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Temps de lecture estimé : 32 mn
17/10/16
corrigé 06/06/21
Résumé:  Emmanuelle est toujours sur les lieux de ses amours avec Jacques. Comment a-t-elle vécu ces 20 années alors que son ancien amant est de retour ?
Critères:  fh grp frousses rousseurs extraoffre inconnu alliance poilu(e)s bain forêt campagne nudisme fellation cunnilingu pénétratio double
Auteur : Drulin            Envoi mini-message

Série : 1970

Chapitre 05 / 07
20 ans après

Résumé des épisodes précédents :


« Sous la pluie »

Les années 1970 étaient une époque sans SIDA. Cela ne veut pas dire qu’il n’y avait pas de MST, mais les antibiotiques rendaient guérissables la plupart de ces maladies, telle la syphilis. La menace était donc moindre.

C’est à Paris que Leïla a rencontré Jacques. Le jeune homme découvre avec elle – et à sa demande – une sexualité basée sur la fougue, la brutalité, une certaine dose de cruauté. Leïla, qui est en couple avec un jeune homme fortuné, le quitte avant qu’on ne lui mette la corde au cou par un mariage. Elle veut rejoindre une communauté hippie dans le sud de la France. Elle persuade Jacques de l’accompagner.


« La communauté »

Au sein de cette communauté, Jacques découvre une nouvelle façon de vivre et effectivement une possibilité d’expérimenter une sexualité libre, saine et décomplexée. Les membres sont, tout au long de la journée, totalement ou partiellement nus et les expériences sensuelles multiples.


« Larzac »

Jacques noue avec Emmanuelle une relation amoureuse fusionnelle. Pour autant, ils continuent à partager avec leurs compagnons les valeurs de paix et d’amour, la liberté sexuelle et la pluralité des partenaires. Ils ne vivent pas en dehors du monde réel, s’associant à des actions d’envergure, telle la lutte des paysans du Larzac.


« Jacques, loin des hippies »

En 1974, Jacques quitte la communauté et prend la direction de l’entreprise familiale après le décès de son frère. Il s’est marié, mais son union étant un échec, c’est avec son ex-belle-sœur et la fille de celle-ci qu’il assouvit ses besoins sexuels.


___________________




Vingt ans après



Jacques arrive par un après-midi d’automne dans le village proche de la communauté hippie où il a vécu il y a de cela 20 ans, de 1970 à 1974. Il a un pincement au cœur lorsqu’il se souvient de cette lettre reçue de sa mère qui lui intimait l’ordre de venir pour les obsèques de son frère. Il s’était senti obligé de quitter la communauté en jurant à Emmanuelle qu’il l’aimait : « Ne t’inquiète pas, mon amour, je reviens très bientôt. »


Le destin en a voulu autrement.


Lorsqu’il est devant la piste qui mène à la communauté, il constate qu’elle est devenue bien plus carrossable qu’à l’époque. Il hésite. Il se demande si, après tout ce temps, il est opportun de revenir. Il s’engage tout de même et arrive sur une sorte d’esplanade où sont garées deux voitures dont une Coccinelle hors d’âge et un pick-up pas tout neuf non plus. Il a du mal à reconnaître les deux bâtiments qui s’élèvent devant lui. Dans son souvenir, il y a la bergerie et fromagerie sur la gauche, et une ruine sur la droite. Aujourd’hui, c’est l’inverse : le bâtiment destiné aux bêtes semble abandonné tandis que la ruine est devenue une maison d’habitation. Sur le devant, il y a un panneau indiquant « Gîte d’étape ».


« Qui vais-je retrouver ? se demande-t-il. Peut-être ceux qui tiennent ce gîte n’ont-ils rien à voir avec les membres de la communauté. S’ils reçoivent des visites, c’est que la manière de vivre n’est plus la même. Je ne sais même pas pourquoi je suis ici. » Pourtant, il sort de son véhicule et ses pas le portent jusque sur les marches qui montent devant la porte du gîte. Ne voyant pas de sonnette, il frappe à la vitre.



Elle l’entraîne dans le gîte, passe une porte où il est indiqué « Privé », débouche dans une chambre. Là, sans dire un mot, elle fait passer sa robe par-dessus sa tête. Elle ne porte pas de soutien-gorge, pourtant sa poitrine est restée ferme, fièrement plantée sur son buste. Naturellement, à 45 ans, ses jolis seins ont tendance à pencher un peu, mais sans que cela soit disgracieux.



