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Temps de lecture estimé : 17 mn
14/08/16
corrigé 06/06/21
Résumé:  Sandra se sépare de Delphine et l'oublie dans les bras d'Élodie.
Critères:  ff
Auteur : Love Doctor  (Homme la cinquantaine coquine)

Série : Sandra

Chapitre 04 / 04
Sandra oublie Delphine

Résumé des épisodes précédents :


«  Sandra rencontre une jolie remplaçante  »

Sandra rencontre Delphine, jeune médecin remplaçante.


«  Delphine sonne chez Sandra  »

Sandra et Delphine débutent une histoire d’amour.


«  Sandra découvre l’infidélité de Delphine  »

Sandra découvre l’infidélité de Delphine.


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Sandra oublie Delphine



Delphine me quitta finalement pour poursuivre son aventure avec Anne, cette salope que j’avais trouvée un jour dans notre lit. Finalement, c’était mieux ainsi car cette trahison avait créé une fracture entre nous que ni l’une ni l’autre ne voulions vraiment combler. Et comme disait ma grand-mère, « Le réchauffé ne donne rien de bon, sauf pour le gratin de patates ! »

Je repris donc possession de mon appartement et de ma vie sans connaître cette fois de période de désespoir comme lors de notre première séparation.


Ma collègue Léa ne tenta pas de profiter de la situation, vivant son bel amour avec Mélissa, mais restait proche de moi pour me soutenir si le besoin s’en faisait sentir. Je lui en étais reconnaissante et lui accordai un soir ce dont elle rêvait depuis des mois… Ma vie sexuelle étant proche de zéro (seules mes masturbations solitaires empêchaient d’atteindre le vide sidéral !), un manque certain commençait à se faire sentir… et c’est ainsi qu’après un repas chez les deux amoureuses je m’étais retrouvée assise entre les deux amantes complices qui avaient de drôles d’idées en tête… Rapidement, leurs assauts conjugués et acceptés me conduisirent dans leur chambre où j’eus le bonheur de goûter pour la première fois au sexe métissé de Mélissa, pour le plus grand bonheur de nous trois.

Ce fut une belle expérience, mais qui d’un commun accord devait rester unique.


Ma vie me semblait monotone, mais une rencontre amicale en changea le cours d’une manière inattendue. Je rencontrai par hasard au supermarché une ancienne copine de lycée perdue de vue depuis des lustres mais que je reconnus de suite malgré les années passées. Son sourire en me croisant me confirma ainsi qu’il en était de même pour elle. S’ensuivit une discussion classique où les souvenirs succédaient aux anecdotes avec la promesse de se recontacter prochainement en échangeant nos numéros. Dans la plupart des cas, ces engagements ne sont jamais respectés, et le temps recouvre à nouveau les noms et les visages.


Marion était une bonne copine à l’époque, et le fait de la croiser avait provoqué un trouble en moi : ses beaux yeux verts n’avaient pas changé ni sa chevelure rousse, mais l’ado malingre avait laissé place à une superbe femme élancée et séduisante. Loin de moi l’idée de la conquérir, mais elle fut indirectement à l’origine de ma nouvelle vie…


Ce fut elle qui me recontacta en premier et m’invita à une fête qu’elle donnait pour l’anniversaire de son chéri dans une grande salle à la campagne. Sans hésitation, j’acceptai, me disant que j’allais ainsi rencontrer d’autres gens qui ne me connaissaient pas et ainsi ne me regarderaient pas comme la « gouine qui s’est fait larguer par sa gonzesse ».


La fête battait son plein et je ne m’ennuyais pas une seconde. Après avoir passé le début de la soirée avec Marion, très en beauté dans sa robe noire moulante, je m’étais petit à petit bien intégrée à la foule des invités, la plupart de mon âge et en couple. Je me moquais d’être seule, profitant de l’instant et ne me gênant pas pour mater les jolies nanas et les beaux mecs !

Après deux ou trois mojitos, j’étais en pleine forme et m’amusais comme une folle à danser, bavarder, rire avec des gens que je n’avais jamais vus avant ce soir.


