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n° 17774Fiche technique38917 caractères38917
Temps de lecture estimé : 22 mn
04/02/17
Résumé:  Le trio va être dérangé par l'épouse d'Arnaud qui arrive en furie. Pascal essaye de la calmer et d'excuser son mari en prenant toute la responsabilité sur lui.
Critères:  fh couplus cocus dispute pénétratio fsodo échange confession
Auteur : Roby      

Série : Caméra IP

Chapitre 04 / 04
Le paradis des couples. IPV4

Précédemment :


Fausse manip. IPV1

En toute connaissance de cause. IPV2

IP, IP, IP, Hourra ! IPV3


Il a vu sa femme avec une autre. Il a vu sa femme se comporter comme une salope avec un amant dominateur. Il a essayé de les séparer, car il jugeait que le couple prenait trop de risques et que du fait de sa position à la mairie, il risquait gros. Mais lorsqu’il a constaté que malgré tous ses subterfuges son épouse restait viscéralement attachée à son amant et qu’elle acceptait pour le satisfaire d’accueillir un autre homme avec eux, il a pris la décision d’être cet homme. Et, grâce à ses tours de passe-passe il vient, avec l’amant, de baiser, cette femme sans même qu’elle devine que le deuxième homme fut lui, Pascal, le mari.



_______________________________________________________




Elle est allongée, recroquevillée sur le canapé alors qu’Arnaud et moi sommes allés nous asseoir sur les fauteuils en face. Décidément ce canapé est un investissement rentable !


Quel spectacle ! Ce visage, caché partiellement par le bandeau est comme l’autre jour, souillé, maculé de salive, mais c’est mon foutre qui apporte la touche la plus perverse. La chatte, elle, doit être remplie du foutre de son amant. Elle est belle dans cette robe en latex qui est remontée sur son ventre. Oui, elle est belle. Oui je l’aime. Cela peut paraître étrange, mais plus je constate que Séverine est devenue une « salope », plus ce que je ressens pour elle augmente. C’est un peu comme lorsque je l’ai rencontrée et que je suis tombé en passion pour elle. Le temps n’a que dilué cet amour et cette femme allongée, ce corps dont nous avons abusé, est magnifique.


J’aimerais qu’en cet instant elle puisse voir dans mes yeux tout mon amour pour elle. Mais elle ne peut pas, aveuglée par moi, manipulée par moi.

Soudain je me sens mal à l’aise. Avais-je le droit ? Oui, avais-je le droit de jouer à ce jeu pervers ? Ce n’est pas digne d’un mari aimant. Mari cocu, mais finalement heureux de l’être. Heureux de découvrir son épouse dans la plénitude de l’âge, se donnant sans réserve. Prête à tout pour un amant. Prête à tout pour obtenir de son corps des jouissances. Des jouissances avant que… avant que l’âge perturbe sa sexualité, voire l’annihile. Et moi, j’ai tout sali. Il aurait suffi de lui parler lorsque j’ai découvert son infidélité.



C’est Séverine qui s’inquiète de ne pas nous entendre.


Alors sans vraiment réfléchir c’est moi qui réponds.



Arnaud réagit aussitôt en me touchant le bras et me poser une question muette : « Mais qu’est-ce qui vous prend ? »



Elle se soulève, s’assied sur le canapé, soudain inquiète.



D’un geste elle arrache son masque. Il lui faut quelques secondes pour que ses yeux s’habituent, mais aussi que son cerveau accepte de lui montrer ce qu’elle voit.



Son regard va d’Arnaud à moi et recommence comme si elle refusait de comprendre.



Elle a alors ce geste étonnant de plaquer ses genoux contre son torse, comme une petite fille ou une femme qui cache sa nudité devant un étranger. Le silence dure quelques secondes.



C’est moi qui lui demande. Il ne se fait pas prier pour s’exécuter, hésite un instant où aller, mais d’un geste je lui montre la direction du couloir qui mène vers les chambres et mon bureau.



Pas de cris ! Pas de hurlements. Déjà Séverine a pris conscience de la situation. Quelle femme !



Alors j’explique la fausse manœuvre sur l’icône de mon smartphone. Elle semble découvrir l’équipement que je lui montre sur l’étagère de la bibliothèque.



Elle comprend ce que j’ai vu. Elle me regarde maintenant d’un air étrange et une question lui brûle les lèvres.



Que dire, sinon la vérité. Je lui dois bien cela.



