant combien la situation lui plaisait.



Ils se regardèrent, choqués. Ils s’étaient attendus à se faire féliciter. Ils comprirent se trouver en dessous des chiens aux côtés du fauteuil aux yeux de la déesse. Ils n’avaient même pas essayé. Ils baissèrent les yeux de honte.



Le binoclard se figea et sa gorge se crispa. Il ouvrit la bouche avant de la refermer. Ils s’étaient tous bien amusés durant cette épreuve. Un très beau souvenir. De là à dire qu’ils s’étaient surpassés pour la déesse, pas franchement.



Le rondouillard serra les poings. Il n’avait déjà pas apprécié l’épreuve du poème et ne s’en était pas caché.



Elle se leva. Les chiens la suivirent. Elle frôla numéro 3 au passage. Les naïades se placèrent devant le barbu et le Méditerranéen qui s’en pourléchaient les babines avant de les entraîner vers un escalier descendant. Les sans colliers rejoignirent le dortoir. Numéro 3 resta seul sur le pont. Il grimpa sur la dunette d’où il observa la lune se lever et les étoiles la rejoindre. Finalement, il rejoignit le dortoir où les sans collier dormaient. Il espéra que ses deux compagnons de rose s’amusaient bien.

Le barbu et le tatoué découvrirent leur salle de jeu pour la soirée et la nuit. Deux lits doubles de part et d’autre d’une immense pièce meublés de tout le nécessaire pour s’amuser : croix de Saint-André, banc à fessées, cheval espagnol et fucking machine. Des martinets, fouets et badines pendaient. Plus loin, des cordes, des chaînes et des entraves attendaient qu’on les utilise. Des pinces, des magic wand, des plugs et des godes de toutes tailles dormaient dans un meuble à tiroir. Les quatre présents s’en léchaient les babines.



Une blonde, une brune. La blonde proposait des yeux d’un bleu insondable. La brune des yeux bruns d’une douceur sans faille. Toutes deux les cheveux longs et les pieds nus, elles portaient un maquillage léger et délicat et des ongles de mains et de pieds manucurés.



Le barbu et le tatoué ricanèrent. Voir les deux femmes se gouiner devant eux n’était pas pour leur déplaire. Voilà qui ouvrait des perspectives intéressantes.

Le barbu attrapa deux pinces à linge en plastique, une jaune et une rouge.



Il montra ses poings serrés à son copain puis lança :



Le tatoué observa les deux mains tandis que les naïades se crispaient. Le Méditerranéen prit son temps avant de choisir la main gauche qui dévoila une pince rouge.



Elle s’approcha en tremblant.



Elle s’exécuta, dévoilant un corps bien en forme avec des seins bien formés, de quoi remplir une main et plus. Son petit ventre rond ne l’enlaidissait pas, bien au contraire.



Elle suivit, se crispant lorsque l’arête du bois cisailla son intimité sensible. Le barbu lia ses chevilles au sol, arrachant un gémissement à la naïade lorsqu’il tira un peu. Les mains liées dans le dos, elle vit venir des pinces vers ses seins.



La brune se retrouva bâillonnée puis délaissée. La blonde devint le centre de l’attention tandis que sa copine souffrait en silence.



Elle s’exécuta maladroitement, dévoilant une paire de petits seins en poire, un ventre plat et des hanches quasi inexistantes. Le barbu préférait nettement la brune. Il aimait manipuler des formes. Le tatoué bava d’envie devant la blonde. La voir danser nue devant lui faillit le faire jouir. Il se retint en maîtrisant sa respiration.



Le tatoué attrapa la blonde par les cheveux pour un baiser langoureux, un patin de langues et de mains baladeuses suivit. Le barbu se plaça à côté de la brune.



La brune gémit. Les deux partenaires se mirent rapidement en action, n’hésitant pas à exprimer bruyamment leur plaisir.



Ce disant et tandis qu’elle secouait la tête en gémissant, il partit chercher un pot de pinces qu’il s’appliqua à placer un peu partout, sur les flancs, le ventre, les seins, les bras, les cuisses.

Il n’avait pas fini que le tatoué et la blonde les rejoignirent.



Il entreprit de lui lier les bras de la même manière que la brune, par un cordage de torse, bras dans le dos. Puis, il lui ordonna de s’allonger par terre sur le dos. Elle dut plier les jambes. Ses genoux liés au torse la forcèrent à une position où son sexe se trouva offert.



Il retira son bâillon à la brune.



La brune hocha doucement la tête, les lèvres tremblantes sous la douleur qui parcourait son corps.



Son copain le suivit et bientôt, la blonde se retrouva le sexe devant la bouche de la brune. Malgré la douleur et l’inconfort de la position, elle lécha, suçota, aspira. Il fallait croire que la situation excitait la blonde, car elle jouit très vite, plaisir difficilement simulé vu la quantité de liquide qui éclaboussa le visage de la brune. La blonde fut reposée et détachée.



