Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 17685Fiche technique39260 caractères39260
Temps de lecture estimé : 22 mn
12/12/16
Résumé:  Une femme écrit son rêve à l'amie lointaine qui l'a inspiré. Prolongeant le songe, elle fantasme d'abord sur le plaisir trouble de l'humiliation, mais d'autres désirs l'amènent à jouir d'une situation plus avantageuse qu'elle va développer.
Critères:  fff fplusag jeunes fépilée douche fsoumise fdomine soubrette noculotte odeurs ffontaine intermast anulingus fdanus tutu lettre -fhomo
Auteur : Dyonisia  (Rêves et autofictions... Ou souvenirs et confidences ?)      Envoi mini-message

Série : Où suis-je ?

Chapitre 03 / 12
Des avantages d'être servie

Résumé des épisodes précédents : « Questions, espoirs et désillusions » et « Une mise en situation réconfortante »

Dans le fantasme qu’elle partage avec Aline, son inspiratrice, Chantal s’imagine participer à une formation très particulière sur les nouvelles attentes de riches vacancières. Après un début déconcertant et très humiliant, la situation tourne à son avantage et stimule sa curiosité érotique. Plus à l’aise dans son personnage, elle découvre les méthodes de management… originales de son amie, pendant que ses servantes dans le scénario, Magali et Céline, l’apprêtent pour sa toilette.



_________________________




– III – Des avantages d’être servie



Donc, tu ne te vantais pas quand tu m’écrivais mener tes subordonnées d’une main de fer, mais qu’elles t’adoraient comme patronne. Ce doit être aussi le cas des clients de l’hôtel – et surtout des clientes ! J’imagine qu’un petit service d’épilation pour l’une ou l’autre des plus jolies d’entre elles n’est sans doute pas exceptionnel de ta part… Mais je m’égare encore dans mes pensées. Il est temps que ma soubrette me rejoigne dans la baignoire.



Magali s’installe dans mon dos, glissant ses jambes ouvertes de chaque côté de mes hanches. La baignoire n’est pas longue. Elle nous contient toutes les deux si je tiens mes genoux pliés et écartés. Magali passe ses pieds sous mes genoux et les pose sur l’intérieur de mes mollets. Nous sommes emboîtées l’une dans l’autre. Je sens ses cuisses sous les miennes. Son ventre est plaqué contre mes reins, sa chatte s’écarte sur mes fesses. Son menton appuyé au creux de mon cou, elle empaume mes seins et les masse lentement. J’éprouve la fermeté de sa poitrine et de ses longs tétons sur mon dos, je caresse doucement ses chevilles sous l’eau.


Dans nos mouvements, nous avons éclaboussé Céline. Elle s’est redressée assez vite pour éviter l’inondation du plateau de pâtisseries, pas assez vite pour empêcher le bas de sa robe d’être trempé. Elle en est tout ennuyée. Je m’en excuse en compatissant à son malheur. Les informations obtenues de Magali me reviennent en mémoire. Je parie avec moi-même que Céline doit être totalement épilée. L’occasion est trop belle.



Ta voix claque comme un fouet. Céline se raidit. Tu insistes :



Elle s’interrompt, pitoyable.



Ma voix se durcit à l’imitation de toi.



Ses yeux sont emplis de larmes, elle renifle de crainte et de désarroi. Mais elle dépose son plateau et se défait de sa robe.


Nue maintenant, elle esquisse un mouvement pour reprendre le plateau. Je l’arrête d’un geste :



Interdite, mais disciplinée, Céline reste debout bras ballants. Je savoure l’instant. Magali a magistralement joué du mitigeur, la température du bain nous entoure d’une douce chaleur. Elle masse maintenant mes épaules, pressant délicatement ses pouces et ses doigts de ma nuque vers les omoplates, insistant sur les jointures des vertèbres, dénouant les contractures, apaisant la crispation des nerfs. C’est vraiment très relaxant, elle est douée ! Et le même soin qu’elle a pris d’abord de mes seins prouve un réel dévouement, voire une empathie sincère.


