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Temps de lecture estimé : 35 mn
29/11/15
Résumé:  Julia a une relation de plus en plus libre avec ses deux amants. Si elle a pu en profiter une fois, elle se prépare à les recevoir pour une journée inoubliable.
Critères:  f fhh hépilé fsoumise hdomine noculotte fmast hmast fellation anulingus sandwich fsodo hdanus uro -totalsexe
Auteur : Predictor18            Envoi mini-message

Série : Julia.

Chapitre 06 / 06
Pour la dernière fois

Voilà la fin de l’histoire de Julia. Que ce soit avec « Vincent » (1/6), « Dominique » (2/6) et « Une envie qui se réalise » (3/6), Julia a gardé une sagesse « de bon aloi ».

Par la suite avec « Deux hommes pour Julia » (4/6) elle connaîtra le bonheur d’avoir ses deux amants en même temps. La lecture du texte « Une visite impromptue » (5/6) vous fera découvrir des situations de voyeurisme avec l’épouse de Vincent.



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Depuis quelques jours Julia avait bousculé beaucoup de tabous et d’interdits en ce qui concernait sa sexualité. En éprouvant un délicieux frisson, elle se remémora ses « extras », et le souvenir des deux hommes s’ébattant avec elle lui fit ressentir en son ventre une douce chaleur.


À cela, elle rajouta l’épisode avec Delphine. Être voyeuse des ébats de cette dernière avec Dominique l’avait excitée au plus haut point. Cette excitation l’avait presque conduite à s’abandonner vers elle et, pourquoi pas, l’amener vers les moments si particuliers que seules les femmes savent partager.


Cela faisait plus d’une semaine qu’elle n’avait plus de nouvelles des garçons. Elle s’en contentait, car son travail lui était de plus en plus prenant. La société où elle travaillait envisageait d’ouvrir une nouvelle antenne sur la région bordelaise.


Quelquefois le soir, pour se délasser, elle s’adonnait à des pratiques solitaires pour évacuer la tension de la journée. Par la pensée, elle revoyait Vincent et Dominique et imaginait encore plus que ce qu’elle avait connu d’eux. Elle se voyait soumise à leurs caprices, acceptant d’être « une chose » dévouée à leurs pulsions, et c’est ainsi que doucement allait sa vie. Sexuellement, elle se sentait de plus en plus comblée, mais se doutait qu’il y avait sûrement de nouveaux territoires à découvrir.


Ce fut Vincent qui l’appela un matin, juste avant de se rendre à son travail. Il eut la délicatesse de prendre de ses nouvelles, et après quelques banalités lui proposa de passer la voir à sa convenance. Il souhaita que Dominique se joigne à lui. Par principe, Julia lui demanda quelques secondes de réflexion… tout en souhaitant ardemment que ses deux amants viennent ensemble et acquiesça à la proposition. Dans son esprit, il ne fallait pas céder tout, tout de suite, et savoir – encore et encore – se faire désirer. Ainsi donc, elle allait retrouver le plaisir de deux hommes avec elle et proposa à Vincent (et Dominique) de passer chez elle le surlendemain, en début d’après-midi.


Ce jour-là arriva vite. C’était samedi, et grasse matinée oblige, Julia se réveilla vers huit heures. Sa nuit avait été agitée par des périodes de demi-sommeil. Elle émergea doucement des limbes de sa narcose et, s’étirant comme une chatte, étendit bras et jambes pour se détendre. Pour dormir, elle ne portait sur elle qu’un tee-shirt et remarqua que sous celui-ci ses pointes de seins présentaient un léger renflement. Curieuse de cela (elle qui désespérait de voir ses tétons s’ériger), elle enleva son vêtement et constata qu’au milieu des aréoles, ses pointes bourgeonnaient. Elle passa ses doigts dessus et les trouva encore plus sensibles qu’avant. Puisqu’elle pouvait mieux les saisir, elle les pressa entre ses doigts, et rapidement elle se surprit à les presser plus que de raison, envahie par une certaine douleur qui l’amenait vers d’inexplicables frissons. Insensiblement, ses jambes s’écartèrent et une main quitta sa poitrine pour aller investir son sexe. En quelques secondes, elle se sentit trempée de désir et se fouilla sans ménagement. Elle s’imaginait que Dominique était là et la pénétrait à sa façon, brusquant les chairs, s’enfonçant en elle en ignorant tout de sa féminité. Qu’importe, elle aimait aussi ce côté bestial où elle subissait les assauts de son amant. Quelles sensations ! Si elle n’eut pas d’orgasme, elle éprouva du plaisir et en conclut que les prochaines heures seraient torrides au vu de son état d’excitation.


La matinée passa vite. Elle déjeuna légèrement et se prépara pour la visite des deux garçons. Sous la douche, elle fit une toilette minutieuse et constata qu’au niveau pilosité, elle était encore « au top ». Elle revoyait le sexe glabre de Delphine et avait trouvé cela excitant. Elle pensa qu’il faudrait qu’elle puisse renouveler cette expérience. À l’issue de ses ablutions, elle enfila des dessous qu’elle trouvait coquins. Il y avait un soutien-gorge pigeonnant et une culotte qui, si elle cachait complètement le pubis, laissait les fesses très apparentes. Le tout était en soie noire avec des dentelles blanches et rouges. Elle trouvait que la coupe de cet ensemble mettait en valeur sa poitrine et son bassin. Par-dessus, elle mit une robe assez serrée qui moulait ses appas.

Pour finir le tout, une queue de cheval et un soupçon de rouge à lèvres. Elle se trouva… splendide.


En attendant ses deux amants, elle rêvassa et se surprit à les imaginer tous les deux la pénétrant à tour de rôle dans son fondement. Le son aigrelet de la sonnette la fit sortir de ses pensées.

