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Temps de lecture estimé : 44 mn
01/02/18
corrigé 06/06/21
Résumé:  Bernard et sa femme Marion ont des surprises.
Critères:  fh hplusag rousseurs couple extracon collègues hotel hdomine noculotte facial fellation fgode fist pénétratio fdanus fsodo -totalsexe
Auteur : Bernard Nadette      Envoi mini-message

Série : Archéologie

Chapitre 04 / 04
Collègues et voyages

Résumé des épisodes précédents :


Bernard a trouvé un dérivatif à son divorce d’avec Cécile : la recherche d’un temple dont il a trouvé la mention dans un vieux parchemin écrit par des moines plus d’un millénaire auparavant. Avec l’aide de son ami archéologue Patrick Général, ils découvrent le site. Après déclaration, ils entreprennent des fouilles. Les trouvailles se révèlent si importantes que Florence Marpied, une archéologue des services régionaux d’archéologie, intervient. Bernard et son ami découvrent une crypte. En touchant une statue, Bernard tombe en syncope. Il se réveille à l’hôpital après plusieurs jours de coma. Il y a, avec deux infirmières, à quelques heures d’intervalle des rapports presque homériques. Les personnages de la statue qu’il a touchée lui apparaissent : Rosmerta, Déesse de la fertilité et de la prospérité et Cernunnos, Dieu de la régénération de la vie et de la virilité.

Ils lui apprennent qu’il est le nouvel élu et que toute femme qu’il touche sera irrésistiblement attirée par lui et enceinte. Il ne peut refuser. Il avertit une des deux infirmières, Béatrice. Celle-ci est septique. Jusque-là fidèle à son mari, sa conduite avec Bernard la rend perplexe. Elle est stérile. Pour elle une grossesse est impossible. Si ce que lui dit Bernard se réalise, ce sera un miracle et la preuve de la véracité de ses dires invraisemblables.

De retour à Paris, après avoir résisté plusieurs jours, il touche Anne Ladigo la directrice avec les mêmes conséquences. Ayant constaté que lorsqu’il n’a pas de rapport avec une femme, sa vie devient infernale, il pense à celles qui lui ont pourri la vie. Il commence par son ancienne femme, poursuit avec la femme qui, avec l’aide de ses filles ont failli pousser sa sœur au suicide pour la faire divorcer.

Ce qu’il n’avait pas envisagé c’est que Marion, la sœur de Patrick, avec laquelle le liait une longue amitié qui tendait vers plus, viendrait un soir et malgré l’aveu de sa « particularité » l’embrasser en lui disant qu’elle l’aime suffisamment pour l’épouser.



_____________________________________________




Au travail, les relations de Bernard avec la directrice et sa secrétaire se sont améliorées, même si personne ne fait allusion aux parties de jambes en l’air. Chacun a mis de l’eau dans son vin, Anne tient plus compte des observations, sans les prendre pour des attaques personnelles et Bernard ne monte plus au créneau et prend plus le temps de dialoguer et d’expliquer les choses. Baiser, ça rapproche quand même. Bientôt, ces dames commencent à s’arrondir.


Anne ne comprend pas comment cela est possible. Pour la seconde fois, elle est enceinte alors qu’elle prenait la pilule. La première, elle a pensé qu’elle l’avait peut-être oubliée, bien que cela lui parût improbable, mais une deuxième fois… ! Aussi décide-t-elle de ne pas garder l’enfant. Là, rien ne se déroule comme prévu. Elle prend ses deux comprimés et rien ne se passe. Après de nombreuses discussions, il est décidé de pratiquer une IVG par aspiration cette fois, avec la même absence de résultats. Les médecins y perdent leur latin. Elle préfère arrêter les frais. Et en plus, elle attend des jumeaux.


Elle et Valériane en sont à leur septième mois, quand a lieu, un grand raout où tout le personnel et leurs familles sont conviés. Marion, dont le ventre s’arrondit à son sixième mois, est décidée de s’amuser un peu au cours de la soirée. Quand elle aperçoit la directrice et sa secrétaire discutant assises dans des fauteuils. Elle vient en occuper un troisième à leur côté. Après avoir échangé des banalités et parler de leur de grossesse, Marion lance :



Les deux amies la regardent, interrogatives :



La foudre serait tombée à leurs pieds qu’elles n’auraient pas été plus sidérées. Elles regardent Marion comme une extraterrestre. Celle-ci insiste, sur le ton de la confidence :



Complètement incrédule, Anne :



C’est Valériane qui se reprend la première. Au point où en sont les choses pourquoi faire des cachotteries, mais elle ne s’attendait vraiment pas à ce que Bernard raconte à sa femme ses relations extraconjugales et encore moins à ce que celle-ci vienne leur en parler comme de la pluie ou du beau temps :



Marion se garde de dire que Bernard a volontairement interverti les clefs.



Au point où en sont les choses, pourquoi se mettre martel en tête et jouer les effarouchées, pense-t-elle, autant continuer cette conversation extravagante et parler avec cette femme qu’elle connaît à peine de choses intimes, mais avec le mari de laquelle elle a passé deux nuits mémorables :



Valériane pouffe :



Elle se garde bien de donner les tenants et aboutissants de cette situation, ni que son chéri a engrossé plusieurs centaines de femmes et encore moins que c’est elle qui lui a conseillé de s’occuper d’elles.