La blonde s’y prit lentement, car elle savait que les retirer rapidement engendrait davantage de douleur. Le barbu prit une cravache et entreprit de frapper les fesses de la brune.



La blonde gémit. Si elle les retirait vite, les pinces feraient atrocement mal mais les coups de cravache cesseraient plus vite. Terrible dilemme.



Les cris de la brune emplirent la pièce mais finalement, elle fut débarrassée des vicieuses. Le barbu détacha ses pieds et la souleva en dehors du cheval espagnol. Puis, il lui maintint les jambes écartées d’une barre avant de fixer des pinces à ses grandes lèvres déjà meurtries par le cheval espagnol. Un lien en cuir enserra les cuisses. Les pinces y furent attachées, faisant s’ouvrir l’abricot juteux de la brune.

Le barbu caressa la partie sensible, faisant gigoter la brune qui ne pouvait se défendre.



Il la doigta et elle se tendit. Il trouva sa zone sensible, passa, repassa, joua de son pouce sur son bouton mais se retira avant qu’elle n’ait pu aller jusqu’au bout. Il se saisit d’autres pinces qu’il plaça sur ses petites lèvres.



Il l’avait excitée pour qu’elle n’en souffre que davantage. Le tatoué observait en souriant tout en caressant la blonde qui se frottait lascivement contre son amant du soir. La brune implora de nouveau, en vain.

Une dernière pince vint dévorer son bouton dressé, lui amenant les larmes aux yeux. Le barbu détacha la barre d’écartement, s’allongea sur le lit, dégagea le pan inférieur de sa toge pour dévoiler son sexe dressé.



La brune ne bougea pas. Les pinces la faisaient déjà souffrir maintenant alors ça !



Elle grimpa sur le lit en pleurnichant. Enjamber son partenaire, une jambe de chaque côté, tira sur les pinces positionnées sur les grandes lèvres, la faisant geindre. Il l’aida en tenant son sexe, mais elle n’osait pas avancer, la douleur la cisaillant.



Le tatoué adorait la scène. Il caressait plus activement la blonde qui le lui rendait bien. Son sexe avait retrouvé toute sa dureté. Tandis que la brune hurlait sa douleur à la pénétration, la blonde gémissait de plaisir.



La brune se résigna et malgré la douleur, remua des hanches sur le sexe qui la remplissait. Sans les pinces, elle aurait probablement déjà joui tant elle appréciait le traitement. Elle s’activa et le barbu souriait, extatique. Avant d’avoir joui, il lui ordonna de s’écarter, ce qu’elle fit.

Il lui ordonna de s’allonger sur le dos, releva ses jambes, la faisant crier, puis la pénétra avec brutalité tandis qu’elle hurlait, les pinces meurtrissant ses chairs.

Le tatoué râla de contentement. Il venait de jouir dans le cul de la blonde qui orgasma en même temps que lui sous les caresses expertes des doigts du mâle sur son clitoris.

Le barbu se retira du sexe trempé et ordonna à la blonde de le prendre en bouche. Elle s’empressa d’avaler le membre dégoulinant des sécrétions de sa copine. Le barbu explosa dans la bouche serrée de la blonde qui avala tout.



La brune serra les dents, trouvant la situation injuste. S’il avait pris du plaisir, c’était grâce à sa douleur, à elle. La blonde n’avait réalisé que le finish. La brune s’exécuta tout de même. L’injustice faisait battre le cœur de la masochiste. La blonde s’allongea sur le lit et écarta les jambes, offrant une voie royale à sa copine vers son abricot délicat.



Le tatoué ricana. Les deux hommes s’installèrent confortablement pour regarder le spectacle.



La blonde descendit les mains vers son sexe.



Le tatoué saisit les poignets de la blonde et les maintint au-dessus de sa tête. La situation dut lui plaire, car elle parvint à avoir du plaisir. Pas une jouissance démesurée mais ses petits cris mignons prouvèrent que des vagues de plaisir avaient parcouru son corps.



Les deux naïades gémirent d’une même voix. La brune replongea dans le sexe trempé de sa copine.



La blonde gémit et se tortilla, tentant d’échapper au Méditerranéen qui la maintint sans difficulté.



Il se leva et passa la main entre les jambes de la brune qui cria alors qu’il effleurait les pinces, toujours en place.



Cela eut l’effet escompté, car la blonde explosa dans un plaisir qui trempa sa vis-à-vis.



Il fut d’une douceur incroyable.



La brune acquiesça. Une pièce voisine leur offrit l’eau chaude et un délassement bienvenu.



Ils rirent ensemble. La blonde et le tatoué les remplacèrent dans la douche puis tout le monde se coucha harassé.