Vincent entra le premier. Il déposa un baiser chaste au coin de ses lèvres et caressa furtivement ses fesses.



Dominique s’approcha lui aussi, mais sa caresse sur les fesses fut un peu plus appuyée et son baiser ressembla plus à une bise de « copain-copine » qu’à celui d’un amant attentionné.



Ça commençait bien. Quel amant !

« Que lui dire ? pensa Julia. Il est quand même gonflé. Je ne l’intéresse pas ? Il me délaisse au profit d’une émission de sport… »



D’un grognement incompréhensible, Dominique la remercia et lui demanda de lui préparer une bière.

Elle alla vers la cuisine, suivie par Vincent qui se proposa de l’aider. Elle ne refusa pas son aide, contente qu’un des deux partage sa compagnie.


Dans la cuisine, Vincent ferma la porte et aida à mettre sur un plateau les verres et trois bouteilles de bière. Il passa derrière Julia et l’embrassa dans le cou en la prenant par la taille. Cette façon de faire électrisa Julia qui pencha sa tête sur le côté pour que les baisers de Vincent soient encore plus intenses. Cela dura quelques secondes, puis d’un mouvement brusque il la fit pencher sur la table et l’immobilisa en pesant de son poids. D’un geste brutal, il fit remonter sa robe jusqu’en haut de la taille.


Julia fut interloquée. « Bonjour les préliminaires, pensa-t-elle… Il se comporte comme un hussard… » cependant, de la part de Vincent, cette brusquerie avait quelque chose d’excitant. Si la position était inconfortable, le fait de se sentir à sa merci ajoutait une note d’excitation à son état déjà plus qu’exacerbé.


Elle se laissa faire. Sa poitrine était écrasée, et le frottement sur le bois dur ajoutait des sensations bien particulières. Elle sentit que Vincent introduisait ses doigts entre la lisière de sa culotte et son intimité. Il trouva vite le chemin de celle-ci et fit pénétrer deux doigts avec douceur. La sensation qui en découla mit Julia en transes. Qu’il était bon de se sentir pénétrée par d’autres doigts que les siens… Qu’il était bon d’être à la merci de son amant et d’être fouillée par ses doigts inquisiteurs…

Elle ne disait plus rien et se laissait faire, tout heureuse du moment présent.


Vincent retira ses doigts, écarta ses fesses et, s’agenouillant, fit avec sa langue un doux voyage. De son anus jusqu’à l’entrée de son vagin, il fit mille et mille passages et détours. Julia soupirait et poussait des petits cris de plaisir. Elle réussit à placer sa main sous son ventre et se caressa en même temps en titillant son clitoris. Le peu de raison qu’elle gardait lui faisait prendre conscience qu’en moins de trois minutes, elle allait connaître un orgasme qui allait la dévaster. Dans son ventre, une boule de feu commençait à grossir et à prendre une place de plus en plus grande. Elle était partagée entre la garder encore un peu au plus profond d’elle-même pour qu’elle soit plus intense, ou alors la laisser monter pour qu’elle éclate de suite.


Ce ne fut pas possible. Vincent se retira et la fit se remettre debout en la retournant face à lui. Sa face était luisante de ses sécrétions, et Julia l’embrassa à pleine bouche en léchant sa liqueur intime ainsi étalée sur sa face. Elle aimait son goût si suave et légèrement poivré.


En appuyant ses mains sur ses épaules, Vincent la fit s’agenouiller pour que son visage soit à la hauteur de son sexe. Elle comprit l’invitation et se dépêcha de déboutonner le pantalon de son amant. Déjà, à travers le tissu, elle voyait une bosse prometteuse de désir qui pressentait que sa verge était impatiente de sortir du carcan de son boxer et, d’un geste très doux et sensuel, baissa le sous-vêtement. Le bel organe se détendit et, fièrement dressé, se libéra de toute entrave. Le gland à demi décalotté laissait perler quelques gouttes brillantes qui suintaient du méat.


Julia fut surprise de voir que Vincent était complètement épilé. C’était la première fois qu’elle le découvrait ainsi, et cette vision ajouta encore à son trouble. Ses testicules absolument lisses étaient doux au toucher. Toute la zone du pubis était glabre et soyeuse.



Julia fut un peu interloquée, mais comment refuser de prendre en bouche un sexe aussi beau et en de si bonnes dispositions ? Mais qu’avait-il donc à lui dire ?

Elle engloutit la hampe brûlante et s’amusa avec sa langue à faire le tour de son gland pendant que Vincent, enserrant ses tempes avec ses mains, commençait à lui parler.



Julia essayait de se libérer de Vincent, mais il la tenait fermement et la forçait à garder son sexe en bouche.



Bien que ce soit une question, Julia n’avait pas la possibilité d’y répondre.



Julia réussit à se libérer et se redressa face à Vincent.



Une nouvelle fois, elle abandonna la verge luisante de salive, et tout en étant agenouillée lui répondit :



Julia, à regret, se releva et en le regardant dans les yeux lui dit d’un ton ferme :



Vincent comprit que le sujet était sensible, et avec le tact qui le caractérisait la prit dans ses bras, l’embrassa langoureusement et lui dit ces quelques mots qui la firent fondre :



En même temps, elle se retourna, prit soin de relever sa robe et s’allongea à demi sur la table. Vincent lui retira sa culotte et en s’agenouillant lui fit écarter les jambes. Que cette position était agréable. Elle sentait le souffle chaud de son amant sur sa féminité, et sa langue était merveilleuse de douceur et de persuasion. Autant elle titillait sa rosette, autant elle se perdait dans son vagin et savait flatter cet endroit si sensible qui se trouvait entre ses lèvres.


