Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 17999Fiche technique40978 caractères40978
Temps de lecture estimé : 22 mn
16/07/17
Résumé:  Cloé rencontre Renaud, qui lui présente sa sœur.
Critères:  ff alliance toilettes fmast cunnilingu anulingus 69 -fhomo -mastf
Auteur : Love Doctor  (Just for fun)

Série : Hélène et les filles

Chapitre 04 / 05
Pauline

Résumé du premier épisode : « Hélène »

Cloé rencontre Hélène à la plage et cède à ses avances.


Résumé du deuxième épisode : « Carole »

Cloé séduit Carole lors de l’anniversaire de sa meilleure amie Vic.


Résumé du troisième épisode : « Réunion, Île Intense »

Cloé rencontre deux belles Réunionnaises.



___________________________________________





Depuis mon retour de La Réunion, Vic me fait la gueule ou c’est tout comme. Elle m’a à peine consacré une heure pour un café durant lequel nous avons échangé des banalités comme deux quasi-inconnues que nous devenions peut-être… La seule chose notable que je retiens c’est qu’un « Paul-Henri » revient souvent dans notre pauvre conversation, me laissant penser qu’il a une place particulière dans sa vie. J’en suis heureuse pour elle, tout en notant inexplicablement une pointe de jalousie naître en moi… De mon côté je ne lui raconte évidemment pas Mina et Maya, comprenant que la belle blonde n’est pas dans mon trip « délire sexuel », mais plutôt dans celui « je vais enfin me caser ».


Peu à peu nous nous éloignons sans faire un pas l’une vers l’autre, si bien qu’il se passe parfois deux mois entre deux coups de fil de plus en plus impersonnels. Durant cette période, je papillonne sans me fixer, collectionnant les coups d’un soir que je conjugue uniquement au masculin réservant dès lors mes désirs lesbiens à des séances de masturbation solitaire peuplées de souvenirs ou de fantasmes dans lesquels Vic tient encore malgré tout une place de choix…


Mais c’est un mec bien réel qui, bien malgré lui, me fait connaître Pauline…




@@@@@




J’ai rencontré Renaud dans le cadre de mon travail. Brillant, mignon sans être beau, il a su me séduire d’autant plus facilement que je traversais un désert sentimental et telle une naufragée du Sahara trouvant enfin une oasis, je me suis accrochée à lui pour ne pas mourir de soif affective… Il a pris mon enthousiasme pour l’amour et depuis il est raide dingue de moi ! De mon côté, je suis retombée rapidement sur terre et globalement je me fais chier… Je n’ai rien à réellement lui reprocher, mais rien non plus me fait décoller : ni au lit ni ailleurs. Sans être un « mauvais coup », je m’ennuie plutôt lorsque nous faisons l’amour, regrettant souvent mes ex-maîtresses lors du classique cunnilingus, mais c’est pourtant grâce à lui que je vais regoûter au fruit défendu, mais pourtant si délicieux…




@@@@@




Assise confortablement dans un fauteuil profond, je patiente tranquillement au bar de ce grand hôtel lyonnais attendant Renaud qui m’a donné rendez-vous me promettant une surprise sans m’en dire plus. Sa seule consigne fut un « Fais-toi belle ! » somme toute assez vexant au regard de ce que mes vingt-huit ans peuvent offrir. Piquée au vif, je me fais le plus sexy possible choisissant une robe droite noire si courte que le pauvre barman a du mal à ne pas renverser son plateau à chaque passage près de ma table, me prenant sans doute pour une call-girl offerte à un quelconque footballeur pro en échange de la signature d’un contrat fabuleux…


Les regards brillants des mâles et choqués des femmes présents m’amusent et j’en surjoue un peu, croisant et décroisant les jambes telle Sharon Stone dans Basic Instinct, les laissant chercher si je porte ou non un string pour masquer mon pubis fraîchement épilé.