Ne montrant aucune pudeur en face de son ancien amant, elle enlève sa culotte, dévoilant un buisson aux couleurs de l’automne.



Jacques n’hésite pas une seconde et, aussi vite que sa compagne, il quitte ses habits. Ils se retrouvent tous les deux nus, comme au temps où la nudité était un mode de vie. Ils s’enlacent étroitement, s’étreignent, partagent un langoureux et sensuel baiser où leurs langues se mêlent, ils s’échangent leurs salives. Emmanuelle sent le sexe tendu de son amant venir frapper sur sa hanche ; elle le saisit d’une main et lui dit d’un air malicieux :



Leurs corps basculent sur le lit et Jacques vient baiser les seins de la femme. Les tétons sont déjà érigés et la chair, sous les caresses, se fait plus ferme.



Il descend vers la toison qu’il parcourt du bout des doigts, peignant la belle fourrure mordorée aux fragrances subtiles. De son autre main, il caresse le haut des cuisses jusqu’à atteindre le sexe humide qui accueille avec ravissement ses mignardises. Il semble à Jacques que jamais il n’a quitté Emmanuelle. Elle ouvre complaisamment, sans timidité, sans fausse pudeur, les cuisses devant lui ; il la retrouve telle qu’il l’a quittée, aussi réceptive, aussi féline, aussi encline à faire l’amour avec une douceur exquise. Elle a la même sensation : celle de retrouver un corps connu, une odeur habituelle, des baisers et de caresses qui connaissent le chemin à suivre. Elle retrouve également le calibre de cette queue turgescente, sa forme, sa longueur, son gland gorgé de sang et la forêt de poils desquels elle jaillit.


Elle se place au-dessus de lui pour atteindre son sexe bandé. Ils sont dans la position du 69 et se prodiguent mutuellement de douces sensations, comme par le passé.



Ils se remettent à sucer, à lécher, à branler mutuellement leurs organes génitaux, centre de leur plaisir et de leur désir.



Jacques a juste le temps d’introduire son membre dans le sexe humide et chaud qu’il lance plusieurs jets de sperme. Emmanuelle l’accompagne dans une jouissance extrême. L’homme se retire du puits d’où s’écoulent des gouttes de sa semence mêlée à la cyprine de la femme.



Il vient placer son visage devant la vulve d’Emmanuelle et recueille les sécrétions qui s’échappent de l’antre encore ouvert, puis il vient échanger avec sa partenaire ce liquide, mélange de foutre et de mouille, dans un baiser torride et profond.



Jacques comprend la demande d’Emmanuelle et vient baiser les seins de la mère de ses enfants, faisant s’ériger les mamelons, les agaçant de la langue, les pressant fermement avec les lèvres, les étirant avec les doigts et les mordillant délicatement avec ses dents.



Jacques suce, aspire, lèche tant qu’il peut les mamelons d’Emmanuelle, puis il s’interrompt un instant pour regarder le visage de la femme et lui dire :



Jacques a les yeux vers le plafond, sans vraiment réfléchir, parti dans ses pensées, encore un peu sonné par les jouissances procurées par les délicieuses fornications avec Emmanuelle. Sa main descend sur le ventre de sa belle maîtresse, caresse sa toison pubienne. Il en a toujours aimé à la fois la couleur, la douceur et l’odeur. Elle lui dit :



Jacques caresse doucement les poils pubiens d’Emmanuelle comme il le ferait avec le pelage d’un animal. Il gratte délicatement la peau, et un doigt se faufile pour effleurer le bord des lèvres vaginales.



Jacques continue à jouer avec les poils pubiens d’Emmanuelle ; il écarte les touffes de part et d’autre de la vulve pour venir l’embrasser. Il couche sa tête sur la toison, comme il le ferait sur un oreiller de panne. Il continue à questionner cette femme qu’il aime tant, malgré toutes ces années d’absence.



Cette fois-ci, c’est Emmanuelle qui joue avec la verge de son amant, sans branle ni fellation. Elle caresse doucement le phallus et y pose de doux baisers. Il se gonfle légèrement. Elle le soulève pour poser les lèvres sur la peau fripée des bourses. Tout en continuant cet ouvrage, elle continue son récit :



Disant cela, Jacques plonge sa figure dans la touffe de poils surmontant le sexe d’Emmanuelle, tout en laissant libre accès à son phallus. Il respire la toison aux odeurs suaves, musquées et acides des sécrétions sexuelles. Bientôt sa langue vient fouiller la vulve qui s’ouvre d’elle-même. Il joue avec le clitoris qui s’érige tel une minuscule verge, avec les grandes et les petites lèvres ; il introduit la langue à l’entrée du con. Il va plus loin en visitant le sillon fessier jusqu’à l’orifice anal qu’il titille de la langue avant d’y introduire un doigt précédemment lubrifié avec de la mouille de sa maîtresse. Emmanuelle engloutit la verge tendue et la suce avec énergie. Elle la lâche soudain en poussant un feulement de plaisir.



