Résumé des épisodes précédents :

Journée de fin août calme, Julien prend son café tranquillement pour sa pause entre deux visios conférence. Il repense à la mise en scène réalisée la semaine passée pour Magali. Il n’est pas mécontent du résultat, car il a réussi à amener Magali au bout de ses limites, peut-être même les dépasser. Il a pu observer son attente, sa soumission, son désir ardent malgré l’inconnu. Puis la montée et l’explosion de son plaisir, à plusieurs reprises, au gré des multiples caresses ou pénétrations. L’expérience fut une réelle réussite.

On vient frapper à la porte, le facteur dépose un recommandé contre signature. Le genre de courrier que Julien n’aime pas, c’est souvent un document qui va entraîner une procédure ennuyeuse à suivre. Il aperçoit immédiatement le sceau du ministère de la Justice et le caractère semble-t-il officiel du courrier. Qu’a-t-il à se reprocher ? Beaucoup naturellement, mais rien qui vaille une action en justice. Il sent son estomac se nouer puis les premières lignes lues, il se détend immédiatement.

Monsieur J.

Le 22 août 2024, une plainte a été déposée contre vous pour faux, usage de faux et usurpation d’identité.

Vous êtes convoqué le 29 août 2024 à quinze heures précises à la salle dit « L’impertinente » à Isbergues, département Pas-de-Calais, pour vous justifier de vos actes.

Il vous est demandé de prendre soin de vous.

Il vous est autorisé de porter les vêtements de votre choix.

Il vous est conseillé de venir en pleine forme, vos testicules bien pleins.

À quinze heures quinze, vous entrerez dans la red room pour être reçu par un représentant de la justice.

Vous ne dites plus rien, vous ne bougez plus, vous obéissez…

Madame La Juge M.

Passé la surprise, Julien observe et apprécie la mise en scène de ce courrier, faux document naturellement, mais plutôt bien fait. Puis l’excitation le gagne déjà et il se demande comment Magali va lui rendre la pareille. Il est parti comme un voleur jeudi dernier, il n’a pas dit un mot, laissant Magali avec ses questions. Peut-être veut-elle se venger pour l’outrage ou bien le remercier pour le plaisir inconnu découvert. Il est impatient de le découvrir, mais marque une minute d’appréhension. Une fois de plus il va devoir lui faire confiance à 100 %, lâcher les rênes et en soi ce n’est pas un problème, tant ils sont sur la même longueur d’onde. Mais cette fois c’est un peu différent. Magali va sûrement vouloir lui faire dépasser ses propres limites, peut-être va-t-elle aussi lui imposer des actes inédits, trash, mais terriblement torride. Qu’à cela ne tienne. Elle a joué le jeu sans broncher une seconde, à lui de se montrer à la hauteur et lui donner le meilleur de ses capacités…

Jeudi 29 août, Julien, connaissant l’adresse, se gare dans la cour de la maison Impertinente, love room qu’il connaît bien désormais. Il a pris soin de se raser, se doucher, se parfumer puis de s’habiller selon les goûts de Magali. Il sait qu’il lui plaira dès son arrivée. L’hôtesse d’accueil de l’Impertinente aussi d’ailleurs, car il lui semblait qu’elle lui envoyait des sourires appuyés la semaine dernière.

Il va être fixé, car la même charmante jeune femme l’accueille de nouveau sur les marches de l’entrée mais son sourire n’est pas le même que la semaine passée. De mâle Alpha, il est passé dans le rôle de l’homme soumis, et son hôtesse l’a bien compris. Maintenant Julien comprend ce sourire qui est concupiscent voire carnassier. Il va passer à la casserole c’est sûr.

Quinze heures quinze pile il entre dans la red room. Toujours très sombre, le même parfum envoûtant, Magali l’attend assise sur le fauteuil, en pleine lumière. Elle est vêtue d’un peignoir en gaze de coton très transparent qui laisse apparaître ses courbes. Elle est belle à croquer et déjà Julien a envie d’elle. Il s’approche pour l’embrasser, mais à cinquante centimètres d’elle, elle tend sa jambe pour stopper son élan et lui intimer de s’arrêter là. Il va pour dire quelque chose, mais il se rappelle, lui aussi, les consignes strictes qu’il a reçues. D’ailleurs Magali brise le silence.

