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n° 22784Fiche technique22017 caractères22017
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Temps de lecture estimé : 16 mn
30/11/24
Résumé:  Comme le lui a ordonné Mme Hortense, Edwige s’efforce d’enseigner son savoir à Adélaïde, mais cette dernière se montre une élève particulièrement récalcitrante.
Critères:  #drame fh fellation
Auteur : Stiletto      Envoi mini-message

Série : L'éducation d'Adélaïde

Chapitre 03 / 04
Edwige

Note du comité éditorial

Cette série est à replacer dans son contexte du dix-neuvième siècle. La condition de la femme n’était pas ce qu’elle est aujourd’hui. Heureusement que cela évolue (lentement) dans le bon sens.




Résumé des épisodes précédents :

Adélaïde refusant catégoriquement un mariage arrangé qui les sauverait de la ruine, sa mère la met entre les mains de Mme HORTENSE, qui n’est autre que la tenancière d’un bordel. Cette dernière charge Edwige, une jeune fille délurée, d’apprendre à Adélaïde l’art et la manière de donner du plaisir à un homme.




Cela ne fait que quelques heures qu’Adélaïde a été confiée aux soins de Mme Hortense, mais son ancienne vie ne lui semble déjà plus qu’un vieux souvenir. Tout ici est tellement différent de l’endroit où elle a grandi.


Malgré l’inimité qu’elle a toujours éprouvé pour sa mère, elle n’arrive pas à croire que celle-ci l’ait placée dans une maison close et sa rancœur à son égard ne fait que grandir. Que dis-je sa rancœur, je devrais plutôt dire sa haine.



Edwige observe son « élève » avec consternation. Décidément, ça commence bien se dit-elle.



Edwige prend de nouveau la main d’Adélaïde, et la tire jusqu’au salon. Là, elle scrute les lieux quelques secondes, le temps de trouver ce qu’elle cherche : un cobaye. À cette heure, il n’y a pas encore de clients, et son choix se rabat donc sur Fernand, le garde qui assure la sécurité des lieux. Quant à Adélaïde, elle reconnaît immédiatement le colosse balafré qui leur a ouvert la porte.



Un éclair illumine aussitôt les yeux vitreux du rustre. Il se fait souvent tailler des pipes par certaines filles en échange de menus services, mais Edwige, c’est sans conteste la meilleure suceuse d’entre toutes. C’est donc sans hésiter qu’il les suit dans une alcôve discrète.


Avant de commencer, Edwige murmure quelques mots à l’oreille de son élève :



Edwige joint le geste à la parole en pointant sa petite langue rose entre ses lèvres rouge sang.



Et sous les yeux effarés de son élève, Edwige commence à masser vigoureusement les testicules de Fernand qui pousse des petits grognements de satisfaction.



Adélaïde, outrée par ce qu’elle voit, répond méchamment.



Quelque peu décontenancée, Edwige poursuit malgré tout sa démonstration.



Adélaïde regarde ailleurs.



De plus en plus agacée, Edwige déboutonne le pantalon de Fernand afin d’y plonger la main. Quand Adélaïde la voit ressortir avec une grosse queue entre les doigts, elle ne peut s’empêcher de pousser un cri d’écœurement.



Devant l’attitude déplorable d’Adélaïde, Edwige décide d’en rajouter.



Et, sous les yeux effarés de son élève, elle ouvre grand la bouche afin de faire glisser le gland entre ses lèvres, puis entame un mouvement de va-et-vient.

C’est plus que ce qu’Adélaïde peut supporter, et elle tourne la tête en posant une main devant les yeux afin de ne pas voir cette ignominie.

Si elle n’avait pas la bouche pleine, Edwige éclaterait de rire en voyant la réaction de cette dernière, et elle s’amuse de sa gêne en suçant le plus bruyamment possible.



Quant à ce dernier il n’est pas en reste, et accompagne les coups de langues de sa suceuse par des commentaires graveleux :



Mais pendant que la jeune putain s’active avec un plaisir non dissimulé, Adélaïde tourne la tête et se bouche les oreilles pour ne pas voir ni entendre ces obscénités.

Edwige n’en continue pas moins sa prestation avec fougue. D’une part parce que Fernand est chauffé à blanc et qu’il n’accepterait pas qu’elle le laisse en plan dans cet état, mais aussi parce qu’elle s’amuse beaucoup de la réaction d’Adélaïde. En effet, à intervalles réguliers celle-ci jette des coups d’œil furtifs pour la voir en action, coups d’œil de plus en plus fréquents au fur et à mesure que les cris de plaisirs de Fernand s’accélèrent.



Le colosse rugit comme un fauve, tandis qu’un jet bouillonnant directement sorti de ses couilles velues vient inonde la gorge d’Edwige.