Elle sentit que son anus subissait de plus en plus les assauts d’une langue indiscrète. D’elle-même elle écarta les fesses, souhaitant que le passage soit forcé de cette si douce façon. Vincent comprit l’invite et redoubla d’efforts pour assouplir le passage. Dès cet instant, elle se sentit à la merci de ses caresses et souhaita que cela aille encore plus loin.


Communion de pensées ? Elle ne le sut, mais un doigt inquisiteur se présenta devant sa rosette et sans ménagement investit son conduit. Ce n’était qu’un doigt, mais elle se sentit remplie par cette présence. Elle était tellement excitée qu’elle souhaita que ce doigt fût vite remplacé par son sexe. Elle voulait être investie de cette façon et sans préliminaires afin que son amant puisse abuser d’elle.



C’était bien la première fois que par la parole elle se libérait de cette façon. Elle redoutait un peu l’acte, mais souhaitait que cette sodomie soit faite comme si elle n’était qu’une pauvre fille que l’on prend sans se soucier d’elle. Avait-elle besoin d’être avilie à ce point ?

Elle entendit Vincent cracher dans ses mains et enduire de salive son anus. Elle essaya de se détendre, redoutant le passage en force d’une verge dure comme du bois.

Vincent, qu’elle connaissait comme un amant doux et attentionné, se lâcha lui aussi et les paroles qu’elle entendit lui firent redouter le pire.



Elle sentit le sexe qui investissait sa rosette. La poussée fut puissante et la verge pénétra en forçant le passage si délicat. La douleur qu’elle ressentit fut vite remplacée par la plénitude de se sentir investie par son amant.


Qu’importe qu’elle ne ressente que peu de plaisir, de cette façon ! Savoir Vincent heureux en elle valait presque tous les orgasmes du monde. Aujourd’hui, elle aimait cette façon d’être prise à la va-vite, sur une table, la robe retroussée et subissant les assauts d’un amant qui ne se souciait guère de son plaisir.

Elle sentait qu’il la pilonnait du mieux qu’il pouvait. À chaque fois, il sortait son sexe de son fondement, et à chaque pénétration modifiait l’angle de celle-ci ; elle en ressentait de nouvelles sensations. Elle aimait le coup de boutoir lorsqu’il arrivait en butée, et elle imaginait ses fesses qui tremblaient à chaque fois.



Ce fut la voix tonitruante de Dominique qui la ramena à la réalité. Vincent se retira d’elle.



Quelle frustration ! Arrêter en si bon chemin pour aller faire la bonniche… Néanmoins, le ton de Vincent, s’il était détaché, ne semblait pas sujet à rébellion. Vincent lui fit ôter sa robe, et simplement vêtue de son soutien-gorge elle alla porter les verres dans le salon.


La télé était éteinte et Dominique attendait sur le canapé. Il ne sembla pas surpris de voir Julia se présenter dans cette tenue. Le plus naturellement qu’elle put, elle posa les bouteilles et les verres tout à côté de lui. Vincent, qui se trouvait à ses côtés, lui prit fermement le bras, la fit tourner sur elle-même et, lui faisant courber le dos, présenta à Dominique ses fesses.



Julia ne savait plus quoi dire. De la part de Vincent, tant de hardiesse, tant de rustrerie ! Il avait bien changé. Cependant, Julia se laissa faire et imagina le spectacle offert aux yeux de Dominique. Comment était son anus ? Elle voulait bien croire que la récente sodomie avait laissé des marques, mais pas au point de présenter un orifice distendu.

Ce fut Dominique qui trouva les mots justes, mais toujours aussi bruts :



En disant ces mots, il se déshabillait en même temps et le pantalon descendu sur les chevilles incita Julia à lui enlever son slip et à le prendre en bouche. De toute façon, elle n’avait pas trop le choix. Elle avait fait venir ses deux amants pour un bon moment et, pour l’instant, même si cela était un peu rude, il n’y avait rien d’alarmant.


Elle s’éclipsa trois secondes, le temps d’aller chercher du lubrifiant intime qu’elle donna à Vincent, se mit à quatre pattes et baissa le slip de Dominique. Il y a avait du travail à faire. Sa verge était flasque, et Julia commença par la masturber pour lui donner une meilleure apparence.


Entre-temps, Vincent reprenait possession de son orifice anal et elle sentit le contact froid du gel étalé avec beaucoup de soin qui la glaça quelques instants. Puis, avec bonheur pour elle, Vincent investit son fondement en introduisant plusieurs doigts. Elle se laissa aller en souhaitant que rapidement il vienne avec ce qu’il avait de plus précieux.

Dominique montrait de meilleures dispositions, et Julia prit en bouche son sexe. Une de ses mains descendit vers son intimité et, sans vergogne, elle se caressa et fit pénétrer un doigt dans son vagin.



Julia ne répondit pas, car elle sentait que Vincent présentait sa verge à l’entrée de son anus. Elle essaya de se décontracter et fut surprise que la pénétration se passe sans trop de douleur. Quelques allers-retours, la sensation que son conduit avait accepté l’intrus, et elle se prépara à subir les assauts de son amant.

Dominique revint à la charge avec son vocabulaire si fleuri.



Julia, occupée à sucer, imaginait très bien, et surtout sentait venir l’orage. Comme le lui avait dit Vincent, si Dominique s’était vanté de cette « bonne fortune », il ignorait totalement qu’il avait forniqué avec son épouse. Par contre, avec Julia, Vincent ne se privait pas de martyriser ses reins. En même temps, il lui écartait les fesses et elle se sentait distendue.