Soudain, la sonnette retentit. Nous nous regardons.



Nous gardons le silence, espérant que c’est juste un démarcheur, un importun, mais la sonnerie résonne à nouveau accompagnée maintenant de coups sur la porte.



Elle avance vers la porte d’entrée.



Nous échangeons un regard.



Elle m’étonne par sa réaction et son sang-froid. Arnaud dans mon bureau n’en mène pas large. Sa femme ici ! Nous gardons le silence.



Elle ouvre la porte.



Merde. On est fait comme des rats.



Séverine est coincée. Et puis j’entends :



Lumineux. Je comprends aussitôt. Ma femme est fantastique, on la dirait rompue dans l’art de l’esquive, du mensonge. Et si…



Je prends tout de même le temps de passer un boxer et j’arrive. Caroline a déjà fait quelques pas dans le salon, avec Séverine en face d’elle qui manifestement l’a empêchée d’aller plus loin.



Elle est scotchée. Il est évident qu’elle ne s’attendait pas à me voir.



Elle découvre ma quasi-nudité alors que je vais rejoindre mon épouse. Caroline comprend. Elle fait le lien entre Séverine en peignoir et moi en slip. Elle comprend qu’elle nous a dérangés en pleine action. Je la vois rougir. Gênée.


Ouf. Mais ce n’est qu’un répit. Si nous la laissons partir maintenant, elle risque de voir que la voiture porte bien le numéro de celle d’Arnaud. Avec un peu de chance, elle n’a fait que l’apercevoir en montant. Un seul moyen, la retenir le temps que son mari puisse partir.



C’est moi qui réponds.



En faisant ce geste, Séverine et moi nous nous déplaçons légèrement. Je vois aussitôt que Caroline porte son regard sur la petite table, celle où les jouets SM sont étalés. Je peux suivre ses pensées. Ce n’est pas grave, peu importe si elle pense, et après tout elle n’est pas loin de la réalité, que ma femme et moi jouons à des jeux érotiques. Mais cette découverte n’est pas la seule. Un peu plus loin trois verres et un seau avec une bouteille dedans. Là aussi, je peux imaginer ses pensées. Son visage change. De l’amusement avec les jouets sexuels, son expression se transforme.



C’est un murmure, comme si une pensée s’échappait de ses lèvres. Elle avance. Elle nous contourne. Derrière le canapé elle découvre nos vêtements. Les miens, mais aussi une chemise qu’elle nous montre en criant.



Merde. Merde. Merde.


C’est une furie qui fait le tour du salon, part dans le couloir, ouvre toutes les portes.

Séverine et moi sommes impuissants. Nous n’allons tout de même pas la ceinturer pour la jeter dehors.



Elle revient avec Arnaud sur ses talons. Arnaud qui a enfilé un slip. Un slip à moi. Un slip que, bêtement dans un moment pareil, je remarque, trop petit et déformé.



Elle nous dévisage. Elle ne doit voir que des pervers. Non seulement son mari la trompe, mais dans de telles conditions ! D’ailleurs à quoi peut-elle bien penser, cette gamine, enfin cette femme qui fait si jeune, mariée, mais qu’on imagine mal avec un homme. Pourtant elle a tout ce qu’il faut, là où il faut. Mais sa timidité, sa retenue, qui n’a jamais l’air de comprendre les blagues salaces que nous échangeons parfois.



Mais pourtant elle se calme.



Je la guide sur le canapé. Elle me suit. En une seconde ce n’est plus une virulente, mais une femme qui pleure. Une boîte de mouchoirs apparaît soudain à portée de main. C’est Séverine. Elle et Arnaud sont devant nous. Ils ne savent pas quoi faire. D’un geste de la main je leur demande de me laisser seul avec Caroline.


Elle pleure. Je l’ai prise contre mon épaule, un bras qui l’enveloppe.



Les sanglots lui coupent le souffle et les mots sont hachés. Je l’abandonne un instant pour aller chercher un verre et une bouteille. Je le remplis et lui donne. Elle boit sans réfléchir et surprise par la puissance de l’alcool, manque de s’étouffer.



Cette remarque la calme. Elle pleure, mais c’est par l’alcool. Elle me regarde en se détachant de moi. C’est vrai que je suis en boxer.



Je ne peux m’empêcher de sourire en disant :



Un long silence s’installe. Je ne sais pas si elle m’a cru, j’en serais étonné devant l’énormité de mon mensonge, mais on dit qu’il n’y a pas de meilleur aveugle, que celui ou celle, qui ne veut pas voir !



