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Temps de lecture estimé : 39 mn
27/10/24
Résumé:  Premières expériences à quatre, ou comment concilier fantasme et jalousie
Critères:  fh ff hh 2couples fbi hbi hplusag jeunes frousses couplus extracon candaul oncletante grossexe taille complexe hotel jalousie voir exhib pied fmast hmast massage caresses fellation cunnilingu anulingus 69 fdanus échange gifle init
Auteur : Jaehaerys            Envoi mini-message

Série : On n'est pas sérieux quand on a dix-huit ans

Chapitre 05 / 06
Regards croisés

Résumé des épisodes précédents :

Ninon et moi nous sommes rencontrés sur Facebook. Nous nous retrouvons à Bruxelles, où nous devenons amants avant de sympathiser avec les Néerlandais Ellie et Casper.

Les filles « font connaissance » seules puis Casper et moi les rejoignons.




Casper et moi entendons des cris étouffés avant même d’arriver devant la porte de ma chambre.

Des cris en français.

« Oh la vache ».

Je suis troublé.

Atterré.

Excité.


Casper m’interroge du regard.



Je colle mon oreille à la porte, fais signe à Casper que nous pouvons.

C’est clairement ce qu’aurait fait Ninon à notre place.

Ninon que j’entends bientôt atteindre l’orgasme.

Un orgasme aussi déroutant que spectaculaire.

Casper lève des sourcils d’esthète impressionné. Stupidement, je suis fier que de nous deux, ce soit moi l’amant de Ninon.


Un silence, puis je crois entendre un échange de paroles indistinctes entre les filles.

Casper me fait signe qu’il va nous annoncer.

Il frappe à la porte d’une manière particulière, puis après quelques secondes réitère sa frappe. On dirait un peu du morse.



Eh bien ! Je suis une nouvelle fois admiratif de la sophistication avec laquelle Ellie et lui communiquent.



C’est alors que la porte s’ouvre, comme toute seule.

J’entre, suivi par Casper.

Ellie referme la porte derrière nous, intégralement nue, puis m’adresse un sourire en m’invitant de la main à rejoindre Ninon.


Mon irrésistible rousse est allongée au bord du lit, bras étendus derrière elle, un pied sur un coussin posé au sol et l’autre replié sur sa cuisse, offrant à mon regard sa vulve et ses seins gonflés de plaisir.

Et son visage orné d’un sourire rêveur.

Celui qu’elle avait après notre premier baiser.

Celui qu’elle avait après l’amour.

Je visualise Ellie, agenouillée devant Ninon il y a quelques instants à peine, lui prodiguant un mémorable cunnilingus.

Je visualise de nouveau un cocktail d’émotions mêlant excitation, jalousie et bonheur pour Ninon.


Celle-ci dirige son divin sourire vers moi. Ce qu’elle peut être belle…



Pour toute réponse, elle m’attire vers elle et me roule une pelle d’anthologie. Waouh ! Ma jalousie s’atténue.

Ellie et Casper s’approchent de nous, main dans la main.



Oh, encore ? Mais bien sûr, à quoi m’attendais-je donc ? Pour quelle autre raison Casper m’aurait-il proposé de rejoindre les filles ?

J’ai soudain en tête une image de Ninon et lui en missionnaire. Non, je ne veux pas !

Quoique… Quelle est donc cette étrange sensation, cette curiosité pas vraiment assumée, de la voir avec un autre ? Et puis, Casper est tellement plus canon que moi, pensé-je avec effroi, n’est-il pas mieux assorti à elle ?

Ninon qui se redresse sur ses coudes, ses mamelons coniques effrontément braqués sur les Néerlandais. Le regard d’esthète que leur porte Casper m’inspire un réflexe primaire de primate. « Eh ! toi, pas touche à ma femelle ! »



Leur manière de communiquer me frappe une nouvelle fois. Ils formulent leurs envies avec beaucoup d’élégance et il est en même temps aisé de lire entre les lignes.

C’est intéressant… J’aurais cru spontanément que formuler ses désirs de manière très explicite pouvait être un tue-l’amour, mais la manière dont s’y prend le couple de grands blonds est en réalité plus séduisante qu’autre chose…



Pas totalement à l’aise, je ne vois pas pour autant comment me dérober. Depuis le temps que je fantasme sur un moment de plaisir à plusieurs…

Je hoche la tête, ne repensant que tardivement aux conseils de Casper sur l’importance de savoir dire non.



Je me relève du lit, comme au ralenti, et entreprends de retirer mon polo. Mais… ma tête ne passe pas ! Je me sens étrangement gauche et un peu ridicule…



Avec une compassion amusée, la blonde s’approche de moi et déboutonne mon polo avant de m’aider à le retirer, m’offrant au passage les prometteurs effluves de sa peau.

Ninon est déjà en train de se charger de mon pantalon et de mon caleçon. Une fois ceux-ci retirés, elle me caresse ostensiblement le sexe, avec un regard pour Ellie, comme pour lui montrer son jouet. La superbe blonde lui sourit tout en ne portant à ma virilité qu’un regard poli qui me vexe un peu.

Je replie mes affaires à la va-vite tandis que Ninon expédie mes chaussures et chaussettes dans un coin.

Me voilà intégralement nu et exposé à la curiosité assumée de Casper.



Le géant blond se déchausse puis range ses chaussettes dans ses chaussures.

En prenant son temps, il déboutonne sa chemise de lin, l’enlève et la replie soigneusement après l’avoir partiellement reboutonnée. Il la dépose sur le guéridon à côté du canapé.

Pendant qu’il détache sa ceinture, je regarde ses pectoraux et tablettes de chocolat avec un agacement d’autant plus vif que Ninon le dévore des yeux avec un très déplaisant appétit.

Casper replie soigneusement son pantalon et le dépose sur le guéridon, en prenant soin de poser au-dessus sa montre hors de prix et son portefeuille Scritto de chez Berluti. Premier de la classe énervant jusqu’au bout, le blond !

Il garde le dos tourné pour retirer son caleçon. Et en plus, il a un beau cul ce con, ne puis-je m’empêcher de penser tandis qu’il replie soigneusement son sous-vêtement.

Et voilà qu’il se retourne.

Oh le salaud. Son engin est largement, c’est le cas de le dire, proportionnel à son corps herculéen. Euh, il n’est quand même pas au repos, là ?



Elle s’approche de lui et regarde ostensiblement son sexe avec la stupeur extatique d’une groupie devant son idole.