En même temps, deux claques sonores s’abattirent sur ses fesses. Elles faisaient plus de bruit que de mal, mais Julia fut agréablement surprise d’être ainsi traitée. De la part de Vincent, un peu de rudesse ne lui déplaisait pas. Peut-être voulait-il se venger qu’elle ait manigancé une sauterie avec Dominique ?


Les coups de boutoir de Vincent étaient de plus en plus forts. Julia prenait appui sur les cuisses de Dominique, et en même temps qu’elle se caressait, suçait du mieux qu’elle pouvait son autre partenaire. Ses caresses intimes faisaient mouche. Ce qu’elle préférait le plus était d’exacerber la zone autour du clitoris et, de temps en temps, de profiter de la béance de son vagin pour y faire pénétrer deux doigts. Elle sentit sa petite boule de feu prendre corps en elle. Elle l’imaginait comme une orange et, en quelques secondes, prenait de l’ampleur. Qu’elle aimait ce moment-là si particulier où son ventre devenait une machine à plaisir et irradiait vers son corps une chaleur insoupçonnée.


Ce fut rapide et intense. La boule de plaisir éclata en mille morceaux et se répandit dans tout son corps. Ce ne fut pas un orgasme terrible, mais ce plaisir en valait bien d’autres, et des larmes jaillirent avec des sanglots. Elle se laissa aller en abandonnant ses caresses intimes et savoura les derniers moments de son plaisir.

Vincent continuait sa sodomie et Dominique tenait fermement les tempes de Julia pour l’empêcher de se libérer. Elle aurait aimé de la tendresse et des caresses après ce qu’elle venait de ressentir. Ses amants ne pouvaient pas ne pas s’être aperçu de son plaisir, et maintenant elle ressentait différemment l’acte sexuel. Vincent était de plus en plus rude. Des claques arrivaient encore, et les coups de boutoir étaient de plus en plus forts. À chaque fois, elle sentait les testicules heurter l’entrée de son vagin. Dominique ne lâchait pas prise. Aux soupirs qu’il poussait, elle comprit que la délivrance n’était pas loin.


Ce fut Vincent qui se libéra le premier. À sa façon de se perdre en elle et de serrer son bassin avec ses mains, elle pensa qu’il éjaculait. Les grognements qu’elle entendit la confortèrent dans cette idée.


Elle sentit les cuisses de Dominique se contracter, et sa verge tressauta dans sa bouche. Elle essaya de se retirer, mais la pression sur ses tempes était telle qu’elle ne put se libérer. Qu’importe ; elle laissa sa bouche ouverte, et la semence de Dominique, même si elle était arrivée dans sa bouche, se perdit sur le ventre et entre les cuisses de son amant.


Vincent avait ralenti la cadence, et la vigueur de ses coups de boutoir avait beaucoup perdu. La verge de Dominique commençait à dégonfler et Julia se retrouva coincée entre ses deux partenaires, attendant qu’ils veuillent bien la libérer.

Que cela avait été rapide ! Elle se rendit compte qu’elle portait encore son soutien-gorge et que sa poitrine avait manqué cruellement de caresses. Si elle avait eu un orgasme, c’était bien un orgasme de hasard, car ses amants s’étaient peu souciés d’elle.

Ainsi va la vie…


Vincent se retira d’elle, et elle sentit que s’échappait d’elle le sperme de son amant.



En disant ces paroles, Vincent avait employé un ton qui blessa Julia. Cependant, tout en restant à quatre pattes, elle se retourna et présenta son derrière, honteuse d’être livrée comme cela à la lubricité de Dominique.



Rouge de honte, Julia s’éclipsa et alla sous la douche pour se nettoyer. Elle fit sa toilette en insistant sur son intimité salie de cette façon. Derrière le rideau, elle entendit Vincent utiliser le lavabo. À l’issue, il ouvrit le rideau de la douche pour trouver Julia en train de se rincer. Il la regarda et sur un ton mi-amusé, mi-sérieux, et lui demanda si cela lui avait plu.



En disant cela, ses mains se portèrent à sa poitrine, et langoureusement elle laissa ses doigts errer sur ses aréoles.



Julia dit cela sans conviction. Elle savait que les garçons étaient décidés à le faire, et que sa résistance était plus morale que physique.

Elle regarda Vincent dans les yeux, et par bravade libéra sa vessie devant lui. Instantanément, les yeux de son amant allèrent vers son entrejambe et, fasciné, il regarda le jet ambré sortir de nulle part. Julia savourait ce moment et ressentait un plaisir étonné à s’abandonner de cette façon. Vincent porta sa main sous le jet. Cela dura quelques secondes, trop courtes aux yeux de celui-ci, avant que ce dernier ne se tarisse.



Vincent employait un ton que Julia ne lui connaissait pas. Il avait une autorité qui la tourmentait au plus profond d’elle-même. Avait-il retrouvé auprès de Delphine l’assurance virile qui en avait fait ses beaux jours ?



Elle comprit ce qui allait arriver. Qu’importe que ce soit aujourd’hui ou un autre jour, elle se doutait (et espérait) que cela lui arriverait.



Vincent se mit au-dessus d’elle et rapidement libéra sa vessie sur elle. Le jet était puissant et arriva sur sa poitrine. Quelle sensation ! Une douce chaleur qui irradiait sur ses seins et ensuite descendait sur son ventre et se perdait au creux de son intimité. L’odeur était légèrement marquée ; mais, peut-être parce qu’elle était excitée, elle ne ressentait rien de rebutant. En plus, le spectacle du jet d’urine sortant du méat était pour elle un spectacle fabuleux.

À toute bonne chose il faut une fin, et lorsque ce fut fini, elle se releva, prit le pommeau de douche et régla l’intensité et la température de l’eau.