Je mets un moment pour comprendre.



Je m’étonne du changement d’attitude de Caroline. Elle est arrivée, furie jalouse, et la voilà qui vante les mérites de son mari. J’ose une question, mais avant, je remplis son verre et sans sourciller elle boit l’alcool brûlant avec juste un :



L’absurde de cette conversation est patent. Le troisième verre de vodka que Caroline se sert elle-même m’indique qu’on est en plein délire. D’un seul coup, j’ose l’improbable :



Elle s’arrête un instant puis reprend.



Je souris.



Je me lève.



Elle sourit. Oui, elle sourit de me voir replacer maladroitement les menottes, les cordes, les flacons de liquides divers, la boule et le bâillon.



J’ajoute en récupérant le bandeau posé juste à côté d’elle. Cela me fait penser que moi aussi, comme Arnaud, mais pour d’autres raisons, je suis sur le fil du rasoir.



Je continue en rassemblant mes habits et ceux d’Arnaud avec un moment particulier lorsque je récupère la chemise qui l’a dénoncé. Je vais sortir, mais je ne peux m’empêcher de lui dire :



Et je la quitte. Je ne sais pas ce qui m’a pris de faire cette remarque. De la compassion pour cette femme ? Lui dire qu’elle attirait les regards des hommes ne peut que la rendre plus conciliante sur l’attitude de son mari !


Dans la chambre, j’informe le mari et ma femme de mon mensonge pour calmer Caroline. Pendant que nous nous habillons, nous clarifions certains détails de ma stratégie afin que, surtout, Arnaud soit sur la même longueur d’onde.


Mais en revenant dans le salon, nous découvrons une Caroline qui dort. Le chagrin, les émotions, l’alcool ont eu raison d’elle. Sa robe s’est relevée et découvre ses cuisses. Arnaud dans un geste d’homme pour une enfant la recouvre d’un plaid. Sait-il que celle qu’il semble traiter avec tant d’égards a peut-être d’autres envies ? Un peu comme Séverine ! Je n’ai pas parlé de la remarque étonnante de sa femme parlant de lui en des termes élogieux comme amant. Ni, non plus, de cette idée de candaulisme féminin. Mais si nous sortons indemnes de cette aventure, je lui ferais ce cadeau. Alors il pourrait découvrir une Caroline différente. En tout cas, je lui souhaite.


Elle se réveille une heure plus tard. Elle découvre que nous bavardons dans le petit salon afin de la laisser seule. Un coup de peigne, un rafraîchissement de maquillage et la voici qui nous revient. Au début chacun est sur ses gardes. Et puis, comme elle ne semble pas aborder le sujet, le gardant peut-être au chaud pour plus tard en tête à tête avec son mari infidèle, je leur propose de dîner avec nous.


Il nous faut un bon moment, un dîner léger et deux bonnes bouteilles pour que l’ambiance ressemble à celle de deux couples qui bavardent. Un peu de musique de fond adoucit les mœurs comme on dit, mais je ne pensais pas que Caroline puisse émettre le souhait de danser. On ne refuse rien à une femme dans sa situation et nous voici dans les bras de nos conjoints.


Étrange situation. À quoi pense-t-elle alors qu’elle s’est blottie contre son mari, tête appuyée sur son épaule ? Et ce regard ! Elle ne nous quitte pas des yeux, Séverine et moi. Si elle a cru à mon mensonge, elle doit gamberger sur nos jeux et cette envie que j’ai de voir ma femme avec un autre homme. Cette pensée me trouble. Surtout sa remarque : « J’en ai marre qu’on me prenne pour une gamine », de tout à l’heure.


Ce regard ! Ces yeux qui brillent dans la pénombre du salon alors que la nuit est tombée depuis longtemps. Alors sans vraiment réfléchir je décide de lui montrer que moi, au moins, je la considère comme une femme.

Je cherche la fermeture éclair de la robe de Séverine. Je commence à la descendre.



Je m’arrête au niveau du soutien-gorge. Caroline regarde. Le couple ne tourne plus sur lui-même, mais piétine sur place. Est-ce que je vois ou seulement devine un sourire sur ses lèvres ?

Je reprends la lente descente. La robe est ouverte jusqu’au niveau des reins. Séverine m’aide à en dégager les manches et elle tombe à terre. Un pas de côté et Séverine est en lingerie.