Elle semble si menue face à lui… Quarante centimètres la contemplent.

Et, par quarante centimètres, je ne parle pas de l’espèce de boa constrictor qui, s’échappant des cuisses de Casper, commence à faire le beau devant elle.

Le charmeur de serpents et de jolies rousses sourit à Ninon de manière un peu crâne, ravi de son effet. Elle lui sourit à son tour en plissant les yeux. La jalousie pure me transperce.


Ellie me saisit doucement la main. Elle fait la même taille que moi. Nous sommes bien mieux assortis que Ninon et l’autre espèce de dildo bodybuildé !



Waouh, j’adore sa manière de parler !



Notre installation sur le lit fait réagir Ninon.



Casper et son boa rappliquent à leur tour.



Voici bientôt nos deux Bataves allongés sur le ventre, Ninon et moi entre leurs jambes respectives. Ils se saisissent par la main et s’adressent un tendre sourire, comme heureux de vivre ce moment ensemble.

Ils sont beaux. Ils le sont plus encore ensemble. Leurs attentions l’un pour l’autre m’apaisent.



Ovation des blonds. Réaction plus mitigée de Ninon.



À dire vrai, j’avais des scrupules à utiliser avec ma maîtresse ce gel que j’avais initialement offert à ma copine pour la Saint-Valentin. Mais au point où on en est, ma foi…

Le flacon déballé, je le pose entre Ellie et Casper, à disposition de Ninon et moi.



Eh bien, quel enthousiasme !

Un peu contrarié, je commence à masser Ellie, qui accueille mes mains avec un gémissement d’aise. Sa peau est presque aussi douce que celle de Ninon, ce qui n’est pas peu dire, et je prends un authentique plaisir à sentir à travers elle la fine, mais ferme musculature de la blonde angélique.

Néanmoins, je surveille par moments la progression des mains de Ninon sur le corps de Casper, notant désagréablement qu’elle semble bien plus appliquée avec lui qu’elle ne l’était avec moi.


D’abord plus ou moins calquée sur mes gestes, Ninon s’en émancipe assez vite et improvise quelques câlins un peu trop tendancieux à mon goût.

Bon sang. Je suis en train de masser, nue, l’une des plus belles femmes que je n’aie jamais vue, et pourtant je ne parviens pas à vraiment profiter du moment, préoccupé que je suis par le plaisir que prend Ninon à s’occuper du grand blond.


Je suis jaloux. Bêtement jaloux.


Oh, bien sûr, je n’ai pas plus de légitimité que lui à être avec Ninon, et lui au moins agit avec le consentement de sa moitié. Pourtant, aussi sublime soit-elle, Ellie souffre d’un défaut terrible à mes yeux : celui de ne pas être Ninon.


Ayant un peu survolé la première partie du massage, je tâche néanmoins de m’appliquer un peu plus à partir du moment où les deux blonds se retournent.

Je commence par les tempes d’Ellie. D’abord très concentré, mon visage tout près du sien, je le suis beaucoup moins quand elle rouvre ses yeux d’un sublime vert-bleu.



Je réagis en lui tirant la langue, en évitant de croiser son troublant regard. Elle referme les yeux en pouffant.

Je fais de mon mieux pour être à la hauteur de ses attentes. Ses douces vocalises quand je la caresse et le sourire angélique qu’elle affiche par moments ne peuvent que m’y motiver.


Je masse ses épaules puis ses bras, tâchant vaille que vaille à ne pas tomber en une pâmoison immobile et béate devant cet irrésistible nez mutin orné de taches de rousseur, devant ces lèvres subtilement entrouvertes et parfaitement dessinées, devant la sérénité de ses traits parfaits évoluant doucement au gré de sa langoureuse respiration.


En revanche, inévitablement conquis par les effluves sucrés de son corps, je viens les respirer à fleur de peau sur son plexus. Ellie m’étreint alors doucement, comme par réflexe, sa joue contre mes cheveux, la mienne sur sa poitrine. Je reste un bon moment la tête posée sur son torse, paupières closes, savourant les battements de son cœur et la mélodie de sa respiration, et, plus encore, la chaleureuse douceur d’un tel instant de grâce.


Je suis dans les bras d’un ange.

Ou bien ceux de ma tante Soraya.

J’ai cinq ans, je suis à Téhéran. Je viens de tomber violemment, j’ai le genou en sang. Je ne vois pas maman. Je n’entends que mes hurlements. Mais tata Soraya est là. Elle me soigne et me serre dans ses bras. Elle sent bon le gâteau. J’oublie mon bobo.



Je me redresse, lentement, comme sonné par l’interruption prosaïque de cette expérience quasi-mystique. Ellie m’adresse un doux regard compréhensif.



Elle accueille mon compliment avec un paisible sourire et un élégant battement de paupière. Je crois plus que jamais contempler la Beauté incarnée.

Bien, reprenons le massage. Où en étais-je ? Ah oui ! Euh…

Omettant une certaine partie du corps d’Ellie, je commence à faire délicatement tourner mes mains autour de son nombril.



Message reçu ! Après un instant d’hésitation, je lui masse doucement la poitrine, caressant son plexus, faisant tourner mes mains sur le modeste arrondi de chaque sein, flattant délicatement du doigt ses tétons grenat quasiment dépourvus d’aréole.

Sans m’attarder, je repars choyer son ventre, puis lui palper les cuisses, admirant au passage son intimité couronnée d’un fin duvet blond.


Je tente en même temps d’ignorer ce que fait Ninon dans l’extrémité de mon champ de vision. J’essaye de ne pas voir sa main remonter des testicules de Casper à son gland, redescendre et amorcer un léger mouvement de va-et-vient.

Je change de position et, relevant la jambe d’Ellie, commence à lui masser la voûte plantaire.


J’ai tout lieu d’observer de près les superbes orteils de la non moins superbe blonde. Quel absurde plaisir, je prends à contempler les extrémités de ses pieds ! Succombant à ma tentation sans guère y résister, je les approche de ma bouche et commence à les titiller du bout de la langue. Du coin de l’œil, je me rends compte que Ninon m’a devancé avec Casper. Eh bien, elle ne perd pas de temps ! Mais je me reconcentre sur Ellie, que mes léchouilles chatouillent.

Je lui pourlèche alors la malléole en jetant un regard à ma rousse élève.