Je tourne la tête. Le visage de Magali est tout proche du mien. Mes lèvres effleurant les siennes, je lui murmure :



Son haleine est chaude et légère. Le frôlement de sa bouche m’électrise. Est-ce pareil pour elle ?


Tandis que les mains de Magali descendent sur mon ventre, j’observe sans vergogne Céline. Hormis la coiffure, elle ressemble à moi jeune : blanche de peau, épaules rondes, corps légèrement grassouillet, grosses pommes pour les seins, larges aréoles claires, tétons courts invaginés (ah, voilà pourquoi invisibles sous la robe…). Voyons plus bas. La taille est peu marquée, les hanches sont larges et les cuisses un peu grasses, très jointes, font ressortir un pubis boudiné, et lisse. (Pari gagné !) La fente est à peine dessinée, une minette de gamine…


Je lui fais signe de se retourner. Le cul est à l’avenant du reste : des fesses assez molles et tombantes, le repli sur les cuisses bien marqué, le sillon culier très resserré. Quant aux mollets et aux chevilles… disons que la gamine est bien plantée !



Elle me fait à nouveau face. Un pli amer marque sa bouche, les yeux sont tristes. Tiens, je n’avais pas remarqué le bleu des iris. Le nez n’est pas mal non plus, fin, gracieusement retroussé. Les joues un peu trop rondes gagneraient à être affinées par des cheveux plus longs. Sa coupe n’est pas la mieux choisie. Elle serait mignonne, pourtant, si elle souriait ! Sa désolation évidente me touche. Elle se penche pour reprendre sa pose éreintante. J’ai soudain l’envie de me montrer plus gentille.



Mon ton plus amène la réconforte. Elle n’ose pas contester l’amabilité de ma proposition. J’attrape le plateau pendant qu’elle enjambe le bord. Il est haut, ses jambes sont courtes. Elle doit relever le plus possible son genou pour atteindre le rebord opposé. Presque un grand écart qui me révèle toute sa fourche intime. Y pense-t-elle ? Sa vulve grasse s’étire et dévoile deux petits pétales rose vif. Elle pose ses fesses sur l’étroite bande qui relie le mur à la baignoire. Le fond est encombré des pieds de Magali et de moi. Elle n’a d’autre ressource que de garder les siens sur les bordures, dans une pose quasi gynécologique.


Elle en rougit. Je lui souris :



Elle obéit, forçant sa pudeur. Les cuisses bien ouvertes maintenant laissent ressortir les grandes lèvres qui se découvrent enfin dans toute leur proéminence. Elles semblent chaudes, j’aimerais les toucher, mais le plateau m’encombre. Je cherche à m’en débarrasser. Notre hôtesse me devance. Elle se précipite obligeamment pour le récupérer. En voulant l’en remercier, je croise son regard. Il alterne entre le sexe exhibé de Céline et les mains de Magali sur ma chatte. Madame C*** est une voyeuse, qui s’ignorait, peut-être, mais qui ne renie pas les délices de ce vice.


Je m’abandonne contre Magali. Ses seins sont durs. Elle m’enlace étroitement pour atteindre mon bas-ventre. J’aime le contact de sa peau. Ses doigts distendent ma fente, étirent mes nymphes et les malaxent, déplient et frictionnent l’intérieur des grandes lèvres, repoussent mon capuchon, glissent sur les muqueuses ouvertes, titillent le méat urinaire, dégagent tant qu’ils peuvent le clitoris et le massent. L’eau savonneuse facilite leur tâche et pénètre mon vagin palpitant, se mêle à ma cyprine.