• — Je ne te demande pas si tu as trouvé facilement, tu connais le chemin. Mais c’est bien tu es à l’heure. Déshabille-toi, garde juste ton boxer.

Julien s’exécute avec délectation. Il reconnaît qu’il aime ce petit jeu pervers entre Magali et lui. Il est un peu rassuré aussi de voir que rien de trop extravagant ne se présente à lui. Et puis cette tenue de Magali l’invite à penser qu’il va bientôt lui donner du plaisir. Mais pas celui qu’il croit…

• — Approche-toi de moi, mais interdiction de me toucher, c’est moi qui dicte les ordres.

Julien s’approche sans broncher et Magali commence immédiatement à faire aller ses doigts manucurés sur ses joues, ses pectoraux, ses abdominaux, puis glissent sur son boxer. Julien bande déjà très fort et le contact des ongles de Magali sur sa tige et ses testicules est un délice, presque un supplice tant il est déjà chauffé à blanc.

• — Bien, tu es douché, parfumé, rasé de près et ces « balls » me semblent bien pleines.

Julien ne peut rien dire et acquiesce d’un simple signe de tête. Magali prend le temps de baisser son boxer tout doucement pour faire apparaître sa verge tendue de désir.

• — Parfait, toujours prêt pour le service. Il te plaît ?

En prononçant cette dernière phrase, Magali a tourné la tête à 90° et semble s’adresser à quelqu’un dans un côté obscur de la pièce. Julien tressaille littéralement et n’a pas du tout remarqué qu’il y avait une autre personne dans la pièce. Son inquiétude remonte en flèche. De qui s’agit-il ? Une femme, un homme ? Peut-être l’hôtesse qui l’a accueilli et qui voulait le croquer à pleines dents. Ou bien un ami de Magali qui viendrait jouer un rôle dans un trio improvisé. Ou pire encore, un ami gay de Magali qui viendrait assouvir un fantasme de Magali de voir deux hommes ensemble. Le cœur de Julien bat fort et il est à cet instant précis très inquiet. Il n’est pas prêt pour cela, mais l’était-elle une semaine plus tôt ? Il tente de maîtriser sa respiration et se dit que Magali le connaît bien et connaît aussi ses limites. Elle ne lui imposera pas de choses non consenties. Puis une voix, sans nul doute féminine le sort de ses réflexions intenses.

• — Oui, encore mieux qu’en photo. Tu as bon goût.

Magali s’est déportée sur le côté et a attrapé une petite télécommande et allume le spot qui illumine un grand lit. Sur ce grand lit se trouve une grande blonde, très fine, petits seins, avec les mêmes sous-vêtements que Magali. Cette dernière reprend la parole.

• — Je te présente Géraldine. Je t’en ai déjà parlé, c’est mon esthéticienne. C’est aussi ma confidente, on se dit tout, ABSOLUMENT tout. Je lui ai raconté mon après-midi de la semaine dernière et j’ai bien senti que Géraldine crevait d’envie de vivre une expérience de ce genre. Elle m’a expliquée s’être embrouillée avec son mec et elle n’a pas fait l’amour depuis des semaines. Comme tu m’as offerte à d’autre, j’ai tout de suite pensé que je pouvais bien t’offrir à elle.

Offert à d’autre ? Julien a tiqué sur cette phrase, mais il n’a pas le droit de parler. Magali continue d’ailleurs son monologue.

• — Alors tu vas baiser ma copine et tu vas bien la baiser. J’ai envie de la voir jouir comme une belle coquine et l’entendre hurler comme une chienne.

Magali prend son rôle très à cœur et son regard, plein d’autorité va de Julien à Géraldine. Cette dernière semble un peu confuse et rougit sous les directives. Julien perçoit qu’elle n’avait pas forcément intégré qu’elle serait soumise aussi à Magali. Mais peu importe, son plaisir compte avant tout et celui de Géraldine sera aussi exaucé.

