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Rempotages

Les personnages principaux :

Les personnages secondaires :

***

Résumé de l’Acte I : Lundi 2 : Flora et Roméo, dans le cadre de leur travail, doivent recruter un stagiaire. Juliette, soupçonneuse des sentiments de Roméo pour sa collègue, installe en secret une caméra et un micro espions dans leur bureau, et épie leurs moindres faits et gestes. Pour l’instant, rien de bien inquiétant ; Juliette, Eloïse et Roméo savourent l’amour à trois dans une sexualité débridée.

Résumé de l’Acte II : Mardi 3 : Flora et Roméo reçoivent tour à tour les trois candidats au poste de stagiaire. La première, très laide, est renvoyée rapidement ; la seconde, Adelya, très jolie et provocante, qui a séduit d’emblée Roméo, est évincée par Flora ; le troisième candidat, Hernan, convient très bien à cette dernière, qui le trouve très séduisant et finit par le recruter sans tenir compte de l’avis de Roméo.

Résumé de l’Acte III : Jeudi 5 : Au grand dam de Roméo, Flora passe du bon temps avec Hernan, le stagiaire qu’ils ont recruté. Par ailleurs, ils sont toujours espionnés, à leur insu. Vendredi 13 : finalement excédé par son comportement et son indifférence apparente, Roméo demande à Flora si elle n’éprouve plus rien pour lui, et tente de la séduire de nouveau. Mais Juliette et Eloïse ont tout vu et entendu, et envoient à Roméo la vidéo du moment où il a l’intention de les tromper. Flora se réjouit de la situation, mais n’en montre rien et continue de simuler l’indifférence.

Résumé de l’Acte IV : Vendredi 13 au soir : Siriac retrouve Roméo dans un bar ; ce dernier le met au courant de la situation. Pendant ce temps, Cassandra l’apprend de Juliette et d’Eloïse, et passe ensuite la nuit chez elles. Roméo est décidé à rompre avec elles ; il séduit la première jeune femme venue, une serveuse. Flora, de son côté, organise une impressionnante orgie, et en profite pour narguer Siriac, le seul qui passe finalement la soirée seul.

***

Acte V, scène 1

Samedi 14, 9 h 30

Une chambre

(Roméo, une jeune femme)

(Tous les deux ronflotent, étendus nus dans un grand lit. Roméo sursaute soudain, puis s’étire et s’éveille doucement. Il se frotte les yeux en regardant tout autour de lui.)

Roméo : Putain mais où est-ce que je suis ?

(Il observe évasivement la jeune femme, qui lui tourne le dos.)

Roméo : Et qui c’est celle-là ?

(Il s’attarde un moment sur ses fesses.)

Roméo : Non, pas le même cul que la serveuse…

(Il l’enjambe partiellement pour aller observer son visage.)

Roméo : Bah merde alors… je n’ai aucun souvenir de cette fille…

(Il se lève en se frottant les yeux et en se massant la tête. Il récupère ses affaires éparpillées dans la chambre et s’habille. La jeune femme se tourne dans le lit.)

La jeune femme (pâteuse) : Hmmm… tu pars déjà ? Tu ne veux pas qu’on remette ça ? C’était tellement bon !

Roméo (évasif) : Euh… ouais… j’ai un rendez-vous… Mais c’était cool, hein, super ; on s’appelle un de ces quatre ?

La jeune femme : Quand tu voudras ! Comment tu t’appelles déjà ?

Roméo (souriant) : Siriac.

La jeune femme : Okay, cool ! Eh ben, Siriac, tu veux bien laisser ton numéro sur la porte du frigo en sortant ?

(Elle se retourne pour se rendormir.)

Roméo : Ouais, okay ! Allez, dors bien.

(Il sort en regardant une dernière fois vers la jeune femme qui ronfle déjà de nouveau.)

Acte V, scène 2

Samedi 14, 10 h 50

Un appartement vide

(Personne)

(Une porte s’ouvre. Colin entre, suivi de Roméo et de Siriac.)

Colin : Voilà, alors comme vous pouvez le voir, ici c’est la pièce à vivre. Spacieuse, lumineuse, confortable. Vous y serez bien pour organiser des soirées comme vous le désirez.

(Siriac et Roméo regardent partout. Colin s’avance vers une autre pièce en continuant de parler.)

Colin : Et ici, ça donne directement sur la chambre, douillette, chaleureuse, vous y serez tout à fait à l’aise…

Siriac (à voix basse, à Roméo) : Ce type nous prend pour un couple de pédés.

Roméo : Bah, on s’en fout. Si ça l’amuse…

Colin (se retournant) : Vous disiez ?

Siriac (fort) : Et alors ? T’as couché avec la serveuse ? Elle me branchait bien, moi, cette petite…

(Colin et Roméo le regardent avec étonnement.)