De temps à autre, je surveille mon portable à la recherche d’un éventuel message de mon chéri me prévenant de son retard, mais silence radio depuis sa consigne macho. Je commence à me demander si la surprise n’est justement pas de me laisser mariner seule dans ma tenue sexy, lorsque je le vois enfin passer la porte. Me cherchant du regard il me sourit et je lui réponds me levant pour l’accueillir. Mais il n’est pas seul. Il me faut quelques secondes pour reconnaître sa sœur Pauline, vue uniquement sur des photos de famille, et que je n’ai encore jamais rencontrée et pour cause : elle est rarement en France, parcourant le monde pour photographier les surfeurs (euses) lors de compétitions sur des plages toutes aussi magnifiques les unes que les autres.


Grande, brune aux cheveux courts, la peau hâlée et les yeux clairs, c’est une belle femme. Une très belle femme même ! D’ailleurs les regards masculins ont désormais quitté mes courbes pour sa silhouette de sportive soulignée par un jean moulant de marque et un chemisier sans manches qui révèle la peau hâlée de ses bras.


Renaud fait les présentations et elle m’embrasse chaleureusement.



Nous nous installons et Pauline prend place à côté de moi, facilitant ainsi la conversation qui s’engage de manière banale, mais agréable. Dès les premiers instants, je détecte chez elle une personnalité forte et rapidement je sens sur moi un regard tout sauf innocent que je lui retourne naturellement. Assises en face de lui, nous paraissons inoffensives aux yeux de mon chéri, tout heureux de passer un moment avec les deux femmes importantes de sa vie, mais déjà nous nous jaugeons, nous nous jugeons… Je comprends avec soulagement que la belle brune ne cherche pas à m’écarter de son frère pour rester son unique référence féminine, mais plutôt à me considérer comme une proie éventuelle. Sensation déroutante de la part de ma « belle-sœur », mais qui est loin de me déplaire…


De mon côté, je dois reconnaître que son physique séduisant est loin de me laisser indifférente et c’est sans souci que je me livre à un petit jeu de séduction assez troublant, croisant ainsi mes cuisses suffisamment haut pour que Pauline puisse me mater discrètement.


Renaud ne voit rien de notre manège ambigu et après deux verres nous propose d’aller dîner au restaurant du septième étage de l’hôtel qui offre une vue splendide sur la ville. Il nous précède donc jusqu’à l’ascenseur rendant ainsi jaloux tous les clients loin d’imaginer qui va séduire qui…


Notre table, située près de la vitre, nous assure une agréable tranquillité permettant de poursuivre notre conversation engagée au bar. Renaud est en admiration devant sa sœur la laissant parler d’elle sans modération, ce que Pauline fait avec entrain confirmant mon opinion initiale : elle est intelligente, drôle et intéressante. Je suis déjà sous le charme et l’écoute attentivement parler de ses nombreux voyages venant ainsi à narrer un séjour à La Réunion.



Pauline connaît bien cette île magnifique et bientôt nous parlons de lieux, d’atmosphères qui me rappellent mon escapade dans les bras de Mina et Maya, ajoutant au trouble que la brune provoque en moi. Ses yeux clairs semblent décrypter mon âme et je frémis à l’idée qu’elle comprenne ce que j’ai laissé là-bas. Mais elle ne laisse rien paraître et raconte les Championnats de surf à St-Leu où elle semble également avoir connu de bons moments en marge de cette manifestation.



Je crois déceler un sourire entendu sur son visage, mais je dois probablement me tromper tant le reste du repas est agréable, mais sans aucune allusion ou geste trahissant une quelconque attirance ambiguë entre nous deux. J’en suis à la fois soulagée et déçue, tant cette belle brune me donne furieusement envie de mieux la connaître.


Plus tard, nous prenons congé d’elle devant l’hôtel et profitant de la bise traditionnelle, je lui presse le bras discrètement comme on lance une bouteille à la mer. Peut-être que la belle sirène brune la ramassera…




@@@@@





Allongée nue sur le lit, j’attends Renaud qui finit de se sécher après la douche.



Je souris devant la naïveté de mon chéri et poursuis mon « enquête ».



Il rit et me rejoint se collant à moi malgré la chaleur. Le coquin a de drôles d’idées en tête si j’en crois ce que je sens durcir contre ma hanche.



Je masque mon trouble en l’embrassant avec passion. Il gémit flatté par ma fougue et grimpe sur moi pour me faire profiter de son envie puissante décuplée lorsqu’il frôle mon sexe humide.



Je déteste ce surnom et lui lance une pique.