Ce fut fait avec beaucoup de douceur. Vincent retrouvait ses gestes d’amant attentionné, et le jet tiède lui apporta du délassement. Sur ses fesses, la chaleur de l’eau fut amplifiée par la rougeur de ses globes abondamment fessés.


Ce fut lui-même qui l’essuya, et Julia se sentit en confiance devant tant de prévenance. Sur un meuble il trouva un foulard et le noua autour des yeux de Julia. Elle se laissa faire, mise en confiance et tout excitée à l’idée de ce qui l’attendait. Dans sa tête, de nombreux verrous avaient sauté. En restait-il ? Aujourd’hui, elle voulait être rudoyée et que l’amour lui soit fait sans qu’elle prenne d’initiatives. Ses deux amants avaient assez d’imagination pour se servir d’elle. Si, avec Dominique, elle n’était pas en totale confiance, elle savait que Vincent saurait tempérer la situation si, par hasard, celle-ci s’avérait incontrôlable.


Elle ne voyait plus rien et n’avait plus que la respiration de son amant à côté d’elle. Il la prit par la main, la ramena dans le salon et ils croisèrent Dominique qui lui mit la main aux fesses alors qu’elle ne s’y attendait pas du tout.

Encore une nouvelle sensation de se faire caresser sans s’y attendre. Que n’eût-elle pas connu tout cela avant…


Vincent la fit mettre sur la table du salon. Il la voulait sur le dos et les fesses à l’aplomb du vide. Il lui dit que c’était la meilleure position pour que Dominique puisse pénétrer en elle sans trop d’efforts.

Elle se laissa aller et, avec une main, chercha le sexe de Vincent et de l’autre la porta à son intimité en se caressant. Il n’était pas si loin, le temps où elle n’avait jamais osé se satisfaire devant ses partenaires. Qu’importe ! Elle savourait le moment présent, ouverte et bientôt offerte à Dominique. De l’appréhension, elle en avait, mais en elle-même elle savait qu’elle restait encore (et pour combien de temps ?) maîtresse du jeu.


Là était le piment de ce moment. Elle voulait ressentir ce moment où le côté rustre de Dominique serait à son apogée. Qu’il fasse ce qu’il veut, elle accepterait beaucoup… Déjà elle se voyait en spectatrice de son corps. Les jambes écartées, les grandes lèvres ouvertes en corolle, les petites lèvres déjà disjointes et les chairs les plus intimes exposées. En dessous, un anus encore à demi caché, mais dont le récent usage avait modifié son apparence. Pouvait-elle être encore plus impudique, plus offerte ? Toujours dans l’obscurité de son bandeau, elle tourna la tête vers Vincent, et d’une voix presque implorante lui demanda de l’embrasser.

Ce fut un baiser d’une grande douceur et d’une grande sensualité qui ne fut interrompu que par l’arrivée de Dominique qui se plaça face à son intimité.



Oh oui ! Elle voulait être bandante, elle voulait qu’il soit excité à la vue de son corps, elle voulait qu’il éprouve encore et encore plus de désir pour elle.



Elle sentit qu’il présentait sa verge à l’entrée de son vagin. Elle pénétra sans autre forme de procès, profitant d’une lubrification abondante et peut-être d’une raideur pas encore au mieux.

Quelles sensations ! Ne pas voir ses amants, mais être réceptive à leurs respirations, aux bruits que faisait le corps de Dominique lorsqu’il venait buter contre le sien. Elle percevait encore mieux le clapotis que faisaient la pénétration et le retrait de sa verge. Elle sentait aussi les odeurs des corps en sueur. Vincent avait mis sa verge dans sa bouche et elle léchait du mieux qu’elle pouvait son bâton d’amour.



Elle sentit le gel froid étalé tout autour de son anus et déjà un ou deux doigts impudents forçaient le passage.

Heureusement que Vincent, quelques minutes auparavant, avait fait le nécessaire. Elle essaya de se décontracter et apprécia que Vincent lui caresse la poitrine avec beaucoup de tendresse.

Dominique la prit fermement par les jambes, ramena son bassin à l’aplomb de la table, lui écarta les fesses et présenta son gland à l’entrée de son fondement. Il fit preuve de beaucoup de douceur, car Julia n’eut pas de vraie douleur.



Elle fut heureuse que cela soit si facile. Elle savait que la verge de Dominique était plus courte que celle de Vincent et redoutait moins la profondeur que la dilatation qui ensuivrait.

Elle sentit néanmoins que la verge bousculait et façonnait son conduit intime. Elle se sentait investie au point que toute perception de son corps était ramenée à la présence incongrue d’un sexe fouillant ses entrailles. Cette sensation n’était ni plaisante ni désagréable. Dominique pour l’instant faisait son nid à l’intérieur et ne la labourait pas encore. D’orgasme, pour l’instant, il n’était pas encore question. Du plaisir ? Elle ne savait. Encore sous le coup des restes de l’angoisse qu’elle avait éprouvée, elle attendait la suite…



Le ton de Dominique était plus que vindicatif. Il devenait encore plus mâle et dominateur qu’à son habitude.



Il ne se fit pas prier et commença de longs et puissants va-et-vient dans ses reins. Sous les assauts qu’elle subissait, Julia se cramponnait aux côtés de la table. Il n’était plus question de se caresser et d’avoir du plaisir. Dominique ahanait et se montrait de plus en plus vigoureux. Hors la vue, tous ses sens étaient exacerbés.



Elle retrouva les bras secourables de Vincent qui l’aidèrent à se relever et à la remettre sur ses jambes qui flageolaient quelque peu. Il la fît mettre à quatre pattes, et Julia se prépara à un nouvel assaut de Dominique en aplatissant sa poitrine sur le sol et en cambrant au mieux ses fesses.