Roméo (souriant, d’une voix efféminée) : Mais non, tu sais bien qu’il n’y a plus que toi qui comptes…

(Colin sourit et sort vers une autre pièce.)

La voix de Colin : Et ici, comme je vous disais, un coin bureau ou télé…

Siriac (à Roméo, à voix basse) : Salaud !

(Siriac et Roméo sortent vers l’autre pièce ; tous les trois reviennent après quelques secondes.)

Colin : Voilà. Alors ? Qu’en pensez-vous ?

Roméo (à Siriac) : Qu’est-ce t’en dis ?

Siriac (à voix basse) : J’sais pas, t’es sûr que tu veux te prendre un appart ? Tu veux pas attendre un peu ?

Roméo : Non, y a plus rien à attendre, c’est mort, là ! Je serai aussi bien là pour refaire ma vie.

Siriac (à voix basse) : Tu peux peut-être squatter quelques jours chez nous…

Roméo (souriant, fort) : Voyons tu sais bien que ta femme ne supportera pas notre nouvelle relation…

Colin (hésitant) : Vous devrez quand même… euh… faire attention au niveau du bruit, hein… Il y a des voisins tout autour.

Roméo : Promis, nous nous retiendrons de crier.

(Siriac soupire.)

Roméo : C’est entendu, je le prends. Je peux m’installer quand ?

Colin : Si vous avez de quoi payer, le temps de faire les papiers, d’avoir une assurance, et avec un peu de chance vous pouvez y être ce soir.

Roméo : Parfait !

(Il observe encore tout autour de lui, examinant chaque recoin de l’appartement.)

Roméo (amusé) : Oh mon Siriac, nous serons bien ici !

(Siriac soupire. Ils sortent.)

Acte V, scène 3

Samedi 14, 12 h 30

L’appartement de Cassandra et Siriac

(Personne)

(Siriac puis Roméo entrent. Ce dernier dépose sa veste et quelques affaires.)

Siriac : Honnêtement, je ne sais pas si c’est une bonne idée…

Roméo : Ben oui, mais écoute : avec Juliette et Eloïse, c’est fini ; pour une raison inconnue, Flora ne veut plus de moi ; et pour finir, vous avez interdiction de m’héberger. Qu’est-ce que tu veux que je fasse d’autre ? Je peux à la rigueur squatter quelques jours par-ci par-là, mais c’est tout… Donc j’aime autant avoir un chez-moi.

Siriac : Bon, tu restes là, je vais faire un tour, j’en ai pas pour longtemps.

Roméo : Hein ? Tu vas où ?

Siriac : Je veux vérifier quelque chose.

Roméo : ?

Siriac : Je te dirai après.

Roméo : Mais… et si Cassandra revient ?

Siriac : Elle reviendra pas, t’as vu son texto, tout à l’heure ? (Singeant une voix féminine éplorée :) « Mon chéri, je vais rester un peu avec les filles, ça ne va pas fort. Ça ne te gêne pas trop, mon Siriac adoré ? »

(Roméo sourit.)

Siriac (s’éloignant) : Et puis de toute façon, je suis chez moi, merde ! Je peux bien loger qui je veux ! Allez, à tout’, fais comme chez toi.

(Il sort, sous les yeux étonnés de Roméo. Celui-ci extirpe son téléphone d’une poche et se laisse choir dans un fauteuil en soupirant. Il appuie plusieurs fois rapidement sur l’écran. Un silence.)

Roméo (au téléphone) : Salut Flora. … Non, pas top, mais on fait aller. … Non, non, c’est gentil. De toute façon, je viens d’aller signer pour un appart. … Bah oui, puisque tu ne veux pas m’héberger… … Ouais enfin, si t’es pas là, ça perd de son charme de dormir chez toi… … Mais, euh… tu es sûre que tu ne veux pas que…

(Il soupire.)

Roméo (au téléphone) : Okay, comme tu veux. Je te laisse, je dois filer. Bon week-end, à lundi !

(Il raccroche.)

Roméo : Putain ! Elles font chier !

(Il relève soudain la tête en souriant, puis reprend son téléphone. Un silence.)

Roméo (au téléphone) : Siriac, ouais, c’est moi. Je fais un saut au boulot, je dois récupérer un truc. … Quoi ? … Où ça ?

(Toujours au téléphone, il se lève et va fouiller dans un petit meuble. Il en sort un jeu de clés.)

Roméo : Okay, je les ai trouvées. Merci. À tout à l’heure.

Acte V, scène 4

Samedi 14, 12 h 45

Le bureau de Roméo et Flora

(Roméo)

(Roméo est assis sur une chaise de bureau et fouille à tout va dans un porte-documents.)

Roméo : Bordel, où est-ce qu’elle l’a foutu ?

(Il parcourt plusieurs feuillets, ouvre deux tiroirs, sort un calepin dans lequel il passe toutes les pages en revue, puis finit par extraire une pochette d’un classeur.)

Roméo : Yes !