Je flotte dans la félicité. Je lève un bras paresseux. Le replie sur le cou de Magali. La tient tendrement au creux du coude. Ma bouche vient sur le lobe de son oreille. Je l’embrasse, le lèche, le suçote, l’embrasse encore. Je chuchote :



Brève déception. Magali retire une main de ma chatte en chaleur. Impression de vide. Elle la glisse sous mes fesses, un doigt sur le sillon. Bonheur ! Je pousse sur mes pieds, je soulève mon bassin, je me cambre. Mon con affleure l’eau. La mousse s’est éclaircie. Mon intimité est bien offerte à la vue de Mme C*** et de Céline. Le bras gauche de Magali me soutient les reins, ses doigts forcent ma raie. Je sens une pression sur mon œillet, je me décontracte pour l’accepter.



De ses lèvres et sa langue, elle me rend mes chatouillis. Je me renverse, ma tête contre sa poitrine, heureuse, je souris :



Le doigt me pénètre. Nul autre besoin d’aide que l’eau sirupeuse pour violer l’anneau détendu… Il entre tout entier et me comble de douceur. Il bouge et remue lentement, il investit et visite tout l’espace qu’il conquiert. Je m’empale sur lui, mais c’est lui qui me pousse, m’oblige à accentuer ma cambrure. Mon coquillage émerge du bain comme une énorme moule (un bivalve, me souviens-je) exposée à mes servantes.


Magali me serre sur son giron. Je suis aux anges. Ce n’est plus par ruse que mes paupières se ferment. J’entrevois malgré tout, la main de Céline empaumer sa vulve. Un premier spasme me secoue.



Céline presse mollement ses lèvres. Je veux l’aider, l’encourager à se masturber, l’obliger à être obscène, l’emmener dans mon orgasme.



Magali plonge trois doigts dans ma grotte sous-marine. Montée de sensations électriques. Je frissonne d’une première jouissance. Elle m’embrasse au coin de la bouche, chuchotante.



J’oublie une seconde mon propre plaisir. Je me fais impérieuse, presque ordurière :



C’est pervers. Je joue sur sa servilité, sur sa peur d’être mal notée, sur sa crainte d’être punie. Mais que c’est bon de la voir s’ouvrir la craquette à deux mains ! Elle tire à se faire mal sur ses grandes lèvres. Qu’il est large ce conin ! Son ampleur me surprend. Dans l’entaille rose carmin, les nymphes sont lisses, longues, presque rouges. Les muqueuses, littéralement palpitantes, sont tapissées d’un jus gluant. Je distingue sans peine l’entrée festonnée du vagin d’où sourdent les fils d’une mouille mousseuse. Le trou à pipi est bien visible, rond, net. Un épais clito incarnat s’expose fièrement.


La surprise fait tomber la tension de mon corps. La vision lubrique la ravive. Pourquoi Céline aurait-elle honte de sa vulve en tulipe épanouie ?



Mon ordre libère ses pulsions. Les doigts en V maintiennent d’une main ses petites lèvres ouvertes et écrasées. Les ongles griffent les nymphes fragiles. L’index et le majeur de l’autre sont joints comme pour une bénédiction. Ils puisent l’eau sacrée dans son puits d’amour et remontent frictionner vigoureusement le clitoris dardé. Alternativement, ils plongent et frottent, plongent et frottent, plongent et frottent… Le dos plaqué aux carreaux du mur, Céline laisse échapper des gémissements qui montent dans l’aigu à chaque friction.


J’accompagne son ascension vers l’orgasme en me concentrant sur le mien. Les trois… non quatre ! Quatre doigts de Magali ont envahi mon vagin. Le premier fourre toujours mon cul. Je suis possédée des deux côtés. L’un s’agite dans mon rectum, les autres se replient pour branler mon clito par dedans. Je les sens exciter les points sensibles. Je me cabre. Les doigts se retirent. J’exhale une brève plainte. Les doigts revisitent mon antre brûlant, s’enfoncent jusqu’à la paume, reculent, reviennent, entament un va-et-vient vigoureux qui entraîne et expulse tour à tour l’eau visqueuse et de jus de con baignant ma chatte.