La pénétration sous cet angle fut aisée. Les sensations furent bien différentes, décuplées par la position de soumission ainsi adoptée. La main de Julia avait retrouvé le chemin de son intimité. Elle se caressait du mieux qu’elle pouvait et elle sentait que son plaisir pouvait peu à peu se matérialiser.



Il s’allongea par terre. Dominique se retira d’elle et laissa Julia se coucher sur son amant. Il se rappellera longtemps le souvenir de Julia introduisant en elle, dans un vagin luisant de sécrétions, la verge de Vincent et la vision de son derrière avec un anus dilaté. Quelques rapides mouvements de va-et-vient et il se remit à fouiller les reins de Julia qui laissa échapper un gémissement de bonheur.


Ça, c’était l’amour ! La voilà investie au-delà de ses espérances. Tout son être tournait autour des deux verges qui avaient pris possession d’elle. De plus, par les mouvements de son bassin, elle pouvait se faire du bien en frottant son pubis sur le ventre de Vincent.


En quelques flashes, elle se remémorait toute sa vie sexuelle et, maintenant savait que le plaisir était là. Se sentir remplie par ses deux amants… Elle était à l’écoute de ses sensations. Laquelle était la plus plaisante ? Sans nul doute d’avoir en son vagin le sexe de Vincent. Mais, subir les assauts de Dominique avec, à chaque fois, l’impression qu’il la labourait de plus en plus profond lui faisait ressentir des ondes jusqu’à ce moment inconnues. Comment pouvait-on ressentir du plaisir en ayant les intestins remplis de cette façon ? Sensation inexplicable, mais que Julia n’aurait jamais échangée contre tout l’or du monde.


Vincent lui caressait les seins avec beaucoup de douceur. En parcourant son visage avec ses mains, elle perçut qu’il était en sueur. De toute façon, à l’odeur qu’elle sentait, ses deux amants et elle-même devaient être moites.



Il pouvait dire ce qu’il voulait, Dominique ; Julia ne répondrait pas. Elle sentait que quelque chose de monstrueusement bon prenait corps en elle. Elle sentait qu’une dévastation allait prendre forme et l’emporterait. Elle s’appliqua du mieux qu’elle put à se synchroniser avec ses amants, essayant autant pour l’un que pour l’autre d’être le réceptacle idéal pour leurs verges triomphantes. Son fondement était toujours aussi sollicité, et elle se demandait si la verge de Dominique ne prenait pas encore plus d’ampleur en son intérieur.


Pour Vincent, elle se régalait de son sexe qui l’emplissait à sa façon. Elle reconnaissait le bruit si caractéristique lorsqu’il besognait en elle. Lorsqu’il y avait des mouvements désordonnés, sa verge sortait de son doux fourreau et le gland venait buter vers son clitoris. Que c’était bon ! Lorsqu’il la pénétrait de nouveau, il savait bousculer ses chairs si sensibles et s’enfonçait jusqu’à la garde. Elle sentit qu’une boule de feu se formait en elle. Elle essaya de la contenir, toute partagée entre l’envie de jouir et la délicieuse attente d’un plaisir encore plus fort.



Quel langage ! Elle se surprit elle-même à des paroles qu’elle trouva ordurières, mais qui eurent pour effet de déclencher une explosion en elle. Elle irradia de tout son corps, et une onde parcourut ses membres pour revenir là où était la source de toutes les émotions. Une boule de feu, de plaisir et d’extase revint en son ventre. Elle ne semblait pas vouloir s’arrêter, et telle un incendie que l’on essaie de circonscrire s’atténuait et repartait de plus belle.


Bien sûr qu’elle en pleurait. En même temps que ses sensations de bonheur, elle libérait son esprit par des sanglots de bonheur. Elle ne sentait plus la présence de ses amants. Elle avait cessé de les accompagner dans leurs gesticulations. Son corps était plaisir et, pour la première fois de sa vie, elle se le réappropriait. Indifférente au reste, elle laissait les vagues la submerger et s’abandonnait aux ondes qui la parcouraient. Les secousses et gesticulations de ses amants n’avaient plus de prise sur elle. Le corps s’était détendu et elle ballottait, prise entre ces deux mâles qui eux aussi recherchaient leur plaisir. Elle sentit que sa vessie voulait se libérer et se laissa aller à quelques jets d’urine sur son amant.


Cela eut pour effet d’amener Vincent à l’orgasme. De sentir cette douche tiède sur sa verge et ses testicules le libéra lui aussi, et de longs jets de sperme allèrent se perdre dans son vagin. Les cris qu’il poussa donnèrent aussi le signal à Dominique, qui après quelques coups de reins bien sentis se tendit et accompagna son éjaculation de grognements expressifs.


Puis après, ce fut le silence. Les amants toujours enlacés ne partageaient plus que des halètements. Julia arracha son bandeau et vit le visage de Vincent face à elle. Il était les yeux mi-clos, un sourire au coin des lèvres. Julia alla les chercher et tendrement embrassa son amant.

Dominique se retira d’elle, et ainsi elle put aussi se dégager de la verge encore dans son vagin. Elle ressentit un grand vide et se mit entre ses deux amants.



Ils ne répondirent pas, et chacun se retourna vers elle et lui caressa les seins. Quelles caresses ! Ils avaient retrouvé des gestes de douceur et de sensibilité en gommant leurs façons de dominateurs pour lui rendre hommage. Qu’il était bon après l’amour d’être caressée de cette façon…


Encore sous le coup de son plaisir, une de ses mains glissa vers son entrejambe pour aller chercher encore le plaisir des caresses. Elle semblait baigner dans un mélange visqueux et fut surprise d’être ainsi maculée. Deux éjaculations plus une miction avaient rendu son intimité méconnaissable. Elle préféra faire sa toilette et abandonna à contrecœur les caresses si agréables de ses amants.