(Il range sommairement tout le reste, puis se cale bien en arrière dans le fauteuil et prend son téléphone sur lequel il tapote un instant. Un silence.)

Roméo (au téléphone) : Bonjour Adelya, je suis Roméo, nous nous sommes rencontrés cette semaine pour un entretien lors duquel ma collaboratrice s’est montrée assez désagréable. … Oui, en fait, j’aurais souhaité vous rencontrer à nouveau. … … Euh… hmm… non, dans un cadre un peu moins… euh… professionnel… … … Que diriez-vous si je vous invitais à dîner ?

(Un silence, puis il sourit.)

Roméo : Super ! Est-ce que vous seriez disponible ce soir ?

(Il serre le poing en signe de victoire.)

Roméo : Parfait ! Je passe vous prendre à 20 heures ? … Oui, très bien. Retrouvons-nous là-bas. … Impec, à ce soir !

(Il raccroche, et tapote encore un peu sur son téléphone, puis le range d’un air satisfait.)

Roméo : Hé hé hé…

(Il sort.)

Acte V, scène 5

Samedi 14, 12 h 50

Le salon de Flora

(Flora, Siriac)

(Siriac est assis dans un canapé, un verre d’alcool à la main. Face à lui, Flora, portant une jupe courte, est assise dans un fauteuil, tenant une coupe de cocktail. De très nombreuses compositions de plantes sont disposées un peu partout dans le salon.)

Flora : Bon, et donc ? C’est Roméo qui t’envoie ?

Siriac : Non, non, promis ! Il n’est même pas au courant que je suis ici. Mais c’est juste que…

Flora : Que ?

Siriac : Que je ne comprends pas !

Flora : Je ne sais même pas de quoi tu parles…

(Un silence. Il la regarde intensément. Elle sourit, puis se penche en arrière et décroise lentement les jambes. Siriac boit en hâte deux grandes gorgées.)

Siriac : Roméo prétend que tu as changé…

Flora (se cambrant) : Et toi, qu’est-ce que tu en penses ?

Siriac : Il dit que tu ne veux plus de lui.

(Elle ne répond rien. Il observe sa poitrine.)

Siriac (hésitant) : Que… que tu t’es rangée, que tu ne couches plus qu’avec ton stagiaire.

Flora (espiègle) : Ah bon ? Il dit ça ?

(Elle boit une gorgée de cocktail et passe ensuite lentement sa langue sur ses lèvres. Siriac déglutit avec peine, et tire discrètement sur son pantalon.)

Flora : Et tu es venu pour te prouver qu’il avait tort ?

(Elle abandonne son verre sur un guéridon, puis s’agenouille devant Siriac et pose ses mains sur les cuisses du jeune homme.)

Siriac : Euh… je…

(Flora déboutonne le pantalon de Siriac et en extrait son sexe presque tendu qu’elle se met aussitôt à pomper avec ardeur.)

Siriac : Eh ben là, je comprends encore moins, mais on s’en fout…

(Il se laisse choir en arrière dans le canapé, la tête renversée appuyée sur le dossier, et savoure pleinement les caresses de la jeune femme.)

Acte V, scène 6

Samedi 14, 13 h 20

L’appartement de Cassandra et Siriac

(Personne)

(Roméo entre et dépose ses affaires sur une chaise, puis prend une télécommande, et va s’asseoir dans un fauteuil. Il allume la télévision et zappe un instant d’une chaîne à l’autre.)

Roméo : Mouais, évidemment, y a pas grand-chose.

(Un silence. Cassandra entre.)

Cassandra : Salut mon amour !

(Elle n’a pas vu Roméo ; elle déboutonne son veston et pose son sac dans un coin du salon. Roméo la regarde, hésitant.)

Cassandra : Je suis désolée, j’ai traîné un peu, mais les filles étaient…

(Elle s’interrompt dans une exclamation de stupeur au moment où elle découvre Roméo.)

Cassandra : Mais… mais qu’est-ce que tu fais là ?!?

Roméo : Salut, Cassandra, je…

Cassandra (regardant en tous sens) : Et où est Siriac ?

Roméo : Il est sorti faire un tour. Écoute, je…

Cassandra : Tais-toi ! Tu es vraiment con ! Qu’est-ce que t’avais besoin de sauter sur Flora !

Roméo : Oh me fais pas chier ! Tu vas pas t’y mettre, hein ! C’est surtout qu’elles avaient pas besoin de m’espionner, les deux autres, là !

Cassandra : Les deux autres ! Tu as vu comme tu parles d’elles ?

Roméo : Je m’en fous ! C’est du passé !

Cassandra : Tu es sérieux ?

Roméo : On ne peut plus sérieux ! Et t’inquiète pas, je squatterai pas longtemps ; je suis allé louer un appart, je devrais l’avoir dès ce soir.

Cassandra : Hein ? Mais…

(Un silence.)

