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Temps de lecture estimé : 31 mn
12/11/16
corrigé 06/06/21
Résumé:  Emmanuelle et Jacques se retrouvent et renouent les liens distendus. Ils sont encore plus amoureux que 20 ans plus tôt, formant un couple libre et sensuel. L'arrivée de Michèle ne gâte rien.
Critères:  fh grp fbi frousses couple extracon poilu(e)s bain campagne jardin hotel travail douche amour voir exhib nudisme fellation cunnilingu pénétratio double échange piquepince
Auteur : Drulin            Envoi mini-message

Série : 1970

Chapitre 06 / 07
Le gîte de l'amour

Résumé des épisodes précédents :


« Sous la pluie »

Les années 1970 étaient une époque sans SIDA. Cela ne veut pas dire qu’il n’y avait pas de MST, mais les antibiotiques rendaient guérissables la plupart de ces maladies, telle la syphilis. La menace était donc moindre.

C’est à Paris que Leïla a rencontré Jacques. Le jeune homme découvre avec elle – et à sa demande – une sexualité basée sur la fougue, la brutalité, une certaine dose de cruauté. Leïla, qui est en couple avec un jeune homme fortuné, le quitte avant qu’on ne lui mette la corde au cou par un mariage. Elle veut rejoindre une communauté hippie dans le sud de la France. Elle persuade Jacques de l’accompagner.


« La communauté »

Au sein de cette communauté, Jacques découvre une nouvelle façon de vivre et effectivement une possibilité d’expérimenter une sexualité libre, saine et décomplexée. Les membres sont, tout au long de la journée, totalement ou partiellement nus et les expériences sensuelles multiples.


« Larzac »

Jacques noue avec Emmanuelle une relation amoureuse fusionnelle. Pour autant, ils continuent à partager avec leurs compagnons les valeurs de paix et d’amour, la liberté sexuelle et la pluralité des partenaires. Ils ne vivent pas en dehors du monde réel, s’associant à des actions d’envergure, telle la lutte des paysans du Larzac.


« Jacques, loin des hippies »

En 1974, Jacques quitte la communauté et prend la direction de l’entreprise familiale après le décès de son frère. Il s’est marié, mais son union étant un échec, c’est avec son ex-belle-sœur et la fille de celle-ci qu’il assouvit ses besoins sexuels.


« 20 ans après »

Jacques revient sur le lieu de la communauté. Il retrouve Emmanuelle, seule rescapée qui y tient un gîte d’étape. Elle lui apprend qu’elle a mis au monde des jumeaux peu après son départ. Il en est le père. Jacques propose de s’investir dans le gîte.



________________________________________




Le gîte de l’amour




L’hiver est consacré au gros œuvre des rénovations du gîte avec la création de nouvelles salles. Ainsi la partie où vivaient les bêtes est transformée en une salle à manger, une cuisine et un coin salon. Deux nouvelles chambres pouvant accueillir quatre à cinq personnes et un dortoir de six lits avec deux salles de bain s’ajoutent aux couchages déjà disponibles. Le couple y met toute son énergie et Jacques engage dans les travaux beaucoup d’argent. Le retour sur investissement est totalement étranger à sa façon de voir la chose ; il se dit simplement qu’il a été négligent et fautif en s’écartant du lieu où vivait la seule femme qu’il aimait. « On ne rattrape jamais le temps perdu, mais il est peut-être possible de continuer à faire exister ce lieu, d’y vivre, même s’il n’a plus grand-chose à voir avec la philosophie des hippies qui l’ont peuplé et des valeurs qu’ils véhiculaient. »


Dès les premiers beaux jours du printemps, Emmanuelle et Jacques veulent retrouver les joies des bains naturistes dans la rivière. Ils rejoignent le bassin où ils faisaient leur toilette. Avec impatience, ils ôtent leurs vêtements. L’un comme l’autre ont opté pour ne plus porter de sous-vêtements. La femme est depuis longtemps adepte des seins nus et de la vie sans culotte. Pour Jacques, c’est plus neuf après vingt années de contraintes. Sa compagne est pour beaucoup dans son revirement. Après un laps de temps pour s’habituer, il trouve de nouvelles sensations, à commencer par un sentiment de liberté et un grand confort, particulièrement lorsqu’il fait chaud. Les irritations dues à la transpiration disparaissent, la peau peut respirer librement, et comme le dit Emmanuelle :