Certains mecs me branchaient carrément, bien aidés par les aperçus que ma jupe courte noire et mon chemisier légèrement transparent pouvaient leur donner de mon corps. Je me serais bien laissée raccompagner par l’un deux (les femmes seules n’étant pas intéressées par ma personne a priori) si je n’avais pas surpris une conversation entre trois mecs au bar. L’un deux, absolument puant, parlait de sa femme comme d’un objet et se vantait devant ses potes de la faire jouir à chaque fois, et était sûr que jamais elle ne le tromperait. L’alcool me donnant une confiance nouvelle en moi, je ne pus m’empêcher de lui dire avec mon plus beau sourire avant de m’éloigner vers la terrasse :



Interloqué, il ne put rien répondre, vexé par ailleurs par les rires de ses potes qui le charriaient maintenant sans se gêner. L’histoire aurait pu en rester si cet imbécile n’avait rien trouvé de mieux que de me rejoindre et de tenter de me persuader que j’avais tort. L’air frais m’avait fait du bien, et l’esprit parfaitement clair je m’amusais à le titiller pour dédramatiser la situation, mais celui-ci restait dans son rôle de macho et m’agaça au plus haut point.



Et ce boulet, fier de me l’indiquer dansant au milieu de la piste, ne comprit pas qu’il devait arrêter là. Je regardai dans la direction indiquée, et Élodie m’apparut pour la première fois : petite, fine, les cheveux courts, elle était le clone de Delphine en brune. Mon cœur battit plus vite, déjà sous le charme de cette femme à qui je n’avais pas encore adressé la parole.

Sans doute enivrée par les mojitos et stimulée par la bêtise de cet imbécile, je dis sans réfléchir plus en avant :



Son rire ridicule me donna l’envie de le gifler, mais je me contins et plaquai un beau sourire pour atténuer l’effet de mon annonce. Il ne me prit tellement pas au sérieux qu’il dit « Chiche ! » et fixa les règles du pari qu’il était sûr de gagner.



Il eut un sourire forcé et tenta de faire bonne figure en tapant dans ma main pour conclure notre marché. Je donnai un dernier coup d’œil vers la jolie brune avant de quitter la terrasse, puis la soirée. Il me sembla croiser son regard un instant, mais je devais faire erreur.


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Les brumes des mojitos dissipées, je me réveillai le lendemain avec le souvenir vague que j’avais fait une connerie. Vérifiant tout de même que j’étais seule dans mon lit, je me rassurai un peu en constatant que je n’avais pas ramené de mec ou de nana de la fête de Marion. Je souris à l’évocation de la jolie rousse, puis me rappelai que ce n’était pas elle la source de mon tracas matinal.


Le pari débile !


Le souvenir de l’autre beauf s’imposa à moi, et de fil en aiguille l’image de cette Élodie me revint, faisant apparaître un sourire gourmand sur mon visage. Il me fallait cette nana :

1) pour faire taire son connard de mec ;

2) car je la trouvais canon ;

3) j’avais faim de sexe !


Nue sur mon lit, ma main retrouva rapidement les chemins qui étaient les siens depuis mon célibat : d’abord mes seins lourds et sensibles… Tétons dressés, je fermai les yeux, laissant la chaleur se diffuser dans mon corps. Mes gémissements accompagnaient le trajet de mes doigts qui, sans surprise, trouvaient les bons gestes témoins d’une habitude hélas solitaire… Mais le manque de patience se fit rapidement sentir et mes seins furent abandonnés pour mon sexe trempé et odorant. Je mordis mes lèvres lorsque mon clitoris fut débusqué, et je ne pus attendre longtemps. La frustration et l’image d’Élodie m’amenèrent rapidement vers le plaisir que je ne retins pas, lâchant un cri rauque au moment de l’orgasme tandis que mes muscles se tétanisaient de plaisir.


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Finalement, ce ne fut pas si compliqué d’obtenir des renseignements discrets sur Élodie. Un thé partagé avec Marion pour parler du bon temps et se remémorer cette belle soirée me permit d’apprendre que la jolie brune bossait aux RH d’une grosse boîte, qu’elle vivait avec Alex (le gros con, selon moi) et était très sportive (d’où sa ligne !), allant quasiment tous les jours à la salle de sport du quartier.

Ce dernier fait me donna l’idée de m’inscrire dans le but de maigrir (si, si !) et aussi de croiser cette beauté, sujet à son insu de ce pari débile mais alléchant. Marion me simplifia la tâche malgré elle en me précisant qu’Élodie avait tenté de la convertir au RPM, mais en vain. Je ne savais même pas quel était ce sport, mais je savais que j’allais adorer !