Valériane entraîne alors ces dames dans son bureau qui est à deux pas. Elle ouvre un tiroir et elle en sort une petite boîte qui en contient trois. Elle les tend à Anne :



Elle soulève d’autorité la jupe de son amie et baisse son slip. La résistance d’Anne est toute symbolique. Valériane s’agenouille, fait poser le pied d’Anne sur une chaise et enfile les boules de geishas dans le sexe. Cela fini, elle se relève. Anne va pour remettre sa culotte, mais Marion intervient :



Elle sort un de son sac à main, s’agenouille à son tour et pose l’objet sur les anneaux des piercings et prend le slip des mains d’Anne et disant :



Marion soulève sa jupe et montre qu’elle s’en est dispensée, et précise :



Elle se tourne vers Valériane :



Sans attendre, comme Valériane l’avait fait pour Anne, elle soulève la jupe, baisse le slip, qu’elle conserve aussi, et pose le cadenas.



Il y en a au moins un qui l’a remarquée, c’est Bernard. Déjà de voir Marion aborder la directrice et sa secrétaire l’avait surpris. Voir ces dames s’éclipser l’avait intrigué. Quand elles reviennent bras dessus bras dessous, en gloussant, c’est presque l’inquiétude qui domine, surtout qu’elles se dirigent vers lui. Arrivées à proximité :



Valériane intervient :



Ce disant, elle rougit.



L’arrivée de ces messieurs met fin à la conversation, au grand soulagement de Bernard. Peu après Bernard entraîne Marion, pour retourner dans leur foyer. Si dans le métro, il s’abstient de tout commentaire, sitôt la baby-sitter partie :



Marion ouvre son sac et en sort les slips des deux collègues de son mari et les lui tend :



Elle pouffe et lui tend le petit sachet les contenant :



Ce disant, elle retire sa jupe, montre son minou cadenassé, continue de se déshabiller et poursuit :



Bernard regarde dans le sac :



Elle prend son sac, le retourne, farfouille fébrilement, regarde dans le sachet des clefs pour Anne et Valériane. Perplexe, elle reste pensive quelques secondes avant de se frapper le front :



Bernard ne peut s’empêcher de rire :



Il ne se prive pas de taquiner sa femme en parlant d’arroseuse arrosée, d’être punie par où l’on a pêché, de justice immanente… Elle l’interrompt :



Sitôt sortie de la douche, elle s’empare du sexe de son mari pour l’entraîner vers la chambre :



Et elle le prouve. Elle suce Bernard, pour le plaisir, plutôt que pour le mettre en forme, car la force que lui donne la consécration de Cernunnos et Rosmerta ne se limite pas mise en œuvre de bébés, mais s’étend à toute son activité génésique, ce que Marion apprécie fort. Ce dernier lui fait de petites gâteries linguales que gêne à peine le cadenas. Elle se met ensuite à quatre pattes en tendant et écartant à deux mains ses fesses, montrant éloquemment le chemin à suivre. Bernard ne se fait prier et sodomise sa chère et tendre avec une belle ardeur, égale à celle dont elle fait montre. Quand deux heures plus tard la joute cesse, elle se blottit contre Bernard :



Les époux discutent encore quelque temps avant de s’endormir.

Marion ne se trompe pas quant à la réaction de la directrice, de la secrétaire et de leurs maris. Ils sont arrivés à la même conclusion qu’elle, même si les chemins pour y parvenir ont différé. Quand Anne et son mari ont constaté l’absence de clef, ce dernier lui dit :



Et il voit… Sa chère et tendre lui prouve que son cul et sa bouche suffisent largement à le satisfaire.

Chez Valériane et Donatien, la découverte du cadenassage de madame pour la fin de semaine, laisse le mari dubitatif. Il n’est nullement convaincu que cela soit un oubli :



Il l’attrape par le bras et la pousse sur le plan de travail de la cuisine. Il soulève sa jupe, dévoile son adorable fessier, s’empare de l’huilier et fait couler une large rasade dans la raie de sa femme. Il sort sa queue, qu’il frotte dans la vallée maintenant glissante et la plante dans le trou libre. Valériane se cabre de surprise, s’attendant à un peu plus de préparation, mais retend rapidement la croupe :



Les heures suivantes commencées sous des auspices si favorables se passent à la satisfaction des protagonistes. Le lendemain matin, tirés du lit par les enfants, le réveil est difficile. Un peu plus tard dans la journée, Valériane repense à la nuit et brusquement elle demande à son mari :



Poussé dans ses retranchements, Donatien un moment tenté de se lancer dans des circonvolutions dilatoires se résout :



En l’entendant, Valériane éclate en sanglots en repensant à sa nuit avec Bernard. Son mari la prend dans ses bras et la câline. Elle se laisse aller un moment, puis s’écarte de lui brusquement. Il la regarde surprise. Les sanglots se calment, mais les larmes continuent de couler :



Elle lui explique alors sa nuit passée avec Bernard et Anne. Depuis comment elle n’a pas pu résister à son désir de baiser avec lui, jusqu’à la veille et sa rencontre avec Marion, la femme de celui-ci, en passant par la séance dans la boutique pour les piercings. Son mari l’écoute; sidéré. Il se reprend et face à cet aveu, ne veut pas condamner la femme qu’il aime, car lui-même n’est pas totalement vertueux. C’est pour lui le moment de soulager sa conscience et d’être honnête :



Elle vient se réfugier dans ses bras pour un long baiser. Elle propose à Donatien de retirer ses piercings, mais celui-ci lui dit qu’il ne faut pas, qu’ils font partie de leur histoire et de leur vie. Elle est bien décidée à ne plus faillir. Sa volonté n’a pas eu à être mise à l’épreuve, car Bernard malgré les conseils de Marion a renoncé à user de son pouvoir avec elle, car durant une discussion avec elle, il s’est rendu compte du désarroi de la jeune femme.