Une fois nus, ils entrent progressivement dans l’eau transparente. Elle est froide et vivifiante. Lorsqu’ils sont au milieu, ils nagent et batifolent avec joie en s’aspergeant comme deux ados. Bientôt leurs jeux se font plus érotiques, alternant caresses, pelotages et baisers. Leur toilette avec la saponaire – l’herbe à savon – est une nouvelle occasion d’échanger des attouchements en nettoyant le corps du partenaire jusque dans ses moindres détails. Après avoir goûté à ce bain, ils sortent de l’eau et viennent s’étendre sur la grève pour que le soleil sèche leur corps.


Ils se regardent intensément. Nus en pleine lumière, ils sont envahis par un bien-être prodigieux. Il n’est plus question, en cet instant, ni de pudeur ni de pulsion sexuelle ; juste la volonté de communier avec la nature. Ils s’admirent. Le calme est absolu, jusqu’au moment où Emmanuelle pouffe de rire :



Jacques passe la main dans la fourche des jambes ouvertes et porte ses doigts humides à sa bouche.



Sans attendre la réponse de son partenaire, Emmanuelle prend le sexe rétracté en main et commence à le branler. Elle réussit brillamment à réveiller la queue qui semblait en hibernation, et lorsqu’elle a repris une dimension convenable, la femme s’emploie à la lécher, à agacer le gland, à prendre la colonne de chair en bouche. Ses va-et-vient éveillent chez Jacques une félicité pleine de volupté.



La femme enjambe le corps de l’homme et dirige la verge tendue vers l’entrée de son con humide. Elle fait descendre son corps jusqu’à ce que le sexe masculin soit au fond d’elle. Après une immobilité totale, elle remonte sur la colonne de chair, puis redescend avec une lenteur toute maîtrisée. Jacques est ravi du traitement. Lui revient en mémoire un texte de Choderlos de Laclos où la Marquise de Merteuil écrit au vicomte de Valmont :


Les prudes ne vous offrent que des demi-jouissances. Cet entier abandon de soi-même, ce délire de volupté où le plaisir s’épure par son excès, ces biens de l’amour ne sont pas connus d’elles.


Certes, Emmanuelle n’est pas une prude, elle ne le fut jamais, elle ne le sera sans doute jamais. Elle aime trop ce « délire de volupté » et ne connaît pas le sens du mot « chasteté ». Elle est tout au contraire licencieuse, délurée, provocante, et ô combien excitante. C’est tout cela que Jacques aime chez elle, ce caractère libre et insoumis. Il l’aime éperdument, tout en sachant bien qu’il lui faudra accepter le jour où elle lui dira « Mon amour, excuse-moi, mais je n’appartiens à personne. J’ai envie de cet homme ou de cette fille. Ne m’en veux pas que je souhaite aller chercher la jouissance dans un autre lit que le tien. »


« Je n’en ressentirai aucun outrage ni jalousie, réfléchit-il. Cette liberté que je lui accorde de profiter d’autres hommes que moi a même la faculté de m’exciter. Et je sais qu’elle me reviendra encore plus lascive et brûlante, avec une sensualité à fleur de peau. Car plus elle se fait baiser, plus elle veut baiser. Alors c’est moi qui en récolte tous les bénéfices. C’était une chose si normale du temps de la communauté ; pourquoi en serait-il autrement aujourd’hui ? »


Emmanuelle emporte Jacques vers une jouissance phénoménale. Il explose en elle et elle le suit dans ce coït explosif avec pour seul témoin le soleil printanier. Elle se dégage, faisant sortir de son con la queue débandée de son amant et s’emploie à la nettoyer de sa langue agile et impudique, recueillant ainsi foutre et mouille mêlés. Jacques fait de même, faisant disparaître de la vulve les sécrétions, puis ils échangent un savoureux baiser plein de leurs sucs intimes qu’ils s’échangent.



