n° 23080 | Fiche technique | 22968 caractères | 22968 3739 Temps de lecture estimé : 15 mn |
21/05/25 |
Présentation: Deuxième partie des aventures de Bernina et de l’équipage du Pandora ! Si vous êtes là, c’est probablement que la première partie vous a plu, donc je ne peux qu’espérer qu’on continue, vous et moi, sur cette bonne lancée ! Direction les étoiles... | ||||
Résumé: Désormais intégrée à l’équipage du Pandora (et au lit de Vadim), Bernina apprend doucement à s’ouvrir, tandis que toute l’équipe prépare le grand braquage... | ||||
Critères: #aventure #sciencefiction #romantisme #coupdefoudre #voyeur #masturbation fh gros(ses) grosseins groscul | ||||
Auteur : Plastica Envoi mini-message |
Épisode précédent | Série : Pandora's Family Chapitre 02 / 03 | Fin provisoire |
Résumé de l’épisode précédent :
Afin de réussir le braquage qu’il prévoie contre un entrepôt contenant des dizaines de kilos de JaX, une drogue de synthèse extrêmement rare, Vadim, le capitaine du Pandora, a recruté Bernina, une Drak aussi puissante que plantureuse… Tellement plantureuse, d’ailleurs, qu’il vient de céder à ses charmes, sans encore trop savoir comment le reste de l’équipage réagira à cela.
Vadim ouvrit les yeux dans la pénombre de la cabine, le ronflement léger de Bernina emplissant l’espace étroit.
Elle dormait, son corps massif étendu sur la couchette trop petite, ses seins monumentaux soulevant doucement le drap à chaque respiration. Sa queue écailleuse reposait sur le matelas, enroulée sur elle-même, apaisée. L’odeur de sa peau, chaude, musquée, saturait l’air, s’accrochant à Vadim comme un souvenir de leur étreinte. Il sentit son cœur s’accélérer, un mélange de tendresse et de trouble. Quelques heures plus tôt, les cuisses musclées de la Drak l’avaient enserré, sa queue s’était nouée à sa taille, et ce liquide poisseux, frais, avait scellé leur plaisir. Il déglutit, chassant l’image.
Il se redressa doucement, le métal du lit grinçant sous le mouvement. Bernina ne bougea pas. Il se pencha, effleurant son front d’un baiser, ses lèvres caressant la peau sombre de la guerrière. Elle grogna dans son sommeil, un son grave et enfantin à la fois, et Vadim sourit. Cette ogresse, capable de fracasser des crânes par paquets de dix, semblait si vulnérable, endormie… Il enfila son blouson, repoussa l’envie de rester, et quitta la cabine en silence, la porte se refermant avec un chuintement.
Les couloirs du Pandora étaient déserts, à cette heure-ci, livrés au bourdonnement des moteurs. Vadim gagna sa cabine, un réduit encombré de reliques de sa vie d’errance : un blaster usé, des pièces de vaisseau entassées dans un coin, une médaille ternie – un vestige de son passé, avant qu’il ne devienne un hors-la-loi. Il s’assit à son bureau, un meuble bancal couvert de traces de brûlures, et alluma une lampe. Au mur, une photo jaunie attira son regard : lui, plus jeune, un sourire arrogant, et Karla, ses yeux humains encore pleins de feu, avant ses implants cybernétiques. Ils n’étaient que des gamins, alors.
Il saisit la photo. Dix ans plus tôt, ils étaient aussi stupides qu’audacieux, à peine sortis des bas-fonds d’une colonie minière soudain abandonnée par souci de rentabilité… La JIU, avec ses armures noires et sa loi du marché, avait écrasé leurs possibilités d’une vie honnête. Alors ils avaient improvisé. Une nuit, dans la base JIU la plus proche, ils avaient volé le Pandora, un vaisseau de patrouille décrépit, laissé à l’abandon. Vadim revoyait Karla, un chalumeau à la main, forcer l’écoutille, ses cheveux trempés de sueur… Lui, au cockpit, avait bidouillé les commandes, riant comme un fou quand le vaisseau avait rugi. Ils s’étaient enfuis sous les tirs à plasma, scellant leur amitié dans ce baptême du feu.
Le Pandora était depuis devenu leur maison, leur refuge, et ils y avaient bâti une famille, membre après membre.
Vadim reposa la photo, un pincement au cœur.