Jacques ne s’offusque pas de la réponse d’Emmanuelle. Il ouvre le tube de lubrifiant et en enduit l’entrée de l’anus qu’il le visite avec deux doigts. Puis il en met une couche sur son membre raidi par l’excitation. Emmanuelle s’est mise en levrette pour qu’il puisse la prendre par derrière. Il présente son gland devant le puits secret et entre avec précaution. La belle, le cul offert, ses mains agrippant le drap, fait un mouvement en arrière pour que la pénétration soit plus rapide.



À ce moment-là, le regard de Jacques s’arrête sur le godemichet qu’il a sorti du tiroir. Il le prend, et contournant avec le bras la croupe de sa compagne, il l’introduit dans son vagin. Elle sursaute mais ne se débat pas, et l’instant d’après elle a un phallus bien naturel dans le cul et un autre artificiel dans le con. Jacques sent contre sa verge le contact de l’instrument qu’il fait coulisser de l’autre côté de la fine paroi. Il s’active de plus en plus rapidement, enfonçant alternativement sa queue et le gode dans le ventre de sa partenaire. Emmanuelle, au comble de cette double jouissance, est traversée par une immense vague de plaisir. Elle jouit, secouée par les spasmes d’un violent orgasme. Jacques continue ses mouvements. Un second orgasme succède au premier. Il est si long, si puissant que l’homme ne peut faire autrement que de lâcher prise. Il est comme expulsé du cul de la belle. Tout en continuant à actionner le godemichet dans le con dégoulinant de mouille, il positionne sa queue au-dessus des seins trémulants d’Emmanuelle, se branle vigoureusement et vient y répandre son foutre. Puis il étale son sperme avec son gland, allant du sillon mammaire aux pointes érigées des tétons.


Après ces jouissances, Emmanuelle et Jacques vont dans la salle de bain où ils prennent une douche salvatrice, puis ils se dirigent vers la cuisine afin de se restaurer.



Mais il s’interrompt tout de suite en constatant que lui-même a suivi la même voie.



Jacques raconte à Emmanuelle son histoire durant les vingt années où il a été absent : son mariage, le naufrage de son couple, sa belle-sœur, et même la fille de celle-ci (voir chapitre 4).



Une dernière question brûle les lèvres de Jacques. Il hésite à la poser, redoutant la réaction d’Emmanuelle. Il a besoin de savoir, même s’il a un mauvais pressentiment :



Tout au long de la journée, leurs mains ne cessent de courir sur leurs corps, quelle que soit la pièce dans laquelle ils se trouvent. L’état de totale nudité dans laquelle ils sont facilite les caresses les plus sensuelles et les plus indiscrètes. Ils s’affranchissent de tout tabou, retrouvant rapidement l’insouciance et la liberté d’une époque révolue.


À l’issue d’une étreinte encore un peu plus chaude que les autres, Jacques dit à sa partenaire tout en se délectant de ses seins qu’il ne cesse de parcourir de ses mains :



Jacques soulève Emmanuelle et la pose sur le plan de travail de la cuisine. Il s’assoit sur une chaise ; sa tête est à la hauteur du sexe béant. Il vient le visiter de la bouche et des doigts, massant l’intérieur du con pour y trouver le point G sensible de sa partenaire. Après quelques palpations, il sent sous ses doigts comme une surface un peu rugueuse qu’il masse, et là, la jouissance d’Emmanuelle est énorme : elle expulse une importante quantité de jus qui couvre le visage de Jacques. Il ne s’en offusque pas, passe son visage sur la toison pubienne afin de se débarbouiller avant de continuer ses pérégrinations dans la vulve de son amour.


Il prend la chaise, la retourne et se campe dessus à califourchon, puis il empoigne Emmanuelle et la place entre lui et le dossier, poitrine contre poitrine. Il prend son sexe dressé en main et le dirige vers l’ouverture humide. La femme descend sur la colonne de chair avec une facilité déconcertante. C’est alors une chevauchée magnifique, longue, puissante et douce à la fois, qui mène les deux amants vers des torrents de jouissance.




[ à suivre ]