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n° 17187Fiche technique40908 caractères40908
Temps de lecture estimé : 24 mn
21/12/15
corrigé 07/06/21
Résumé:  Les vacances, enfin ! Période éphémère où l'on peut tout se permettre ou presque, et nos deux tourtereaux vont bien sûr, faire tout ce qu'il faut pour en profiter un max !
Critères:  fh grossexe vacances fête
Auteur : Gigi 02            Envoi mini-message

Série : Chronique

Chapitre 05 / 05
Chronique - Cinquième partie

Dans les épisodes précédents : Chronique - Partie 1, Chronique - Estelle, Chronique – Troisième partie et Chronique – Quatrième partie,


Stéphanie et Bertrand forment un couple ordinaire ; enfin, presque puisque Stéphanie est un peu nymphomane.

Après avoir connu diverses aventures, notamment avec une ministre, puis frôlé la mort dans un hôtel miteux et organisé une soirée un peu libertine, le tout sur fond de sexualité assez débridée, nos deux tourtereaux partent en vacances…



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Chronique – Cinquième épisode



VACANCES




Les vacances, enfin ! Curieux comme tout semble prendre une autre dimension et le quotidien un nouveau visage rien qu’à l’énoncé de cette formule magique : c’est les vacances ! Même en ne sortant pas de chez soi, on a l’impression que tout est différent, le ciel plus bleu et les gens de la télé plus sympathiques.


C’est la réflexion, un peu nunuche, c’est vrai, que je me fais, en rangeant les derniers sacs dans la voiture. Parce que, cette année, on part ; nous avons réussi, non sans difficultés et tractations diverses, à obtenir nos congés aux mêmes dates, Stéphanie et moi, à savoir trois semaines en août.


Et ces trois semaines, nous avons bien l’intention d’en profiter un maximum, tous les deux ; d’abord une semaine à Boulouris – Saint-Raphaël, dans l’appartement que possède la maman de Stéphanie et qu’elle met à notre disposition, ensuite, en remontant, quelques jours à Saulieu, toujours chez Marie-Odile, et le reste chez nous, tranquilles, bien à l’abri du monde et de son agitation.


Mais, pour l’heure, direction la Provence, la lavande et la grande bleue avec comme seul programme : la mer, le soleil, le sexe ! Autant dire que du bonheur…


Elle est sublime, Stéphanie, dans sa tenue de voyage ; chemisier noir à manches courtes largement ouvert, short blanc très court et escarpins de la même couleur, et sur le visage, des lunettes de soleil grand format à montures blanches, elles aussi ; ne lui manque en fait que le chapeau de paille pour parfaire l’image type de la starlette en vacances


L’autoroute ; les kilomètres qui défilent ; la circulation est dense, mais ça roule ; il en sera peut-être tout autrement demain aux abords de la grande bleue. Demain, car pour ce soir, nous avons réservé une chambre dans un hôtel des environs de Lyon, trois étoiles, please ! Histoire de ne pas faire le voyage d’une seule traite et musarder un peu en chemin.


Un coup d’œil sur Stéphanie qui semble somnoler. Mon regard s’attarde sur ses cuisses ; elles sont délicieuses ! et c’est plus fort que moi, je ne peux pas résister à l’envie de poser la main dessus ; hum, elle ne somnole pas vraiment, ma chérie, puisqu’ostensiblement, celles-ci s’écartent légèrement



Elle sourit, me prend la main pour la reposer sur le volant :



Ouais, elle a raison, sinon, excitante comme elle est, je serais tenté de me livrer à des débordements peu compatibles avec la conduite d’une automobile sur autoroute. Des kilomètres, toujours, et puis, enfin, nous quittons l’autoroute pour rejoindre notre hôtel, lequel, à l’écart de toute agglomération, s’appelle, sans grande originalité, l’Auberge du Beaujolais.


Beaucoup de monde, d’ailleurs, en ce jour de grands départs, anglais et néerlandais en majorité, si on s’en réfère aux plaques des voitures stationnées sur le parking.


Changement de tenue pour Stéphanie, qui, pour le dîner, a passé une robe légère dans les tons orangés. L’ambiance est sympathique et conviviale, et le menu, sans être extraordinaire, est tout à fait conforme à la réputation de l‘établissement et bien sûr, accompagné d’un Beaujolais de la réserve du patron, qu’il nous sert lui-même à la table. On prend notre temps, on échafaude sans cesse de nouveaux projets pour la semaine à venir et la soirée est déjà bien avancée quand nous quittons la table pour s’offrir une petite balade en amoureux, main dans la main, dans les chemins des environs.