Il rit, sûr de son charme masculin et pousse son gland entre mes lèvres sensibles pénétrant d’autant plus aisément mon sexe rendu humide par mon excitation ambiguë. Qui ai-je en tête au moment présent : Renaud qui entame de lents va-et-vient efficaces ou Pauline dont le jeu troublant a grandement contribué à mon envie pressante ?


Peu importe, me dis-je en me laissant faire avec l’idée obsédante de prendre mon pied. C’est chose faite trente minutes plus tard lorsque mon chéri me pilonne en levrette sur le bord du lit, ses mains crochetées sur mes hanches et ma tête plaquée sur l’oreiller, lorsque je jouis dans un cri assourdi tandis que je sens de longs jets de sperme frapper ma paroi formant un long fleuve, suave témoin d’un orgasme partagé.


Plus tard, bien plus tard, mon esprit revient vers Pauline alors que Renaud ronfle déjà à poings fermés à mes côtés après une seconde douche apaisante.





@@@@@




Je ne suis même pas surprise lorsque Pauline m’appelle pour me proposer un déjeuner. Renaud est en déplacement pour trois jours et je reste seule en cette fin de semaine étouffante. Ne bossant pas le vendredi après-midi, elle me propose de clore ma semaine de travail au club de tennis tout près de mon boulot.



Je ne tente même pas de résister à cette femme qui m’attire et me surprends à ne rien dire à Renaud lors de son appel quotidien, préférant attendre de connaître la teneur de ce repas inattendu avant de lui en parler.




@@@@@




Pauline me fait signe alors que je la cherche sur la terrasse du club house du tennis à la clientèle huppée si j’en crois les voitures sur le parking… Pour le « sans chichi », on repassera, mais pour le côté sympa j’admets qu’elle a raison. La verdure abondante espace les tables, créant ainsi une intimité rassurante. Notre bise est plus tactile que lors de notre première rencontre et nous en prenons conscience mutuellement si j’en crois nos sourires déjà complices.



Son regard sur ma silhouette confirme ses paroles et je ne peux que lui retourner le compliment. Elle a troqué son jean pour une jupe droite bleue et un chemisier crème de toute beauté.



Un round d’observation silencieux s’installe, mais il est bien vite interrompu par le serveur qui prend nos commandes, rapidement dans nos assiettes. Une conversation banale s’installe alors et j’en suis presque déçue. L’aurais-je mal jaugée ? Les platitudes et lieux communs s’enchaînent me faisant presque regretter d’être venue cuire au soleil dans mon tailleur du travail.

Mais le café arrive et avec lui enfin le début du jeu…



Je ne baisse pas le regard, parvenant même à sourire alors que mon cœur s’est emballé.



Je ris, franchement désarçonnée par son humour et la fixe du regard cherchant à savoir si je peux lui faire confiance.



Elle rit aussi, mais elle poursuit tenace.



Et je me confie à cette quasi-inconnue au risque de me faire dénoncer à Renaud. Je lui raconte tout : Hélène, Carole et même Mina et Maya. Je lui fais confiance, heureuse de parler enfin à quelqu’un de mes incertitudes, de mon mal-être que personne n’a remarqué.


Elle sourit compatissante, relance parfois la discussion, mais ne parle jamais d’elle sauf au moment de prendre congé, car le restaurant va fermer après le service du midi.



Elle ne finit pas sa phrase, me laissant imaginer les mots manquants. Troublée au point d’en être émue, je ne sais quoi répondre, la regardant intensément. Si elle me prenait la main, là maintenant, je la suivrais n’importe où. Mais elle ne le fait pas.



Notre bise d’adieu est si troublante que mes lèvres auraient aimé rencontrer les siennes, mais c’est séparément que nous quittons le parking dans la chaleur de ce milieu d’après-midi.




@@@@@




Le week-end est atroce. Renaud n’est pas là et mon déjeuner avec sa sœur m’obsède. Cette femme m’attire alors que tout me fait dire que c’est une connerie d’imaginer rien qu’un instant vivre un truc avec elle. Je passe donc mes nerfs en faisant le ménage qui pourtant est loin d’être ma tasse de thé, rangeant, lustrant, aspirant sans parvenir à faire baisser mon niveau de stress. De plus il fait super chaud en ville et le moindre effort me couvre de sueur, m’agaçant à tel point que même une douche fraîche ne m’apaise pas.