« Opération RPM », tel allait être désormais le nom de mon pari fou !


Il ne fallut que deux séances de « tortures sur vélo » pour lier contact avec Élodie. Ne voulant pas l’effrayer, je ne lui sautai pas dessus dès le premier cours, malgré l’envie qui me démangeait. Il faut dire qu’avec son short moulant noir et son débardeur laissant deviner une poitrine minuscule, elle attirait tous les regards, mais son sourire angélique l’empêchait probablement d’être classée dans la catégorie « pétasse ». C’était une belle femme bien dans sa peau, et en apparence heureuse.


Après le second cours, j’engageai la conversation sur le chemin des vestiaires. Je jouais la naïve, genre « Tu n’étais pas l a soirée de Marion ? » Elle dit que si, et rapidement nous devisions comme deux amies que nous n’étions pas encore. Le cours du matin étant peu fréquenté, nous étions seules dans le vestiaire, et Élodie se dévêtait tout en me parlant. J’avais du mal à ne pas la mater car son corps me rappelait celui de Delphine, avec la même poitrine menue mais aux petits bouts, et les mêmes fesses magnifiées par un string qui resta hélas en place tandis que ma nouvelle copine entrait dans une cabine de douche.


Je fis de même dans une cabine plus éloignée et me savonnai nerveusement, résistant à la tentation de caresser mes seins qui ne demandaient que cela. Je fis vite mais pas assez, car à ma sortie Élodie était déjà vêtue d’une robe grise si légère que je devinai l’absence de soutien-gorge. Je masquai mon trouble que la belle ne remarqua pas, quittant déjà le vestiaire avec un sourire d’excuses absolument craquant.



Je restai comme une conne, me consolant avec le numéro de la belle brune qui déjà me rendait dingue ! J’étais prise à mon propre piège, et le pari qui paraissait drôle au départ me prenait la tête désormais.

Vite rhabillée, je quittai le club sans un regard pour les autres membres, au grand dam du beau prof blond que je ne rendais pas indifférent si j’en jugeais les regards lors du cours de RPM.


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Les jours passaient, et je me retenais de recontacter Élodie. Je ne voulais pas prendre le risque qu’elle parlât de moi à son mec, voulant éviter à tout prix que celui-ci révélât le pari à sa belle. Mais le temps passait : le mois prévu pour la réalisation de mon défi filait vite… J’allais devoir inviter ce connard à dîner si je ne me bougeais pas les fesses !


Encore une fois le hasard me donna un sacré coup de main ! Invitée par des copines à une soirée dans un bar branché du centre-ville, je faillis mourir de joie lorsqu’Élodie me sauta au cou pour me taper la bise. Elle aussi de sortie (sans son mec, a priori !), elle m’avait reconnue et abandonna vite sa bande de potes pour papoter avec moi, pour mon plus grand bonheur. La foule bruyante nous forçait à nous parler très près l’une de l’autre, me donnant ainsi l’occasion de frôler la belle rendue encore plus désirable par sa minijupe noire et son débardeur moulant.


Élodie avait visiblement déjà bien commencé l’apéro : les yeux brillants et la parole facile, elle était toute guillerette. Cela m’allait parfaitement et je prenais du plaisir à être proche d’elle. Si proche d’ailleurs que je sentais son odeur légèrement teintée de transpiration tant il faisait chaud dans ce bar. Nous étions bousculées au gré des courants de consommateurs qui désiraient atteindre le comptoir. Elle dut en avoir marre également car elle me prit la main, m’entraînant à travers la foule.



Le sourire aux lèvres, je ne lâchais pas ses doigts, insensible aux contacts furtifs sur mon anatomie que tentaient certains mecs à notre passage. Nous atteignîmes un salon plus calme, et la belle brune ferma la porte, se laissa tomber sur un pouf si bas que j’eus une vision furtive de son slip (string ?) blanc. Elle reprit vite une position plus décente et me sourit, m’invitant à m’asseoir près d’elle. Ma robe courte révéla mes cuisses qu’Élodie regarda un bref instant avant de reprendre notre conversation. Je notai juste une lueur nouvelle dans son regard, me laissant imaginer des choses moins sages que notre conversation. Nous parlâmes de tout et de rien, profitant juste de l’instant que nous partagions.

Je faillis juste m’étouffer lorsque la belle me dit tout de go :



Son air (faussement ?) candide me fit sourire.