Cassandra : Et Siriac ?

Roméo : J’en sais rien. Il avait une course à faire.

Cassandra : Il a pas répondu à mes textos.

Roméo : Oui, je crois qu’il a pas trop apprécié les derniers…

Cassandra : Ben, si tu crois que c’est facile à gérer, vos crises ! J’allais pas laisser tes copines toutes seules !

Roméo (cynique) : Oh c’est vrai que les connaissant, tu as dû vivre un véritable calvaire, cette nuit…

(Il la scrute intensément. Elle soutient son regard.)

Cassandra : Je te signale qu’elles ne veulent plus entendre parler de toi !

(Un silence.)

Roméo : Eh bien tant mieux ! C’est réciproque ! Bon débarras ! Je suis libre d’aller me taper qui je veux !

(Elle l’observe un moment avec étonnement et suspicion.)

Cassandra (impassible) : Je ne te crois pas.

(Roméo tourne des yeux perplexes tout autour de lui, avant de reporter toute son attention sur la jeune femme. Elle s’approche de lui et se campe debout tout près du fauteuil. Il se lève ; leurs visages ne sont distants que de quelques centimètres.)

Roméo : Euh… Cassandra, tu es sûre que…

(Elle l’embrasse à pleine bouche. Il se laisse faire un court instant, puis referme franchement ses mains sur la poitrine de la jeune femme, qui se déhanche contre son corps. Mais il se recule et se dégage soudain.)

Roméo : Arrête ! Tu…

Cassandra : Tu es libre, oui ou non ?

Roméo : Oui, mais toi non ! Tu es la copine de mon meilleur pote !

Cassandra : Pfff ! Tu sais aussi bien que moi que…

(Elle s’interrompt en entendant une porte s’ouvrir. Roméo s’éloigne d’elle.)

La voix de Siriac : Bon, écoute, je ne sais pas trop si ça va t’avancer dans ta réflexion, mais…

(Il entre et s’interrompt en apercevant Cassandra qui réajuste son chemisier.)

Siriac (embarrassé) : Tiens, salut ma puce ! Ça va ?

Cassandra (embarrassée) : Ça va, et toi ? Tu étais où ?

Siriac : Euh… je faisais une course, pour Roméo…

Roméo : De quoi ?

Siriac : Oui, pour… pour ton appart, je t’ai pris deux trois trucs, mais je les ai laissés dans la bagnole. Ne t’inquiète pas, Cass, Roméo ne reste pas longtemps. Il va juste manger avec nous ce midi.

Cassandra : Euh, oui, il était en train de m’expliquer ça.

(Roméo sifflote gaiement.)

Cassandra (s’éloignant) : Bon, euh… je vais aller préparer quelque chose à manger, justement. Mais je vais filer prendre une douche, avant, j’ai pas eu le temps ce matin.

Roméo : Oui, puis à mon avis, t’as dû transpirer, cette nuit…

(Elle s’immobilise et lui lance un regard mi-agacé mi-anxieux.)

Cassandra : Je ne sais pas ce que tu vas imaginer, mais…

Roméo : Allez, file, je m’en fous complètement ! Je t’ai dit que c’était du passé !

(Elle regarde Siriac d’un air désolé, puis sort. On l’entend refermer une porte à clef. Roméo retourne s’effondrer dans le fauteuil. Siriac vient s’asseoir en face de lui.)

Siriac (à voix basse) : Ouais, ben moi je m’en fous pas tant que ça, mais bon… Dis, écoute, je ne sais pas ce que tu lui as fait, ou ce que tu ne lui as justement pas fait, mais je te confirme que Flora ne veut plus entendre parler de toi.

(Roméo le dévisage avec soupçon.)

Roméo : Tu es allé chez Flora ?

Siriac (implorant le silence) : Chhhhut !

Roméo (à voix basse) : Qu’est-ce que t’es allé foutre là-bas ?

Siriac : Je voulais lui parler de toi, et comprendre.

Roméo : Pfff ! Y a rien à comprendre avec cette salope !

Siriac : Ben je confirme ! Elle m’a presque sauté dessus…

Roméo (fort) : Quoi ?

Siriac : Chhhut ! Je te dis, elle m’a quasiment sauté dessus ! C’est la folie comme c’est une acharnée du cul !

Roméo : Mais je rêve ! Tu es allé te tap…

Siriac (l’interrompant en criant) : Mais non, tu ne nous déranges pas, voyons ! Ne t’en fais pas pour ça !

(Sous les yeux rageurs de Roméo, il monte très fort le son de la télé pour couvrir leurs voix.)

Roméo : Mais t’es un putain d’enculé, toi, tu sais ! Tu es allé te taper Flora ?

Siriac : Écoute, je voulais vérifier, je lui ai parlé de toi, je lui ai dit ce que tu m’avais dit, que tu…

Roméo : Qu’est-ce que tu lui as dit ?