Je résiste toutefois à la tentation de recontacter Pauline de peur de la revoir avec les conséquences excitantes, mais catastrophiques que notre rencontre pourrait provoquer, mais le destin va frapper…


Renaud rentre de déplacement tout guilleret m’annonçant, avant même de me demander comment je vais, que sa sœur s’est invitée le soir même pour un dernier dîner avant son départ. Je n’ose lui dire que je rêvais d’une soirée romantique suivie d’ébats endiablés pour me rassurer, me confirmer que je l’aime LUI et que j’aime faire l’amour avec LUI, mais je me contente d’une réponse consensuelle.



Il m’embrasse pour me remercier et je me surprends à être presque tendue lorsqu’il m’enlace alors que cinq minutes avant, il aurait pu me prendre sauvagement sur la table du salon. Je pense déjà à elle à la fois troublée et agacée de la voir encore gagner une manche contre ma volonté…


Elle veut jouer ? Alors, jouons…


Je commande rapidement des plats asiatiques pour 20 h et file à la salle de bains pour me préparer. La douche me fait enfin du bien. Je me savonne lentement, insistant sur mes seins sensibles avides de caresses et effleurant à peine mon pubis glabre à la limite de la masturbation. Je ferme les yeux imaginant la suite de la soirée gémissant doucement lorsque mes doigts frôlent mes pointes que la belle Pauline aura bientôt en mains si tout se déroule comme elle le désire peut-être… et moi aussi.


J’interromps à regret ce moment de douceur, ne voulant pas intriguer Renaud qui est bien loin d’imaginer ce que se trame peut-être dans son dos, lui laissant la place pour filer choisir la tenue adéquate pour la soirée. La chaleur impose la jupe et le chemisier léger, le jeu suggère le string diaphane et me dispense du port du soutien-gorge.


Le regard de mon mec à la sortie de la douche me confirme que je suis sexy, mais je le repousse gentiment lorsqu’il veut me le prouver.



Ce qu’il ignore c’est que je le suis déjà, mais pas à cause de lui…




@@@@@




Pauline est absolument sublime dans sa tenue noire totalement opposée à la mienne. Alors que j’ai choisi le court provoquant, elle a opté pour la sobriété classe. Pantalon noir strict et chemisier gris boutonné jusqu’au cou, elle ressemble à une bourgeoise parisienne alors j’ai l’air d’une de province, mais son regard mutin ne peut mentir : elle est là pour s’amuser avec moi.


Durant l’apéritif nous échangeons des coups d’œil complices, mais discrets, alors que la belle brune joue son rôle grande-sœur-invitée à la perfection, laissant Renaud parler surtout de lui nous permettant ainsi de nous livrer à notre petit manège de séduction sans attirer l’attention de mon chéri.


Le regard de Pauline sur mes formes est soudain devenu si troublant que je sens mes seins réagir et mon string devenir gênant ne tardant pas à avoir envie d’elle. Le rose aux joues et la bouche entrouverte, j’affiche carrément mon état d’esprit, ce qui semble lui plaire si j’en crois le sourire charmeur qu’elle me réserve.


Nous passons à table après cette délicieuse « mise en bouche » et Renaud nous installe naïvement à côté l’une de l’autre. Le cœur battant, j’ai du mal à être naturelle, troublée par cette promiscuité, parlant vite, et riant fort sans provoquer de remarque de la part de Renaud embué par ses deux verres corsés.


Pauline est si près de moi que je sens son parfum léger m’enivrer légèrement et je sursaute presque lorsque je sens son pied nu frôler ma cheville avec une telle légèreté que je me demande si le contact a réellement existé. Un rapide échange de regard me confirme ses intentions et j’abandonne aussitôt toute idée de résistance, laissant ma cheville à la disposition de ses orteils fureteurs. La caresse est subtile, excitante et bientôt affolante provoquant un trouble si intense que je manque de laisser passer un gémissement lorsqu’elle remonte le long de mon mollet fraîchement épilé. Je frémis de la tête aux pieds, les seins tendus et le sexe moite. Je ne vais pas tenir longtemps à ce rythme et tente une diversion salvatrice.