Ninon lui a semble-t-il déjà fait le coup ! Il me faut autre chose pour me démarquer…



Ninon, qui sait que je suis en train d’imiter le très particulier vidéaste Pampounet, éclate de rire tandis qu’Ellie me sourit avec, je le sens, une vague inquiétude pour ma santé mentale.

Reprenant mon sérieux, je me dépasse pour offrir à Ellie la meilleure séance de réflexologie de sa vie. L’ange blond me gratifie de doux « mmmh ! » et de tendres « oooh ! » dont je ne suis pas peu fier ! Je prends même un plaisir un peu vicieux à lire une certaine envie dans les yeux de Casper.


Me voilà plus sûr de moi maintenant que j’ai fait mon intéressant. Mes mains remontent avec assurance les jambes d’Ellie et caressent les contours de son sexe en le frôlant délibérément sans le toucher. Elle me sourit, à la fois hilare et excitée.

Je suis tenté d’aller plus loin, mais ce serait envoyer un mauvais signal à Ninon.

Après un instant d’hésitation, je dépose un rapide baiser sur le bas-ventre de ma massée avant de me relever vivement.



Je jette un coup d’œil à Ninon. Elle baise des lèvres le gland gonflé de Casper, réitère sur sa hampe, et encore.



Ninon dépose un dernier baiser sur l’exubérant vit de Casper et se redresse en lui adressant un sourire éloquent. Ils ne vont pas en rester là, c’est évident. Autant m’y résoudre dès maintenant.

Je me rappelle que je ne suis moi-même que son amant. Et qu’on se connaît depuis quelques jours seulement.

Et, accessoirement, que la plus belle blonde du monde est nue devant moi et s’apprête à me masser. Et plus si affinités.


Je m’allonge à la place que vient de me laisser Ellie et lui rend son sourire. Ninon, allongée près de moi, me frôle la main avec la sienne. Je la lui saisis. Elle se laisse faire… avec hésitation, j’ai l’impression.

Ellie me masse en démontrant une authentique et très plaisante envie de bien faire.

Instinctivement, Ninon et moi sommes allongés sur le dos, et très rapidement Casper arrive à l’ostentatoire poitrine de ma partenaire.



Casper acquiesce avec un signe de tête. Ninon est aux anges.

Un peu trop trognons, ces trois-là ! Trollons-les un peu. Exploitons une particularité de Ninon.



Intrigué, le grand blond acquiesce avec un air de connivence.



Ce brave Casper se reporte sur le sein et le flanc droits de Ninon, délaissant totalement son côté gauche. J’ai du mal à me retenir de rire quand elle commence à s’agiter.



Pour toute réponse, je lui gratte activement le bras gauche. Par réflexe, elle se gratte le bras droit.

Casper lui effleure la plante du pied-droit. Avec un petit cri, elle se frotte la gauche sur le drap.



Trop hilare pour efficacement riposter, je suis une proie facile pour les blonds qui m’attaquent à leur tour, me stimulant d’un seul côté seulement. Aaah, c’est insupportable ! Je fais lâcher prise Ellie en la chatouillant à mon tour. Casper, de son côté, se redresse et prend crânement des poses de statues grecques, ostensiblement insensible aux doigts que Ninon s’est mise à agiter sur lui. Frustrée, elle descend vers ses parties génitales et, sans pitié, lui agite les grelots comme un chat énervé.



Lui adressant son plus bel air farceur, Ninon est en train de se pencher sur son intimité comme pour le sucer quand j’interviens d’une voix forte.



Ninon se rallonge avec une onomatopée contrariée. Vengeur et taquin, Casper lui secoue le sein d’un air sournoisement félin, déclenchant un « maiiis ! » offusqué. Puis se remet à la masser, très appliqué. Il lui cajole désormais le ventre, s’y prenant comme moi tout à l’heure sur celui d’Ellie, cherchant même ma validation du regard.

Je suis frappé par ses attentions. Je le sens sincèrement soucieux du bien-être de Ninon, et même du mien.


Ellie, de son côté, n’est pas en reste. Je prends prétexte d’une hésitation de sa part pour lui saisir doucement la main et lui remontrer un mouvement autour de mon nombril.

Ce contact manuel, a priori anodin, ne l’est pas pour moi. C’est un geste intime, au même titre que celui qu’elle s’apprête à faire.

Ellie commence en effet à frôler mon sexe du bout des doigts, m’arrachant de légers frissons.

J’hésite à aller plus loin. J’en ai envie, mais crains ce qui pourrait se passer entre Ninon et Casper. Je redresse la tête, regarde Ellie, ne sachant que dire. Avec un apaisant sourire, elle pose sa main sur la mienne, la saisit, l’emplit de sa chaleur. Je sens son envie de me faire du bien et, plus encore, je me sens en confiance sous ses mains. Je repose doucement la tête, donnant implicitement mon assentiment.

Ellie prend délicatement mon pénis entre ses doigts et amorce un doux mouvement masturbatoire, presque comme si elle le berçait.

Avec un long soupir de bien-être, je m’abandonne tout entier à elle.


Ma masseuse s’interrompt un instant pour se mettre du gel lubrifiant dans la main et l’appliquer généreusement sur ma verge et surtout mes testicules. Ces derniers sont particulièrement câlinés par les mains d’Ellie, qui pour autant ne délaisse ni ma hampe ni mon gland. C’est tout entier que mon sexe est stimulé, cajolé, choyé. Aimé.

La main de Ninon est totalement détendue dans la mienne. Je rouvre brièvement les yeux. Casper, très concentré, a vraisemblablement ses doigts en Ninon, mais semble à peine les bouger. Je referme les yeux en un long soupir quand Ellie fait lentement, mais fermement, glisser mon gland entre ses doigts.

Je perds peu à peu la notion du temps, mais il me semble que la caresse s’étire, n’en finit pas, pour mon plus grand bonheur. Le but d’Ellie n’est pas de me faire jouir à tout prix ni même de me préparer à la pénétrer : c’est bel et bien pour le plaisir, mon pur plaisir, qu’elle prend le temps, tout son temps – et refait de moi un enfant, dirait un chanteur d’antan – et c’est doucement, mais sûrement, qu’elle me porte au firmament du plus excitant des épanouissements.


C’est tout aussi délicatement qu’elle approche son visage de mon phallus érigé à sa gloire.



Elle me sourit et me prend gracieusement en bouche.

Oooh. Je referme les yeux, concentrant mon attention sur sa fellation et sur mes doigts lui titillant un téton.