J’ai un nouvel orgasme plus long quand les doigts de Magali titillent à nouveau les plis secrets du vagin. Mon jappement soudain déclenche un premier râle de jouissance de Céline. Magali poursuit son œuvre sans faiblir. Son pouce ajoute un rude massage du clito au limage sans répit du con. Dans une demi-inconscience, je vois les bords charnus de ma vulve aspirer et relâcher ses doigts. De temps à autre ceux-ci tentent de rejoindre celui qui possède mon cul. Je les sens lutter contre la fragile paroi qui les sépare. C’est insupportable et merveilleux. Je m’abandonne contre Magali.


Ma tête dodeline, yeux révulsés, bouche entrouverte. Des cris plaintifs d’extase jaillissent par saccades de ma bouche. Les râles aigus de Céline y répondent en écho. Ma joue se colle à un sein gonflé, mes lèvres trouvent un long téton dur. Je le gobe, je l’aspire, je le tète, l’entoure de ma langue. Je ponctue les piaillements successifs de Céline, ou peut-être les miens, d’une pression des dents sur le téton. Je sens Magali se raidir à chaque mordillement. Mais elle continue vaillamment sa mission. Ma raison vacille. Des vagues de plus en plus rapides me submergent.


Soudain, une plainte suraiguë et déchirante monte de la gorge de Céline. Un jet chaud et odorant frappe ma poitrine. Il s’interrompt, la plainte aussi. La plainte repart, le jet éclabousse mes seins. À travers la buée de larmes qui voile mes yeux, je devine Céline qui s’écartèle la chatte, la tête en arrière, plaquée contre le mur. Nouvelle longue plainte. Un nouveau jet jaillit du con et m’inonde.


Mon corps m’échappe. Il se tétanise. Ma respiration se bloque. Mes mâchoires se serrent, hurlement de douleur de Magali, j’ai mordu son téton. Je ne m’aperçois même pas de son brusque sursaut. Je suis cambrée à l’extrême, tendue en arc des talons à la nuque. Sans l’épaule secourable de Magali, ma tête heurterait la baignoire. Mon vagin se contracte, enserre les doigts qui le possèdent encore, les retient malgré lui et malgré eux. Il les expulse enfin dans un éventail d’éclaboussures parfumées. Je pars dans un long feulement…


Pourquoi parle-t-on de septième ciel ? Moi, c’est dans la ouate que je flotte, un brouillard blanc devant les yeux, les oreilles paresseuses, l’esprit vide, le corps assoupi…


Petits effleurements doux et mouillés qui me ramènent à la vie. Magali couvre mes yeux et mon nez de bécots tendres, sa bouche légère volette sur mes joues et mon front. J’ouvre mes paupières sur son regard doux, vaguement inquiet. Ma renaissance la rassure. Je lui tends mes lèvres. Elle les prend affectueusement. Nous échangeons un long baiser, d’abord retenu puis mêlant sans réserve nos langues et nos salives. Je l’étreins longuement, pleine de reconnaissance.


Je reprends conscience pour voir devant nous Mme C*** entourant et soutenant dans ses bras une Céline tremblante, l’air hagard, qui se remet difficilement de sa jouissance explosive. Le tableau est touchant. La bourgeoise vieille France berce gentiment une gamine nue, aux yeux cernés. Elle est restée cuisses ouvertes sur le double éventail de l’entaille irritée. Des traces humides s’attardent du corail poisseux aux genoux frémissants. Les mêmes séquelles maculent mes seins et mon ventre.