Karla. Elle avait vu Bernina et lui se rapprocher, il l’avait lu dans son regard, ce mélange de jalousie et d’acceptation… Il soupira, frottant sa nuque. Ce qu’il ressentait pour Bernina – ce mélange de désir brut et d’empathie profonde – était réel. Il avait adoré jouir en elle, avec elle, sentir son corps massif s’abandonner… Mais il était le chef. Une relation au sein de l’équipage, c’était une grenade dégoupillée. Milo s’en ficherait, il ferait des blagues graveleuses… Tika, elle, applaudirait, ravie… Mais Karla ? Et Bernina, si naïve, si nouvelle dans cet univers ? Il risquait de briser l’équilibre fragile du Pandora, de cette famille qu’il avait rassemblée avec tant de soin.
Il décida de se taire, pour l’instant. Il protégerait l’équipage, comme il l’avait toujours fait.
Mais l’image des seins de Bernina, si lourds dans ses mains, s’imposa de nouveau. Il jura à voix basse, secouant la tête pour chasser le trouble.
Vadim alluma l’hologramme sur son bureau, et l’astéroïde apparut, un rocher gris criblé de cratères. La porte blindée, une dalle de titane sans serrure ni circuit, pulsait en surbrillance. Il zooma, révisant les détails : l’entrée principale, gardée par des drones ; le cratère où Milo poserait le Pandora ; et cette maudite porte, que seule Bernina pouvait fracasser. Il traça des trajectoires, calcula les timings, mais son esprit dérivait.
Bernina, dans le marché noir, abattant son marteau avec la force d’une tempête. Bernina, dans sa cabine, gémissant sous ses caresses.
Il éteignit l’hologramme, son regard tombant à nouveau sur la photo.
Karla, Milo, Tika, et maintenant Bernina. Ils comptaient sur lui. Il serra les dents, comme pour sceller sa résolution. Le braquage d’abord. Pour Bernina, il verrait plus tard.
Mais en se levant, il sentit l’odeur épicée, toujours là, collée à lui. Il frissonna de plaisir.
Bernina se tenait au centre du hangar principal du Pandora, son corps surpuissant replié en une posture gênée. L’espace était un capharnaüm de caisses empilées, d’outils épars et de pièces de rechange, baigné par une lumière crue qui faisait luire sa peau brune.
Son cuir brut, sale, de plus en plus déchiré, exposait presque entièrement ses seins ronds et ses fesses musclées ; une tenue qu’elle portait sans honte depuis deux semaines qu’elle se trouvait à bord… Mais aujourd’hui, Tika avait promis une surprise.
Une armure.
Bernina inclina la tête, sa queue écailleuse tapant le sol avec nervosité. Une armure ? Comme les héros des étoiles ?
Les autres membres d’équipage était vautré sur des caisses ou adossé aux parois. Vadim, un sourire en coin, croisait les bras, son blouson usé taché de cambouis. Milo, dans son fauteuil roulant, sifflait d’avance, ses yeux glissant sans vergogne sur la silhouette de la Drak. Karla, ses implants cybernétiques luisants, observait en silence, un sourcil levé. Tika, au centre, rayonnait, ses mains couvertes de graisse serrant un drap qui cachait son chef-d’œuvre.
Elle tira le drap, révélant une merveille de métal. L’armure, colosse d’acier et de titane, brillait sous les néons, ses plaques articulées sculptées pour épouser des courbes inhumaines. Deux bonnets massifs, comme des dômes de vaisseau, étaient conçus pour les seins de Bernina. Un autre, à l’arrière, moulait ses fesses musclées, luisant comme une armure de gladiateur. Un casque intégral, orné d’un graffiti en spirale – la signature de Tika – laisserait jaillir les cornes torsadées de la Drak. Une ouverture à la base du dos libérerait également sa queue, et des gadgets létaux scintillaient de toute part : canons à plasma intégrés aux avant-bras, griffes rétractables… Bernina écarquilla les yeux, sa queue s’agitant frénétiquement.
Tika tapa dans ses mains, ravie.
Bernina, un peu gauche, s’approcha. L’équipage retint son souffle quand elle ôta son pagne, ses seins et ses fesses frémissant sous la lumière. Milo siffla, Karla leva les yeux au ciel, et Vadim détourna le regard, un sourire gêné aux lèvres. Tika aida la Drak à enfiler l’armure, les plaques s’ajustant avec des cliquetis précis. Les bonnets d’acier épousaient ses seins, les soulevant comme des trophées, chaque courbe luisant comme une sculpture. Le casque mettait en valeur ses cornes, et sa queue, libre, fouetta l’air joyeusement. Elle se redressa, ses cent cinquante kilos désormais gainés de technologie, et bomba le torse, faisant grincer l’armure.