La main de Ninon serre plus fort la mienne comme par pulsions irrégulières et ses gémissements sourds me bercent les tympans. Je n’ai pas besoin de rouvrir les yeux pour comprendre qu’elle-même reçoit les attentions buccales de Casper. Je me sens bien, je suis heureux pour elle.


Je lâche la main de Ninon pour lui caresser le flanc, puis le sein. Waouh, je caresse la poitrine de deux filles en même temps ! En prime, la main de Ninon vient sur moi, descend vers mon bas-ventre, vient flatter mon sexe et le visage d’Ellie dans un même geste.

À mon tour, je fais descendre ma main vers le pubis de Ninon et le caresse doucement, frôlant au passage le front de Casper.

Je ressens une fois de plus, un étrange mélange de dégoût et d’excitation à son sujet.


Je sens justement une quatrième main sur moi.

C’est lui.

Entrouvrant les yeux un instant, je consens à le laisser me caresser l’intérieur des cuisses.

Négligemment, presque sans en avoir conscience, je fais passer ma main sur ses cheveux, son cou, son épaule.


La main d’Ellie étreint mon bras comme si elle cherchait à attirer mon attention.

Je rouvre les yeux et vois Casper à côté d’elle. Il fait un geste du doigt, se désignant Ellie et lui puis mon sexe, en m’interrogeant du regard.

Il veut me partager avec Ellie.

Je n’ai jamais eu deux langues pour moi. J’aurais préféré Ninon, mais pourquoi pas…

J’acquiesce.

Casper commence par un baiser sur mon gland pendant qu’Ellie me stimule le creux des cuisses et les testicules.

Il me manque la bouche de Ninon. Je me tourne vers elle, mais la trouve plus intéressée par la domestication du Boa, qu’elle caresse prudemment, comme se méfiant d’une réaction intempestive du monstre.


Son regard croise le mien, descend sur mon entrejambe où s’affairent les blonds. Je cherche à l’attirer vers moi, mais à mon regret elle part s’installer sur le canapé et commence à se caresser en regardant les Hollandais me cajoler. Sûrement pour assouvir son voyeurisme avec une meilleure vue ?

Je suis distrait par le frissonnant plaisir que me donne la langue qui remonte de mes testicules à mon gland. Oh. C’est Casper…

Ellie dépose un baiser sur ma joue.



Avec un mélange d’excitation et d’incrédule stupéfaction, je regarde les filles s’embrasser puis Ninon téter goulûment Ellie. Je n’avais jamais assisté à une telle scène en vrai. C’est à la fois la concrétisation d’un fantasme et… autre chose, de moins agréable, que je ne parviens pas encore à distinguer…

Désormais seul entre mes cuisses, Casper me caresse des deux mains tout en me prenant franchement en bouche. Il sait y faire, le bougre ! J’y prendrais énormément de plaisir si j’arrivais à m’ôter de l’esprit que c’est un homme.

Ninon et Ellie, enlacées, cessent quelques instants leurs caresses pour nous regarder.

C’est la rousse qui les relance en tétant la blonde avant de l’embrasser de nouveau avec une désarmante passion. Elles sont magnifiques à regarder, et pourtant j’éprouve… oui… comme un sentiment d’exclusion, que paradoxalement je n’ai pas quand je regarde une telle scène en vidéo. Ninon me semble à la fois tout près et totalement ailleurs, presque inaccessible…

Pour autant, je ne perds pas une miette du spectacle.

En revanche, je suis bel et bien en train de perdre mon érection.

En prenant conscience, j’adresse une sorte de sourire d’excuse à Casper, qui abandonne sa fellation.



Avec une tape amicale, il quitte le lit à son tour, m’y laissant seul. Je le regarde s’installer dans le coin du canapé, à quelque distance des filles, et commencer à se masturber, tout comme moi, en les regardant. Je note distraitement qu’il est gaucher.


Ninon a appliqué les mains d’Ellie sur ses seins et, tout en s’allongeant, essaye de l’attirer entre ses cuisses. La blonde se laisse faire avec un complaisant sourire et lui embrasse le plexus, le ventre et descend le long de sa jambe. C’est en me regardant langoureusement qu’elle saisit les orteils de Ninon entre ses lèvres. Eh, mais elle n’a pas le droit de me provoquer ainsi !


Ellie regarde mon sexe gonflé avec, cette fois, un visible intérêt et chuchote quelque chose à Ninon avant de l’embrasser sur la joue. Avec un sourire gourmand, elle revient alors vers moi pour, dit-elle, « finir ce que nous avons commencé ».


Elle s’assoit entre mes jambes, les fait passer sur les siennes et commence à me masturber avec l’expression de celle qui n’est pas là pour plaisanter. Oh, quel plaisir de sentir de nouveau mon sexe aux bons soins de ses mains !

Je me laisse faire avec langueur en commençant à lui choyer les orteils.


Je regarde Ninon se caresser en nous regardant. Nous échangeons un sourire puis je la vois se tourner vers Casper.

Casper dont le regard passe d’Ellie à Ninon. Il lui sourit d’un air convenu.

Oh, je n’aime pas ça ! Pas trop, en tout cas.


Je regarde Ellie, qui regarde Ninon.

Sentant mes yeux sur elle, la merveilleuse blonde m’adresse un merveilleux sourire.

Je lui caresse la poitrine, me redresse pour lui téter un sein.


Ce faisant, je tourne les yeux vers Ninon.

Elle se caresse toujours, mais s’est sensiblement approchée de Casper, qui se masturbe en regardant ostensiblement ses seins-poires.

Ça m’énerve.

Ça m’excite aussi. Et ça m’énerve que ça m’excite.


Je me reconcentre sur Ellie.

Lui tète l’autre sein en lui flattant le dos et les fesses.


Ninon s’approche encore de Casper. Elle lui fait cesser sa masturbation en lui saisissant ses grandes paluches et les applique sur sa poitrine. Mais… Elle avait eu quasiment le même geste avec moi hier !

Maintenant fermement les mains du Hollandais sur ses seins, elle approche en souriant son visage du sien.

Non ! Je détourne les yeux.


Je reporte mon attention sur ceux d’Ellie. Elle me regarde en passant la main, lentement, langoureusement, de mes testicules à mon gland.

Je lui adresse un sourire de gratitude, qu’elle me rend en me masturbant de nouveau des deux mains, avec plus de rythme que la première fois. Oh, quel plaisir !