Il fait bon, l’air est embaumé de senteurs agréables et indéfinissables qui incitent à la promenade et à la rêverie ; d’ailleurs, c’est-ce qu’on fait, on ne se parle pas, on profite, on est bien ; ma main glisse sur ses fesses, elle sourit ; des idées polissonnes me traversent l’esprit



D’un léger signe de tête, elle m’invite à regarder de l’autre côté de la route ; effectivement, dans un champ, un type d’un certain âge, les mains dans les poches, ne nous quitte pas des yeux



Couchés sur le lit, entièrement nus et serrés l’un contre l’autre, je laisse Stéphanie prendre l’initiative ; et elle sait ce qu’elle veut, ma chérie ; elle me prend la main pour l’amener à hauteur de son sexe ; pas besoin de me faire un dessin, j’ai compris ; elle a envie de s’adonner à sa nouvelle fantaisie érotique : le fisting, c’est nouveau, sentir mes doigts dans sa chatte humide, les sucer ensuite, l’un après l’autre – sauf le pouce qui ne l’inspire pas trop – cela l’excite ! Faut voir comment ! surtout qu’elle fait cela avec délectation, ma chérie, bien comme il faut, avec gourmandise, en prenant son temps. Et ce soir, c’est deux que je lui glisse dans sa chatte adorée, et je sens que je vais bientôt passer à trois, et peut-être même toute la main, tant qu‘à faire, tant elle en raffole, surtout qu’elle aussi ne se gêne pas pour jouer les exploratrices dans mon petit cul… de ce côté-là, elle en est à deux doigts, mais je crois pas qu’elle puisse beaucoup plus ! Waouh ! Ça y est, là dans sa chatte, j‘en suis à quatre, et elle aime ça ! elle gigote, dans tous les sens, crie que c’est bon, que je continue… et qu’elle les veut tous dans sa bouche… Ce que je fais ; et puis, d’un bond, elle se retire, se couche sur le dos en écartant les cuisses au maximum, me prend la tête à deux mains pour l’amener sur son sexe grand ouvert.



Alors OK, ma belle, tu veux jouir, compte sur moi ; après les doigts, la langue, j’ai des poils plein la bouche, mais qu’importe, elle est au ciel, ma chérie ! Et on termine par une pénétration à la va-vite, juste histoire de prendre mon pied, moi aussi, puisqu‘aussi bien, Stéphanie est déjà hors course depuis un petit moment. En tout cas, j’espère que les chambres de l’hôtel sont bien insonorisées !




*****





Stéphanie me regarde, tout sourire, une culotte dans chaque main, une rouge et une mauve.



Elle me colle un baiser d’amour, sur les lèvres, tout en enfilant son slip.





*****




La plage, enfin. Je me souviens d’une chanson qui disait : il y a le ciel le soleil et la mer, eh bien c’est cela, tout à fait ; quoique moi j’ajouterais l’amour et le sexe pour un bonheur parfait ; bronzer, farnienter et baiser, c’est le programme de la semaine ; et aussi, pour finir la journée en beauté, un apéro ou une boisson rafraîchissante à la terrasse d’un grand café. Seulement, elles sont prises d’assaut, les terrasses, et c’est en cherchant une éventuelle table libre que Stéphanie me prend soudain le bras.



Tiens, tiens ! Je vais voir enfin à quoi il ressemble, son premier mari dont je ne sais rien ; un type costaud, apparemment ; les cheveux très courts, vêtu d’un costume beige ouvert sur une chemise blanche dégrafée du col ; il est en train de siroter un pastis. Stéphanie me tire par le bras



Mais c’est trop tard, puisqu’elle a à peine terminée sa phrase que retentit un joyeux :



Sourire dépité de ma chérie, pas moyen d’y échapper ! Présentations rapides – il s’appelle Simon – et il nous invite fort gentiment à s’asseoir à sa table.