Siriac : Mais rien, seulement que tu m’avais raconté qu’elle ne voulait plus de toi !

Roméo : Et hop ! Évidemment, t’as baisé avec elle !

Siriac : Mais oui ! Cette nana est hallucinante !

Roméo (le regard dans le vague) : Quand je pense que moi, je me suis retenu de…

(Un silence.)

Siriac : De quoi ?

(Roméo soupire.)

Roméo : Non, de rien. T’es con !

Siriac : Ben peut-être, ouais ! Mais…

Roméo (l’interrompant) : Et Cassandra ? T’y as pensé ?

Siriac : Mais oui, bien sûr, mais il ne s’agit pas de ça, là !

Roméo : Ben voyons…

Siriac : Écoute, Flora ne veut plus entendre parler de toi, tu comprends, ça ? Et pourtant, c’est bien toujours la même !

(Roméo soupire longuement.)

Roméo : Bon, et vous avez fait que baiser ? Tu n’as pas autre chose à m’apprendre ?

Siriac : Ouais, elle m’a dit qu’elle en avait marre de tes plans à la con, des emmerdes avec Juliette et Eloïse…

Roméo (l’interrompant) : Mais c’est fini, tout ça ! Et elle le sait !

Siriac : Ben oui, mais elle dit que c’est pas la première fois, et qu’elle y croit pas.

(Un silence.)

Siriac : Et honnêtement, je la comprends.

Roméo (emporté) : Ben putain, moi je la comprends pas ! Je me suis fait larguer, je me suis tiré, je n’ai aucune envie d’y retourner, je suis à elle quand elle veut, et elle m’envoie chier ! Et tout ça pour finir par baiser avec toi !

(Cassandra entre, changée et les cheveux humides.)

Cassandra : Eh mais ça gueule, votre truc, là !

(Elle approche d’eux, se saisit de la télécommande et éteint la télé.)

Cassandra : Qu’est-ce que vous disiez ?

Siriac : Euh… non, rien…

Roméo (toujours agacé) : Je ne sais pas à quoi joue cette salope, mais là aussi, c’est fini ! Fini !

(Cassandra regarde Siriac sans comprendre. Celui-ci, mal à l’aise, baisse les yeux.)

Siriac : Bon, euh, je vais aller à la douche aussi.

Roméo : C’est ça, va nettoyer tout ça !

Cassandra : Hein ? Mais… de quoi vous parlez ?

Siriac (abracadabrant) : De rien, on a pris une cuite, cette nuit, c’était pas beau à voir. Allez, je file me laver.

(Il s’approche de Cassandra, lui dépose un baiser, puis sort. Roméo soupire lourdement.)

Cassandra : Qu’est-ce qui t’arrive ?

Roméo : Elles me font toutes chier ! Juliette, Eloïse, Flora !

Cassandra : Eh ben… voyez-vous ça…

Roméo : Et même ton mec, il m’emmerde à foutre de trop près son nez dans mes affaires !

(Elle l’ignore et s’éloigne vers la cuisine. On entend Siriac fermer une porte à clef.)

Cassandra (sortant) : Tu manges avec nous ?

(Roméo se lève en hâte, la rattrape et la retient par le bras, la retournant vers lui.)

Cassandra : Qu’est-ce que tu fais ?

(Il l’attire contre lui pour l’embrasser à pleine bouche.)

Cassandra (à voix basse) : Mais arrête ! Tu es dingue ! Qu’est-ce qui te prend ?!

Roméo : Je profite de l’instant présent…

Cassandra : Et… et Siriac ?

Roméo (d’un ton entendu) : Je suis sûr qu’il ne dira rien…

Cassandra : Hein ? Mais pourquoi il ne dirait rien ?

Roméo (désignant la salle de bains) : Combien de temps, en général, sous la douche ?

Cassandra : Pas longtemps !

(Elle le repousse, le dévisage un moment, hésitante, puis finit par sourire.)

Cassandra (mystérieuse) : Non, arrête ! On fera ça tout à l’heure…

(Un silence. Roméo la regarde sans comprendre.)

Cassandra (souriant) : Tous les trois…

(Roméo écarquille les sourcils.)

Roméo : Ah ouais ! T’es comme ça, toi ?

Cassandra : Maintenant que tu es célibataire et puisque tu affirmes que Siriac ne dira rien…

(Il s’approche d’elle et lui caresse les fesses.)

Cassandra : Pendant que tu iras prendre ta douche toi aussi, je préparerai le terrain…

(Elle plaque une main entre ses jambes.)

Cassandra : Hmmm, je vois que l’idée ne te déplaît pas…

(Elle le masse doucement. Ils s’embrassent. Elle déboutonne son pantalon et glisse une main sous ses vêtements. Roméo lui caresse la poitrine d’une main, et passe l’autre à l’intérieur du pantalon et de la culotte de la jeune femme. Tous deux se trémoussent un moment. On entend se déverrouiller la porte de la salle de bains.)