Machinalement, je jette néanmoins un nouveau coup d’œil à la dame de mes pensées, qui désormais me tourne le dos, accroupie devant Casper. Sa position et ses mouvements de tête ne laissent guère de doute sur ce qu’elle est en train de faire.

La jalousie m’étreint.

Mais pourquoi, au juste ? Ce type est sucé par cette fille, qu’au fond je connais à peine et qui est en couple avec un autre, tandis que je viens de l’être par l’amour de sa vie… Comment osé-je être jaloux de lui ?

Parce que c’est Ninon que je veux. Rien qu’elle, et rien que pour moi.


Malgré l’indéniable talent d’Ellie, je tarde cette fois à durcir.


M’en agace !



Elle reprend sa masturbation, élégamment, tout en testant de nouvelles caresses et en me gratifiant de tendres regards. Waouh, quelle fille !


J’entends le rire de Ninon.

Telle une chatte, elle suit des yeux, hilare, le boa à demi-dur que Casper bouge autour de sa tête… avant de rire en se prenant un coup, puis deux.

Eh, c’est avec moi qu’elle avait parlé de jouer à ça !

Je l’observe, écœuré, jouer à chat-bifle avec un autre.



Je suis une fois encore frappé par sa gentillesse et sa manière de communiquer. C’est bien la première fois qu’on me pose une telle question au lit !



Nouvelle exclamation hilare de Ninon.

Casper vient de la soulever dans les airs et de l’installer sur le large rebord de la baie vitrée. Je le vois lui caler le dos derrière un coussin. Comme moi dans la voiture. Je n’ai plus le monopole des attentions de gentleman.

Ninon, appuyée sur ses coudes, lui ouvre ses cuisses et reçoit son cunnilingus en gémissant.


Est-ce la jalousie, mon obsession de la symétrie ou les deux ? Je dois impérativement faire de même avec Ellie.

Je l’incite à venir s’agenouiller sur mon visage. Elle se positionne finalement tête-bêche au-dessus de moi afin de me prendre en bouche tout en regardant mon amante et son amant. Je me redresse légèrement pour pouvoir les observer de même.

Sur le côté, je peux voir le visage et la poitrine de Ninon, mais Casper m’est caché par le fessier d’Ellie. C’est parfait.

Ma langue rencontre la vulve de ma partenaire, l’étudie, la flatte. Sa cyprine n’a pas le goût presque floral de celle de Ninon. Elle semble plus épicée, plus acidulée. J’ai une curieuse pensée pour le riz aux épines-vinettes et au safran que je mangeais en Iran quand j’étais enfant. Ellie gémit agréablement et fait frémir ses lèvres autour de ma hampe. J’amorce un mouvement de va-et-vient dans sa bouche. Je veux sentir coulisser ses lèvres parfaites sur mon sexe. Je veux rentrer tout entier en elle. Je veux…


Je veux Ninon.


Je la regarde à nouveau. Elle irradie d’érotisme avec son visage haletant et ses seins-volcans gonflés de désir. Elle est si attirante… et si inaccessible. Ses adorables vocalises, causées par un autre, m’écorchent les oreilles… tout en me caressant voluptueusement les tympans.

Casper lui relève soudain les fesses. Chercherait-il à lui flatter un autre orifice ?


Je dois maintenir l’équilibre. Je fais donc remonter ma langue sur le périnée d’Ellie puis tourne autour de son sphincter. Elle me donne son consentement d’un geste du bassin, offrant son anus à ma gourmandise. Derrière son goût douceâtre et vaguement salé, je perçois de nouveau comme une légère et agréable note de miel.


Ellie semble moins sensible à mes caresses anales que Ninon. J’en reviens donc à son sexe. Changeant légèrement de position pour mieux accéder à son clitoris, je perds de vue la jolie rousse pendant quelques instants.


Un froissement de cuir à ma droite attire mon attention. Je tends le cou.

Casper s’est affalé dans un coin du canapé et Ninon est en train de s’installer à quatre pattes sur la banquette. Bien vite, elle lui prodigue une nouvelle fellation.

Ses belles boucles rousses, dans lesquelles jouent les doigts de Casper, dissimulent son visage et l’entrejambe du grand blond tandis que sa nouvelle position m’offre une vue splendide sur ses seins pendants, sa croupe et ses plantes de pieds. Mon Dieu qu’elle est sexy !

Je reste un moment à l’admirer tandis que mon pénis durcit nettement sous la langue d’Ellie.


Brave et si dévouée Ellie ! Je reprends mon cunnilingus.

Quelques instants seulement. Il y a du mouvement sur le divan.

Casper a cessé de caresser les cheveux de Ninon. Sans quitter sa place, il saisit son portefeuille près de lui et en sort un préservatif.

Sans un regard pour moi, Ninon s’en empare et change de position pour le lui enfiler.

Non, non, non ! Je ne veux pas voir la suite.

Et, pourtant, ce moment m’excite clairement. Je ne sais que faire de cette épouvantable extase, cette plénitude désespérée qui m’étreint.


Je sens que je tremble. Nerveusement, je fais sortir Ninon et Casper de mon champ de vision en faisant signe à Ellie de prendre ma place.

Elle s’allonge tandis que, leur tournant le dos, je me hâte à mon tour de saisir un préservatif.

Je me bats nerveusement avec l’emballage pendant qu’Ellie les regarde en se caressant doucement et leur adresse un sourire.

Ça y est, c’est ouvert ! J’enfile, fébrile, le latex sur mon sexe.


Un gémissement marqué de Ninon m’apprend que Casper est en elle.

Non ! Je suis presque désespéré d’avoir été pris de vitesse.

Ellie pose sur moi une main apaisante. Elle a de nouveau senti mon désarroi.

Son magnifique regard et ses tétons dressés retiennent un instant mon attention. Je me positionne au-dessus d’elle, les yeux dans les yeux. Est-ce simplement pour me rassurer qu’elle me donne l’impression qu’elle a envie de moi ?

Elle lubrifie sa vulve d’un geste gracieux puis me murmure en souriant quelque chose que je n’écoute pas. Je n’entends que Ninon copulant avec un autre.

Ellie me dévisage alors avec un air soucieux.



Je la regarde sans pouvoir répondre. Elle se redresse déjà, tournée vers eux comme pour leur faire part de mon malaise, mais je la stoppe d’un geste de la main et d’une dénégation fébrile de la tête. De quel droit les ferais-je arrêter ? Et, surtout, que penserait Ninon de moi ?