Par contre avec la directrice… Avant de partir en congé maternité, elle s’arrange pour convoquer Bernard juste avant de quitter le bureau. Après le départ de la secrétaire qui remplace Valériane (celle-ci, pour son quatrième enfant, a droit à un congé maternité plus long) :



Il s’attend à ce qu’elle donne des consignes, mais elle ferme la porte, l’embrasse et poursuit :



Il ne s’imaginait pas que sa chère directrice prendrait des initiatives.



Il lui met la main sous la jupe. Elle ne porte pas de culotte et sa chatte est déjà bien humide :



Il téléphone à Marion et suit Anne vers l’hôtel. Heureusement que sa résistance n’est pas uniquement conditionnée par la mise en route d’un enfant, car Anne montre une belle ardeur à la manœuvre. Sa grossesse avancée ne la gêne aucunement à se faire sauter. Ils attrapent de justesse l’un des derniers métros.



**********



Après son accouchement, elle s’arrange pour se faire accompagner par Bernard pour un déplacement au Canada. Plus d’un s’étonne d’ailleurs qu’elle ne parte suivie que d’une seule personne, alors qu’on était habitué à la voir se déplacer entourée de toute une équipe. Cette quinzaine fut mémorable. Anne, malgré l’énergie communiquée par Bernard, devient à partir du troisième jour un véritable zombie. Seuls les jeux de l’amour la voient reprendre vie et s’animer. Heureusement qu’il n’est pas affecté par ces fornications prolongées et assure les relations publiques et le suivi des dossiers. Dieu seul sait ce qu’ont pu penser leurs interlocuteurs et les questions qu’ils se sont posées sur Madame la Directrice. Il faut dire qu’en plus de ses nuits épiques, lors de toutes ses sorties, elle a des boules de geisha dans la chatte et le cul, maintenues par un cadenas sur les anneaux des piercings et un gode « arbre » de bonne taille entre les fesses. De retour à la chambre, débarrassée de son harnachement et après de rituelles ablutions, Anne, suce, se fait baiser, enculer, fister dans toutes les positions. Parfois, une bonne fessée qu’elle apprécie, vient rougir son postérieur.


Les voisins de chambre, eux, savent pourquoi elle est fatiguée. Anne manifeste en effet de manière peu discrète le plaisir qu’elle prend, au point que certains ont demandé une autre chambre. La rumeur s’est répandue comme une traînée de poudre parmi le personnel de l’hôtel, des ébats tumultueux se déroulant chez la Française. Nombreux sont ceux qui traînent dans le couloir pour l’entendre piailler et la chambre est presque devenue un lieu d’excursion le matin pour voir l’état des lieux. Au début, on pense qu’elle est une adepte du gang-bang, mais bien vite on se rend compte que seul son compatriote, désertant sa propre chambre, partage ses nuits. Comment un homme de cet âge peut-il baiser toutes les nuits et être aussi frais et dispo le lendemain, alors que sa compagne est sur les genoux ? Cela est un mystère qui intrigue.


Au bout d’une semaine, un problème surgit pour Bernard. S’il baise abondamment, par contre il ne met pas de nouvelle femme enceinte et cela commence à le tourmenter. Le samedi, un jour sans rendez-vous, il laisse Anne dormir et sort pour essayer de se détendre. Préoccupé, il oublie, en sortant, de mettre le petit écriteau à la poignée de la chambre priant de ne pas déranger. Lorsque la femme de chambre arrive, accompagnée de deux collègues venues pour voir l’état des lieux, elles restent interdites en découvrant la scène. Anne dort à poings fermés à plat ventre sur le lit, une jambe pendante. Ses cuisses largement écartées découvrent la bouteille de coca plantée dans le cul, et pas le modèle 25cl. Elle est couverte de foutre et a les fesses rouges. Revenues de leur surprise et voyant que la dame ne réagit pas, elles font fonctionner le téléphone arabe et le téléphone tout court d’ailleurs aussi, et en un rien de temps quasi tout le personnel, y compris les cuisiniers et même le directeur, est venu jeter un œil et souvent même les deux au spectacle. Plusieurs, devant l’absence de réaction de la cliente malgré les bruissements, chuchotements et parfois gloussements, s’aventurent plus avant dans la pièce. Certains se sentent même une âme de Willy Ronis ou Roy Stuart.