Il se lève en maugréant, nous laissant seules à table…



Les yeux brillants, je la fusille du regard, à la fois courroucée et excitée par son audace, mes pointes de seins contredisant ma colère feinte en pointant sous le chemisier fluide.



Je tais évidemment l’état de mon string, pour lui répondre courroucée en apparence.



Son pied n’a pas quitté ma jambe durant notre aparté et j’ai du mal à ne pas l’embrasser, là de suite, tant mon corps réclame ses caresses. Elle sourit sûre d’elle.



Je lui souris, reconnaissant qu’elle a raison. Pour une fois Renaud ne m’agace pas à ne rien trouver et j’en suis presque à espérer qu’il ne revienne pas pour permettre à Pauline de pousser plus loin sa caresse. Mais la belle ne monte pas plus haut, me laissant dans un état d’excitation latente exaspérante. Elle sait faire craquer ses proies et je suis celle du moment…


L’implorant du regard, je lui fais comprendre que c’est bon, que je suis à elle et qu’elle peut éviter de prendre des risques inutiles. Je vais lui dire explicitement, mais Renaud revient déjà avec la salade et Pauline retire son pied, me laissant tremblante de désir pour la fin du repas durant lequel je n’ai qu’une envie : fuir d’ici et me retrouver seule avec elle.



Il va accepter, mais je réponds avant lui.



Un rapide échange de regards avec sa sœur et le marché est conclu. Renaud ne proteste pas et va rapidement dans la chambre, nous laissant seules pour débarrasser la table. Le cœur battant je commence des allers-retours vers la cuisine au cours desquels Pauline me frôle de plus en plus.



Elle est dans mon dos, si près de moi que son souffle me fait frémir sans qu’elle me touche encore. Immobile, les yeux mi-clos, j’attends la suite avec impatience et anxiété, car il doit y avoir une suite, c’est forcé. Je sursaute presque lorsqu’elle embrasse délicatement la peau fine de mon cou tandis que ses mains prennent possession de mes hanches.


Je devrais la repousser, mais je ne le fais pas. Je devrais lui dire non, mais je ne le fais pas.


Ses mains sont si légères que je remarque à peine qu’elles ont quitté mes hanches pour remonter sous le chemisier à la recherche de mes seins sans défense qui bientôt sont assaillis par ses paumes chaudes. Je gémis doucement lorsque mes pointes dressées sont frôlées, caressées puis agacées.


Pauline est étonnamment douce alors que je l’imaginais Amazone ou Walkyrie.

Sa bouche est à l’unisson de ses mains, embrassant, bécotant ou suçant mon lobe d’oreille hypersensible me menant doucement, mais sûrement vers le point de non-retour que je n’imaginais pas ici dans ma cuisine avec ma belle-sœur…


Dans un dernier sursaut, j’essaie de reprendre la main en me dégageant de son étreinte affolante.



Sans lâcher mes seins dont elle pince doucement les pointes, elle se colle à mes fesses pour empêcher toute dérobade de ma part.



Sa voix devenue rauque me fait frissonner, annihilant ainsi toute tentative d’évasion d’autant qu’elle glisse adroitement une main sous ma jupe fluide pour caresser furtivement mes cuisses avant de se plaquer sur mon string dont l’état ne peut la tromper…



Je ne réponds rien devant cette évidence, me contentant de gémir lorsque son doigt caresse ma vulve à travers la dentelle du string. Cette fois il est vain de résister et instinctivement j’écarte les cuisses dans un signe de reddition qu’elle ne manque pas de remarquer, mais elle insiste…



Son doigt cherche maintenant mon clitoris tandis que son autre main flatte mon sein dressé frôlant mon mamelon hypersensible. Je respire plus fort, déjà ailleurs, mon corps réclamant le plaisir que ses caresses promettent, mais ne me procurent pas tant que je ne lui ai pas répondu. Elle me laisse dans un état d’excitation latente délicieusement affolant.



Pauline gémit, plongeant sa main dans mon string à la recherche du Graal qu’elle trouve rapidement frôlant ma crête sensible pour rapidement en masser la base avec fermeté et douceur. Ses doigts rencontrent en chemin ma vulve trempée dans laquelle ils s’humidifient déclenchant en moi de nouveaux frissons.