J’en recueille quelques gouttes. Je suce mon doigt, curieuse de la saveur de cette jeune fontaine. Les éclaboussures du bain l’ont rendue insipide. Mme C*** me regarde, choquée. Magali sourit de ma déception et me souffle à mi-voix :



Elle ne répond pas. Je soupire. Soit ! Quelques secondes pour me remettre dans mon rôle, puis :



À nouveau elle se tait. Je hoche la tête. Sois tranquille, Aline, je ne serai pas cruelle en lui demandant les raisons de son silence, de leur silence, quand tu as questionné tes stagiaires sur leurs relations homosexuelles. D’ailleurs, tu t’impatientes un peu de mon aparté avec Magali et de la sollicitude de madame C*** pour Céline. Mais tu vois, elle aussi reprend ses esprits. L’air affolé, elle repousse sa protectrice d’un mouvement instinctif et fait mine de se redresser. Je stoppe son élan :



Elle m’oppose une dénégation muette et désespérée.



Je quitte le giron de Magali redevenue soubrette dévouée et je pose mes mains sur les genoux crispés de Céline, l’empêchant de les resserrer. Elle tressaille. Je maintiens ma pression. Je force, elle résiste. J’insiste. Madame C*** veut s’interposer, tu la retiens. Céline capitule, ses cuisses s’écartent sans plus d’opposition, sa chatte s’offre sans objection. Mes doigts glissent vers elle.


Mon index descend lentement les plis des lèvres. Il remonte l’entaille du périnée au clito assagi. Les muqueuses frémissent quand il le frôle. Un bref gémissement ponctue la caresse sur la chair trop sensible. Je masse doucement les nymphes encore humides. Le contact est chaud et collant. Je pose mes paumes contre les aines. Mes pouces compriment les lèvres, les étalent, les distendent. Des filets visqueux s’étirent en travers du con béant. J’avance le nez.


Parfum familier et pourtant nouveau. Une note ténue de pomme, ou de pêche. J’hésite à la définir. Une fragrance plus âcre et marine. Une trace iodée dans un effluve de sueur. Un souvenir de lait corporel au monoï. Je hume ces senteurs mêlées au ras du calice palpitant. Je promène mes narines d’un repli à l’autre, du bord des lèvres au creux de la vulve, pour mieux distinguer les arômes qui s’en exhalent. J’inspire profondément pour mieux m’en emparer.


La tête me tourne. Des frissons me traversent et réveillent mon désir. Je ne m’occupe que de mes envies. Je lèche quelques gouttes séchées sur une cuisse. Presque aussi insipides que celles qui constellaient ma poitrine. Je plaque ma bouche sur le sexe ouvert. Les odeurs se font liquides. Je lape à petits coups les restes de cyprine. Je les goûte, je les déguste. Il m’en faut plus. J’aplatis ma langue sur le tendre corail, la plaque contre les muqueuses gluantes. La saveur de pêche sucrée me déconcerte. Je renouvelle la caresse. Le bouquet s’enrichit de pointes de cannelle et de musc.


L’ensemble est surprenant et délicieux. Mes papilles en réclament encore. Ma langue en cuillère ne suffit pas à réunir assez de sucs. J’aspire ce jeune jus à même les bords du vagin. Ma bouche s’enfouit dans la crevasse. Ma tête s’agite dans la quête de la source. Mon nez frotte le clitoris…


Un cri déchirant m’avertit trop tard. Un jet court, mais puissant emplit ma bouche d’un liquide dense et onctueux. La jouissance de Céline a épuisé ses dernières réserves en me régalant d’un torrent de saveurs. Pêche, iode, cannelle et musc m’envahissent la gorge et m’enivrent. Mon ventre se contracte soudain. Un bref orgasme couronne mon œuvre. Je suis fière. Le silence qui suit nos ébats lubriques est encore de l’amour.


Je me redresse. Magali est accroupie dans la baignoire, les yeux dans le vague, une main entre ses cuisses. Madame C*** est statufiée. Elle presse inconsciemment ses seins et sa motte par-dessus sa robe élégante. Toi, je ne te vois plus, mais je suppose que tu es satisfaite de tes incitations. Céline grelotte, tassée dans le coin du mur, le regard perdu, ses jolis petits pieds rythment les spasmes de sa respiration haletante.