• — Pour commencer, Géraldine ne serait pas contre un bon cunni. Et je lui assurai que tu savais t’y prendre.

Julien acquiesce une nouvelle fois et s’approche du lit. Ses mains caressent les longues jambes musclées de Géraldine. Il se montre doux et prévenant avec elle. Il veut que cela soit un réel plaisir pour elle. Arrivé à sa taille il saisit l’élastique de sa culotte pour la faire glisser jusqu’à ses pieds et la libérer de toute entrave. Tout comme Magali, Géraldine est une vraie blonde. En bonne esthéticienne, elle a soigneusement taillé son pubis selon un petit triangle de poils blonds très joli. Julien remonte le long des jambes de Géraldine et dépose des baisers tout en avançant. Il approche du fruit défendu quand il sent nettement le parfum de vanille qui émane de l’entrejambe de Géraldine. Décidément Magali est taquine et pousse le vice à lui rendre œil pour œil, dent pour dent. Il sourit néanmoins à cette attention et lui adresse un petit clin d’œil. Cette dernière s’est rapprochée pour ne rien manquer du spectacle.

Julien embrasse les grandes lèvres de Géraldine, puis force leur passage avec douceur et vient laper de haut en bas le sexe de Géraldine. Elle commence déjà à souffler plus fort et son sexe s’humidifie immédiatement sous la caresse. Julien poursuit son intromission et vient désormais jouer avec sa langue sans entrave du clitoris à la vulve. Géraldine semble très sensible et chaque fois que Julien insiste un peu sur son mont de Vénus, il la sent prête à partir. C’est sûr elle est en manque.

• — Descends plus bas Julien. Géraldine n’a pas encore eu le plaisir de découvrir la douceur d’une langue sur son œillet.

Julien s’exécute en bon petit soldat et mis en confiance et appétit par ce parfum de vanille, il n’hésite pas à relever haut les jambes de Géraldine pour coller sa langue sur son œillet. Il commence alors son travail de sape et Géraldine laisse échapper un long feulement. Encouragé, il vient glisser son pouce sur son clito et effectue de doux mouvement circulaires et langoureux. Géraldine s’agite, se tortille mais Julien ne lâche pas sa proie et continue jusqu’à ce que Géraldine agrippe ses cheveux en criant que c’est bon et s’arque dans un fulgurant orgasme. Elle se laisse retomber sur le lit, pantelante et dit un « merci » à peine audible à Magali.

• — Bien, très bien même. Mais ce n’est que le début. Tu n’as encore rien vu ma belle. Julien est capable de beaucoup mieux. D’ailleurs, ça c’est pour toi. Équipe toi.

Magali tend un préservatif à Julien pour qu’il puisse être prêt à prendre Géraldine. En mettant le capuchon de latex, il se dit qu’il aimerait bien que Magali le suce un peu, mais encore une fois il n’a pas le droit de parler, ni même d’avoir de quelconques desiderata. Il ne dit rien, il écoute, il obéit…

• — Allonge-toi sur le dos Géraldine. J’ai envie de voir Julien venir en toi et son petit cul musclé s’agiter.

Sa gêne initiale dissipée, Géraldine se prend désormais au jeu et entend bien profiter de Julien. Elle s’allonge et invite Julien à venir en elle. Il s’avance, encadre son petit buste de ses bras musclés et pénètre Géraldine d’une poussée lente, mais implacable. Elle sourit de pouvoir profiter de l’amant dont Magali lui a tant parlé. Il sait s’y prendre avec un mélange de bienveillance mais aussi de puissance et confiance qui le rend fort.

Magali apprécie de petit moment de voyeurisme. Elle voit les fesses de Julien se contracter à chaque poussée, le contraste entre la peau bronzée de Julien et la peau très claire de Géraldine, le corps sculpté de son amant et celui si fin de son amie. Elle ressent un réel désir et ne peut s’empêcher de commencer à se caresser en les observant.