Quand Bernard, toujours aussi nerveux, revient dans l’après-midi, l’agitation s’est un peu calmée, l’équipe de relève ayant eu le loisir d’aller, elle aussi, profiter du spectacle. Tous seraient curieux de voir ses réactions s’il apprenait que sa compatriote a été surprise en une attitude fort peu décente. Une jeune réceptionniste, un peu plus audacieuse, l’arrête et demande à lui parler :



Bernard, distrait par ses préoccupations, revient sur terre. Il rougit légèrement en revoyant Anne telle qu’il l’a laissée. Il réalise la bourde. Bon, il ne faut pas non plus en faire un drame, ce n’est pas catastrophique. Ils sont au Canada à des milliers de kilomètres de chez eux et n’ont plus que quelques jours à y passer. Malgré tout, il va se dispenser d’en parler à Anne. Il veut lui éviter de trop se sentir gênée, de raser les murs de l’hôtel et de s’interroger, à chaque fois qu’elle croisera une femme de chambre, si c’est celle qui l’a aperçue. Il est loin de se douter qu’elle n’aurait pas à se poser cette question puisque tout le personnel a été la zieuter, que son anatomie n’a plus de secret pour personne et qu’elle a même été immortalisée.



Le duo s’éloigne, suivi des yeux par tous. Après être passés par la buanderie prendre le linge, ils arrivent devant la porte. Elle dit :



Avant qu’il n’ait pu ouvrir la bouche, elle entre la première d’un pas décidé. Il voit qu’elle ne détourne pas les yeux d’Anne, bien au contraire, elle prend même son temps pour traverser la pièce. Bernard décide de ne pas laisser sa directrice ainsi, quitte à la réveiller. Il la prend dans bras et la porte jusqu’à la salle de bain :



Bernard retire la bouteille de cola de son nid douillet, sans qu’Anne s’éveille. Il se déshabille et l’emmène sous la douche, ce n’est que quand l’eau coule qu’elle ouvre les yeux. Elle se laisse laver, essuyer. C’est d’un pas encore incertain, toujours nue, qu’accompagnée de Bernard qui a enfilé le peignoir, elle se dirige vers le lit où elle se laisse tomber. Ignorant la réceptionniste, elle se met en boule et se rendort. Lucie rabat la couverture en disant :



Bernard a un moment la chique coupée de la question de l’employée. Il se retient de rire :



Bernard assimile la nouvelle que les ébats avec sa chère directrice étaient l’objet des conversations dans l’hôtel. Il se trouve pris de court et préfère changer de sujet :



Ceux-ci ont été quelque peu souillés quand il a porté Anne dans la salle de bain.



Elle les ramasse et s’en va. Bernard retourne dans sa chambre pour préparer les réunions de la semaine à venir et mettre au propre les notes de celles passées. Il travaille depuis deux heures et songe ressortir un peu, car il se sent nerveux. Il songe qu’il aurait dû prévoir quelques rendez-vous avec des femmes en attente de maternité, c’est d’autant plus bête qu’il a déjà eu des contacts avec le Canada. Mais il n’y a pas songé, car depuis ses rencontres régulières, il a oublié le manque. En plus, avec Anne dans les pattes, les réunions et les visites c’était difficilement programmable. Il le regrette. La semaine à venir va être dure et en plus, il va falloir qu’il fasse attention.

On frappe à la porte. C’est la réceptionniste qui lui rapporte son linge lavé et repassé :



Il va ranger ses affaires dans son armoire, quand il se retourne Lucie est toujours là :



La jeune femme semble hésiter, danse d’un pied sur l’autre avant de lancer :



Bernard regrette sa dernière réflexion et enchaîne aussitôt :



Lucie fait une pause. Malgré son aplomb, sa curiosité et son sens de la provocation, elle hésite malgré tout à insister après cette fin de non-recevoir. Mais elle n’est pas du genre à se laisser décourager et veut voir jusqu’où elle peut aller :



Bernard n’en croit pas ses oreilles, cette jeune femme qui doit n’avoir fêté ses vingt ans que depuis peu vient de lui faire, s’il n’interprète pas ses paroles mal à propos, des avances. Il la regarde. Elle est assez jolie, grande, pas loin du mètre quatre-vingts, des yeux verts dans visage ovale, un petit nez en trompette, des taches de rousseur, des cheveux roux en chignon, des jambes ravissantes, une poitrine plutôt menue et des fesses aux arrondis prometteurs.


Bernard que son manque travaille, se dit que puisque la donzelle est volontaire, ce sera mieux que de souffrir pendant encore des jours et de risquer de malencontreux rapprochements avec des femmes qui n’en ont pas le désir. Bien sûr, elle se retrouvera en cloque, mais bon… Il lui prend la main et ressent instantanément le picotement qu’il connaît maintenant si bien.



Au moment où il la touche, Lucie allait se sauver, effrayée par sa propre audace. À dire vrai, elle est presque aussi étonnée que lui de ses propos. Elle n’aurait jamais cru qu’un jour elle puisse en tenir de tels. Elle s’est laissé entraîner par sa curiosité et sa langue. Elle rougit. Elle est arrêtée net dans son élan. Sa propre audace a refermé la nasse sur elle. D’avoir les jours précédents entendu Anne proclamer son plaisir et de l’avoir vue repue, l’ont échauffée et ce d’autant plus qu’avec son copain, ils se sont disputés. Il est même parti depuis plus d’une semaine, pris d’un brusque amour filial, rendre visite à ses parents. Comme personne ne veut céder et faire le premier pas, la situation s’éternise. Il faut avouer que tout cela l’avait mis dans des dispositions propices à sa curiosité.