Quand elle revint, elle les trouva affalés à même le sol. Cela la fit sourire, et gentiment, en leur donnant des petits coups de pied, les fit lever en leur demandant de libérer la place pour un petit nettoyage. Il y en avait besoin. L’essuie-tout et la serpillière eurent raison de tous les débordements. Quand les garçons revinrent, il n’y avait plus trace des ébats précédents. Julia avait profité pour se rhabiller… à sa façon. Elle avait enfilé un string (son préféré) qui mettait en valeur ses fesses qu’elle trouvait si jolies.


Elle leur servit des boissons, et la discussion fut badine. Elle leur expliqua que cette expérience avait été sensationnelle et qu’elle espérait que pour eux il en avait été de même. Ils étaient toujours nus, et elle laissait aller son regard vers leurs sexes. Qu’elle les trouvait beaux ! Au repos, leurs verges étaient aussi émouvantes qu’en érection. Les bourses pendaient et, au gré des mouvements, se balançaient.

Une drôle d’idée taraudait l’esprit de Julia depuis quelques minutes…



Julia prit une mine contrite qui était quand même un peu feinte, car elle se doutait qu’après ce qu’ils lui avaient donné, ils étaient en droit d’avoir un peu de repos. Cependant, elle voulait quelque chose de précis et ne lâcherait rien pour arriver à ses fins.



Le « tout » fut dit d’une façon qui eut l’air d’emporter l’adhésion de ses deux amants.



S’adressant à Vincent, il ajouta :



Et ça repartait dans le mauvais sens. Il faudra que Vincent lui dise, un jour ou l’autre, que Delphine est son épouse. Vincent ne dit rien et fit celui qui était peu intéressé. Julia reprit le fil de la conversation.



Encore un grand moment de silence… Julia regardait du coin de l’œil Vincent qui subissait les propos désobligeants de Dominique. Par contre, dans ses pensées, elle se disait que Delphine pourrait bien venir pour joindre l’utile à l’agréable. Se retrouver seule avec Dominique pour mettre en avant ses fantasmes avait quelque chose d’inconnu. La présence de Delphine pouvait tempérer la situation ; et puis, entre filles, pourquoi pas ? Elle reprit la situation en main et décida d’ajouter un peu de fantaisie dans son « concours ».



Les deux garçons baissèrent les yeux, et ce fut Dominique qui osa poser la question.



Grand silence. Julia voyait que les garçons soupesaient le pour et le contre.



Elle les plaça sous les fesses des garçons, et cela eut pour effet de faire relever leurs bassins.



En disant cela, elle enduisit ses doigts de gel lubrifiant et, se mettant accroupie entre les deux, introduisit dans chaque anus un majeur bien lubrifié. Aucun ne se plaignit, et de la façon qu’ils se laissaient faire, elle comprit que cette caresse ne leur était pas interdite. Elle adora les fouiller avec le doigt. Elle allait le plus loin qu’elle pouvait et invita les garçons à se masturber.



Qu’il était bon d’avoir les deux garçons couchés à ses pieds ! Ses doigts accéléraient la cadence, et elle ressentait beaucoup de satisfaction à cette pratique.


Chacun commença à se masturber, et quelques instants après Julia les abandonna pour se mettre sur le canapé. Elle avait pris soin de leur faire enlever les oreillers sous les fesses et de les repositionner sous leur tête afin qu’ils puissent plus commodément voir Julia assise à deux mètres d’eux.

Elle se régalait du spectacle. C’était la première fois qu’elle voyait ses amants de donner du plaisir. Qu’ils étaient beaux, allongés, les jambes écartées en train de se caresser langoureusement la verge ! Dominique l’enserrait à pleine main. Il décalottait le gland au maximum à chaque fois qu’il montait et descendait autour de sa hampe. De temps en temps, avec son autre main il se caressait les testicules. Quant à Vincent, elle le devinait plus doux. Ses doigts enserraient son gland, et ses caresses étaient réservées à cet endroit. Lui aussi se caressait les testicules. Il faisait cela du bout des doigts. Quelquefois ses mains allaient vers l’intérieur de ses cuisses et entre ses fesses. À cela, elle reconnut la sensualité de son amant.



Pour pimenter tout cela et parce qu’elle en avait envie, elle écarta un peu ses jambes. Sans enlever son string, elle écarta le tissu, et d’une façon détachée joua avec ses poils pubiens. Sa caresse était douce et désintéressée, et ne portait pas à conséquence. Les garçons ne la quittaient pas des yeux, et elle, de son côté, en faisait de même. Pour une fois, elle pouvait voir un homme se donner du plaisir.


Combien de temps cela dura-t-il ? Au moins dix minutes de masturbations tantôt douces, tantôt effrénées. À tour de rôle ils alternaient la cadence. Les verges étaient tendues, et les testicules ballottés faisaient un bruit sourd lorsqu’ils touchaient les cuisses. Ce bruit lui rappela, lorsqu’elle avait eu les yeux bandés, celui que faisaient ceux de Dominique lorsqu’il la sodomisait et que ses bourses venaient heurter avec vigueur les lèvres de son vagin.


Elle laissa en paix sa toison et, écartant encore plus les jambes, laissa un doigt fureter à l’entrée de sa grotte. Le spectacle dut plaire à Dominique qui tendit ses jambes, arqua le bassin, accéléra la cadence et répandit sur son ventre deux ou trois giclées de sperme. Il se détendit complètement, tourna la tête sur le côté et, en regardant Vincent, il lui fit le « V », signe de la victoire.