Le rythme a changé et Julien se montre plus percutant. Chaque coup de rein arrache un petit cri à Géraldine qui serre ses jambes autour de la taille de Julien et ses bras viennent chercher sa tête pour attirer sa bouche contre la sienne. Julien détourne la tête pour chercher l’approbation de Magali, mais cette dernière semble déjà dans les limbes de son plaisir. Il prend sur lui d’accorder ce baiser à Géraldine qui devient très rapidement fougueux et intense. Cela semble déclencher un nouveau palier chez Géraldine qui bouscule Julien sur le côté et vient le chevaucher comme une amazone en furie. Elle va et vient sur son sexe, sans se préoccuper des consignes de Magali. Son regard est rivé à celui de Julien et elle attrape ses mains pour les plaquer sur ses seins. Ses mouvements de bassin sont anarchiques, rugueux, bestiaux. Géraldine donne des coups de reins puissants à un rythme effréné, comme pour rattraper le manque de sexe de ces dernières semaines. Magali a suivi avec attention cette montée en température et sa main s’active sur son sexe au même rythme que les coups de boutoir de Géraldine. Elles sont en phase. Leurs yeux se connectent, leur bouche semble dire quelque chose mais rien en sort. C’est Géraldine qui sonne l’hallali et qui hurle sa jouissance, suivi immédiatement par Magali beaucoup plus discrète.

Julien est un peu décontenancé. Les filles ont clairement partagé un orgasme sans se soucier de lui et il se rappelle durement qu’il est ici en homme soumis. Cela l’a un peu refroidi, il n’a fait que subir les coups de reins de Géraldine. C’est elle qui l’a « baisé » à proprement parlé. Il se demande ce qui l’attend pour la suite.

Magali s’approche de Géraldine et lui dépose un doux baiser sur la joue.

• — Eh bien ma belle, il était prêt à exploser celui-là. Il n’a pas fallu aller le chercher loin.
• — Ah oui, c’est trop bon.
• — Je t’avais dit que mon Julien est un bon amant. Il te reste un peu d’énergie ?

Julien pense un instant que cette question s’adresse à lui, mais il se trompe lourdement. Magali ne s’occupe que du plaisir de Géraldine.

• — Oui, tu me connais. Quand il y a un bon coup je suis insatiable, dit Géraldine en riant.
• — Très bien. Julien tu vas prendre le petit trou de Géraldine.
• — Attends euh, je ne sais pas si… je n’ai jamais pratiqué.
• — Et bien justement c’est l’occasion et Julien sait se montrer très doué pour la sodomie. Tu verras, aucune douleur, que du bonheur. Allonge-toi sur le lit et glisse un coussin sous le bas ton dos. Julien, tu vas lui offrir une belle première sodomie, tout en délicatesse. Je veux la voir comme jamais avant.

Julien comprend qu’il s’agit d’un test ultime et qu’il ne doit pas décevoir sa maîtresse. Magali a tout prévu et lui tend un tube de lubrifiant. Il appose une noix de gel sur l’anneau de Géraldine masse avec douceur la corolle. Elle le regarde pleine d’appréhension. Magali passe derrière Géraldine et vient lui déposer un nouveau baiser, tendre, délicat et bienveillant sur la joue.

• — Ne t’inquiète pas ma belle, je suis là, tout va bien se passer.

En parlant, Magali a attrapé les chevilles de Géraldine pour les remonter très haut et donner un plein accès à Julien. Ce dernier fait aller et venir un doigt, puis deux dans le fondement de Géraldine. Il ajoute du gel régulièrement et s’applique a détendre le muscle de Géraldine progressivement. Puis la sentant prête il vient présenter son gland à l’entrée de son cul. Il pousse fermement et sent que Géraldine, novice, est encore très serrée. Il prend son temps, ne brusque pas les choses, fait de petits mouvements, la laisse s’habituer à sa largeur.

Magali ne perd pas une miette de la pénétration anale. Elle encourage son amie avec des mots doux.

• — Voilà, comme ça c’est bien. Respire, détends-toi, après ça va aller tout seul.