Ce récit prenant fin, Jacques enjambe sa chérie et vient planter sa verge dans son anus. Elle ne proteste pas. En raison de l’absence de tout lubrifiant, il entre avec précaution dans l’étui étroit. Il parvient à ses fins, provoquant rapidement chez Emmanuelle une vague de jouissance qui augmente par degrés. Elle pousse des gémissements qui peuvent être pris pour des plaintes, mais qui ne sont que les émanations de son plaisir. Son corps est secoué par un violent orgasme. Jacques, qui a déjà éjaculé plusieurs fois, n’est pas près de décharger, aussi continue-t-il ses va-et-vient dans le cul qui se serre comme un étau sur sa queue. Lorsqu’il quitte enfin l’étroit étui, il vient branler son membre sur les seins d’Emmanuelle. Elle se saisit du sexe de son partenaire comme d’un jet d’eau pour que le foutre vienne se répandre directement sur son visage. Les zébrures du sperme lui ferment un œil, lui maculent le front, s’étalent sur la bouche et le nez. Elle passe sa langue sur ses lèvres pour recueillir quelques gouttes et regarde Jacques avec un regard extatique.




**********




Les chaleurs de l’été s’intensifiant, Emmanuelle et Jacques vivent nus tant que cela est possible. Lorsqu’il y a des clients dans le gîte, ils doivent se retirer dans la partie privée pour se dévêtir, à moins que leurs hôtes ne se montrent eux aussi adeptes du naturisme. C’est le cas lorsque ce sont des personnes ayant eu vent de l’existence de cette communauté hippie et de ses pratiques naturistes.


Il arrive parfois aussi que les clients soient des partenaires pour leurs jeux sexuels. Certaines filles – la plupart du temps beaucoup plus jeunes que Jacques – le sollicitent pour quelques ébats plus ou moins approfondis. Il peut s’agir de baisers et caresses sans pénétration, ou au contraire d’étreintes beaucoup plus poussées. De même, Emmanuelle a quelques aventures avec des randonneurs de passage. Toujours adeptes des pratiques saphiques, certaines randonneuses se laissent tenter par une première expérience dans ses bras ou pour retrouver des plaisirs bien connus. Celles-ci acceptent parfois la présence de Jacques pour former un trio. Moins fréquemment, Emmanuelle peut s’offrir la présence des deux hommes dans son lit. C’est lorsque l’envie devient trop forte et lorsqu’elle connaît déjà l’un des deux mâles qu’elle se laisse aller. Aussi Jacques est toujours l’un des deux compagnons de ses jeux. Elle ne cache pas qu’elle aime avoir deux hommes à sa disposition, devenant ainsi l’esclave consentante et soumise de leurs puissances viriles. Jacques se plie volontiers aux désirs de son amante, à la condition que ces étreintes avec deux hommes et une femme ne prennent pas une tournure homosexuelle.


Enfin, il arrive que ce ne soit pas un couple qui souhaite partager avec eux de délicieux moments. Selon le désir de chacun, les relations peuvent être des simples côte-à-côtismes, ce qui complaît aux voyeurs et aux exhibitionnistes. Les séances de mélangisme permettent la découverte de nouveaux corps par de suaves et troublants effleurements, des baisers sucrés et indiscrets, des caresses buccales et digitales s’apparentant à des petites pénétrations, sans aller plus loin. Enfin, lorsque c’est l’échangisme qui est mis en œuvre, c’est l’extase sexuelle qui est au rendez-vous, avec des pénétrations profondes. Les hommes passent volontiers d’une partenaire à l’autre, voulant tester l’élasticité de cons biens humides, les femmes ne demandant pas mieux que de ressentir en une même salve deux outils d’amour différents. Parfois on passe du côte-à-côtisme au mélangisme, ou du mélangisme à l’échangisme. Dans les trois cas, les quatre protagonistes se retrouvent dans la même chambre, sur le même lit spacieux des propriétaires des lieux. Jacques et Emmanuelle savent s’adapter à tous, en y prenant toujours beaucoup de plaisir.


Ces relations érotiques plus ou moins délimitées entrent parfaitement dans le cadre de la contre-culture que cultivaient les hippies, se libérant des peurs et des tabous, même si ces pratiques trouvaient leurs racines chez les libertins du XVIIIe siècle. Tous ces rapports se fondaient toujours dans le respect des partenaires avec une prudence hygiénique qui n’avait pas cours dans le années 70 pour se prémunir des MST, et principalement le SIDA.




**********




Cela fait six ans que le gîte fonctionne avec Emmanuelle et Jacques. Au début de l’automne 2000, la saison est passée et ils n’attendent personne avant la fin de la semaine. La cloche de l’entrée tinte. Pour une fois, les propriétaires sont habillés, le froid étant de retour depuis peu. Emmanuelle vient ouvrir et tombe dans les bras de la visiteuse, une jeune femme de trente ans.