Ellie semble me sonder de ses yeux sublimes. Détournant les miens, je réajuste mon sexe à l’orée du sien. Elle se rallonge alors avec une indescriptible expression qui me fait chaud au cœur.

Je la regarde de nouveau, cette fois dans les yeux, et la pénètre d’un mouvement un peu robotique.


Je ne sens presque rien. J’ai perdu l’habitude du préservatif, certes, mais j’ai surtout le sentiment d’une dissonance entre ma verge et le vagin d’Ellie, comme une confirmation que je n’ai pas pénétré la bonne personne.

Intensifiant mes coups de reins, je glisse mes mains sous les fesses de ma partenaire et m’allonge sur elle, mon oreille à sa bouche. Je veux m’assourdir de ses soupirs. Ne plus entendre qu’elle.



Déjà ? Elle doit être surexcitée ! Ce n’est clairement pas mon cas. Je sens mon érection décliner.

Je me redresse, réajuste ma position, nous fais pivoter Ellie et moi à la vaine recherche d’un angle de pénétration satisfaisant.


Je regarde ma partenaire me regarder en haletant. Mais comment une femme d’une telle beauté peut-elle me faire si peu d’effet, a fortiori en plein coït ? J’ai l’impression de lire, dans ses yeux vert océan, une infinie bonté. Je veux contribuer au bonheur d’une si magnifique personnalité.


J’arrive un instant à ne plus entendre Ninon et me focalise sur le plaisir de ma partenaire.

Je l’embrasse, pour la première fois. Sa bouche a un goût mentholé et gourmand. Elle me serre contre elle et nos langues se mêlent, m’offrant de délicieux frissons revivifiant enfin mon érection.


Les vocalises de Ninon, qui s’étaient bel et bien arrêtées, viennent de reprendre de plus belle. Elle et l’étalon blond ont dû changer de position.

Est-ce une impression ou elle crie plus fort qu’avec moi ? Est-ce le fait de réaliser un fantasme ? La taille du Boa ? Je me perds en conjectures et en perds mon excitation.

Ellie s’en rend compte. Elle me saisit doucement le visage et, avec un doux sourire, plante son splendide et tendre regard dans le mien en me murmurant quelque parole encourageante.

Cette fille est une magicienne. De nouveau, elle m’apaise.


Rien qu’un instant. Un « oh la vache » particulièrement tonitruant de Ninon me fait tourner la tête vers elle par réflexe.

Oh ! Elle chevauche Casper assis, mais lui tourne le dos, les yeux rivés sur Ellie. Et moi.

Nos regards se croisent, enfin, et elle m’adresse un sourire, un merveilleux sourire qui me transporte de reconnaissance et de joie.

Elle pense à moi.

Elle a conscience que c’est ensemble que nous vivons cette expérience.


Ninon tend la main vers moi avec une joie magnifique, mais nous sommes bien trop éloignés pour nous toucher.

Casper s’en rend compte. Enlaçant ma partenaire, ou plutôt la sienne, il la soulève et, sans même se retirer d’elle, la porte jusqu’au lit où Ninon et moi joignons nos mains et nos regards. Profondément touché par cette marque d’attention, je remercie Casper d’un « thank you » muet. Il me répond d’un hochement de menton avant d’échanger un sourire plein d’amour avec Ellie tout en activant ses coups de reins contre les fesses de Ninon.

Ninon qui me regarde. Ninon dont le visage haletant exprime une rangée d’intenses émotions.

Je me retiens soudain de lui dire que je l’aime.

Je le lui exprime en lui offrant un baiser passionné.


Et j’en reviens à Ellie.

Magnifique Ellie aux yeux attendris et si compréhensifs…

Comme libéré d’un poids, je savoure enfin l’honneur de m’unir à elle.



Son visage s’illumine.



Euh… Que suis-je supposé faire ?

Anticipant mes questionnements, Ellie me suggère de l’étrangler.

Avec hésitation, et tout en continuant à aller et venir en elle, je porte la main à sa gorge, sans oser vraiment serrer : c’est la première fois que je fais ça et j’ai peur d’y aller trop fort ! Et puis comment maltraiter celle qui vient de me montrer tant de bonté ?

Ellie halète de manière exquise, mais je sens qu’elle en rajoute pour me faire plaisir. Au moins cela me distrait-il du spectacle de Casper et Ninon !


Je ne l’ai pas vu la soulever du lit. Elle est déjà en suspension dans ses bras, les jambes enroulées autour de sa taille et les fesses solidement calées dans ses mains quand je tourne de nouveau la tête vers eux.

J’ai encore un pincement au cœur de la voir dans les bras d’un autre, mais débordé par mon excitation. Les attentions que lui comme elle, ont eues pour moi m’ont grandement apaisé.

Et puis, en vérité, le spectacle du puissant membre de Casper, disparaissant en Ninon et réapparaissant luisant, a quelque chose d’hypnotisant. Je suis fasciné par la facilité et la maîtrise avec laquelle il la fait coulisser sur le pilier qu’est son phallus.


Ellie et moi nous entendons pour nous repositionner en levrette, face à nos amoureux respectifs que nous aurons tout loisir de regarder.

Oh, j’ai bien plus de sensations en la prenant par derrière ! Et puis, quelle vue ! Partant de la croupe de ma merveilleuse partenaire, je contemple son dos, qui m’amène à celui de Ninon.

Je n’avais jamais remarqué à quel point un dos de femme pouvait être sexy. Je remarque tout particulièrement les grains de beauté derrière l’épaule d’Ellie, qui m’évoquent la constellation de la Lyre. Il me vient une image d’elle en tunique d’ange jouant de cet instrument dans les nuages…


Face à moi, Casper repose Ninon par terre et, avec un air un peu crâne, lui chuchote quelque chose avec un geste des mains. Elle écarquille les yeux et hoche la tête en pouffant. Que mijotent-ils donc ?

C’est alors que le grand blond soulève de nouveau la petite rousse, la retourne jambes en l’air avec la dextérité d’une majorette et porte son entrejambe à sa bouche. La vache !

Ellie lance à Casper une phrase en néerlandais qui les amuse tous les deux.



Totalement ébahi par sa performance, je regarde le colosse hollandais prodiguer un cunnilingus à Ninon dans cette improbable position. Et moi qui avais trouvé nos ébats dans la voiture acrobatiques…


Mais la menue rousse, cuisses calées sur les épaules du grand blond et bras cramponnés autour de sa taille, tente en vain de transformer leur position en un soixante-neuf vertical : elle ne parvient pas à saisir le Boa de la bouche !