Je l’entoure de mes bras. La serre contre moi. J’essaie de la réconforter comme Magali l’a fait pour moi tout à l’heure. Je caresse son front, ses joues, ses bras, ses seins. J’embrasse ses yeux, son nez, son menton, sa bouche. Je lui fais don des sucs qu’elle m’a si généreusement accordés. Elle se requinque un peu, se lève avec mon aide, s’accroche à mon cou, vacillant sur ses jambes. Je lutte pour garder notre équilibre.


Magali vient à notre secours. À deux, nous arrivons, elle et moi, à maintenir Céline debout. Elle est encore ailleurs, mais ses jambes se raffermissent peu à peu. Heureusement, car la place est comptée et le fond glissant. Je m’empare du pommeau de douche tandis que Magali ouvre la bonde. Par bonheur, le mitigeur est resté réglé à une température élevée. Je réchauffe Céline avec le jet. J’en profite pour le promener également sur mes épaules. Je passe ensuite la douchette à Magali pour qu’elle s’occupe du dos de Céline et d’elle-même.


C’est agréable, cette cascade presque brûlante qui nettoie nos corps de leurs fluides divers. Un temps suspendu durant lequel nous nous douchons mutuellement comme trois bonnes copines. Mais l’eau seule ne suffit pas laver correctement quelques endroits intimes… je rappelle ma promesse à Céline. Elle répugne à l’accepter, mais mes désirs sont des ordres, n’est-ce pas ? Je réclame un flacon de gel.


Quand Magali se retourne pour l’attraper, je fourre d’autorité un index inquisiteur entre ses cuisses. Il ressort poisseux. Je le flaire. Magali me regarde, contrite, le flacon à la main.



Elle hésite avant d’avouer :



Elle baisse la tête et se résigne. Adossée dans l’angle du mur, elle pose son pied gauche sur le bord de la baignoire. Son corps idéalement proportionné, son teint mat, les bouts roses de ses seins pointus, le contraste de sa féminité claire sur sa peau bronzée, le petit triangle noir crépu… C’est cette fille si belle qui m’a donné tant de plaisir ! Sa taille l’oblige à garder très haut son genou relevé, à mettre en évidence sa longue vulve pâle. Les longues lèvres écartées me révèlent enfin la coloration de ses nymphes fonçant du rose vif au brun sombre des bords, du même brun que son minuscule capuchon.


Le rideau noir de ses nattes dénouées l’encadre jusqu’aux hanches. Je verse le gel sur mes doigts en la regardant. Contre moi, Céline est immobile. Le bras gauche autour de ses épaules, je soulève sa cuisse droite pour l’inviter à prendre la même posture que Magali, tournée vers elle. Je passe ma main libre sur son sexe pour étaler le savon liquide. Des images identiques remontent à ma mémoire… C’était il y a si longtemps ! Je fais signe à Magali de commencer à se caresser.


Céline est contre moi. Elle semble frigorifiée. Tout en m’assurant de l’obéissance de Magali, je frotte vigoureusement son bras pour la réchauffer, mais ce n’est pas ça. De grosses larmes coulent de ses yeux quand mes doigts écartent sa fente pour la savonner.



En réponse, je m’insinue plus loin entre ses plis intimes. Je fais aller plus vite ma main entre ses lèvres. Chaque saccade génère une mousse onctueuse qui dissimule presque totalement sa chatte. Je replie mes doigts à la recherche de son clito. Je repousse le capuchon pour baigner aussi le bouton. C’est en revenant à l’entrée du vagin que je m’inquiète enfin de son émotion.



Je ponctue chacune de mes questions par une pénétration plus ferme de ma main. Elle secoue la tête pour nier.