Roméo : Ah ouais ! Vraiment pas longtemps…

Cassandra : Allez, la suite tout à l’heure.

(Ils extirpent les mains de sous leurs habits et s’éloignent l’un de l’autre. Chacun réajuste plus ou moins ses vêtements. Siriac entre, en caleçon, finissant de se sécher les cheveux avec une serviette.)

Siriac : Ah, ça fait du bien !

Cassandra : Tu peux y aller, Roméo, la salle de bains est libre.

Roméo : Okay, je vous taxe un peu de gel douche.

Cassandra : Prends une serviette dans l’armoire.

Roméo : Okay.

(Il sort.)

Cassandra : Et fais vite !

Siriac : Hein ? Pourquoi vite ?

(En guise de réponse, Cassandra s’approche tout contre lui et passe ses bras autour de son cou. Il se laisse faire quand elle l’embrasse à pleine bouche et plaque une main contre son entrejambe.)

Cassandra : J’ai envie de toi, Siriac !

(Siriac s’écarte d’elle et soupire en regardant vers son entrejambe.)

Cassandra : Je ne t’excite pas ?

Siriac : C’est pas ça, mais… euh… et Roméo ?

Cassandra : J’ai envie de vous deux !

(Siriac reste bouche bée quelques longues secondes. Elle s’approche à nouveau de lui et le serre contre son corps. Il passe ses mains autour de sa taille et les referme sur ses fesses, pressant l’un contre l’autre leurs bas-ventres.)

Cassandra : Hmmm ! Si, je sens que ça t’excite…

(Elle jette la serviette et baisse d’un geste le caleçon pour se saisir d’une main du sexe gonflé de Siriac, qu’elle caresse un moment, tandis que lui continue de la peloter.)

Siriac : Tu… tu es sûre, ma puce ?

(Elle ne répond rien, mais se dégage de son étreinte pour se dévêtir en hâte, et attire le jeune homme jusqu’au canapé. Il s’y laisse tomber, elle s’y agenouille, les fesses en l’air, pour sucer lentement son sexe désormais tendu. Il passe une main entre les cuisses de sa compagne pour caresser sa vulve. Tous deux gémissent doucement. Elle finit par se redresser et vient à califourchon sur Siriac, dos à lui, pour s’empaler lentement sur sa verge dans une profonde plainte de plaisir. Il imprime peu à peu des va-et-vient de plus en plus forts.)

Cassandra : Aaah ! Ouiii ! Vas-y ! Défonce-moi ! Ouiii !

(On entend s’ouvrir le loquet de la salle de bains.)

Cassandra : Aaaaah ! Roméoooo ! Viens vite !

(Roméo entre, seulement vêtu d’une serviette déformée par une grande bosse entre ses cuisses. Il contemple un moment la scène en souriant. Siriac le regarde sans rien dire en continuant de défoncer la jeune femme. Celle-ci tend une main vers Roméo en le suppliant des yeux.)

Cassandra : Aaah ! Allez ! Viens ! Donne-moi ta queue !

(Roméo dénoue sa serviette puis, le sexe presque tendu, s’avance vers le couple.)

Acte V, scène 7

Samedi 14, 14 h 20

L’appartement de Juliette

(Juliette, Eloïse)

(Les deux jeunes femmes sont attablées en nuisette et déjeunent devant la télé.)

Juliette : Alors ? Qu’est-ce qu’on fait, cet aprèm’ ?

Eloïse : J’sais pas, tu penses à quoi ?

Juliette (souriant) : On pourrait chercher quelqu’un avec qui passer la soirée…

Eloïse : Ah ouais, cash ? Je ne te suffis plus ?

Juliette : Mais tu sais très bien que ce n’est pas ça !

(Elle pose sa main sur celle d’Eloïse. Elles se sourient.)

Eloïse : Un mec ?

Juliette : Non, plutôt une fille. J’ai bien aimé, cette nuit, avec Cass.

Eloïse : Oui, moi aussi, évidemment. Mais du coup, on peut peut-être juste lui demander de revenir ce soir…

Juliette : Bof, j’ai pas trop envie de revoir son mec…

Eloïse : Ouais, et puis, finalement, on est peut-être pas obligées de lui ruiner son couple…

(Un silence.)

Juliette (pensive) : Ou alors plusieurs…

Eloïse : De quoi, plusieurs ? Plusieurs mecs ou plusieurs filles ?

Juliette : N’importe… comme tu préfères…

(Eloïse a une moue sceptique.)

Juliette : Tu veux qu’on aille dans un club libertin ?

Eloïse : Une boîte à partouze ? Non, franchement, sans façon. J’aime autant qu’on baise ici…

Juliette : Oui mais c’est pas si évident d’en trouver, des gens avec qui baiser.

Eloïse : Bah, j’sais pas, on sort, on verra bien. Si on trouve, c’est bien, et sinon, on rappellera Cass…

(Juliette sourit.)