Les yeux fermés, les mains agrippées à l’évier, je me laisse fouiller telle une fille facile à la sortie d’un bal et j’adore cela ! Je gémis, cambrée, frottant ainsi mes fesses à son pubis pour notre plaisir partagé si j’en crois l’accélération de sous souffle dans mon cou.


Ses doigts agiles pincent maintenant la base de mon clitoris pour lui imprimer de légères rotations si propices à l’escalade de mon plaisir. Cette caresse, maintes fois réalisée depuis mes treize ans, me rend si dingue que j’en oublie l’endroit où je suis, lâchant de petits cris de plus en plus rapprochés synonymes de jouissance proche.


Pauline ne fait rien pour calmer mes ardeurs, bien au contraire : sa main s’active dans mon string tandis que sa bouche aspire mon lobe d’oreille comme elle le ferait avec mon clitoris me faisant trembler de désir.



Mais elle ne m’écoute pas et c’est tant mieux, plongeant subitement deux doigts dans mon sexe onctueux, déclenchant ainsi mon orgasme qui me tétanise, inexplicablement muette, debout face à l’évier tandis que je déverse des flots de cyprine sur sa main au fil de mes spasmes vaginaux.


Le souffle court, je m’apprête à me retourner pour enfin embrasser ma nouvelle maîtresse lorsqu’un bruit venant de la chambre nous fait revenir sur terre et tenter de prendre une posture naturelle alors que Renaud à moitié éveillé entre dans la cuisine.





@@@@@




Vingt minutes plus tard, nous sommes dans l’appartement qu’une copine lui prête pour la semaine, reprenant nos ébats là où Renaud les avait interrompus. Certes le trajet n’a pas été innocent : après un premier baiser passionné dans l’ascenseur, j’ai eu du mal à conduire, Pauline laissant sa main très haut sur ma cuisse, entretenant ainsi le brasier dans mon string…


Sitôt la porte refermée nous nous jetons l’une sur l’autre pour une étreinte fiévreuse : sa bouche dévore la mienne tandis que je pars à la découverte de ses formes uniquement aperçues pour le moment. Mains plaquées sur ses fesses musclées, je les caresse à travers son pantalon si fin que je peux presque apprécier le grain de sa peau que je rêve de découvrir, défaisant prestement le bouton de ce dernier obstacle.


De son côté, elle ne reste pas inactive, me débarrassant de mon chemisier pour accéder à mes seins nus sans cesser de m’embrasser. Mes pointes dressées attirent ses mains pour mon plus grand plaisir tandis je défais maladroitement son chemiser qui masque encore pour un instant une poitrine si menue que seuls les tétons sont en relief.


Rapidement Pauline m’entraîne vers ce qui doit être sa chambre où nous tombons sur un grand lit, riant comme deux gosses malicieuses qui ont fait une bêtise dans le dos de leurs parents. Nous reprenons notre souffle, consciente que les minutes qui vont suivre sont importantes pour nous deux. Je me rapproche d’elle, admirant cette femme sensuelle et enivrante.



Taquine, je mordille son téton dressé pour me venger de cette remarque machiste, mais ma langue adoucit de suite cette douleur minime dans une caresse large et humide, début d’une longue exploration de son corps. Je frôle, embrasse, lèche ou mordille chaque parcelle de son torse, prenant un plaisir inattendu à découvrir le goût de sa sueur au creux de ses aisselles que je découvre sensibles au premier coup de langue. J’insiste alors longuement comprenant le plaisir que ma maîtresse prend lorsque j’explore cette zone érogène inédite pour moi. Pauline se laisse faire, gémissant sous mon hommage, mais reprend rapidement les initiatives lorsque son excitation devient trop pressante.


Elle s’assoit brusquement, m’attirant contre elle pour un baiser passionné aux sensations décuplées par la communion de nos deux strings si fins que nos vulves semblent au contact. Je gémis, déjà consentante pour tout ce que la belle va me proposer, son pubis m’imposant un tempo régulier et sensuel. Bouches soudées, bassins collés et poitrines caressées, nous gémissons de concert, enivrées par ses sensations fabuleusement excitantes.