**********




À l’époque de son premier séjour dans ce lieu, Michèle était une jeune fille timide et innocente en matière de sexualité, même si son mari avait commencé à la déniaiser. Martin voulait l’initier à ce qu’il avait connu dans la communauté. Elle avait été assez effrayée par le résumé qu’il lui avait fait, mais comme elle l’aimait, elle accepta de le suivre pour un séjour d’une semaine en « immersion totale ». Dans ce coin de nature, elle se résigna à se mettre nue, et ce malgré sa pudeur et son ancrage culturel qui voulait que le corps était sale, qu’il fallait le cacher. De toute façon, elle n’avait pas le choix puisque, comme l’avait exigé son époux, elle était vêtue d’une robe (qu’il subtilisa dès leur arrivée) sous laquelle elle ne portait rien et sans autre vêtement pour se changer.


Chose étrange, après quelques heures de gêne, elle y trouva du plaisir. Sa pudeur était toute relative et elle n’éprouvait aucune crainte à être nue au milieu d’autres personnes sans vêtements. Si elle avait été nue au milieu d’inconnus habillés, son ressenti aurait été totalement différent. De sentir l’air passer sur mon sexe, ses fesses, ses seins était une découverte pour elle. Pourtant, elle n’était pas exhibitionniste, et lorsqu’elle se baignait dans la rivière elle ne faisait rien pour se faire remarquer.


Ce qu’elle avait le plus de mal à accepter, c’était la liberté sexuelle. Elle souffrait silencieusement en voyant Martin se vautrer dans la luxure avec d’autres femmes. Elle ne faisait rien pour attirer les autres garçons ; au contraire, elle avait décliné les propositions qui lui avaient été faites. Son mari finit par lui dire :



Alors elle se donna à l’un des membres de la communauté. C’était loin d’être le plus doux, et il fit tout ce que souhaitait Martin. Michèle était si tendue que les attouchements qui auraient pu lui plaire furent une torture pour elle. Le garçon, sur les recommandations du mari, baisa la jeune femme sans préservatif, malgré les risques inhérents.


L’expérience désastreuse choqua fortement Michèle. Elle était marquée physiquement, la baise particulièrement brutale ayant laissé des traces sur son corps. Mais la blessure la plus profonde était morale. Ce qui restait encore de pudeur et de naïveté en elle avait volé en éclats : elle avait été prise par un homme sans éprouver pour lui aucun sentiment et elle n’était plus la jeune fille aux rêves purs. Cette semence, lorsqu’elle l’avait sentie au fond d’elle, avait été comme une brûlure, et il lui semblait qu’elle demeurerait comme une tache indélébile. Elle alla à la rivière pour nettoyer cette souillure, et c’est là qu’Emmanuelle la trouva effondrée, tremblante et en pleurs. Elle comprit son désarroi et tenta de la réconforter.


Emmanuelle s’attacha alors à Michèle et elles devinrent rapidement de très bonnes amies. Elles se promenaient parfois dans la nature. Un jour, elles décidèrent de partir un peu plus loin afin de ne choquer personne. Elles prirent des robes qu’elles enfilèrent lorsqu’elles s’éloignèrent de la communauté ; elles se munirent pour un pique-nique. Après le repas, alors que son amie somnolait, Michèle s’est isolée pour assouvir un besoin pressant. Après avoir uriné, elle ne put réprimer une envie irrépressible : elle passa une main sur ses seins nus sous la robe et que le contact du tissu excitait. Son autre menotte se posa sur sa touffe. Bientôt ses doigts glissèrent vers ses lèvres et s’enfoncèrent dans sa fente. C’est alors qu’elle commençait à ressentir un premier plaisir qu’elle perçut une présence derrière elle. Emmanuelle la regardait en souriant. Michèle rajusta sa robe précipitamment et bredouilla quelques mots incompréhensibles avec le feu aux joues. Elle s’attendait à une risée de son amie, quelques moqueries sur sa conduite, mais ce fut tout le contraire. Elle lui dit même :



Emmanuelle passa sa robe par-dessus tête, et son corps nu, éclatant de beauté, apparut. Michèle avait déjà vu son amie dans la tenue d’Ève, mais là, elle découvrait une femme sexuellement désirable. Elle s’assit sur le sol, le sexe ouvert et dans l’axe de vision de Michèle. Celle-ci hésita un instant avant de replonger sa main sous sa robe.