L’équipage éclata de rire, Milo tapant sur son accoudoir.
Tika, rayonnante, désigna les canons à plasma.
Bernina, enthousiaste, pivota, sa queue balayant une caisse qui s’écrasa au sol. Elle leva un poing, activant une griffe rétractable, et frappa l’air, imitant un combat. Puis, emportée par son élan, elle abattit son bras sur une cloison. Le métal gémit, et la paroi s’effondra dans un fracas assourdissant, révélant un amas de câbles et une vieille caisse de rations. Une alarme stridente retentit, vite éteinte par Tika, qui bondit sur un panneau.
Bernina se figea, sa queue s’enroulant autour de sa jambe.
Milo applaudit, hilare.
Karla, jusque-là silencieuse, ricana, croisant les bras.
Bernina inclina la tête, confuse, mais le sourire de Karla, rare, la rassura. Vadim s’approcha, posant une main sur l’épaule de la Drak, son regard chargé d’une complicité discrète.
Elle bomba de nouveau le torse, l’armure grinçant sous la pression, et sourit, ses dents acérées luisant derrière la visière de son casque.
Tika sauta sur place, Milo siffla, et même Karla joignit ses mains cybernétiques dans un applaudissement sec. Vadim avait un éclat de fierté dans les yeux. Leur tank était prêt. Et il était magnifique.
Pieds nus, Tika poussa silencieusement la porte du cockpit, où les écrans clignotaient, projetant une lueur bleutée sur des câbles emmêlés et des graffitis dont elle était l’autrice. L’air sentait bon le métal chaud et le cambouis. Du regard, elle chercha la gourde qu’elle était venue chercher, son débardeur taché collant à sa peau, quand un bruit étrange l’arrêta net : un frottement rythmique, entrecoupé de grognements étouffés.
Ses yeux se posèrent sur Milo, vautré dans son fauteuil roulant customisé.
Il fixait un écran de sécurité, la main dans son pantalon, l’autre crispée sur une manette.
Tika plissa les yeux, et l’image sur le moniteur lui arracha un rictus : Vadim et Bernina, dans la cabine du chef, s’enlaçaient avec ferveur… Visiblement en levrette, ce soir. Les seins monumentaux de la Drak, luisants de sueur, claquaient l’un contre l’autre, lourds, en rythme avec les hanches de Vadim, et avec la main droite de Milo.
Tika éclata de rire, croisant les bras.
Milo sursauta, manquant de tomber de son fauteuil. Il referma son pantalon à la hâte, le visage écarlate.
Tika s’avança, hilare, et s’assit sur une caisse, ses cheveux en bataille frôlant un écran.
Milo ricana, sa gêne cédant à un sourire provocateur.
Tika leva les yeux au ciel, mais son rire trahissait son amusement. Elle pianota sur un écran, éteignant l’image de Vadim et Bernina, non sans un dernier regard. Leur « secret » n’en était plus un depuis des jours. L’équipage avait remarqué les absences soudaines de Vadim, ses « trucs à vérifier » avec Bernina, et les gémissements graves de la Drak résonnant dans les couloirs. Le regard de Tika se perdit dans les néons.
Vadim. Sans lui, Milo et elle ne seraient pas là, à rire dans ce tas de ferraille.
Milo hocha la tête, ses yeux s’assombrissant.
Quatre ans plus tôt… Deux moribonds échoués sur une planète désertique, un caillou sans nom où le vent charriait du sable rouge. Leur vaisseau-colonie, un monstre de métal abritant des milliers d’âmes, s’était disloqué après une avarie – un réacteur défaillant, des explosions en chaîne. Tika, treize ans, pleurait sa famille, disparue dans les flammes. Milo, les jambes broyées sous une poutre, trop abîmées pour être un jour réparées, serrait les dents, refusant de mourir… Mais ils n’avaient plus d’eau, désormais. Leurs capsules de survie pourrissaient sous le soleil, et aucun secours ne viendrait. Ils se préparaient à la fin, partageant leur dernière flasque d’eau tiède, quand un grondement avait secoué le sol.
Le Pandora, cabossé, fumant, s’était posé près d’eux. Vadim en était descendu, un blouson usé sur les épaules, un sourire arrogant aux lèvres. « Par hasard, l’un de vous sait réparer un vaisseau volé ? » avait-il lancé, comme si trouver deux survivants au milieu de nulle part était parfaitement normal…
Tika cligna des yeux, chassant l’émotion. Milo tapa sur son accoudoir.