Juliette (se levant) : Okay ; je vais ranger tout ça. Tu vas à la douche ?

Eloïse (se levant à son tour) : Non, viens à la douche avec moi, on rangera après…

(Juliette sourit de nouveau et entraîne Eloïse vers la salle de bains. Elles sortent.)

Acte V, scène 8

Samedi 14, 14 h 55

L’appartement de Cassandra et Siriac

(Cassandra, Roméo, Siriac)

(Tous trois sont affalés nus en sueur sur le canapé, Cassandra au milieu des deux jeunes hommes, le visage maculé de traînées et de taches blanches. Ils sont visiblement épuisés.)

Cassandra : Ouah… merci les garçons ! C’était trop bon !

(Elle s’extirpe avec peine du canapé et va ramasser les serviettes par terre.)

Cassandra : Je reprends la douche. Siriac ? Tu veux bien nous faire à manger ?

Siriac (soupirant) : Pfffouais…

Cassandra (candide) : Tu dors là ce soir, Roméo ?

(Roméo sourit.)

Roméo : Non, c’est sympa, mais normalement, j’aurai mon appart. Et puis, j’ai un rendez-vous, ce soir.

Cassandra : Avec qui ?

Roméo : Une jeune femme…

Siriac : Qui ça ?

Roméo : Vous ne la connaissez pas, elle s’appelle Adelya.

Cassandra (amusée) : Eh bien j’espère que tu auras recouvré tes forces d’ici là…

(Elle sort. Roméo regarde Siriac.)

Roméo : En parlant de recouvrer ses forces, y en a qui font vite…

(Siriac hausse les épaules en souriant.)

Acte V, scène 9

Samedi 14, 18 h 40

Le salon de Flora

(Flora, Daphné)

(Les deux jeunes femmes sont installées chacune dans un fauteuil et discutent, une tasse fumante à la main. De très nombreuses compositions de plantes sont disposées un peu partout dans le salon.)

Daphné : Et il est venu ?

Flora : Oui, il est venu, ce midi. Il m’a dit que c’était pour savoir où j’en étais avec Roméo, que d’après ce qu’il lui avait dit, je n’étais plus la même, que je ne voulais plus de lui…

Daphné : Et du coup, laisse-moi deviner, t’as baisé avec lui ?

Flora : Avec Siriac, oui, bien sûr !

Daphné : Et tu espères qu’il est allé tout raconter à Roméo…

Flora : C’est ça. Tu vois, que tu commences à comprendre mon plan…

Daphné : Je commence surtout à comprendre que t’es tordue !

(Flora sourit.)

Flora : Enfin, on verra ça lundi… D’ici là, je vais te présenter mon stagiaire…

(Daphné rigole.)

Daphné : Il baise bien ?

Flora : Ah bah pas aussi bien que Roméo, mais il se débrouille…

Daphné : Tu vois, tu parles encore de Roméo. Je me demande si tu n’es pas un peu amoureuse, quand même…

Flora : Pfff ! Laisse tomber, ça n’a rien à voir avec de l’amour !

Daphné : À mon avis, c’est plus que du cul, quand même…

(Flora soupire.)

Flora : Bon, en tout cas, il faut l’impressionner, le stagiaire ! Je veux qu’il me soit dévoué corps et âme !

Daphné : Si j’ai bien compris, c’est déjà le cas, non ?

Flora : Si, je pense. Mais bon, on va s’en assurer.

Daphné : Il arrive à quelle heure ?

Flora : J’sais pas. Je lui avais dit dix-huit heures trente.

Daphné : Et tu as invité d’autres gens ?

Flora : Non, juste toi et lui. Il faut l’impressionner, je te dis.

Daphné : Okay. Je sais pas trop ce que j’ai à y gagner, ni toi non plus, d’ailleurs, mais bon, s’il baise bien…

(Un bruit de sonnette retentit.)

Flora (se levant) : Tiens ben quand on parle du loup…

(Elle va jusqu’à la porte d’entrée et observe par un judas.)

Daphné : On en voit déjà la queue ?

Flora : Presque.

(Elle ouvre la porte.)

Flora : Bonsoir Hernan ! Bienvenue, entrez !

Daphné : Ah parce qu’en plus…

La voix d’Hernan : Bonsoir !

Daphné : …après tout ce que vous avez déjà baisé, tu continues à lui dire vous ?

(Hernan entre, portant une grande composition florale.)

Daphné : Oh putain ! Encore une !

(Flora lui fait discrètement signe de se taire.)

Flora : Je vous présente ma sœur, Daphné.

Hernan : Bonsoir, madame !

Daphné : Salut, laisse tomber le madame, va…

Flora : Tenez, déposez donc ça quelque part.

(Hernan cherche un moment où poser sa composition, mais ne trouve aucune place libre et finit par l’abandonner par terre.)