Bernard défait son chignon, ses cheveux coulent en cascades presque jusqu’à ses reins. Il entreprend de déboutonner son uniforme. Lucie, presque à sa propre surprise, trouve qu’il traîne trop. Elle accélère l’opération et sur sa lancée envoie chaussure, slip et soutien-gorge le rejoindre sur la moquette. Elle s’attaque ensuite aux vêtements de Bernard, qui doit tempérer son ardeur, pour éviter que ses habits ne souffrent trop.


Pendant les douze heures suivantes, elle a la réponse à sa question. Elle découvre de nouvelles positions, parfois un peu acrobatiques, mais bien plaisantes. Elle avale plus de foutre que ce qu’elle avait avalé jusqu’à ce jour, car elle n’aimait guère la chose et préférait se faire juter dans les mains ou les seins, à la rigueur sur le visage. Elle accepte l’inauguration de son petit trou, ce à quoi le copain et les deux trois autres précédents n’avaient pu la décider. Et ce n’est pas qu’une petite incursion rapide. C’est à plusieurs reprises qu’elle se fait enculer et elle apprécie, n’hésitant pas à réclamer à Bernard d’y aller plus fort et plus vite.


Une femme de chambre l’a vue entrer dans la chambre du français et n’en point ressortir et comme Lucie non plus ne se montre pas toujours très discrète… la nouvelle se répand comme une traînée de poudre et plus d’un s’arrange pour passer dans le couloir pour entendre leur charmante collègue gémir, râler et même couiner.


Le lendemain matin vers 9 h 40 alors qu’il la prend en levrette, Bernard a le regard qui passe sur le réveil. Quelques instants se passent et d’un coup lui revient ce que Lucie lui a dit la veille quant à sa reprise de service. Il attend qu’elle ait un nouveau spasme de plaisir et se retire. Elle reste les fesses tendues. Il y donne petite claque :



Elle répond après quelques instants d’une voix rauque :



L’information met plusieurs secondes à faire le tour. Elle se redresse d’un bond :



Elle se rue sous la douche. Quatre minutes plus tard, elle en sort. Il lui faut six minutes pour sécher à peu près ses cheveux et les coiffer en chignon. Elle sort en trombe et s’habille. Une fois prête, elle s’approche de Bernard pour un baiser passionné qui parle bien plus qu’un long discours et va pour partir. Il l’arrête, probablement inspiré par un petit diablotin :



Quand elle a obéi. Il retrousse sa jupe et lui retire son slip :



Elle va pour rabattre sa jupe sans plus protester. Il l’arrête :



Elle s’immobilise. Il prend un plug « arbre » et l’enfonce dans le fondement de la belle qui glousse :



Elle donne un nouveau baiser à Bernard et part au pas de course. Comme elle sort de la chambre, elle croise Anne enfin réveillée, qui s’y rend. En voyant la Française, elle ne peut s’empêcher de rougir jusqu’à la racine des cheveux.

Anne entre. La pièce est vide. Bernard est sous la douche. Elle regarde le désordre. Il est particulièrement éloquent. Il n’y a aucun doute possible : pendant qu’elle dormait, ce salopard en a profité pour s’envoyer en l’air avec la réceptionniste. Elle en est assez irritée. Quand Bernard revient dans la chambre, elle lui dit aigrement :



Il la regarde, étonné.



Et pour le lui prouver, elle l’embrasse et l’entraîne dans sa chambre. Elle ne tient pas à baiser dans les mêmes draps que la rouquine. Madame peut constater que la nuit n’a aucunement consumé la vigueur de son amant. Sur le coup de 13 h, il propose d’aller se sustenter. D’en entendre parler, Anne se rend compte qu’elle meurt de faim. Cela fait au moins vingt-quatre heures qu’elle n’a rien mangé. Elle accepte donc avec enthousiasme. En passant devant la réception pour se rendre au restaurant, elle ne peut s’empêcher de jeter un coup d’œil venimeux à Lucie.

Cette dernière est arrivée en courant à son poste. Son amie Martine l’y attend. Elle lui laisse le temps de reprendre son souffle :



Lucie pique un fard et bredouille :



Lucie est tiraillée entre la gêne et l’envie de partager ce qu’elle a vécu avec son amie. Elle se mord les lèvres, se dandine.



L’arrivée d’un groupe de touristes met fin à la conversation. Pendant un moment d’accalmie durant le service, Martine remarque :



Un peu de temps passe et Martine remarque que son amie recommence à porter la main à ses fesses.



Lucie balance à nouveau entre la gêne et la délectation de raconter à son amie, la fierté de lui montrer qu’elle est plus délurée et pas aussi coincée qu’elle le pense. Finalement la seconde option qui l’emporte :



Avant celle-ci, elles voient passer Bernard et Anne qui sortent. Le premier les saluant d’un bonjour mesdames, la seconde, lèvres pincées, fusille Lucie du regard.



Ces dames vont vers la salle à manger du personnel. Bien qu’elle soit affamée, Lucie se laisse détourner vers un endroit discret.