Devant moi, Ellie rit de bon cœur de la situation.



Eh bien, quel enthousiasme ! Je n’en suis clairement pas à enhardir Casper de la sorte…

Il n’en a d’ailleurs guère besoin. Avec maestria, il réajuste la position de Ninon et c’est avec avidité qu’elle s’aventure à déballer et savourer le sucre d’orge convoité, sous les ovations d’Ellie.


Après quelques instants, Casper repose de nouveau Ninon. Celle-ci se laisse tomber sur le lit face à Ellie tandis que son amant va chercher un autre préservatif. Que compte-t-il faire désormais pour nous impressionner, cette espèce de Musclor bien coiffé ? Brandir bien haut Ninon ou son épée-nis magique en criant « par le pouvoir du crâne ancestral » ? J’en ricane discrètement tel un mesquin Skeletor.


J’arrête de rire en voyant les filles s’embrasser devant moi. Eh, j’en veux aussi ! Je n’ose pourtant demander, bridé par la peur de paraître importun. De nouveau, je ressens cet étrange sentiment d’être exclu.


Casper revient derrière Ninon, qui l’accueille en se mettant sur le dos.

Il l’attrape d’autorité par les chevilles et la tire à lui sans ménagement. Elle se laisse faire, hilare, tentant de lui chatouiller le visage avec le pied tandis qu’il revient en elle. Bientôt, la belle rit béatement sous les coups de butoir du blond bourrin batave.

Eh ! Ces marques de complicité ne me plaisent guère… Je tâche de rester stoïque et me venge en intensifiant mes coups de reins en Ellie.


Celle-ci s’avance légèrement et embrasse Ninon, leurs visages tête-bêche. M’avançant à mon tour, je donne à ma partenaire la latitude nécessaire pour téter les seins-volcans de Ninon, qui a tôt fait de lui rendre la pareille. Waouh ! Je devine le spectacle de ce soixante-neuf mammaire bien plus que je ne le vois, mais j’en pousse un soupir d’extase.

Je croise le regard de Casper, qui dresse la main, façon « tope-la ! ». Par réflexe, je tope. Il attrape fermement ma main, m’attire doucement à lui tout en se penchant vers moi. Je comprends qu’il cherche à m’embrasser. Euh, non merci ! Il renonce avec un léger rire et se reconcentre sur son coït avec Ninon, dont il empoigne plus vigoureusement les hanches.

Bon Dieu comme je l’envie.

Je l’envie pour son corps, je l’envie pour sa fière assurance. Je l’envie d’être en Ninon. Je l’envie de profiter pleinement du moment.


Bon, assez d’être spectateur ! Je veux reprendre l’initiative, être au centre des attentions !

J’attire celle d’Ellie en lui attrapant un bras et en le tirant à moi. Et puis le deuxième.

Ellie me disait tout à l’heure vouloir que je la maltraite. Elle va faire les frais de ma frustration.


D’une main, je lui tiens fermement les poignets dans le dos tandis que de l’autre, je m’applique à l’attraper par les cheveux et lui tirer la tête en arrière.

Ellie lâche un cri de douleur et de plaisir entremêlés.



Je lui lance un regard étonné tout en continuant à maltraiter Ellie.



Ah, mais il m’énerve, à la fin ! Je suis en train de baiser la femme qu’il aime, bon sang ! Il ne peut pas être jaloux, comme tout le monde ?

De dépit, je relâche Ellie, qui se retourne vers moi avec un regard indescriptible et inédit.

C’est une fille fiévreuse, presque enragée, qui me pousse violemment sur le matelas et me laisse à peine le temps de me redresser avant de brutalement m’enfourcher.

Cette fois, c’est sans délicatesse aucune qu’elle attrape mon sexe et le circlut d’un coup, me tamponnant les gonades au passage.



J’obtempère, vite fait.



Je la regarde un peu stupidement alors qu’elle me baise de plus en plus rageusement.



Aïe ! OK, cette fois j’ai compris ! Je la saisis brutalement par les cheveux, lui arrachant un sourire, et lui met une gifle. Elle en rit. Va pour une deuxième ! Elle m’attrape la main en plein vol et me suce le doigt… avant de le mordre ! Mais c’est qu’elle me cherche pour de vrai !


Par surprise, je nous fais basculer et la domine en la saisissant par le cou tout en déchaînant mes coups de reins contre les siens. Elle réplique en me tirant les cheveux avec une expression de fureur extatique.



Mais c’est qu’elle m’excite, en version dark ! C’est avec une résolution conquérante, presque hargneuse, que je besogne Ellie la démoniaque en lui maintenant les poignets pour l’empêcher de me frapper. Elle se débat avec force halètements de plaisir et un irrésistible sourire un peu fou. Quelle Harley Quinn elle ferait !


Elle tourne la tête vers Casper comme pour partager avec lui le moment où je la pilonne de toutes mes forces en lui bloquant les mains.

C’est éperdu d’amour qu’il la contemple se faire presque littéralement démonter par un autre.

C’est bien moins bienveillant, je l’avoue, que je le regarde baiser Ninon.

C’est bouche bée que celle-ci observe mon corps-à-corps avec la blonde succube. Eh, quoi ? pensé-je avec une mesquinerie vengeresse. Tu voulais du sexe à plusieurs ? Tu en as ! Tu voulais que je te regarde ? À ton tour de regarder !


Ellie profite de mon moment d’inattention pour violemment reprendre le dessus dans nos ébats. Bigre, elle ne manque pas de force ! Elle se redresse sur moi avec un couinement triomphal mêlé de halètements de plaisir.



Euh, OK, c’est sûrement une blague entre eux ! Je me redresse et me charge de câliner des lèvres les pauvres seins « janebirkiniens » martyrisés.

Je crois que j’ai tapé dans le mille. Ellie, gémissant soudain de plus en plus fort, m’enlace brutalement, les mains dans mes cheveux, et s’y cramponne fermement tout en déchaînant ses coups de reins contre les miens.



Ouille ! J’ai mal, mais quel plaisir de la faire jouir !

Ellie ralentit et commence à se calmer avant de partir dans un rire un peu gêné.



Elle lâche un bruit quelque part entre rire et jouissance et m’enlace à nouveau, en m’offrant un baiser passionné, presque excessif. Waouh !