Daphné : Pourquoi faut-il que tous les mecs qui viennent baiser ici apportent des plantes ?

Flora : Chhut ! Ne l’écoutez pas, Hernan, mettez-vous à l’aise.

(Elle lui enlève son manteau, puis le presse contre elle pour l’embrasser à pleine bouche.)

Daphné : Allez ! C’est parti !

(Flora, souriant, entraîne Hernan en direction du canapé.)

Flora : J’ai beaucoup parlé de vous à ma sœur, Hernan, elle meurt d’envie de vous connaître…

(Le jeune homme rigole grassement en dégrafant sa ceinture.)

Daphné : Eh bien voilà qui promet ! Bon, ben si je m’ennuie, je pourrai toujours aller rempoter tout ça…

Acte V, scène 10

Samedi 14, 21 h 25

Un restaurant

(Roméo, Adelya, des clients, des serveurs)

(Adelya et Roméo sont assis face à face dans un coin de la scène et savourent un verre de cocktail. Des clients, des serveurs, vont et viennent à côté d’eux, avec toujours des regards appuyés en direction de la jeune femme qui, excessivement cambrée, provoque à tout va Roméo par des œillades coquines. Celui-ci a bien du mal à ne regarder que son visage.)

Roméo : Et… euh… vous envisagez quelles études ?

Adelya : Pour l’instant, je vais finir mon école de management, mais pour la suite, je ne sais pas encore.

Roméo : Ah, c’est bien…

Adelya : Oui…

(Un silence. Elle le dévore outrancièrement des yeux. À l’évidence, il cherche péniblement un autre sujet de discussion.)

Roméo : Euh… et… vous… euh… le… le rythme, à l’école, ça va ?

Adelya : Oui, ça va, je sais m’adapter à des choses très dures…

(Elle le fixe d’un regard de braise. Il crispe ses poings sur la table. Il regarde ses seins. Elle se cambre. Il boit une grande gorgée de cocktail. Elle aussi. Elle passe longuement sa langue sur ses lèvres.)

Un serveur (plus loin sur la scène, s’adressant à un autre) : Putain ! T’as vu la meuf, là ?

L’autre serveur : Ouais, c’est une bombe, hein !

Une serveuse : Laissez tomber, c’est une de mes tables ! D’ailleurs, tant mieux, le mec est pas mal aussi…

Le serveur : À mon avis, vu comme elle le chauffe, depuis qu’ils sont entrés, va falloir que tu fasses gaffe qu’ils baisent pas directement là…

(Ils s’éloignent en ricanant.)

Roméo : Vous… vous êtes déjà venue ici ?

Adelya : Oui, une fois ou deux.

(Elle relève une jambe sous la table pour frotter du pied l’entrejambe de Roméo.)

Adelya : Si vous voulez, je peux vous faire visiter les toilettes…

(Roméo hésite un court instant, puis vide d’un trait son cocktail et se lève en repoussant bruyamment sa chaise. Il tend la main en souriant vers Adelya, qui attrape un petit sac puis se lève à son tour, et il l’entraîne ensuite à travers les tables du restaurant sous les yeux stupéfiés des clients et des serveurs.)

La serveuse : Merde, ils auraient pu commander avant, au moins…

Acte V, scène 11

Samedi 14, 22 h 30

L’appartement de Cassandra et Siriac

(Cassandra, Siriac, Raoul)

(Siriac est allongé sur le canapé, chevauché par Cassandra, elle-même maintenue par les hanches par Raoul qui la sodomise. Tous les trois beuglent.)

Acte V, scène 12

Samedi 14, 23 h 10

L’appartement de Juliette

(Juliette, Eloïse, une jeune femme)

(Toutes les trois sont allongées nues par terre ; Juliette et Eloïse côte à côte, et la jeune femme par-dessus elles, dans l’autre sens. Chacune tient un gode et elles se caressent, se lèchent, se pénètrent en gémissant à tout va.)

Acte V, scène 13

Samedi 14, 23 h 35

Le salon de Flora

(Flora, Daphné, Hernan)

(Hernan est allongé sur le canapé, chevauché par Flora qui se déhanche vivement sur son bassin, et Daphné qui bougeote vaguement sur son visage. Cette dernière, pendant que ses deux partenaires ahanent leur plaisir, pointe une télécommande vers un écran qu’elle regarde un moment, avant d’y repointer la télécommande.)

Acte V, scène 14

Samedi 14, 23 h 55

L’appartement de Roméo

(Roméo, Adelya)

(L’appartement est presque vide, il ne contient qu’un matelas. Adelya est agenouillée devant Roméo et presse ses seins autour de la verge du jeune homme ; celui-ci fait d’amples mouvements de va-et-vient qui font arriver son gland jusque dans la bouche de la jeune femme. Il finit par éjaculer dans un grognement sur le visage et la poitrine de sa partenaire.)

À suivre…