Elle me rassura aussitôt :



Elle rit, troublée à la fois par ses propos et beaucoup d’alcool. Je souris, amusée par le ton de cette conversation. Je me dis que c’était le moment de voir si…


Ma main frôla doucement son genou tandis que je lui expliquais que je n’avais pas choisi d’être lesbienne, et que la première fois que j’avais été amoureuse d’une femme, j’avais été la première surprise. Élodie ne repoussa pas ma main qui restait sagement posée, inerte, sur son genou. Elle buvait mes paroles et je voyais un trouble s’insinuer en elle. Consciente que l’équilibre était fragile, je ne tentai rien de plus pour le moment, plaisantant pour faire baisser la tension palpable.



Surprise, elle me regarda.



Nous rîmes de concert sans nous quitter des yeux. Ma main toujours sur son genou, je m’étais un peu rapprochée pour mieux lui parler. Elle ne pouvait pas ne pas la sentir ; elle l’acceptait donc.



Tentant le tout pour le tout, je lui murmurai :



Pas choquée, elle me répondit du tac au tac :



Un mouvement de plus, et j’étais presque collée à elle tandis que ma main remontait légèrement vers l’intérieur de sa cuisse.



La conversation prenait un tour érotique que mon string avait du mal à éponger. Cette nana avait un charme ravageur, et je crevais d’envie de la kidnapper sur le champ. Nous entendions les bruits du bar assourdis par la porte fermée mais qui pouvait à chaque instant s’ouvrir et révéler notre manège au monde. J’imaginais le cerveau d’Élodie tourner à plein régime pour trouver une solution au guêpier dans lequel nous étions tombées toutes les deux. Je sentais sa peau frémir sous ma main douce, trahissant un trouble nouveau pour elle. En un instant, je pris ma décision.


Ma bouche s’avança vers la sienne tandis que ma main remontait légèrement. Élodie gémit juste un instant avant le contact de nos lèvres. Un instant d’éternité, puis elles entrouvrit les siennes, laissant un passage à ma langue qui chercha la sienne avec douceur. Nos corps se collèrent tandis que nos langues se liaient, étouffant nos gémissements respectifs. Élodie tremblait de tout son corps au rythme de notre baiser, et son corps était un appel aux caresses. Un appel auquel je ne pus résister, ma main frôlant maintenant l’intérieur de sa cuisse tout près de son string dont je devinais la chaleur.


Je tentais de garder l’esprit clair, n’oubliant pas l’endroit où nous nous trouvions, mais c’était très difficile. Élodie répondait maintenant à mon baiser avec ferveur, ses mains partant à la découverte de mon corps avec des gestes maladroits mais attendrissants. J’allais franchir la barrière de son string lorsqu’un bruit plus fort la fit réagir et, les joues rouges et le regard brillant, elle interrompit le baiser comme à regret et se leva comme un ressort.



Elle quitta aussitôt la pièce, me laissa comme une conne, les seins tendus sous ma robe et le string à tordre. Un instant décontenancée, je souris, comprenant que la belle aimait probablement trop ce baiser pour l’assumer. Je ris toute seule et quittai rapidement le bar sans un regard pour la foule du bar.


Sitôt rentrée chez moi, je me mis vite nue pour me doucher. Sous l’eau tiède, je me remémorai ce premier baiser avec Élodie pour rapidement atteindre l’orgasme sous mes caresses solitaires que j’espérais vite conjuguer au passé !


______________________



Ce fut Elle qui rompit notre silence en m’adressant un texto. J’attendais un signe de sa part depuis plusieurs jours, hésitant selon mon humeur à la considérer comme une allumeuse, une hétéro troublée ou une réelle bi pas encore assumée. Je répondis de suite à son SMS qui fut le premier d’une longue série, permettant à la belle brune de mieux s’expliquer sur sa fuite, son silence et ses envies… Elle laissa passer le message qu’elle n’avait rien de prévu ce week-end, me faisant comprendre ainsi sa disponibilité. Je lançai donc mon invitation.


« Viens chez moi ce soir si tu en as envie. »

« Oui… Tu veux ? »

« J’en rêve ! »

« Je viens, alors. 20 h ? »


Je lui communiquai mon adresse, et fébrile fis un peu de ménage chez moi. Je ne voulais aucune fausse note et refis dix fois le tour de mon appartement pour débusquer le moindre souvenir de Delphine ou le moindre string sale qui aurait échappé à ma vigilance.