Bon, pour moi, ce sera la même chose que lui, qui en profite pour renouveler, et une menthe à l’eau pour ma chérie. Verres à la main, on échange des banalités, du style : « Ça, c’est une surprise ! », « Vous êtes en vacances ? », « Qu’est-ce qu’il y a comme monde, hein ! » – entre autres. Moi, je le trouve sympa, Tony, en tout cas, pas du tout comme je j’imaginais ; en vidant son verre, il se tourne vers Stéphanie



Stéphanie qui, elle, n’a qu’une envie, c’est de s’en aller au plus vite, se fend quand même d’un commentaire qu’elle veut aimable



Alors, c’est moi qui lui pose la question :



Il bombe un peu le torse avec un large sourire, l’air satisfait :



J’émets un petit sifflement



Il fait signe au garçon de renouveler les consos, la sienne surtout, puisque nos verres sont encore pleins et se penche vers nous, tel un conspirateur



Alors là, il a réussi son effet, l’ex ! Tony Montana ! Le chanteur de rock, l’idole incontestée de toute une génération ! On en reste comme deux ronds de flan, Stéphanie et moi. Surtout elle, que cette révélation fait sortir de sa torpeur ; normal, il a toujours été son chanteur préféré et elle possède tous ses enregistrements



Et il n’en est pas peu fier, Simon ! À tel point que le soupçonne d’en rajouter un peu.



C’est vrai qu’elle est connue aussi pour son goût immodéré pour l’alcool, l’idole. Je l’interromps :



Il fronce les sourcils, Simon, et apprécie peu la remarque !



Mais elle s’en fiche, Stéphanie, pour l’instant, elle est en train de rêver…



Il liquide son verre et réfléchit un instant :



C’est un seul cri qui sort de nos bouches :



C’est confirmé, pas de soucis ; Simon nous attendra à la sortie de la ville pour nous guider, la maison de l’idole n’étant pas particulièrement facile à trouver, comme toutes les propriétés d’artiste, d’ailleurs. En attendant, Stéphanie ne tient plus en place. Et je ne sais pas ce qui l’excite le plus, rencontrer son idole ou côtoyer des gens du cinéma porno !



Pas mal, la propriété de la vedette, c’est le moins que l’on puisse dire ; cachée au fin fond de la campagne varoise, bien à l’écart des routes principales. Simon nous a expliqué qu’il s’agit en fait d’une ancienne bergerie aménagée ; moi, je veux bien, mais vu la taille du bâtiment, c’était sûrement, une bergerie prévue pour abriter plusieurs troupeaux… et il y a même un logement pour les gardiens. Des voitures garées en tous sens, voitures de luxe, pour la plupart, mais pas que, et donc, apparemment, pas mal de monde ; notre guide nous drive jusqu’à l’entrée du bâtiment principal.



Oui, bien sûr, mais le problème, pour Stéphanie et pour moi, c’est que nous sommes ici en terre inconnue, et nous ne connaissons personne… On entre, une grande pièce aux murs blanchis à la chaux dans laquelle s’affaire un groupe de musiciens, et puis le patio, plein de monde, au moins une trentaine de personne, de tous âges, en majorité des gens du show-biz, sans doute. Une musique assourdissante, sur laquelle dansent, ou plutôt gesticulent, quelques couples ; d’autres sont affalés, le verre à la main, sur des bancs recouverts de coussins ; en tout cas, tous ont un point commun, outre de jacasser, c’est d’être légèrement vêtus, et même très légèrement pour certaines. Pas de smoking ni tenues de soirée, mais pantalons légers ou bermuda pour les hommes, robes ou jupes ultra courtes pour les femmes. En tout cas, il y a quelques jolies filles, ici ! Un type jeune, vêtu d’un tee-shirt fuchsia et d’un bermuda à fleurs multicolores nous interpelle :



Oui, mais moi, c’est quelqu’un d’autre qui m’intéresse



Flûte ! Une fille superbe ! J’aurais bien aimé la rencontrer, ne serait-ce que pour le plaisir des yeux.



Je vois d’un coup briller dans les yeux de Stéphanie une lueur d’intérêt.



Je prends Stéphanie par le bras :



Elle sourit :



J’avoue mon ignorance.



Voir Stéphanie se mélanger avec des pros du cinéma X n’a rien d’enthousiasmant.



Elle balaie l’objection d’un geste de la main en riant



Je soupire :



Elle se tourne vers Erwan :



Mais l’apparition de la star, la vraie, l’idole, le maître des lieux, met un terme à cet échange de vues.