Je dépose un bisou sur sa tempe et lui marmonne à l’oreille :



Sa candeur m’amuse. Je la rassure en murmurant tout bas :



Je l’oblige à se tourner encore plus vers Magali. Mes deux servantes se font face, comme deux figures symétriques. Les gros seins ronds de Céline tressautent au gré des va-et-vient énergiques de ma main dans sa raie. (C’est pour purifier son con et son cul de toute trace « honteuse », me dis-je en souriant intérieurement de sa confusion.) Poursuivant avec zèle mon œuvre rédemptrice, je continue d’observer Magali.


Elle s’astique consciencieusement la chatte. La main droite torture les nymphes, les froissant et les étirant alternativement, ne les lâchant que pour plonger trois doigts en crochet dans le vagin. La main gauche découvre et recouvre un bourgeon incarnat. Quand la droite est enfoncée dans le con, la gauche serre le clitoris entre le pouce et l’index. De temps en temps, une main ou l’autre vient allonger et vriller un téton. Magali nous fixe, bouche entrouverte. Est-ce pour moi ou pour Céline qu’elle se masturbe si durement ?


Des convulsions de plus en plus rapprochées tendent son corps. La montée de l’orgasme se lit dans ses yeux. Quand je crois s’approcher la dernière vague, j’abandonne brusquement le cul de Céline et me détache d’elle en jouant la lassitude.



Ma main est couverte de mousse de savon. Je m’en tartine la chatte et la nettoie aussi méticuleusement que pour Céline. Je ne peux me cacher que les dernières scènes ont assez titillé ma libido pour rendre cette toilette nécessaire.


Mais j’ai trop attendu pour stopper les élans de Magali. Elle explose sans bruit, un rictus à la bouche, les yeux écarquillés, reste rigide une seconde et s’affaisse en gémissant doucement. Je doute que mon dernier ordre soit parvenu à son cerveau !


J’ai pitié d’elle. Je ne me sens pas le courage de la rabrouer après la tendresse qu’elle a manifesté à mon égard. Je me résous à continuer cette fonction de soubrette. Après tout, c’est moi qui ai exigé le renversement des rôles… Je reprends le pommeau de douche et je règle le jet à mi-pression. Je ne tiens pas à déclencher un nouveau geyser ! Céline n’a pas bougé, les mains tenant ses fesses écartées.



Une main sur les reins pour éviter toute velléité de résistance, je passe le jet sur son cul. La mousse s’écoule, découvrant un troufignon rose tout mignon. Je le taquine de quelques allers et retours de l’eau. La petite étoile se crispe et se déplisse sous les stimulations. Je ne résiste pas à la tentation. J’écarte le pommeau et je dépose un bisou sur l’œillet offert. Céline est trop surprise pour protester. J’agrémente mon baiser de petites léchouilles… Cette fois, elle lâche ses fesses qui se referment sur mon nez.



Pour lui montrer que je ne suis pas fâchée, je fais couler l’eau sur ses épaules et ses seins. Je me colle contre son dos et j’arrose le ventre rond, j’insiste sur le nombril, descends sur le pubis lisse.



Elle s’exécute avec empressement, elle doit prendre goût à la situation. Je me risque à concentrer le jet. Quand il frappe les chairs ouvertes, Céline frissonne… quand il force l’entrée du vagin, Céline se cambre. Je n’insiste pas, je rélargis l’ouverture de la douchette pour finir d’arroser l’ensemble de la vulve, par acquit de conscience.



Pendant que celle-ci la sèche, je finis de m’occuper de moi. Quelques nouveaux va-et-vient dans ma chatte pour être bien sûre de sa propreté avant de la rincer. J’utilise le cran « massage » du pommeau, la sensation est plus tonique. Je contrôle mon comportement afin de limiter la montée de l’excitation. Juste assez pour ressentir l’envie de coquineries supplémentaires.


Ce n’était pas vraiment nécessaire parce que la vision de Céline savonnant l’entrecuisse de Magali aurait suffi à me remettre en condition… Songeuse, je la laisse parfaire son petit travail.