C’est ainsi qu’elles se retrouvèrent nues l’une en face de l’autre à se branler. Alors que l’excitation montait, elles faisaient des commentaires sur leurs corps.



Michèle oubliait tous ses interdits, tous ses tabous, et pour la première fois s’intéressait au corps d’une femme, admirait le sexe d’une autre fille, observait avec excitation une fille se branler. Elle avait vu dans un film porno – regardé à la demande de son mari – des actrices se branler ; elle avait trouvé cela répugnant. Elle avait été dégoûtée en voyant ces images, bien éloignée des petites branlettes qu’elle s’octroyait sous la douche avec une once de culpabilité. Mais soudain, une vraie masturbation devenait quelque chose de magnifique. Elle prenait plaisir à voir les réactions du sexe d’Emmanuelle, tout comme elle appréciait de se toucher, de s’enfourner les doigts dans le con sous un regard libidineux. Certes, il y avait du vice dans les yeux d’Emmanuelle, mais jamais aucun jugement ne serait porté sur cet onanisme.


Alors qu’elle était au summum de l’excitation, Emmanuelle est venue sur elle, l’a basculée sur le dos et a collé sa bouche sur son sexe tout humide. Michèle fut surprise, puis ressentit une immense jouissance. Elle a joui intensément en criant son plaisir sans retenue.


Il a fallu toute l’insistance d’Emmanuelle pour que Michèle accepte de lui rendre la pareille et vienne goûter à son odeur et à ses effluves intimes.


Alors qu’elles s’étaient rhabillées et qu’elles rejoignaient la communauté, Emmanuelle lui demanda :





**********





Michèle est en instance de divorce. Elle a pris cette décision de quitter son mari non pas à cause de ses incartades dont elle s’était fait une raison, mais à cause de la violence tant physique et psychologique qu’il lui faisait subir.





**********




Cette nuit-là, les deux femmes couchent ensemble, laissant Jacques seul dans le grand lit. Il n’émet aucun reproche. Il est tout de même désappointé de constater, au réveil, qu’Emmanuelle ne l’a pas rejoint. « Habituellement, lorsqu’elle découche, elle regagne notre lit durant la nuit. »


Il descend préparer le petit déjeuner, et comme les femmes ne descendent toujours pas, il se dit qu’elles voudront peut-être le prendre dans leur chambre. Il prépare donc un plateau avec café, thé, confiture, pain, etc. et vient frapper à la porte de la chambre. C’est Emmanuelle qui lui ouvre. Elle est totalement nue et fait signe à Jacques de garder le silence. Elle lui indique de poser le plateau sur une table. C’est alors qu’il découvre le corps de Michèle, couchée sur le ventre sans le moindre drap pour couvrir sa nudité. Il ne voit que ses fesses qu’il trouve absolument divines, fermes et rondes avec des petites fossettes, ainsi que la sensuelle courbure de son dos. Soudain un rayon de soleil entre dans la pièce et éclaire la fourche disjointe des jambes de la belle endormie, dévoilant le dessin divinement ourlé de sa vulve.


Il se retire, refermant la porte sur l’intimité de ces deux femmes, mais la vue de ce corps nu et de ce sexe fait une forte impression dans son esprit. D’ailleurs, son sexe est gonflé. Pourtant, il a vu bien des choses : des filles nues et sublimes en grand nombre, depuis de charmantes nymphettes, ingénues libertines, aux femmes mûres aux formes irrésistibles. Il a admiré les tumultes de filles faisant l’amour avec des garçons, ceux de filles entre elles. Il a observé avec un regard un peu vicieux Emmanuelle, sa compagne, prise par des hommes ou jouant à des jeux saphiques. Mais la profusion de sexe n’éteint pas le sexe et le désir. Son appétit de plaisirs est inassouvi, bien que comblé. Il a plusieurs fois constaté que les naturistes comme lui restent excités par des photos ou des films érotiques alors même que sur les plages ils en voient bien plus.