Il est tel qu’on le voit à la télé, Tony Montana, l’air un peu plus âgé, peut-être, mais c’est sûrement à cause de l’absence de maquillage ; décontracté au possible, pantalon et chemise noire grande ouverte sur une grosse médaille ; tout sourire, il serre les mains, embrasse les femmes, plaisante avec tout le monde, distribue de la bonne humeur, pour tout dire ; il s’avise de notre présence, viens vers nous



Il embrasse Stéphanie qui est à deux doigts de se pâmer et me donne une tape sur l’épaule.



Et puis il se met au centre de la pièce en levant les bras pour réclamer le silence.



Tonnerre d’applaudissements, cris, un léger réglage de la sono et c’est parti ! Tout le monde s’installe en demi-cercle face au chanteur, les uns debout, les autres assis sur des coussins ou à même le sol, c’est le cas de Stéphanie, qui s’est rapprochée le plus possible de son idole. Pour ma part, je reste debout, un peu en retrait de la scène improvisée. Et tout de suite, il démarre très fort avec le super tube « Dis-moi que tu m’aimes plus qu’hier ! » Suivi de « Tu peux partir » et « Love me baby » et quelques autres de moindre importance et c’est dans un délire total qu’il termine avec « Aime-moi sur le tender », titre dont je n’ai jamais bien compris la signification profonde, et que toute l’assistance, qui n’a d’yeux que pour la vedette, reprend en cœur ; mais moi, je n’ai d’yeux que pour le couple, jeune, qui se tient un peu devant moi.


Apparemment, ils ne sont pas ensemble, mais depuis un moment, le garçon s’est rapproché petit à petit de la fille, jusqu’à en être tout contre, et profitant que celle-ci gesticule comme une damnée sur les chansons de Tony, hop, il lui colle la main aux fesses, direct ! Et pas plus perturbée que ça, la fille, puisqu’elle se contente simplement de tourner la tête, juste pour voir à qui appartient cette main baladeuse. Son examen rapide l’ayant apparemment satisfaite, elle reprend de plus belle ses gesticulations, ce qui, évidemment, encourage le garçon à aller plus loin ; le voilà qui glisse sa main sous la jupe de la demoiselle, opération facilitée par le fait que la jupe en question est ultra courte, et là, je vois la fille écarter ostensiblement les jambes ; le garçon, qui a compris, réussit, toujours en gesticulant lui aussi, et d’une seule main, à lui baisser légèrement sa culotte et la plonger à l’intérieur ! J‘apprécie ! Et à la façon dont elle se trémousse, ce qu’il lui fait doit parfaitement lui convenir, à la donzelle ! Waouh ! voilà qui augure bien du reste de la soirée ! Son récital terminé, Tony envoie de la main des baisers vers ses admirateurs et disparaît par une petite porte dissimulée derrière une tenture.



Je me retourne et là, j’ai un coup au cœur ; la personne qui vient de faire ce commentaire est une jeune asiatique, d’une beauté à couper le souffle ! Elle est superbe ! Grande, les cheveux d’un noir intense qui lui tombent dans le dos, elle est simplement vêtue d’une robe très courte en lamé tellement serrée qu’on se demande comment elle fait pour la passer, surtout avec la poitrine qu’elle se paie, la miss ! Je lui réponds en souriant



Alors, là elle m’en bouche un coin, ma petite chinoise, ou bien thaïlandaise ou coréenne, je ne sais trop.



Oh là là ! L’invite à peine voilée ! Stéphanie avait raison, la soirée va être chaude ! Mais je n’ai pas le loisir de poursuivre avec la petite asiatique, puisque Stéphanie revient à moi. Elle me prend le bras, m’entraîne un peu plus loin.



Je l’avais oublié, celui-là ! C’est que l’ambiance n’est plus tout à fait la même, depuis le récital de Tony maintenant c’est la fiesta dans toute sa splendeur, et toute sa débauche ! Tout le monde rit, boit, danse, fume – et pas que du tabac, à mon avis – se parle sans se comprendre tant la musique est assourdissante ; le buffet bien garni est littéralement pillé, mais d’Erwan, point, de même que mon asiatique, disparue elle aussi de mon champ de vision ; pas vu arriver, pas vu partir ! C’est quand même pas un fantôme, cette nana ; mais, bon sang, quelle fille ! Et une beauté pareille, asiatique de surcroît, il y a de fortes chances pour qu’elle fasse dans le porno, elle aussi !