Je pourrais jouir ainsi, mais à nouveau Pauline reprend la main me faisant mettre sur le ventre lui offrant ainsi mes fesses honorées d’abord par ses mains puis par sa bouche lorsque mon string est jeté au loin dans la pièce. Mes globes sont caressés, palpés puis écartés révélant ainsi mon anus rapidement léché sans tabou.



Je lâche un râle de plaisir, retrouvant avec trouble le goût de cette caresse que peu d’amants m’ont prodiguée. Mon anus s’entrouvre sous la pression de sa langue qui explore mon petit trou avec appétit, me faisant gémir de plus belle, d’autant que sa main frôle maintenant ma vulve gonflée de désir.



Pauline n’écoute pas mes supplications, séparant mes lèvres d’un doigt à l’ongle ras, tout en dévorant mon cul avec avidité. Je crie sous l’hommage conjugué, oubliant que c’est la propre sœur de mon mec qui me fait un anulingus ! Je me crispe, craignant une jouissance proche, mais soudain changement de programme et de position après un nouveau baiser aux effluves forts, souvenir de cette feuille de rose.


La belle m’installe sur elle, tête-bêche, sans aucune confusion possible sur ses intentions sa bouche prenant d’ailleurs rapidement possession de ma vulve pour l’explorer de sa langue agile. Je gémis lorsque je la sens jouer avec mes lèvres fines qu’elle aspire, lèche tout en dégustant mon jus abondant. Je me laisse butiner quelques instants puis, le souffle rapide, je dépose enfin ma bouche sur le tissu moite qui masque encore son sexe aussi sensible que le mien. Pauline gémit lorsque ma langue frôle le tulle puis lâche aussi un cri lorsque je l’écarte pour goûter à sa cyprine. Je me délecte alors de son sexe, chaud, doux, qui accueille ma langue avec plaisir.


On se lèche avec passion dans la classique position du 69 lesbien, base de tous les fantasmes masculins. Cuisses écartées au maximum, je m’offre en plein à ma gourmande maîtresse que je gratifie du même traitement pour obtenir le même résultat.


Nos gestes deviennent plus fébriles, moins maîtrisés, témoins d’une jouissance proche. Ma langue frôle enfin son clitori, déclenchant chez elle une onde de plaisir sonore troublante. Pauline râle telle une agonisante, me donnant férocement envie de « l’achever ». Lèvres serrées autour de sa crête sensible, je la pince puis l’aspire doucement, n’abandonnant pas ma proie jusqu’à son orgasme si violent que la belle me donne un coup de cuisse sur la joue sans que je ne relâche mon étreinte.


Pauline reprend doucement ses esprits, se dégageant de mes cuisses pour s’allonger près de moi, les yeux encore brillants de plaisir. Je respecte son silence, me contenant de l’admirer. Notre baiser suivant mélange furtivement nos saveurs avant que sa bouche reprenne possession de mon sexe qui n’attend que cela.


Je gémis dès le retour de sa langue entre mes lèvres intimes pour ne plus m’interrompre jusqu’à mon orgasme si intense que je me tétanise à mon tour, inondant son visage d’un jus abondant.


Plus tard, je tente de quitter son lit pour retrouver ma vie normale, mais Pauline me retient, les yeux suppliants :



Nue assise sur le lit, je pèse le pour et le contre puis saisis mon téléphone.


« On a papoté tard avec Pauline. Suis trop crevée pour prendre la voiture. Je reste dormir chez elle. À demain. Bisous »


Pas fière de moi, je pose mon portable puis me tourne vers ma maîtresse, un sourire taquin aux lèvres.





@@@@@




Aéroport Saint-Exupéry, Hall des départs.


Pauline décolle dans une heure pour Los Angeles via Paris et j’ai tenu absolument à accompagner Renaud pour emmener sa sœur. Il a pris cela pour une complicité familiale touchante, sans imaginer un instant que chaque jour depuis dimanche je la rejoignais dans son appartement pour des ébats plus ou moins longs selon mes disponibilités. Je ne suis pas amoureuse, consciente de la fugacité de son passage en France, mais cette nana me rend si dingue que j’ai pris des risques inouïs pour passer du temps avec elle.