Lucie obtempère. Martine retrousse sa jupe et s’exclame :



Elle écarte les fesses et tire sur la partie émergente qui n’a pas tout à fait cinq centimètres sur deux pour un d’épaisseur, un cylindre de deux centimètres suit.



Martine poursuit avec plus de précautions. L’objet sort doucement. Après quelques centimètres, cela s’évase rapidement jusqu’à 7 cm de diamètre, le reste est un cône de 15 cm en latex un peu souple.



Lucie se retourne et ouvre des yeux ronds. Devant son air surpris, Martine commente :



Cela fait, Lucie dit :



Mais quand elle veut réinsérer l’objet, ça coince assez rapidement, ça ne glisse pas. Lucie proteste.



Martine part au pas de course et revient une minute plus tard. Elle tient un tube de crème pour les mains. Elle en tartine le plug.



De fait, les choses se passent au mieux. Le gode entre sans problème et glisse jusqu’à disparaître jusqu’à la base. Il a repris sa place. Martine rabat la jupe.



Durant le repas, les deux amies sont étonnées par les événements. Martine d’avoir vu Lucie se dévergonder, comme jamais elle n’aurait cru que son amie le puisse. Elle qui, malgré ses airs affranchis et son sens de la provocation, était jusqu’à ce jour si réservée quant aux choses du sexe. Pour tout dire, elle la trouvait même plan-plan. Et là brusquement, elle passe la nuit avec un client en âge d’être son père, fait avec lui ce qu’elle n’a jamais accepté de faire avec ses petits amis et pour finir, elle a aussi accepté non seulement de lui en parler, là rien d’extraordinaire, les confidences intimes sont courantes entre elles, mais de lui dévoiler son intimité et de la laisser lui retirer et remettre dans le cul un gode de bonne taille. Lucie, quant à elle, se demande ce qui lui arrive. Comment elle a pu baiser toute la nuit avec un étranger, avaler son foutre sans sourciller, ne pas protester quand il l’a enculée et en redemander. Et pour finir qu’est-ce qui lui a pris de se lâcher avec Martine au point de la laisser la tripoter et même plus ?


Les deux jeunes femmes en sont encore à leurs interrogations quand elles reprennent leur poste. Elles ont raté le retour de Bernard et Anne. Ceux-ci sont retournés dans la chambre de cette dernière qui entendait bien que son compagnon s’occupe d’elle comme avant l’interruption du repas. Ce qu’il fit de bonne grâce. C’est vraiment commode de pouvoir forniquer comme une bête et être aussi fringant que si on avait dormi du sommeil du juste. Après huit heures de jeux de l’amour, sur le coup de 6 h, comme malgré son repos Anne montre de nouveau des signes de fatigue et qu’il n’a pas envie de traîner un pantin somnolant derrière lui le lendemain, il décide d’arrêter la corrida. De fait, Anne n’émet que de faibles protestations et s’endort rapidement. Il regagne sa chambre pour étudier un peu les dossiers en cours. Il faut bien que quelqu’un fasse montre d’un peu de sérieux. Hélas, il ne va pas pouvoir l’être très longtemps.


Lucie s’apprête à rentrer chez elle son service terminé. Elle ne travaille à l’hôtel que la fin de semaine pour payer ses études. Demain, elle a cours à la faculté. Martine lui souffle d’aller récupérer sa culotte, car Lucie est scout et nombre de ses vêtements sont marqués à son nom, dont tous ses sous-vêtements, et qu’en ce cas, il faut mieux ne pas laisser trop traîner ce genre de vêtement. Lucie hésite. D’un côté, elle se dit qu’effectivement ce serait mieux de repartir avec cette lingerie, car si les femmes de chambre la trouvent, ça va jaser. Elle a un peu oublié que ça jase déjà beaucoup. De l’autre, elle se sent gênée de se retrouver en face de Bernard. Elle finit par suivre le conseil de son amie. Ce qui la décide, in fine, c’est qu’en plus de reprendre son bien, même si elle se sent gênée, elle est aussi attirée par Bernard. Elle garde un souvenir ému de la dernière nuit.


Elle monte donc accompagnée de Martine. Elles écoutent aux portes et n’entendent rien. Elles pensent que si les deux Français étaient ensemble, des bruits révélateurs se feraient entendre. Mais probablement l’homme doit être fatigué. Il dort même, peut-être. Il faut essayer. Au pire s’il n’est pas dans chambre, elles pourront chercher la culotte compromettante et peut-être même s’il dort. Tandis que Martine se met en retrait. Lucie frappe à la porte. Elle est invitée à entrer. Elle hésite. Son amie la pousse presque. Elle entre. Bernard est surpris de la revoir.



Il se lève et farfouille dans ses affaires.



Lucie la prend et en fait une boule qu’elle malaxe dans ses mains. Elle semble plongée dans un profond embarras. Elle se mordille la lèvre inférieure qui en est le signe chez elle. Elle se décide enfin :



Il tend la main, mais au lieu de lui donner l’objet attendu, Lucie se tourne :



Bernard, qui ne s’y attendait pas, est un moment décontenancé. Puis il comprend : la donzelle a encore le plug dans le cul.