Le coup de sonnette tant attendu me fit sursauter ; le cœur battant à 100 à l’heure, je donnai un dernier coup d’œil à ma tenue : robe noire sobre mais décolletée et suffisamment courte pour donner envie de voir ce qu’elle cachait. Satisfaite du résultat, j’ouvris la porte. Élodie se tenait sur le seuil, souriante, magnifique ; elle portait la même tenue que lors de notre baiser, comme si elle voulait reprendre l’histoire là où elle s’était arrêtée.



Elle entra… et la suite fut tout l’inverse de ce que j’avais prévu !


Je m’attendais à une entrée en matière pleine de tendresse et de douceur ; je me retrouvai face à une furie, qui sitôt passé la porte chercha ma bouche avec voracité. Surprise par cet assaut, je faillis tomber mais repris mes esprits pour profiter de cet instant de folie. Élodie se collait à moi pour s’incruster dans mon corps déjà réactif tandis que nos bouches se dévoraient avec passion. Nous tanguions sous l’assaut ; je tentai de reprendre la main. Je repoussai un instant ma belle brune qui murmurait sans cesse :



Ne comprenant pas de suite, je lui demandai de m’expliquer.



Flattée, je l’embrassai à nouveau pour la rendre dingue comme elle le disait, et ses gémissements me le confirmèrent. Folle de désir aussi, je partis à la découverte de son corps, juste admiré pour le moment. Je passai mes mains sous son haut, frôlant ses minuscules seins a priori très sensibles. Élodie émit un gémissement rauque au premier contact et devint dingue lorsque je pressai ses bouts dressés. Son baiser se fit plus violent : je compris que la belle adorait cette caresse. Je lui ôtai prestement son haut, révélant la source de ce trouble. Ses petits seins étaient surmontés d’aréoles sombres et de pointes courtes et dressées. Torse nu, elle était encore plus affolante, d’autant que rapidement sa jupe fut à terre. Un string noir transparent était le dernier rempart de sa nudité.


Je repris mes caresses sur sa poitrine tout en continuant notre baiser .Un pinçon sur une de ses pointes fut le déclic : Élodie réagit à cette caresse en croisant fortement ses cuisses comme pour retenir une sensation. Après quelques secondes de répit, je repris cette initiative avec le même résultat, voire plus intense. La belle allait jouir des seins si je continuais ! Excitée par cette éventualité, je ne me retins plus, me déchaînant sur ses seins hypersensibles, dévorant sa bouche de la mienne et plaquant la belle au mur pour mieux contrôler la situation.


Elodie capitula, gémissant sans discontinuer jusqu’au paroxysme. Elle jouit avec un cri rauque étouffé par ma bouche tandis que ses cuisses se tétanisaient sous l’onde de plaisir. Je la retins dans mes bras, la laissant reprendre ses esprits et son souffle, et je l’admirai, en sueur, les cheveux bruns collés et le string trempé de désir. Ma belle ouvrit les yeux où je lus un tel désir que je faillis pleurer d’émotion. Elle sourit, silencieuse, paraissant « ailleurs » et déposa un chaste baiser sur mes lèvres.

Elle me prit la main et m’entraîna dans mon propre appartement.



Je ris et la lui indiquai :



Élodie suivit mon indication et me fit entrer. Je jouais le jeu, me laissant faire.

Elle passa derrière toi et déposa un baiser dans mon cou, me faisant frémir.



Elle fit glisser la fermeture de ma robe jusqu’au bas des reins tout en poursuivant :



Je souris, amusée par sa fausse timidité.



Ma robe était à terre et ma nouvelle chérie se colla à mon dos, ses seins dressés contre mes omoplates. Elle m’enserra dans ses bras fins et musclés et me dit tout bas :



Touchée par cet aveu, je me retournai et pris son regard de plein fouet. Elle ne mentait pas. Notre baiser fut tendre, et Élodie défit mon soutien-gorge, libérant ma poitrine qui se colla à la sienne tandis que nous tombions sur mon lit.