Espiègle, celle-ci ouvre grand la bouche dans la direction d’Adélaïde afin de bien montrer la substance blanchâtre qui déborde de ses lèvres vermillon. En voyant cela, la jeune comtesse est sur le point de défaillir, mais une décharge électrique entre les jambes la maintient éveillée, le regard fixe.

Edwige profite de la situation pour avaler lentement le sperme avant de se relever.



Aller, à toi maintenant. Voyons si tu es capable de la faire rebander. Regarde, elle ne demande que cela ajoute la jeune coquine en taquinant de l’oncle le bout de la queue qui commence déjà à frémir.


C’est plus que ce que peut supporter Adélaïde, qui laisse maintenant éclater sa rage :



Tandis qu’Adélaïde égrène les quelques insultes qu’elle a entendu dire de la bouche de ses domestiques, Fernand qui était resté spectateur jusqu’à maintenant, l’attrape par les bras et la force à s’agenouiller.



Adélaïde n’a pas la force de résister, et ses lèvres ne sont plus qu’à quelques centimètres de l’énorme gland.



Un hurlement sauvage retentit dans l’alcôve, mais cette fois-ci, ce n’est pas un cri de plaisir !



Fou de rage et de douleur, le colosse s’apprête à frapper la jeune fille.



Trop tard, le battoir qui lui sert de main vole déjà dans les airs. Mais Edwige s’interpose, et c’est elle qui part valdinguer contre le mur.



Alertée par le bruit, Mme Hortense surgit à son tour dans la pièce. En croisant Fernand se tenant le sexe à deux mains et en voyant Edwige étalée sur le sol, elle comprend tout de suite ce qui c’est passé.



Le visage du rustre se fend d’un sourire mauvais, tandis qu’il croise Edwige qui s’éloigne le regard baisé.



Adélaïde remarque une lueur de déception dans les yeux du colosse quand elle commence à enlever ses vêtements, un peu comme un animal qui voit sa proie s’échapper.



Hortense fusille son employé du regard avant qu’il n’ait eu le temps de finir sa phrase.



Rabroué, le colosse se venge en serrant un peu plus les liens tandis que Mme Hortense revient en faisant tapoter une fine tige de saule dans la paume de sa main.

Adélaïde ouvre la bouche d’effroi en comprenant ce qui va lui arriver.



Trop tard ! La badine s’abat sur son dos, imprimant aussitôt une fine trace rosâtre.

Toujours aussi révoltée malgré son impuissance, Adélaïde sert les dents pour ne pas crier tandis que le bras de son bourreau frappe encore et encore ; elle ne veut pas lui donner ce plaisir.

Slac, slac, slac… Pendant combien de temps les coups pleuvent ? Une minute, cinq, dix ? Peu-importe, pour la jeune fille le supplice semble durer une éternité, mais malgré la douleur, sa farouche détermination lui permet d’empêcher les larmes de couler le long de sa joue.



Une fois seule, Adélaïde laisse échapper ses émotions, et c’est une jeune fille sanglotant qu’Edwige trouve en entrant à son tour.



Rien que le fait de relever la tête fait grimacer Adélaïde, et elle accepte la proposition.

Edwige enlève délicatement le drap qui recouvre le dos, mais quand elle voit l’état de ce dernier, elle ne peut s’empêcher de s’esclaffer.



En entendant cela, Adélaïde se redresse d’un bond.



Adélaïde s’emporte :



C’est au tour d’Edwige d’exploser :



Adélaïde reste bouche bée quand Edwige lui présente son dos nu.



La surprise fait bientôt part à l’effarement quand Adélaïde passe ses doigts sur les bourrelets de chair qui zèbrent la peau.



Adélaïde est comme statufiée pendant qu’Edwige se rhabille, et avant de quitter la pièce celle-ci ajoute :





Une semaine s’est écoulée depuis le châtiment d’Adélaïde, et celle-ci est toujours cloîtrée dans sa chambre, à l’eau et au pain sec. Curieusement, elle s’est facilement adaptée à ses nouvelles conditions de vie. En effet, elle a compris que son statut social la protégeait et que rien d’irréparable ne pouvait lui arriver. Il lui suffit juste d’être patiente. Et puis, il y a Edwige avec qui elle s’est réconciliée et qui fait tout ce qu’elle peut pour adoucir sa punition.

Comme on dit, il suffit de parler du loup pour en voir la queue, et c’est ainsi qu’au même moment la porte s’ouvre doucement, laissant apparaître le petit nez mutin de cette dernière.



La jeune fille sort une pomme et un petit morceau de fromage de sous ses jupons.