La vue du corps nu et alangui de Michèle provoque un sentiment qu’il ne connaît que trop bien : celui de l’envie, du désir. Pourtant, il n’a pas l’habitude de convoiter les partenaires de son amie lorsqu’il n’est pas convié à leurs jeux. Aussi a-t-il du mal à expliquer son sexe qui bande alors qu’il n’éprouve aucun sentiment amoureux pour la jeune femme. Ce n’est qu’une attirance sexuelle qui se joue de lui. Certes, il éprouve de l’empathie, mais rien de plus. C’est une alchimie beaucoup plus complexe.



Or, effectivement, Michèle fait comprendre à Jacques qu’elle n’est pas insensible à son charme, et même lui montre qu’elle le désire. Elle s’emploie à ce qu’il puisse l’apercevoir nue, notamment dans la salle de bain où elle n’est jamais prête lorsque Jacques vient y prendre sa douche. Elle va-et-vient dans la pièce, sa serviette éponge étant plus souvent nouée comme un fichu pour sécher ses cheveux qu’autour de sa taille. Elle apprécie imperturbablement de se présenter dans le plus simple appareil. Ces visions ne laissent pas de marbre l’homme qui ne peut parfois dissimuler son érection, puisque lui aussi est nu dans la salle d’eau. Il la trouve particulièrement excitante, découvrant ses petits seins avec sur les pointes des petits anneaux en argent, son ventre légèrement rebondi, ses fesses musclées, sa chatte glabre laissant le regard se perdre sur la fente intime qui laisse parfois deviner des petites lèvres indiscrètes. Pourtant, il ne tente rien, ayant encore des scrupules.


Quant à elle, elle ne détourne pas le regard lorsque Jacques entre dans la douche, observant avec envie cette queue le plus souvent dressée. Jacques, fort habitué à de telles situations, n’en éprouve aucune gêne ; il s’amuse même du jeu de séduction accompagné de nudité qui s’instaure entre lui et la jeune femme. Cela lui rappelle la façon dont on montrait aux filles de la communauté l’attirance qu’on avait pour l’une d’elles.



La nuit est particulièrement chaude après cette révélation, même si la température extérieure est glaciale et que le lendemain il faudra peut-être casser la glace dans la cuisine. Jacques fait l’amour avec Emmanuelle avec fougue et passion.





**********




Le samedi suivant, Jacques va chercher Michèle à la gare de Valence.



Lorsqu’il voit la jeune femme s’avancer sur le quai de la gare, c’est comme un éclair. Lorsqu’ils sont dans le véhicule, elle ne peut ignorer le sexe de Jacques qui bande dans son jean.



Jacques pose une main sur un genou de Michèle et remonte le long de la cuisse jusqu’à la chatte. Ne rencontrant pas de culotte, il engage la voiture dans un chemin discret, coupe le contact et commence à l’embrasser. Elle répond avec effusion à ses baisers en mêlant sa langue à celle de son partenaire. Leurs mains courent sur leurs vêtements. Elle n’a pas mis de soutien-gorge non plus, et dans ses mains il sent la souplesse des deux seins ainsi que les bijoux intimes en forme de petits anneaux ornant la pointe des tétons.



Les mains de Jacques passent sous le tissu de la robe, viennent à la rencontre de la douce peau du ventre. Michèle empoigne la queue de Jacques. Il l’aide à l’extirper de son pantalon, et elle la malaxe avec douceur et fermeté. Bientôt, Jacques s’insinue vers le sexe qu’il n’a que légèrement effleuré. Il admire ce bas-ventre sans poils, ce qui le déçoit un peu. Mais trouvant la moule particulièrement attirante, il y plonge les doigts, puis le visage pour goûter au jus qui s’en échappe.


Jacques a envie d’elle. Elle est sur la même longueur d’onde. Il sort du véhicule, couche sa partenaire sur la banquette arrière et la prend alors qu’elle est couchée sur le ventre puis, l’ayant retournée, c’est en admirant son visage, ses seins s’animant et sa chatte glabre qu’il la pénètre. Ses va-et-vient sont à la fois sensuels et puissants ; la jeune femme apprécie cette prise de possession de son corps. Il voit bien son pieu s’enfoncer dans la vulve, distendre les chairs délicates. Michèle jouit. Un orgasme la submerge, lui apportant une libération. Jacques continue à la prendre, et elle continue de jouir.