Julien progresse petit à petit et finit par investir totalement les entrailles de Géraldine.

• — Ça y est, il est en toi. Ne pense à rien, suis juste tes sensations.

Julien commence des petits va-et-vient et s’assure de toujours bien glisser. Géraldine respire très fort et n’arrête pas de dire : « j’y crois pas, j’y crois pas. »

Julien sent Géraldine se détendre, mais reste pour autant très doux. C’est le moment que choisit Magali pour se décaler et venir mettre deux doigts dans le sexe de Géraldine. Cette dernière, surprise, se laisse faire et désormais halète littéralement sous cette double stimulation.

• — Vas-y Julien, je crois que tu peux bien la défoncer maintenant. On va la faire crier à deux.

Julien accélère et Magali bouge vite ses doigts dans Géraldine. En quelques instants elle crie comme c’est bon, qu’ils sont diaboliques tous les deux, qu’elle va exploser. Ce qui ne tarde pas et Géraldine s’écroule sur le lit, terrassée par l’orgasme dévastateur…

• — Alors, je ne t’avais pas menti, c’est un super amant.
• — Oui, sans aucun doute, un des meilleurs coups que j’ai connu. Merci ma belle.
• — Ah non, c’est Julien que tu dois remercier. Regarde il n’a pas encore joui. Et puis il te reste une chose à expérimenter.

Géraldine reprend sa contenance et regarde Magali avec un air réprobateur. Julien ne sait pas de quoi il s’agit.

• — Ça non plus je ne sais pas si… je n’ai jamais pratiqué non plus.
• — Eh bien là aussi c’est l’occasion et puis quand je t’ai raconté ma propre expérience l’autre jour tu semblais plus qu’émoustillée.
• — Oui OK, j’avoue. Tu as gagné.
• — Super. Bon Julien, tu as été parfait. Tu as mérité une petite récompense. J’aimerais, ou plutôt nous aimerions que tu masturbes devant nous et que tu viennes gicler sur le visage de Géraldine. Je veux voir ton sperme couler sur son joli petit minois de coquine.

Julien est subjugué par la tournure du jeu de Magali et la participation sans faille de Géraldine. Enfin il sent qu’il va participer et avoir du plaisir. Magali se rapproche de lui et lui chuchote : je crois que je ne vais pas résister à t’aider d’ailleurs. Elle retire son préservatif et vient gober son pénis pour une pipe qui lui semble la meilleure de sa vie. Sa vigueur est à son paroxysme et quand Magali le libère pour qu’il se prenne en main, il est déjà proche de la jouissance. Magali le sait, elle le sent et dit à Géraldine approche.

Julien ne peut contenir plus longtemps son orgasme et de longues saccades viennent s’abattre sur le visage de Géraldine qui a fermé les yeux et tiré la langue, telle une pénitente attendant son offrande.

Les consignes de Magali, la mise en scène, la soumission, tout a contribué à produire une grosse quantité de liquide séminal et Géraldine en a plein le front, les joues, le menton. Magali pleine de perversité rabat les traînées sur ses joues vers ses lèvres, comme s’il ne fallait pas perdre ce nectar.

• — Alors il a bon goût mon homme ?

Géraldine rigole de la situation et répond :

• — Oui, c’est presque sucré, là aussi c’est une première.

Magali tique sur cette remarque et ne peut s’empêcher de porter un doigt à sa bouche. Elle y retrouve cette saveur si particulière qui lui rappelle l’ananas qu’elle avait découverte la semaine dernière.

• — Mais alors c’était toi et personne d’autre la semaine dernière !!! Comment est-ce possible ???

Julien rompt pour la première fois le silence et dit en riant.

• — J’ai essayé un régime à l’ananas pour changer le goût de mon sperme. Il paraît que cela marche plus ou moins.
• — Salaud, t’es un salaud… Et moi qui pensais…
• — Ne t’inquiète pas, cela m’a permis de faire plaisir à Géraldine et toi aussi par la même occasion.
• — T’as intérêt à avoir des ressources car là j’ai très envie de toi…