Avant que Tika ne réplique, la porte s’ouvrit, et Karla entra, ses implants cybernétiques reflétant les écrans. Elle sortit un paquet de cigarettes, en tendit une à Tika et une à Milo, et s’adossa à un mur, allumant la sienne d’un geste sec.
Tika gloussa, tirant sur sa cigarette.
Karla roula des yeux, soufflant une volute de fumée avec une exaspération théâtrale.
Milo éclata de rire, manquant de s’étouffer, et Tika tapa sur la caisse, hilare. Pourtant, dans leurs regards, il y avait plus que de l’amusement. Une affection profonde, presque tendre, pour ce couple faussement secret. Vadim, leur sauveur, et Bernina, leur tank maladroit, formaient un duo improbable, mais bizarrement accordé. Karla tira une nouvelle bouffée, un sourire discret aux lèvres.
Tika hocha la tête, écrasant sa cigarette sur une plaque métallique. Le Pandora vibrait sous leurs pieds, un tas de ferraille qui les avait tous réunis. La maison où vivait leur famille.
Bernina s’affairait dans la cuisine du Pandora, un réduit où les plaques chauffantes sifflaient avec un bruit désagréable. Les parois étaient tachées de graisse, et une odeur de viande grillée saturait l’air. La queue écailleuse de la guerrière balaya le sol, frôlant des caisses de provisions, tandis que ses seins surdimensionnés dansaient à chaque geste, menaçant de renverser ses casseroles. Elle touillait une sauce épaisse, mélange d’herbes draks et de poivre, son front luisant de sueur.
Ce soir, la veille du braquage, elle avait proposé d’offrir un banquet à l’équipage.
Dans la salle commune, les autres étaient réunis autour de la table. Vadim triturait une flasque d’alcool de contrebande, son sourire masquant une pointe d’appréhension. Karla croisait ses bras mécaniques, le regard fixé sur la porte de la cuisine. Milo, dans son fauteuil roulant, n’avait pour une fois aucune plaisanterie graveleuse à sortir. Tika, seule à sembler excitée, tapotait la table de ses doigts, ses cheveux en bataille frôlant un vieux communicateur cassé.
Le régime habituel des Draks, à base de cannibalisme et de bêtes crues, flottait comme une menace… Sauf que personne n’avait osé dire non à Bernina. Personne n’avait osé dire non à une guerrière de cent cinquante kilos capable de pulvériser un mur d’un coup de marteau.
Karla secoua la tête.
Tika donna un coup de coude à Milo.
Vadim leva une main, rassurant.
Bernina entra, un couvercle de container en guise de plateau improvisé, les bras chargés de plats fumants. Des tranches de viande grillée, dorées, marinées dans une sauce rougeoyante, côtoyaient des légumes rôtis, luisants d’huile épicée. L’odeur, riche, presque enivrante, fit taire l’équipage. Sa queue s’agitait d’excitation, mais ses yeux sombres scrutaient leurs visages, cherchant un signe d’approbation. Elle posa le plateau.
L’équipage échangea des regards, hésitants. Milo saisit une tranche de viande, la reniflant tel un chien méfiant. Karla piqua un légume du bout de sa fourchette, ses implants zoomant comme pour détecter du poison. Tika, sans attendre, mordit dans une cuisse grillée, ses yeux s’écarquillant.
Vadim goûta à son tour, un sourire naissant sur ses lèvres. La viande, tendre, explosait d’épices, une saveur drak, sauvage, mais raffinée. Les légumes, croquants, complétaient l’ensemble, et la sauce, épaisse, laissait une chaleur savoureuse dans la gorge. Karla, après un grognement, avala une bouchée, puis une autre, son visage s’adoucissant.
Milo, déjà à sa troisième tranche, applaudit, la sauce tachant son menton.
Bernina bomba le torse, son cuir gémissant, ses cornes luisant sous les néons. Son cœur battait à tout rompre, une chaleur nouvelle l’envahissant. Ils aimaient son manger. Ils l’aimaient, elle. Ses yeux tremblèrent, mais elle se força à sourire, sa queue martelant le sol.
Un silence tomba. Milo cligna des yeux, une tranche à mi-chemin de sa bouche. Karla haussa un sourcil, Tika pouffa, et Vadim toussa.
Bernina hocha la tête, confuse par leur réaction.
L’équipage se regarda.
Puis Tika haussa les épaules, mordant à nouveau dans sa portion.
Les autres rirent, reprenant leurs assiettes avec un entrain renouvelé. Vadim échangea un regard complice avec Bernina, ses yeux brillants de fierté. Il se redressa, et leva sa flasque d’alcool, la lumière scintillant sur le métal.