Caroline regarde toujours. Pas un geste, pas un cri, pas un mot de protestation ou d’encouragement.

J’hésite. Que dois-je faire ? Qu’attend-elle de moi ?

Le couple tourne. Arnaud découvre Séverine en petite tenue. Son regard montre un réel questionnement. Mais sa surprise éclate encore plus alors que sa femme lui parle à l’oreille. Il s’écarte d’elle la fixant avec une incrédulité touchante. Que vient-elle de lui dire ?


Il nous regarde. Il semble perdu. Où est passé le dominateur ? C’est un homme sidéré.

Sidéré, mais qui se laisse faire. Je devine plus que je ne vois les mains de sa femme défaire les boutons de sa chemise. Cette chemise personnalisée qui nous vaut ce moment. Cette chemise que Caroline repousse aux épaules, tire sur les bras pour la laisser tomber. Arnaud est torse nu face à moi. Lui a la vision charmante de sa maîtresse, en lingerie, de dos.


Que faire ? Encore une fois je me pose la question. Mais la réponse, c’est Caroline qui en fait sienne. D’une main elle entraîne son mari dans notre direction. Deux pas et ils sont à côté. Séverine les découvre. La femme et son mari, torse nu, ce torse velu qu’elle apprécie. Et une main. Oui, une main, celle de Caroline qui guide celle de son mari vers mon épouse.


C’est un cadeau. Une offrande. Décidément les femmes m’étonneront toujours. Nous nous croyons plus malins, mais elles ont l’intuition. Caroline apporte son mari à Séverine. Elle s’éloigne. Je comprends que je ne dois pas rester en trublions de cette situation si étonnante. Pendant quelques secondes les deux couples s’examinent.



Bien sûr qu’elle veut voir, résoudre sa question de toute à l’heure. Le candaulisme est-il aussi féminin ? Mais moi je sais que si nous restons nous allons perturber le couple. Nous ne parlons pas de partenaires aguerris et habitués à se montrer, mais d’amateurs que la présence de public surtout familial peut perturber.



Elle me suit de mauvaise grâce. Je l’entraîne dans notre chambre. Elle me questionne du regard le temps que je démarre l’application, le temps que l’écran de la télé fixée au mur s’allume et que le transfert se fasse.


Elle comprend lorsque l’écran montre le salon. Montre le couple. Montre l’homme, torse nu, et la femme dénudée. Les amants se retrouvent seuls. Même si l’un et l’autre connaissent maintenant le miracle de ces caméras IP, je ne suis pas certain qu’ils s’en inquiètent. Sur eux aussi la tension de cette soirée, la douceur de la musique, la sensualité du frotti-frotta, fut-il entre époux, mais surtout le vin et ma vodka si redoutable, produisent leurs effets.


Pendant que Caroline et moi nous nous asseyons sur le lit, l’écran à bonne distance, les amants se retrouvent. Moi je l’ai déjà vu, mais ma voisine le découvre. Voir ma femme défaire la ceinture, tirer le zip, baisser pantalon et slip est une nouveauté pour Caroline.


Voir Séverine se laisser défaire des deux morceaux de dentelle qui préservaient encore sa nudité !

Voir les amants, s’embrasser debout, face à face avec leurs mains qui semblent animées d’une vie propre !

Voir Séverine prendre la bitte de son amant en bouche !


Ma voisine bouge. Sans quitter l’écran des yeux, je sens le matelas bouger. Elle cherche une meilleure position.

Mais déjà Arnaud a fait se relever sa prêtresse. Il la soulève, fétu de paille, dont les cuisses s’ouvrent pour s’enrouler autour de la taille de l’homme. La queue est-elle déjà au chaud ? Je ne sais pas. On ne voit pas tout. Mais ce que l’on voit c’est que le fardeau vient se poser sur la table dont les assiettes du repas sont repoussées. Elle est assise, mais c’est une cheville qui la maintint ainsi. Une cheville de chair qui entre et sort sans cependant pouvoir s’éloigner, contrainte par les jambes qui enveloppent la taille de l’homme.

Un soupir. Je tourne la tête. Nos regards se croisent. Manifestement gênée, Caroline se détourne. Pourtant je l’entends dire :



Un moment nous regardons le couple qui s’active. J’augmente le son. La chambre résonne de tous ces petits bruits si difficiles à décrire, mais dont même un aveugle saurait reconnaître la provenance.