Il soulève sa jupe, elle se penche en avant en s’accoudant sur la table et écartant les jambes :



Bernard est un peu dubitatif. Il serait surprenant qu’il n’y ait aucun endroit où un membre du personnel ne puisse mettre à l’abri loin des regards curieux des objets personnels. Il garde ses réflexions pour lui et entreprend de retirer l’objet de sa cache. Il ne manque pas de noter que l’intimité de Lucie suinte. Des gouttes de rosée perlent sur ses lèvres. Elle serait visiblement partante pour un deuxième round. Soit, il ne va pas décevoir une si charmante jeune personne.


Pour commencer au lieu de retirer le leurre de son fourreau, il lui fait faire quelques mouvements à la fois tournants et d’aller et retour, qu’il complète en lui passant l’autre main sur la fente. Il ne s’est pas trompé. Montrant son approbation, la demoiselle, loin de se dérober, tend les fesses en émettant un soupir de contentement. Ce que le couple ignore, c’est que Martine, curieuse de la suite des événements a empêché la porte de se fermer complètement. Elle observe, tout en faisant attention à ne pas se faire surprendre, du couple ou de personnes passant dans le couloir. Heureusement, la porte située après un coude, ne donne pas directement sur l’ascenseur. Voyant la tournure des choses elle se dit que son amie a vraiment changé et que la Lucie réservée a fait place à une Lucie libertine. Il ne faut pas longtemps pour que les amants se retrouvent nus sur le lit. Elle est à quatre pattes, il plonge dans la chatte avide, sans même retirer l’occupant du cul. Il besogne vigoureusement la jeune fille qui se retient de trop manifester son plaisir, repensant à ce que lui a dit son amie quant au manque de discrétion de ses roucoulades de la nuit précédente.


Martine constate la belle ardeur mise par son amie et apprécie en connaisseuse. Hélas, après à peine un quart d’heure, elle doit à regret refermer la porte, quand elle entend l’ascenseur s’ouvrir et des gens venir dans sa direction en discutant. Elle retourne vers ses foyers en se disant que la nuit de sa collègue va encore être chaude et qu’elle risque demain, à ses cours, d’être un peu distraite. Quant à l’homme, c’est un mystère, il n’a jamais l’air fatigué et pourtant…


Comme le subodorait Martine, la nuit de Lucie est aussi ardente que la précédente. Quand elle quitte la chambre de Bernard, elle est sur les genoux. Elle remarque à peine le coup d’œil étonné d’une femme de chambre surprise de la croiser alors qu’elle va se changer pour remettre ses vêtements « civils » avant de passer par chez elle pour récupérer ses cours et filer à la fac. Elle part avec un souvenir, outre le polichinelle qu’elle a dans le tiroir. Elle a bien calé dans son anus le plug que Bernard y a remis quand elle a été pour quitter la chambre. Quand il lui a montré, elle n’a rien dit et s’est contentée de retrousser sa jupe. L’objet est rentré sans problèmes entre ses jolies fesses. Elle a rabattu sa jupe et est partie après un rapide baiser en omettant de remettre sa culotte.

Une fois la rouquine partie, Bernard se prépare rapidement et va toquer à la porte d’Anne. Il préfère éviter que celle-ci ne voie l’état de sa chambre, et la soupe à la grimace en la découvrant.

Martine qui vient prendre son service, arrête son amie lorsqu’elle l’aperçoit :



Oubliant toute gêne, Lucie, le regard brillant répond avec feu :



Les deux nuits suivantes se passent comme à l’accoutumée, Anne accueillant avec entrain Bernard dans sa chambre. Le mercredi, après avoir vu sa collègue se traîner toute la journée, il n’a guère à la forcer pour accepte de passer une nuit de repos. Sitôt le dîner fini, elle monte dans sa chambre tandis qu’il sort faire un petit tour.


Cela n’a pas échappé à Martine qui observe le couple. Bien que son service soit fini, elle traîne, attendant le retour de Bernard. Quand elle l’aperçoit rentrer, elle le précède à son étage et se dissimule dans la buanderie. Quand elle voit qu’il passe devant la chambre d’Anne pour gagner directement la sienne, elle le laisse entrer, puis sort de sa cachette et va toquer à sa porte.


Depuis son arrivée, elle a été intriguée par cet homme d’âge mûr, que sa compatriote pourtant plus jeune invite avec constance dans sa chambre. Pourtant c’est une fort jolie femme qui n’aurait aucun mal à trouver à trouver des hommes plus jeunes et plus beaux, même s’il ne manque pas de charme. Les confidences de Lucie ont achevé d’éveiller sa curiosité. Il doit vraiment avoir quelque chose de spécial, pour que Lucie, qui sous ses airs affranchis est plutôt timide et même coincée, se soit laissée aller comme elle l’a fait… Elle qui, et elle s’en vante, est loin d’être farouche, aimerait comprendre.



Bien qu’elle sache pertinemment que quasi tout l’hôtel est au courant et que Lucie s’en moque comme de sa première culotte. Elle a trouvé que c’est un bon prétexte pour venir.



Martine ne l’entend pas de cette oreille. Elle espérait qu’il se passe quelque chose. Et là rien. Elle ne va pas se laisser décourager. Elle est plus jeune que la Française et même si elle a quelques années de plus que Lucie, elle est aussi jolie qu’elle, dans un genre différent. Elle mesure 1,65 m, ses cheveux noirs sont coupés courts, son visage est rond et ses yeux aussi noirs que ses cheveux. Ses formes sont plus développées que celles de son amie, sa poitrine plus plantureuse et ses fesses plus saillantes.