L’équipage acclama. Bernina, les joues chaudes, sentit sa queue s’enrouler autour de sa chaise, comme pour s’ancrer dans ce moment.
Elle n’était plus une barbare, un paria. Elle était membre d’une famille qui l’aimait.
Vadim était allongé sur la couchette de sa cabine, le métal grinçant sous le poids écrasant de Bernina. Elle l’enjambait, à califourchon, sa masse le clouant délicieusement au matelas usé.
L’odeur de sa peau remplissait l’espace, mêlée à celle de leurs corps en sueur. L’une des mains du criminel caressait la peau douce et brune de son dos, les longs cheveux noirs de la Drak s’emmêlant à ses doigts. La lampe vacillante, suspendue au plafond, projetait des ombres sur les parois encombrées – un blaster, une photo jaunie, des pièces de vaisseau entassées. Mais Vadim ne voyait qu’elle. Ses seins, libérés, roulaient contre son torse, leurs tétons durcis frottant sa peau à chaque mouvement. Ses fesses, rondes, lourdes, débordaient de son autre main, un délice écrasant qu’il malaxait avec une passion de moins en moins contenue.
Bernina ondulait sur lui, ses cuisses musclées enserrant ses hanches, son sexe profondément fiché en elle. Chaque mouvement arrachait à Vadim un gémissement, un mélange de douleur douce, son corps ployant sous la masse de la Drak, et d’extase brute. Sa queue écailleuse, libre, s’enroulait à sa cheville, comme pour l’empêcher de s’échapper. Précaution inutile : il n’y avait aucun endroit où Vadim aurait préféré être. Il leva les yeux, croisant le regard sombre de Bernina, où dansaient excitation et tendresse. Elle se pencha, ses lèvres noires capturant les siennes dans un baiser vorace, et leurs langues s’entremêlèrent, son souffle chaud contre sa bouche, le bruit de la salive dans la cabine. Vadim répondit, ses mains pétrissant ses fesses plus fort encore, tandis que la couchette protestait sous leurs assauts.
Elle sourit, ses cornes luisant sous la lumière, et accéléra ses ondulations, ses seins massifs compressés contre lui, ajoutant à sa sensation d’être délicieusement submergé. Vadim sentit son plaisir monter, une vague brûlante, poussée par la chaleur humide de Bernina, par la friction de leurs corps. Ses fesses, si pleines sous ses doigts, semblaient absorber chaque caresse, chaque pression, et il s’abandonna, gémissant plus fort, son sexe pulsant en elle.
Leur étreinte atteignit son apogée dans un cri partagé. Vadim jouit, son sperme jaillissant en elle, se mêlant aux sécrétions gluantes et fraîches de Bernina. Ce liquide drak, poisseux, presque vivant, englua de nouveau son sexe, une sensation si intense qu’il en frissonna, ses mains crispées d’extase. C’était comme si leurs corps fusionnaient, leurs fluides scellant un lien primal, un plaisir qui transcendait la douleur de son poids. Bernina rugit, sa queue fouettant l’air, ses cuisses tremblant de bonheur. Puis elle s’effondra sur lui, leur souffle mêlé emplissant la cabine et repoussant le silence.
Vadim, toujours planté en elle, passa une main dans ses cheveux emmêlés, caressa ses cornes du bout des doigts. Ils restèrent collés, peau contre peau, l’odeur de Bernina l’enveloppant comme un cocon. Son cœur battait à tout rompre, pas seulement à cause du plaisir. Quelque chose de plus profond, de plus vulnérable, remuait en lui. Il approcha ses lèvres de l’oreille de la Drak, sa voix un murmure sincère, fragile.
Elle releva la tête, ses yeux sombres s’écarquillant, une lueur d’émotion traversant son visage. Sa queue tapota doucement sa jambe, nerveuse, et elle murmura :
Vadim sentit son cœur se serrer, une chaleur nouvelle chassant le trouble. Il l’attira contre lui, capturant ses lèvres dans un baiser plus doux, plus lent, leurs corps toujours enlacés.
La couchette grinça une dernière fois, comme pour saluer leur aveu.
Dans cette cabine exiguë, loin des étoiles et du braquage qui les attendait, ils étaient seuls, deux âmes improbables unies par un amour brut, honnête. Vadim serra Bernina plus fort, sa main reposant sur ses fesses, leur poids, leur force et leur douceur comme un rappel de tout ce qu’il chérissait en elle.
Quoi qu’il arrive sur cet astéroïde, ils l’affronteraient ensemble.