Cette réponse saugrenue fait sourire Adélaïde.



Les deux filles éclatent de rire, de toute évidence une forte complicité s’est instaurée entre elles. Edwige n’est pas rancunière pour deux sous, et dès le lendemain de leur dispute, elle a apporté à ses risques et périls de quoi améliorer l’ordinaire de sa colocataire.



Adélaïde sourit de nouveau. Décidément, elle a de la chance d’avoir une amie aussi gentille pour veiller sur elle.



Adélaïde sait parfaitement qu’Edwige ne croit pas un mot de ce qu’elle vient de dire en riant, et qu’elle agit par pure amitié. Elle se fait donc le serment de l’aider à son tour le jour où les choses iront mieux pour elle.


Quelques semaines plus tard :


« CLONG, CLONG ». Le lourd marteau de bronze résonne sur la porte en chêne.



Impassible, Fernand ouvre la porte et prévient sa maîtresse.



Mme de Beauchamp suit la mère maquerelle sans dire un mot, et ce n’est que lorsqu’elle est certaine que personne d’autre ne peut l’entendre qu’elle déclare :



Pour toute réponse, Mme Hortense sort de son corsage une clef en argent accrochée à son collier de perles, et l’utilise pour ouvrir une cassette soigneusement dissimulée. Elle en sort la bourse que lui avait remise la comtesse en déclarant simplement :



Joséphine tend la main en signe de refus.



Joséphine n’est pas surprise de cette réponse, et pour tout avouer, elle est secrètement fière de sa fille, même si cela n’arrange pas ses affaires.



Mme de Beauchamp écarte aussitôt cette proposition d’un revers de la main.



Quelques minutes plus tard, Adélaïde se présente devant sa mère, seule dans le bureau.



Joséphine a l’impression qu’une lame acérée lui transperce le cœur ; c’est la première fois que sa fille s’adresse à elle autrement qu’en l’appelant « mère ».



Un deuxième coup de poignard déchire la poitrine de la comtesse.



Joséphine a du mal à retenir ses larmes. Mais alors que sa fille s’apprête à quitter la pièce, celle-ci se retourne pour ajouter :



Trop tard, la jeune fille est déjà en train de refermer la porte derrière elle.


« BLANG, CLING… »


Des bruits de chute et de verre cassé font sursauter Adélaïde. Que se passe-t-il se demande elle ? Ma mère passerait-elle ses nerfs sur le mobilier ?

Piquée par la curiosité, elle se retourne et aperçoit la comtesse sur le sol.



N’obtenant aucune réponse, Adélaïde rentre d’un pas décidé dans le bureau.



Toujours aucune réponse, pas le moindre geste. Adélaïde comprend enfin que sa mère ne joue pas la comédie.

Soudainement prise de panique, elle se met à hurler :



Alertée par ces cris, Hortense surgit aussitôt, suivie de la compagne de chambre d’Adélaïde.



Alors que la jeune fille s’éclipse, la mère maquerelle aboie sur Adélaïde :



D’un geste rapide mais précis, Hortense coupe la robe de Joséphine avant de s’attaquer aux lacets qui nouent son corset. Puis à l’aide des deux mains, elle écarte brusquement les vêtements, dévoilant le dos de la comtesse.

Adélaïde qui n’avait encore jamais vu sa mère nue, reste figée en voyant le spectacle qui s’offre à elle.



Peu après, alerté par Edwige, le docteur Petiot arrive alors qu’Hortense tente de ranimer la comtesse en tapotant une serviette humide sur son front.

Il prend immédiatement cette dernière en charge, et la fait déposer sur le divan avant d’ordonner à tout le monde de sortir.


Dans le couloir, pendant que le médecin s’affaire, Hortense observe Adélaïde adossée contre un mur, comme pétrifiée. La pauvre, elle semble complètement perdue.



La voix de la maquerelle détonne complètement de celle qu’elle utilise habituellement : pour une fois, elle est douce, chaleureuse, presque celle d’une mère.


Après qu’Hortense ait refermée la porte, elle s’assoit devant son boudoir, tournant le dos à la jeune fille.



Adélaïde dégrafe un à un les lanières du carcan, et au fur et à mesure que le dos de la maquerelle se dévoile, des cicatrices larges et profondes apparaissent.

Les mains de la jeune femme se mettent subitement à trembler, et elle ne peut s’empêcher de crier :



Les yeux d’Adélaïde commencent à s’humidifier.


Ces cicatrices…


Ce sont celles qui ornent le dos d’Edwige.

Ce sont les marques que laisse le fouet sur le dos des putains récalcitrantes.

Ce sont celles…


Qu’elle vient de voir sur celui de sa MÈRE !




Suite et fin au le prochain épisode.