Comme elle parle, avant qu’il n’ait pu dire quoi ou qu’est-ce, elle dégrafe sa jupe qui tombe à ses pieds et retire son string. Bernard médusé, la regarde faire bouche bée. Elle lui tend l’objet :



Bernard met quelques secondes à réagir. Décidément, les réceptionnistes de l’hôtel n’ont pas froid aux yeux et celle-là se montre particulièrement directe. Bon, puisqu’elle a l’air plus que volontaire, allons-y gaiement. En saisissant le mince tissu, il s’arrange pour prendre la main de la si peu farouche damoiselle. Le « Charme » opère rapidement, au point que Martine, pourtant très prudente, en oublie de sortir les capotes qui l’accompagnent toujours.


Le lendemain matin, elle sait pourquoi la Française et Lucie apprécient tant la compagnie de Bernard. Elle a eu droit à la même démonstration que son amie. Lorsqu’il rejoint Anne pour le petit déjeuner, il laisse la réceptionniste endormie en travers du lit. Avant qu’elle ne tombe après les siens dans les bras de Morphée, il a, à sa demande, enfoncé bien au chaud une bouteille de coca entre ses fesses.


Un peu retardé par cette demande, il est parti un peu vite, pour éviter qu’Anne ne vienne le chercher, et a encore oublié de mettre le panneau ne pas déranger. Bien évidemment lorsque la femme de ménage est arrivée et a découvert le spectacle, elle s’est empressée d’aller chercher une collègue. Il a fallu peu de temps pour qu’une sorte de défilé s’organise durant la demi-heure suivante, jusqu’à ce qu’un responsable ordonne à la femme de chambre :



Ainsi est fait.

Bien que peu timorée et même plutôt culottée, enfin moralement, parce que présentement de culotte point, elle pique un fard devant le sourire narquois de la femme de chambre qui la réveille. Elle se précipite dans la salle de bain. En partant, elle sent le regard insistant ou ironique des collègues qu’elle croise. Elle ne se fait plus d’illusion, la femme de chambre a parlé et a dû comme pour la Française, faire profiter le personnel du spectacle. Tant pis ! Ça alimentera les conversations pendant quelques jours, elle aura droit à quelques réflexions grivoises. Bon, elle n’en mourra pas. De toute manière, elle sait qu’elle a déjà une solide réputation de noceuse.


Bernard passe les trois dernières nuits avant le retour en France avec Anne. Celle-ci, épuisée par le manque de sommeil et ses activités génésiques réitérés, s’effondre littéralement dans l’avion. Elle s’endort avant même le décollage et il faut la secouer pour qu’elle émerge à l’arrivée à Roissy.




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Après la troisième grossesse qui suit ce voyage, Anne est nommée à un autre poste. Même si ce n’a pas été dit, l’autorité de tutelle a trouvé qu’il était de mauvais aloi pour quelqu’un ayant une fonction aussi représentative, de se faire engrosser trois années de suite. Et en plus, elle pond encore des jumeaux pour la seconde fois. A-t-on idée ? C’est d’un mauvais goût.


Son départ l’attriste profondément, ce qu’elle regrette surtout ce sont les forts agréables moments passés à se faire ramoner par Bernard. Il faut dire, la dame a pris goût aux parties de jambes en l’air prolongées. D’ailleurs, avant de partir en congé de maternité, Anne s’est arrangée pour se ménager quelques tête-à-tête avec son subordonné. Tête-à-tête qui ont donné lieu à des tête-à-queue.


La vie reprend son cours, ponctuée pour Bernard de rencontres avec de nombreuses femmes en mal d’enfants. Il en rencontre de tous pays, même les plus fermés, de toutes ethnies, de toutes religions, de tous milieux sociaux. Il rencontre des femmes politiques, ministres ou parfois plus ou des épouses de personnages très haut placés. En quelques occasions des avions gouvernementaux sont venus le chercher afin qu’il s’occupe de la femme de quelques chefs d’État, en toute discrétion bien sûr, bien que surveillée par les services secrets.


De nombreuses fois, Rosmerta et Cernunnos lui apparaissent pour lui dire leur satisfaction de son action ; des centaines, puis des milliers de femmes ont pu devenir mères grâce à lui.


Six années ont passé et le terme approche. Marion a donné naissance à dix enfants. Elle a eu une fois des triplés et deux fois des jumeaux. Les conceptions ont toujours été des moments mémorables qui s’étalent sur plusieurs jours.


Quand son dernier jour d’Élu arrive, Bernard est soulagé, mais il ne peut s’empêcher d’éprouver un certain regret. La situation avait quand même des côtés plaisants. Il renonce bien volontiers à ses pouvoirs. Dès le lendemain, il retrouvera une vie plus normale.

Au matin de ce jour, Rosmerta et Cernunnos apparaissent à Marion et à lui. Voilà le temps des adieux, pensent-ils. C’est la déesse qui prend la parole :



Avant qu’ils aient pu poser les nombreuses questions qui leur brûlent les lèvres, Rosmerta et Cernunnos ont disparu. Les époux se regardent abasourdis. C’est Bernard qui rompt le premier le silence :