Ma main touche celle de Caroline. Je m’en empare et la guide vers mon sexe. Je l’abandonne sur le tissu qui forme une bosse parfaitement identifiable. Un moment je crois qu’elle va se retirer, choquée de cette familiarité. Mais après tout, ce sont nos époux qui gémissent. Nos époux qui bougent. Ma femme que son amant fait descendre de la table pour lui tourner le dos, se pencher et offrir à son amant sa croupe de salope. La bite du mari qui empale Séverine.


La main bouge imperceptiblement. Elle va partir. Mais non c’est pour chercher un passage entre ceinture et peau. Passage trop étroit, mais qui m’ouvre des perspectives. Je me lève et en trois mouvements je me déshabille. Caroline oscille entre télé et moi. Elle ne peut ignorer ma verge tendue.


Je lui tends la main. Elle s’en empare. Elle se lève. Je me charge de la déshabiller. Elle est fascinée par la télé. Moi, c’est par la fraîcheur de son corps, sa peau si douce et alors que je la fais asseoir et que je me penche vers son intimité, cette minette de gamine, bombée et légèrement ciselée. La goûter de ma bouche la fait sursauter, mais pas fuir. Elle sent bon, de cette humidité de jeune fille, mais de jeune femme excitée par ce qu’elle regarde.

Je la suce, je la lèche, je joue avec sa fente, sa rondelle, son petit bouton. Ses gémissements s’affrontent avec ceux de nos conjoints qui baisent.



Son « Oh » ne vient pas de mes caresses, mais d’ailleurs, de ce qu’elle voit et que je découvre en tournant un instant la tête vers l’écran. L’homme encule la femme. Son mari encule ma femme. Arnaud encule Séverine.

Le couple y va de bon cœur. Savent-ils que nous regardons ? Certainement.

Et moi je voudrais aussi profiter du spectacle.

Je me redresse, pousse Caroline sur le lit, la dirige pour une levrette et en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, je glisse ma queue dans ce minou huilé et étroit.

Nous voici, face à l’écran. Le plaisir de regarder. Le plaisir de faire.


Je pilonne Caroline. Sans m’en rendre compte, au fil des secondes, je me synchronise avec le couple sur l’écran. Relié par des électrons, mais surtout par l’imaginaire et le fantasme, je baise la femme de l’homme qui encule la mienne. Même puissance. Même rythme. Je ne distingue pas bien la bite qui laboure Séverine. J’ai la vision parfaite de la mienne, tige brillante qui entre et sort. Je n’envie plus Arnaud de ce qu’il fait à ma salope de femme, mais j’apprécie l’étroitesse de ce vagin qui n’a pas encore enfanté et dont les muscles semblent me pomper.


Il accélère. J’imagine que la jouissance arrive. Je m’étonne juste que… Mais bien sûr, ils ont compris que nous les regardons. Ils nous offrent une baise « pépère » même si j’imagine qu’Arnaud, par les positions, par sa sodomie, envoie un message à sa femme. C’est ce qui explique aussi cette retenue. S’ils avaient été seuls, je pense, pour y avoir déjà assisté, à plus de rudesse dans les actes, mais surtout dans les paroles. Pour l’instant ce ne sont que des soupirs et gémissements. Pas de « t’aimes quand je t’encule, ma petite pute ? » ou de « Vas-y laboure moi et crache ta purée dans mes entrailles ».


Il jouit. Un instant, il s’immobilise. On voit nettement ces petites secousses révélatrices des éjaculations successives. Sans m’en rendre compte, j’ai arrêté de baiser Caroline. Bien au chaud dans sa grotte, elle et moi assistons à ce spectacle, renouvelé pour moi, mais nouveau pour elle, de ce moment si rare où les amants convergent dans la jouissance.


Mais nous aussi sommes des amants et si j’adore prendre une femme en levrette, je voudrais voir le visage de celle-ci dans ce moment-là.

Sur l’écran les deux amants ne forment plus qu’un. Arnaud est à demi couché sur ma femme. Ils reprennent leurs esprits. Je les imagine pensant chacun de son côté : « Avons-nous bien fait ? Peut-être que nous n’aurions pas dû, même si cela se passe sous l’impulsion de Carline. Caroline qui peut-être est en rage de nous avoir vus. Qu’elle a la haine contre nous ? »


Moi, c’est une pensée plus douce alors que je m’allonge sur le lit pour inviter ma maîtresse à venir me chevaucher. Chevaucher, oui, ainsi je pourrai bien la regarder, mais aussi c’est une position qui laisse une totale liberté à la femme.