Décidément, aurais-tu converti toutes tes jeunes collègues aux délices de Sapho ? Je me trompais sans doute en voyant de la duplicité dans leur refus de te répondre au début de la séance. Leur silence sur leurs habitudes sexuelles ne devait être qu’une réserve de bon aloi, une discrétion motivée par la présence d’une inconnue. Moi, donc !


Suis-je toujours une étrangère, maintenant ?


Mais mon diablotin intime s’impatiente. Il palpite au creux de mon minou.



Elle reste impassible, ignorant le regard désorienté que Céline vient de lui adresser. Ce n’est pas maintenant que je saurai ce que pense exactement cette fille. S’investit-elle si entièrement dans son métier qu’elle en accepte froidement les aspects les plus incongrus, ou se garde-t-elle absolument de trahir ne serait-ce qu’un peu d’affection pour moi ? D’un ton uni, elle demande :



(Quel lit, mon dieu ?)



Je me faufile entre elles, m’interroge une seconde et pose à mon tour une jambe sur le bord de la baignoire (en fait, le moyen de faire autrement ?) mon buste tourné vers Magali. Je veux voir ses yeux pendant qu’elle me léchera.



Elles s’accroupissent docilement. Je fais confiance à Magali pour ouvrir ma chatte. J’écarte une fesse d’une main pour inviter Céline à découvrir mon cratère.



Hum mm ! Divine sensation de se sentir le cul écartelé et la moule écarquillée ! La langue de Céline me titille timidement l’anus, celle de Magali me lèche à petits coups la fente et le bouton. J’attire la tête de chacune plus contre moi, plus fermement pour Céline. Elle comprend et s’enhardit à poser sa bouche.


Je sens la langue de Magali pointer sur mon trou à pipi. Oh la coquine ! Elle sait que c’est un point sensible. Céline s’attarde sur mon périnée, remonte vers mon œillet, balaie ma raie culière, revient léchouiller les plis de mon étoile… Oh oui, comme ça ! !


On lui a bien appris, ou elle est douée ! Presque autant que Magali qui tète mon clito, aspire et mordille mes nymphes, étire mes lèvres avec ses doigts et plonge sa langue durcie dans ma grotte. Ho lala, c’est trop bon !


Une houle monte de mon bas-ventre, je saisis mes seins, me pince les mamelons, presse mes globes… Mmmmm, je vais venir ! J’encourage mes gougnottes à accélérer. Oui ? Oui ? Oui !


J’avais sans doute trop présumé de ma libido, ma jouissance est agréable, mais brève, pas aussi forte que je l’espérais. Mais les gamines n’y sont pour rien. Elles m’ont merveilleusement broutée et c’était bien bon ! Je vais les remercier.


Tiens ? Qu’est-ce donc ? Magali, bonne fille, lape doucement les derniers débordements de cyprine sur ma foufoune. Elle les traque soigneusement, usant de sa bouche comme d’une lingette. Cette fois, j’ai vu ses yeux, le petit éclair de tendresse qui les a éclairés quand elle a lu ma reconnaissance dans mon regard. C’est aussi bon qu’un orgasme !



Avant qu’elles ne répondent, nous entendons tes applaudissements, bientôt rejoints par ceux de madame C*** puis des autres filles. Tu les laisses se prolonger. Il me semble que Cyrielle, ta petite stagiaire, n’est pas la moins chaleureuse. Quant à toi, si je me fie à ton grand sourire, tu es très satisfaite.


Je prends mes partenaires par la main, côte à côte face à vous. Une petite phrase me traverse l’esprit : Mesdames, Mesdemoiselles, la pièce que nous avons eu l’honneur de jouer… Je me retiens de parler. Je m’incline, j’entraîne Céline et Magali dans le mouvement, trois ou quatre fois, comme au théâtre…



[À suivre]