Et la voilà qui me serre de nouveau contre elle et s’immobilise totalement. Elle rit de nouveau, d’une manière plus légère, avant de sembler méditer dans mes bras, en communion avec moi… mais surtout son amoureux, qu’elle ne quitte pas des yeux.



Celui-ci s’est déjà retiré de Ninon et, d’un geste aussi gracieux que courtois, lui tend la main pour l’aider à se lever du lit. Ils s’enlacent tendrement et vont, main dans la main, s’installer dans le canapé.


Ninon jette un regard de surprise un peu indignée à Casper qui ne lui accorde plus aucune attention. Je m’en réjouis intérieurement : bien fait !

Elle tourne ensuite les yeux vers moi. Ah non ma belle, je ne suis pas un plan B !

Elle me sourit d’un air gourmand. Bon Dieu, elle est irrésistible…

Elle s’approche de moi à quatre pattes. Oui, viens !

Je lui souris à mon tour, m’amusant de ma faiblesse à son égard.



Elle flatte du doigt mon sexe toujours en érection, semblant hésiter à retirer mon préservatif, avant de finalement m’enfourcher tel quel.



Revenir en elle est comme rentrer à la maison après un long voyage.

Même à travers le latex, j’ai l’impression de retrouver les sensations de son vagin court et étonnamment tonique, et c’est avec un plaisir marqué que je saisis les seins-poires déjà familiers qui me surplombent.

Ô Ninon, que tu me plais Ninon, comme nulle autre avant toi ni après…


Je flatte sa croupe allant et venant sur mon sexe, passe la main entre ses fesses. Son anus gonflé attire mon attention.

Sur une impulsion, j’y introduis mon majeur.



Waouh ! Encouragé par sa réaction, je fais aller et venir mon majeur dans son sphincter étrangement lubrifié aux parois chaudes et vivantes.


Un langoureux soupir à ma droite attire mon attention.

Ellie et Casper se caressent chacun, en se tenant la main et sans se lâcher du regard.

La main de Casper va et vient, comme par d’hypnotisantes pulsations, sur son vit cyclopéen, son préservatif encore brillant des sécrétions de Ninon. Je vois mal son visage, mais suis littéralement happé par celui d’Ellie, et plus encore par la manière dont elle le regarde. Je lis de l’amour, du désir, du plaisir, une infinie tendresse dans ses yeux, joyaux d’un visage qui doucement s’approche d’un nouvel orgasme.

Ninon a ralenti ses mouvements sur moi et regarde également la merveilleuse expression de l’ange blond.


Ellie halète silencieusement, échevelée et les joues empourprées, les yeux mi-clos et la bouche de plus en plus ouverte, sans jamais lâcher Casper du regard.

Elle jouit doucement, avec un simple râle et une expression magnifique, une expression que je rêverais de saisir pour la postérité avec, pour simple légende, « splendeur ».

Casper l’accompagne, avec un sourire d’amour pur adressé à sa moitié. Bon Dieu qu’ils sont beaux tous les deux…

Au bord de l’extase, je lance mes dernières forces dans mes coups de reins et de main en Ninon, qui retourne la tête vers moi et m’embrasse avec passion.

Très vite, elle atteint l’orgasme à son tour, déclenchant aussitôt le mien.

J’exulte, enfin, avec une longue exclamation, mêlant mes vocalises à celles de Ninon, sous le regard d’Ellie et Casper tendrement enlacés.

Incroyable… Il me semble entendre Julien Lepers s’extasier à son tour en criant « quatre à la suite ! ». J’en ris tout seul, épuisé.


Ninon se blottit contre mon torse. Je la serre contre mon cœur.

Elle reste immobile un long moment, visage caché contre mon épaule.



Elle répond d’un simple hochement de tête.

Et, doucement, tourne la tête vers moi, les larmes aux yeux.



Ninon repose la tête contre mon torse avec un gémissement.

Je lui dépose un baiser sur le front.



Ellie écarquille les yeux.



Ellie pouffe, de manière communicative, et nous communions tous les quatre en un étrange fou rire, un peu nerveusement, tels les gentils à la fin d’un épisode de Jayce et les Conquérants de la Lumière.


Les grands blonds ne tardent pas à se rhabiller. Je fais de même, par mimétisme, tandis que Ninon reste sur le lit dans son plus simple et adorable appareil, somnolant en position fœtale.

J’attire son attention d’une caresse sur l’épaule.



Les filles échangent leurs coordonnées. Ceci fait, Ellie me serre chaleureusement contre elle.



Elle étreint ensuite Ninon, encore plus fort.



Oh, chercherait-il encore à m’embrasser ?

Oui, mais sur chaque joue. Je me laisse faire avec amusement.



Le dernier coup d’œil qu’il jette à ses seins ne m’échappe pas.

Le regard de jalousie que je lui adresse, dans son dos, fait pouffer Ellie. Ses yeux rieurs croisent les siens et je pouffe à mon tour, conscient de l’absurdité de la situation.

Cette fille est vraiment un ange…



Elle enlace une dernière fois Ellie, cherche ses lèvres. La magnifique blonde se laisse faire avec, je le vois, une légère gêne.

Ninon checke Casper et file à la salle de bain.



Casper lui dit quelque chose en néerlandais et elle est en train de lui répondre dans la même langue quand son regard croise le mien. Elle s’interrompt soudain et me dévisage, suspicieuse.



J’ai terminé mes études à Bruges, en Flandre, et en avais profité pour apprendre le néerlandais. J’ai compris presque tout ce qu’ils se sont dit.

Ellie n’a pas l’intention de revoir Ninon. Elle s’en tiendra à leurs principes de partenaires à usage unique que m’exposait tantôt Casper, quitte à le faire à contrecœur.

Ses yeux se font implorants.



Ellie me répond avec un triste sourire reconnaissant.



Les grands blonds prennent finalement congé en me souhaitant bonne nuit.

Je reste sur le seuil et contemple Ellie s’éloigner dos et pieds nus, ses chaussures à la main, jusqu’à ce qu’elle et Casper disparaissent de mon champ de vision.


Les quelques heures en leur compagnie furent si riches en émotions contraires et intenses… Je referme la porte avec une sensation de vide.

Qui s’estompe bien vite : Ninon est là, tout près.

Rien que pour moi.



***

Générique de fin : The Velvet Underground, Rock & Roll

https : //www. youtube. com/watch ? v=1Dahqz-R49I