Lorsqu’il éjacule, il constate que sa jouissance n’a pas été à la hauteur de ses espérances. Certes, il a fait jouir Michèle, et cela est une bonne chose, la jouissance de sa partenaire étant essentielle pour lui. Certes, il a éjaculé, donc il a joui tout de même. Pourtant, il reste sur sa faim. Il ne sait pas d’où cela provient ; peut-être d’un trop grand désir cérébral qui ne se transforme pas avec autant de force physiquement. Il se rassure en se disant qu’une voiture n’est pas le meilleur endroit pour un déduit amoureux. « Peut-être aurais-je dû la prendre sur une couverture derrière un bosquet ».


Lorsqu’ils arrivent au gîte, le regard d’Emmanuelle est en éveil, comme si elle disait : « Alors, alors, c’était comment ? » C’est Michèle qui répond ouvertement et sans trouble ni embarras à son amie :



Cette nuit-là, Emmanuelle vient coucher avec Jacques après avoir fait l’amour avec son amante. Jacques couvre son corps de baisers, là même où les lèvres de Michèle se sont posées. Arrivé au sexe, il a une surprise : le goût de la mouille de sa compagne n’est pas le même qu’habituellement. Il comprend immédiatement que c’est un mélange des cyprines de Michèle et d’Emmanuelle qu’il déguste.



C’est alors avec une passion bien plus forte qu’il enlace sa compagne, qu’il s’empare de son corps, qu’il vient en elle, s’accroche à elle en la prenant en levrette. Les va-et-vient dans son con sont puissants. Puis, sortant sa queue gluante de mouille et toujours aussi raide, il la présente devant l’anus. Malgré l’absence de tout lubrifiant, il perfore sans difficulté le cul de sa chérie qui feule de plaisir.



Jacques accompagne Emmanuelle dans la jouissance en déversant son jus dans son cul. Il stoppe ses mouvements, mais ne se retire pas.



Elle se tait un long moment. Jacques, dont le sexe a diminué de volume, se retire de l’anus d’Emmanuelle. Il fait un saut dans la salle de bain pour nettoyer sa queue. Emmanuelle n’aime pas sucer sa queue lorsqu’elle sort de son anus, ce qu’il comprend très bien. Lorsqu’il revient dans la chambre, elle lui demande :



Jacques est terriblement excité par les propos de sa compagne et la laisse sucer son membre viril qui déjà reprend des forces. Des images passent dans sa tête : le corps de Michèle nu, sa chatte glabre, la fente intime ouverte et accueillante, son sexe qui la pénètre, Emmanuelle à la nudité éblouissante, sa chatte fauve aux fragrances ensorcelantes, les jouissances qu’il connaît avec elle. Soudain lui revient à l’esprit l’image qu’il a découverte lorsqu’il est venu porter le petit déjeuner dans la chambre des deux filles : Emmanuelle nue qui lui ouvre la porte, Michèle en belle endormie sur le lit, et ce rayon de soleil éclairant sa vulve ; alors, inévitablement, il se met à imaginer les deux femmes faisant l’amour ensemble.



Disant cela, il culbute Emmanuelle ; et, la couvrant de son corps, il la pénètre dans la position du missionnaire et très vite ramone vigoureusement son vagin. Emmanuelle, qui a d’autres projets, proteste pour la forme, puis accepte l’étreinte. Tout en la perforant, il vient lui titiller le clitoris ; elle est alors saisie d’un orgasme fulgurant et lance un cri de jouissance. Il se retire du conduit et vient se branler au-dessus du visage extatique. Il n’est pas long à expulser sa semence sur le visage d’Emmanuelle, et surtout dans sa bouche qui ne demande que ça.


Jacques reste pensif alors qu’il entend la douche couler. Il imagine le corps de sa compagne sous l’eau qui parcourt ses seins, sa chute de reins, s’insinue et s’infiltre dans les poils de son pubis et s’en échappe en cascade, court le long de ses jambes. L’eau s’arrête. Puis il entend la porte de la chambre de Michèle s’ouvrir et se refermer. Il pense « L’union charnelle qui m’unit à Emmanuelle est renforcée par l’arrivée de cette femme, alors que nos aventures sexuelles en tout genre n’ont jamais provoqué ni regain d’attirance l’un pour l’autre, ni diminution de la flamme toujours présente en nous. »




[à suivre]