Maintenant, debout sous le panneau lumineux annonçant son vol, j’ai une boule au creux du ventre. J’évite de croiser son regard sous peine de lâcher une larme et je parle de tout et de rien, meublant les silences pesants. Renaud est triste. Pauline est triste. Je suis triste.


Bref, c’est pas la joie, car j’ai envie de partir avec elle, de passer encore du temps avec elle… Elle croise mon regard, le comprend en un instant et annonce à Renaud :



Et sans lui laisser le temps de répondre, elle ajoute :



Nous filons comme deux ados en cavale attendant d’être hors de sa vue pour éclater de rire. Je me retiens de la prendre par la main pour lui transmettre mon émotion, mais mon regard est parlant. Ce que je lis dans le sien me conforte dans l’idée que ces quelques jours valent la peine de prendre tous ces risques pour vivre pleinement.


L’avantage avec les toilettes d’aéroport, c’est qu’elles sont grandes, fréquentées et anonymes. Si bien que personne ne fait attention à nous lorsque nous pénétrons dans la cabine la plus éloignée des lavabos. Sitôt la porte fermée Pauline se colle à moi cherchant ma bouche pour un baiser passionné qui déjà me fait chavirer. Ses mains palpent mes seins à travers mon pull fin plus qu’elle ne les caresse, mais le résultat est le même : j’ai furieusement envie d’elle ! Je me colle à elle comme pour mémoriser son corps que bientôt je ne pourrai plus enlacer.


Nous titubons sous nos caresses fébriles, car le temps presse : Pauline part dans une heure et Renaud va se douter de quelque chose si nous restons absentes trop longtemps. Elle abandonne alors ma bouche pour s’accroupir à mes pieds, sans aucun doute sur ses intentions.


Je gémis, comprenant ce que la belle veut me faire et retrousse ma jupe pour lui offrir mon sexe encore masqué par un string diaphane, l’admirant approcher ses lèvres de mon pubis après un dernier regard échangé avant le fabuleux contact.


Je lâche un cri lorsque sa langue large écrase ma vulve à travers le tissu humide, caressant ses cheveux courts tandis que la belle s’agrippe à mes fesses pour parfaire son cunnilingus insolite. Debout, appuyée à la paroi de la cabine, je me laisse butiner comme une prostituée sur une aire d’autoroute, oubliant les odeurs, les bruits et la promiscuité dangereuse.


Sa bouche me rend rapidement dingue, écartant enfin avec sa langue l’élastique gênant pour accéder à ma grotte rapidement léchée dans un bruit caractéristique. Je gémis, les genoux légèrement pliés pour parfaire cette caresse, attentive aux sensations que Pauline me procure, lâchant de petits cris lorsqu’elle frôle mon clitoris pour rapidement le suçoter.


Je masque ma bouche avec ma main, voulant assurer une relative discrétion à notre étreinte insolite, mais les sensations sont trop fortes. Pauline joue avec moi comme un chat avec sa proie, modulant ses effets selon ses envies et mes gémissements.


Mon corps devient bientôt incontrôlable sous la pression de mon excitation grandissante qui me conduit rapidement à une jouissance foudroyante qui me tétanise genoux semi-fléchis et mâchoire crispée sur ma main jusqu’à la mordre au sang.


Pauline absorbe tout ce que mon sexe lui déverse dans la bouche si bien que notre premier baiser après mon orgasme a ce goût enivrant de ma cyprine dont ma maîtresse se délecte encore en m’embrassant amoureusement.


Mes vêtements remis en place, je veux lui rendre la pareille, mais elle m’en empêche gentiment, mais fermement.



Pour preuve, elle se saisit de ma main pour la glisser dans son jean sous le tanga, me faisant découvrir avec bonheur son sexe lisse aussi onctueux que le mien. J’ai juste le temps de la pénétrer d’un doigt avant qu’elle saisisse mon poignet pour me faire quitter cette zone sensible.



Un dernier baiser scelle ce pacte et nous sortons de la cabine sous l’œil complice de la femme de ménage, vérifiant rapidement notre tenue avant de rejoindre Renaud qui nous attend gentiment sans faire de commentaire.


Une heure plus tard, Pauline décolle pour de nouvelles aventures.


Une semaine plus tard, je quitte Renaud.


Un mois plus tard, je retourne vivre à Annecy non loin de mon amie Vic…