Alors, Stéphanie et moi, on danse, nous aussi, jusqu’à s’étourdir ; à travers le brouhaha, des cris et des rires nous arrivent de l’extérieur, certains ont plongé tout habillés dans la piscine ! L’alcool commence à faire son effet ! Les éléphants roses, aussi, sûrement ! Et soudain, la musique s’arrête : c’est le retour de notre vedette ; il passé un peignoir et lève les bras pour réclamer le silence, l’obtient ; il a une bouteille de scotch à la main, la porte à ses lèvres, s’octroie une rasade phénoménale, s’essuie la bouche d’un revers de manche et prend la parole :



Pas beaucoup d’hésitation parmi les invités, ils ont l’habitude, sûrement ! Et puis pour les stars du porno, évidemment, cela ne leur pose pas de problèmes ; d’ailleurs certains ne vont même pas jusqu’au vestiaire et se débarrassent de leurs fringues là où ils sont, à même le sol. Là, je crois que la soirée ne va pas tarder à tourner à l’orgie ! Avec Stéphanie, on s’interroge du regard, pas longtemps. Ok, c’est bon, on y va ! Un rapide passage au vestiaire, histoire de pouvoir retrouver nos fringues au bout de la nuit, et nous nous mêlons à la foule des invités, maintenant entièrement nus pour la plupart, mais pas tous ; c’est du délire, je n’imaginais pas que ça puisse exister, des trucs pareils ! Parce qu’il se passe des choses ; à commencer par mes deux jeunes de tout à l’heure ; ils sont nus, maintenant, et elle, agenouillée devant lui, le suce à n’en plus pouvoir pendant que son partenaire frappe des mains en cadence sur la musique, tout en tirant sur ce qui ressemble à une cigarette, mais qui de toute évidence, n’en est pas vraiment une. D’ailleurs, il commence par il y avoir un peu trop de fumée, dans cet endroit et trop de monde ! Un repli vers le patio s’impose. Et là, pareil, même ambiance ! Tiens, ici trois filles, complètement nues sont en train de pousser des petits cris devant un type qui prend des poses idiotes sensées le mettre en valeur :



On s’approche ; elle jette un œil, se tourne vers moi.



Ça pour voir, je vois ! Je ne vois même que ça ! C’est pas possible un engin pareil ! C’est monstrueux !

Un sexe d’âne greffé sur un humain ! Pas possible autrement ! Et c’est sûrement ce que doivent être en train de se dire les trois filles ; elles regardent l’objet, s’interrogent du regard, hésitent à toucher tout en se demandant si un truc pareil est compatible avec leur capacité d’accueil ! Mais c’est une question que ne se pose même pas Stéphanie ! Elle est comme en hypnose, ses yeux ne peuvent se détourner de « la chose »



Elle sourit.



« L’homme », c’est bien sûr Alan Bigcock ; pas très grand, assez mince et très brun, type méditerranéen, il a déjà remarqué l’intérêt que Stéphanie porte à sa panoplie de culbuteur professionnel ; il écarte les trois donzelles et lui tend la main ; elle se tourne vers moi.



C‘est l‘évidence même ! Et je vais commencer par me mettre en quête de ma petite asiatique, moi. Elle ne s’est quand même pas envolée ! Tiens, Erwan ! Il tombe bien, celui-là ; c’est lui qui s’occupe de la sono, en fait ; il n’est pas nu, du moins pas encore, puisqu’une jolie brunette en tenue d’Ève est en train de s’en occuper. Il m’aperçoit, m’interpelle



Il rit :



Il n’a pas le temps d’en dire davantage, la brunette, qui trouve que l’intermède a assez duré lui colle d’autorité sa langue dans la bouche ! Drôlement impatiente, la fille ! Et mal élevée !


Et effectivement, elle est là, ma beauté mystérieuse, prénommée Barbara. Elle n’a pas quitté sa robe, et assise sur un petit banc, les jambes croisées, elle fait des volutes de fumée en tirant sur un long fume-cigarette ; absorbée par la contemplation d’un magnifique ciel étoilé, elle ne m’a pas vu. Je m’avance vers elle



Elle se retourne, me sourit.



Oh cette voix ! Du miel !