Notre passion naissante mit le feu à nos corps, et les minutes qui suivirent furent hot ! Ma nouvelle maîtresse découvrit avec passion mes seins tendus qui furent frôlés, caressés, pressés pour mon plus grand plaisir. De mon côté je fis rapidement glisser son string léger pour mieux admirer ce que je devinais : sa toison brune était magnifiquement taillée en un buisson ras qui attira aussitôt ma main. Élodie gémit tandis que je découvrais une moiteur attendue et enivrante. Sans cesser de l’embrasser, je cherchais LA caresse qui la ferait décoller. Sans surprise, son clitoris répondit à mes attentes, et bientôt ma jolie brune se tordait de plaisir sous mes doigts, lâchant ma bouche pour mieux gémir et se laisser aller. Telle une liane, son corps se tordait sur les draps ; le spectacle était hautement excitant. Je compris à sa respiration que son deuxième orgasme était proche. Les yeux clos, elle cria son plaisir en emprisonnant ma main entre ses cuisses et en la poissant de son jus.

Le souffle court, elle ouvrit les yeux et me sourit :



Je répondis à son sourire, silencieuse, puis montai sur son corps trempé de sueur pour mieux l’embrasser. Ce baiser langoureux couplé au contact de nos seins me fit décoller. Mon string trempé se frottait à sa toison dans un mouvement sans équivoque. Ce jeu dura quelques minutes, rendant mon corps électrique et hypersensible. N’en pouvant, plus j’interrompis notre baiser pour l’implorer :



La belle brune gémit à ces mots, et malgré son inexpérience (vraiment ?) prit les choses en main, ou plutôt en bouche… Elle me débarrassa de mon string, poussant un soupir de désir en découvrant mon sexe lisse, et sans hésitation en trouva le chemin. D’abord frôlé puis embrassé et enfin léché, mon sexe lui appartint pour les minutes qui suivirent. Sa langue se faufilait là ou j’aimais, repartait, revenait, me rendait dingue. Je gémissais en la regardant se démener entre mes cuisses, le regard brillant de désir et d’amour. Je n’avais aucune indication à lui donner : la belle me connaissait déjà comme certains de mes amants ne l’avaient jamais fait. Sa bouche pinça plus fortement mon clitoris que ses doigts avaient décapuchonné, et ce fut l’extase. Une vague de plaisir immense et intense me submergea, me faisant crier comme jamais je pense, le corps arqué aspiré par ma nouvelle conquête qui ne me laissa aucun répit.

« Putain, que c’est bon ! » fut ma dernière pensée avant de sombrer dans un quasi coma.


Heureusement, je repris vite mes esprits pour câliner Élodie qui n’était pas avare de caresses non plus, et la nuit fut belle et magique…


______________________



Au réveil, j’eus tout le loisir d’admirer Élodie qui dormait encore à plat-ventre. Une bouffée de tendresse m’envahit tandis que j’admirais son adorable petit cul sans trace de cellulite ni de vergetures… J’eus aussitôt envie d’elle mais je me retins, respectant son repos bien mérité après une telle nuit.


Une douche et un café plus tard, j’étais assise à la cuisine, nue comme à ma naissance, lorsque ma belle apparut.



Nos corps se retrouvèrent avec plaisir et mes mains caressèrent son admirable postérieur tandis que les siennes cherchaient mes seins. Je rêvais d’un nouvel élan torride, mais nous avions le temps, si tout allait bien…

Le petit déj avalé, je pris mon courage à deux mains et commençai :



Elle leva la tête, soudain inquiète.



Et je racontais tout : la soirée, le pari avec son mec, la gym, le bar…

Au fil de mon récit, je m’attendais à des cris, des pleurs, de la rage, mais rien de tout cela. Paradoxalement, son beau visage s’ornait d’un magnifique sourire.



Et cette fois, c’est moi qui tombai sur le cul.


En fait, elle m’avait vue parler avec son mec lors de la soirée, et intriguée lui avait tiré les vers du nez. Cet imbécile avait tout dit de notre pari, ce qui précipita leur séparation déjà latente. Loin d’être vexée, Élodie fut intriguée et mit Marion au courant. Celle-ci, amusée, joua admirablement l’entremetteuse en me lâchant des infos sur la belle brune qui prit l’initiative avec la part du hasard au pub.


Je regardai Elodie et partis dans un fou-rire bientôt partagé qui nous plia en deux et nous fit pleurer de joie. Nos esprits retrouvés, nous eûmes la même idée :



Et c est ainsi que le dénommé Alex reçut un dimanche matin un message ou il put admirer son ex nue m’embrasser amoureusement sur un lit défait témoignant d’une nuit agitée !