Ce dernier, à la peine, continuait à se masturber. Julia serait bien allée l’aider, mais elle ne voulait pas précipiter les choses. Il avait encore cinq minutes avant d’être, le cas échéant, déclaré perdant. Sa verge avait perdu un peu de sa superbe et Julia sentit qu’il n’était pas sur le bon chemin. Néanmoins, elle continua ses caresses pour elle, tout heureuse de s’exhiber devant Vincent. Les cinq minutes passèrent, et Vincent alternait des passages où son sexe était raide et d’autres où une inquiétante mollesse apparaissait. Il « jeta l’éponge » de la plus belle des façons.



Elle s’approcha de lui, se mit à genoux entre ses jambes et prit le sexe flasque entre les mains.



Vincent ne dit plus rien et savoura la bouche experte de Julia qui commença à lui lécher les testicules. Un doigt inquisiteur s’enfonça dans son derrière et il retrouva peu à peu une vigueur encourageante.



Julia ne répondit pas, tout occupée à savourer dans sa bouche cette verge qui reprenait consistance. Il avait fermé les yeux et s’abandonnait du mieux qu’il pouvait. Julia fit signe à Dominique de s’approcher et, se cambrant, lui demanda de s’occuper d’elle.



Tout le monde sourit à cette boutade et Julia rétorqua :



Aussitôt dit, aussitôt fait : Dominique introduisit trois doigts dans le vagin et son pouce dans l’anus de Julia. Pendant ce temps, à qui mieux-mieux, elle aspirait la verge de Vincent.



C’était le résultat escompté. Une pénétration anale, une fellation et une explication très imagée des pénétrations de Dominique réveillèrent la vigueur de Vincent. Elle le sentit se raidir et, à sa respiration, comprit que son plaisir n’allait pas tarder.

Elle garda le sexe en bouche lorsqu’il se libéra. De toute façon, l’éjaculation fut symbolique. Qu’importe, elle apprécia de pouvoir – pour la première fois – goûter la liqueur d’un de ses amants. Elle s’en délecta et se libéra de l’emprise de Dominique qui ne mettait plus beaucoup de cœur à ce qu’il faisait.


Elle était fière de ses amants. En moins de deux heures, par trois fois, ils s’étaient répandus. Par trois fois, le sperme avait jailli de leur verge. Elle avait connu une double pénétration qui l’avait transportée très, très haut dans le ciel. Elle avait goûté aux premiers plaisirs urologiques et ne s’en était pas plainte.


Il fallut bien se séparer, et Julia donna rendez-vous à ses amants pour la semaine suivante. Il lui faudrait récompenser le gagnant et penser à organiser quelque chose pour le perdant…




*******



Il n’y eut jamais de nouvelles rencontres. Ce que pressentait Julia venait de se produire : son entreprise ouvrait une nouvelle antenne à proximité de Bordeaux. Ses employeurs avaient détecté en elle une future cadre dirigeante. Elle avait été dépêchée sur place, et il lui avait été confié la direction de l’agence en attendant la venue d’un responsable. À elle d’assurer la mise en route et de faire fonctionner tout cela durant trois à quatre mois.

Ce ne fut pas simple ; du jour au lendemain, elle dut quitter son appartement de Poitiers et emménager dans la proche banlieue bordelaise, à cinq minutes à pied de sa nouvelle résidence.


Depuis plus de dix semaines, elle se consacrait à son travail. Première arrivée le matin, dernière partie le soir. Elle s’étonnait de ne plus avoir de vie sexuelle, mais sa libido était en berne en raison de sa surcharge de travail.

Cadre responsable, elle avait sous ses ordres une douzaine de commerciaux et trois secrétaires. Attachée au côté humain, elle avait pris soin d’avoir des entretiens personnels avec chacun d’eux. Autant la discussion portait sur les résultats et les objectifs de l’entreprise, autant elle avait évoqué avec certains un côté plus privé et, pour la plupart, connaissait leur situation familiale.


Dans un coin de sa tête, elle avait enregistré les profils de Romuald et de Victor. Leurs cursus avaient été signalés par le siège social de Paris pour qu’ils acquièrent encore plus de responsabilités. Deux trentenaires, célibataires, assez bien foutus et qui l’avaient dévorée des yeux lors des entretiens.


Il y avait aussi Patricia, qui accusait une bonne quarantaine. Sa fonction était de la seconder du plus près possible en ce qui concerne les relations avec le siège social. Elles étaient souvent ensemble.

Patricia était une belle femme. Elle lui avait confié qu’elle était célibataire, voulait le rester et ne désirait pas s’embarrasser d’un conjoint. Sous le sceau de la confidence, elle lui avait dit, en la regardant au fond des yeux, qu’elle ne voulait pas d’homme, que ce soit dans sa vie ou dans son lit…


Ainsi allait la vie : de réunions de motivation envers le personnel à la gestion des tâches inhérentes à un poste de direction, elle ne voyait plus rien d’autre que son travail.


Un matin, un SMS lui arriva.

Vincent et Dominique m’ont décerné, hier soir, le titre de « Cochonnette d’or ». Je voulais te faire partager ma joie et te remercier de tout ce que tu as fait. Delphine.


« Cochonnette d’or ? Mais qu’est-ce qui a bien pu se produire pour que les garçons lui décernent ce titre ? » Cela lui rappela de bien doux souvenirs, et une petite boule minuscule qu’elle croyait perdue se logea dans le bas de son ventre…



… Dix minutes, c’était le temps qu’il lui fallait pour s’isoler afin de se recoiffer, d’ajouter une touche de rouge à lèvres et de se caresser furtivement pour entretenir la flamme qui venait de renaître au plus intime d’elle.