Elle tire sur sa cigarette, renvoie la fumée vers les nuages



Elle se lève, vient contre moi, passe ses bras autour de mon cou.



Waouh ! de toute évidence, elle a très envie d’approfondir notre relation ! alors si elle aime l’entendre en français, on ne va pas se gêner !



En guise de réponse, elle pose son front contre le mien, ses lèvres sur les miennes, sa langue s’insinue dans ma bouche… Dieu que c’est bon ! Oh ce baiser ! Malheur ! Il me la faut ! Vite ! Tout de suite ! Les mains plaquées sur ses fesses, je la colle contre moi ; bon sang ! je bande à n’en plus pouvoir ! Vite, vite, c’est l’état d’urgence ! Je l’entraîne vers le banc où elle était assise, mais elle me retient :



Elle m’entraîne à l’intérieur, on traverse une pièce où un couple est en train de s’envoyer en l’air à même le sol, pendant qu’un gros type bedonnant se masturbe comme un malade en les regardant faire ; c’est vraiment n’importe quoi ! On arrive dans une pièce sobrement meublée d’un unique canapé, mais on s’en fout, pas besoin d’autre chose ! Je malaxe ses seins à pleines mains pendant qu’elle s’assure que ma queue est tout à fait opérationnelle et conforme à ses désirs ; je retrousse sa robe, pas le temps de l’enlever ! Sa culotte, maintenant, vite, et là, je retire ma main comme si je prenais l’équivalent d’une décharge de 380 volts, au moins ! Oh le bond en arrière ! C’est qu’elle est occupée sa culotte, et par des attributs tout ce qu’il y a de plus masculin ! Qu’est-ce que ça veut dire ? Parce que, extérieurement, c’est une fille ! Sa poitrine, c’est une vraie, bien palpable, pas de doute la dessus, je m’en suis aperçu… et puis soudain, je comprends, une transsexuelle ! Et thaïlandaise, comme de juste, j’aurais dû me méfier. Elle me regarde, l’air complètement dépité :



J‘enrage ! Partagé entre colère et dégoût, j’explose !



Ma colère ne la désarme pas, au contraire, elle me prend la main.



Je me rends compte que je viens d’être ignoble, mais ma colère ne retombe pas ! C’est que moi aussi, j’avais envie d’elle, tellement ! La robe retroussée jusqu’au nombril, la culotte baissée sur ses cuisses, la queue à l’air, elle reste immobile, ne sait trop que faire, ni que dire, esquisse un sourire qui reste figé. Elle a quelque chose de pitoyable, mais en même temps d’adorable ; et elle est si belle, malgré tout ; et puis, je suis toujours excité, moi, je ne débande pas ! Et puis flûte ! Après tout, se taper une transsexuelle ? Pourquoi pas, c’est une expérience comme une autre ! Je me radoucis, me rapproche d’elle, et j’arrive à lui sourire :



Elle n’en croit pas ses oreilles, s’anime, prend son sac et en sort un petit sachet bleu, me le tend :



Elle a un petit trou du cul, Barbara, bien serré, et ce n’est pas fait pour me déplaire ; à elle non plus d’ailleurs, à en juger par ses gémissements ; je la ramone, bien comme il faut, consciencieusement et puis je me retire, juste avant de jouir, tout simplement parce que j’ai envie de lui faire avaler ma semence, qu’elle soit d’accord ou pas, ça lui apprendra !


Mais elle n’a rien contre, au contraire ; et quand j’éjacule sur ses lèvres, elle s’empresse d’y passer la langue, pour ne pas en perdre une goutte ; et puis je la fais jouir, à mon tour, mais à la main ! Sensation curieuse, d’ailleurs, et nouvelle, puisque c’est la première fois que je m’active sur un sexe qui n’est pas le mien ! Mais de toute façon, pour moi, il était hors de question de sucer !

Avant de la quitter, je lui demande :



Pour toute réponse, j’ai droit à un large sourire et un baiser qu’elle m’envoie de la main.

Je retrouve Stéphanie, un peu plus tard, seule, une coupe de champ’ à la main ; j’en prends une, moi aussi



Holà, je pressens des trucs pas ordinaires …



Alors, là, j’éclate de rire :



Elle éclate de rire



Voilà qui serait réellement réconfortant, si elle n’ajoutait pas :





Fin




Il va de soi que toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé ne serait que pure coïncidence.