Elle guide elle-même mon dard dans sa chatte. Elle est assise sur moi. Son visage d’ange semble troublé, comme une pierre perturbe la surface lisse de l’eau. Je suis presque étonné de la dextérité et du plaisir qu’elle a de bouger du bassin pour mieux me sentir. C’est vrai que c’est une vraie femme, une femme mariée depuis quelques années si je me souviens bien. Et ce n’est pas parce qu’on lui donnerait le bon dieu sans confession que la sexualité est un mystère pour elle.


J’adore la façon qu’elle a de se caresser elle-même, de flatter ses seins, de tordre un peu ses mamelons, de descendre le long de son ventre pour aller chercher son petit bouton.

Commence alors sa douce musique, ses feulements alors qu’elle se baise sur mon vit. Je la regarde, je cherche à déceler chaque sensation sur son visage. Elle est belle. Le plaisir de se baiser lui fait quitter cette candeur de façade pour laisser apparaître des rictus, des yeux qui se troublent, des lèvres mouillées de salive.


Mais un changement de lumière me fait regarder ailleurs. Je découvre à la porte Arnaud et Séverine. Caroline ne les voit pas, car elle leur tourne le dos. Ils regardent. Que va penser Arnaud ? Mais aussi, que va penser ma femme ?


Arnaud avance lentement. Il me rassure d’un sourire. Heureusement que ma cavalière est dans son trip, car je devais montrer une certaine inquiétude. Il reste quelques secondes à nous regarder et puis avance encore, avance assez pour se retrouver face à sa femme.



Merde, il a cassé l’ambiance. Il aurait pu attendre.



Il a alors un mouvement de grande tendresse. Sa main caresse le visage de sa femme. Caroline en cherche le refuge, mais il ne s’attarde pas. Il descend, effleure les seins, le ventre, le pubis. Un moment je crois qu’il va me toucher la bite, mais non. Au contraire, il se retire.



Caroline semble rassurée. Elle reprend ses mouvements. Arnaud s’assied à côté de moi et doucement Séverine fait de même de l’autre côté.

Que de regards échangés entre ma maîtresse, son mari, ma femme et moi. Des regards qui semblent transmettre à Caroline une liberté nouvelle, une perversité assumée.

Maintenant elle a repris sa baise, mais avec un allant extraordinaire.



Et Arnaud lui montre sa propre verge qui s’est déployée. Il continue :



La voix du mari est douce, mais assurée. Celle de la femme est entrecoupée de gémissements.

C’est bon, ce fourreau qui me branle. C’est beau cette femme qui se baise sur moi. Et mon voisin ! Et ma voisine. Déjà j’imagine ce que nous allons pouvoir faire tous ensemble. Les échanges. Les mélanges. Les jeux et puis, et puis…

La main qui caressait son clitoris se bloque. La jouissance arrive. J’ai l’impression de sentir subitement ma queue inondée de sucs. Je jouis. Je me vide dans cette jeune chatte. C’est bon. C’est bon. Ma queue est dure, dure, toujours dure…




***********************




Je suis comme ivre. Il me faut un moment pour réaliser que je suis dans ma chambre, mais seul avec Séverine. Une Séverine en nuisette qui manifestement vient de se lever. J’ai dû m’endormir après cette soirée mémorable.


Pourtant c’est étrange. Je ne me souviens pas de ce qui s’est passé après ma baise avec Caroline !



Oui je me souviens maintenant, hier soir ma femme m’a parlé de son projet de recevoir des amies avec une vendeuse, pour de la lingerie. Lingerie féminine, mais aussi elle me l’a avoué, avec des jouets sexuels. J’avais été surpris. Depuis un moment, la sexualité est en panne entre nous. Lassitude, plus envie. Mais j’avais aussi remarqué que depuis quelque temps elle était plus épanouie, ne semblait pas affectée par ma négligence et que même elle s’habillait plus sexy, quittant ses tenues de mère de famille. Pour me reconquérir avais-je pensé.


Mais si… ce rêve… Pourquoi Arnaud et Caroline que nous n’avons pas vus depuis des mois ?

Et si… Non, les rêves prémonitoires ne peuvent pas exister. Pas avec tous ces détails. J’en bande encore.


Vendredi ! On est lundi, cela me laisse assez de temps pour acheter ces fameuses caméras IP et de les installer… Qui sait ?