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Temps de lecture estimé : 14 mn
30/08/18
Résumé:  À l'issue de leur dîner en tête-à-tête, Isabelle succombe enfin à François et finit de transgresser ses principes moraux. Leurs corps n'auront plus de secrets l'un pour l'autre.
Critères:  fh hplusag extracon collègues hotel voyage amour cérébral odeurs fellation préservati pénétratio portrait -totalsexe
Auteur : Francois77  (Librement inspiré des fantasmes des unes et des autres)            Envoi mini-message

Série : Business à Barcelone

Chapitre 04 / 07
Business à Barcelone - 4/7

Résumé du Chapitre 1 : François, coureur invétéré, doit signer un important contrat au Mobile World Congress de Barcelone. Pour cela il demandera la collaboration d’Isabelle, jeune juriste apparemment sage et prude en quête du mari idéal. Mais elle cache un passé sulfureux.


Résumé du Chapitre 2 : Isabelle est séduite par la personnalité de François, complexe et troublante. Obligée de travailler sous pression, sa rigueur est soumise à rude épreuve et elle se voit submergée par des pensées inavouables, qu’elle essaye tant bien que mal de justifier.


Résumé du Chapitre 3 : Les préparatifs d’Isabelle pour le dîner la font basculer dans des travers qu’elle pensait révolus. François devient une obsession. Les imprévus du dîner leur permettront d’insinuer leur attraction mutuelle. Mais Isabelle n’idéalise-t-elle pas François ?




**********




Isabelle savourait la fraîcheur du soir sous la nuit étoilée. S’adossant au rebord de la terrasse elle contempla François : il avait tombé la veste, ainsi que la cravate, dégageant une impression à la fois élégante et négligée, le dress code « business casual » dans toute sa splendeur… Impossible d’y résister, pensa-t-elle avec une lueur brillante dans les yeux. Et encore moins avec l’intensité du regard qu’il portait sur elle. Un regard qui la scannait, la déshabillait. Mais contrairement au vendredi précédent, elle n’en ressentait cette fois-ci aucune gêne, bien au contraire : rien qu’une puissante excitation, l’inconfondable et irrésistible appel de la chair, auquel elle n’avait aucune intention de résister.



Il s’interrompit et reposa tranquillement le combiné. Était-ce bon, signe, mauvais signe ? Il allait rapidement le savoir… Isabelle, lui tournant négligemment le dos, se plongea dans la contemplation des lumières de la ville. Elle attendait qu’il la prenne dans ses bras, qu’il l’embrasse et pose ses mains si impressionnantes sur elle. Sans perdre de vue son objectif, malgré les vapeurs d’alcool qui lui embrumaient légèrement l’esprit, elle voulait cet homme pour le rendre heureux sexuellement comme jamais une autre femme…


Elle n’eut pas trop à attendre et entendit François s’approcher derrière elle. Elle se figea et choisit de ne pas se retourner. Quand il fut très proche, elle ferma les yeux, dans l’expectative. Il posa d’abord ses mains sur ses épaules puis les laissa glisser sur ses bras, avant de remonter. Elle n’eut pas le temps de savourer le délicieux frisson que ce contact lui procurait que déjà il posait délicatement ses lèvres sur sa nuque. Le frisson, cette fois-ci, descendit le long de sa colonne vertébrale, jusqu’au creux de ses reins.



Elle se cambra, juste assez pour assurer le contact entre ses petites fesses et la virilité ferme de François. Oh… comme c’était excitant qu’elle le fasse déjà bander. Son parfum était bien Bleu, de Chanel, elle l’avait vérifié dans l’après-midi… Il emplissait ses narines et l’enivrait.



Malgré la banalité de ces propos, ce brusque passage au tutoiement agit sur Isabelle comme un catalyseur, car il signifiait pour elle qu’on abandonnait les rôles d’Attachée juridique et de Directeur commercial pour devenir tout simplement « Amant » et « Maîtresse », et accessoirement les acteurs complices d’un péché d’adultère. La prise de conscience, loin de la bloquer ou l’inhiber, accentua encore plus son excitation.


Les mains de François redescendirent le long de ses bras, tandis que ses lèvres se contentaient d’effleurer sa nuque. Son souffle chaud lui suffisait pour maintenir Isabelle sous son emprise et obtenir de sa part un total abandon. Il put ainsi l’enlacer par la taille, avec des bras à la fois puissants et protecteurs, moment qu’elle choisit pour poser à son tour les mains sur celles, puissantes, épaisses, râblées, de son Amant… Il la serra contre lui, accentuant la pression de sa virilité sur les fesses de sa Maîtresse, lui faisant bien sentir qu’elle lui appartenait.


Isabelle se sentit devenir folle de désir, au point qu’elle serra compulsivement les mains de François avec ses fins doigts de pianiste, comme signe qu’elle s’abandonnait. Ce dernier laissa alors glisser ses lèvres au creux du cou de la jeune femme pour un baiser cette fois-ci plus passionné, provoquant son premier soupir audible. Avec l’une de ses mains elle alla alors attraper la nuque de François, en même temps qu’elle jetait sa tête loin en arrière. Ce dernier comprit le message et laissa ses lèvres remonter le long du cou d’Isabelle, son menton, jusqu’à atteindre les lèvres entrouvertes et impatientes de sa partenaire qui n’y tenait plus, et qui l’embrassa langoureusement.


Leur premier baiser fut intense, passionné, Isabelle laissait à François l’initiative. Il l’avait prise et elle s’abandonnait à lui, comme le voulait la nature des choses, ou du moins comme le voulaient les hommes comme François… Et il embrassait divinement bien… Il en profita pour relâcher son étreinte autour d’Isabelle et laisser ses mains remonter sur son corps jusqu’à atteindre sa poitrine, et empoigner ses seins avec virilité, fermeté, mais sans brutalité. Leur baiser étouffa alors le gémissement de plaisir que laissa échapper la jeune juriste, tandis que son Amant partait, pour de bon, à la découverte de son corps et de ses courbes féminines.


Ce geste marqua un changement de rythme dans leur étreinte et dès lors les choses accélérèrent. Car François avait beau être un gentleman, il n’en était pas moins homme, et si Isabelle était déjà folle de désir il n’était pas lui-même en reste. Son érection, qu’Isabelle avait déjà eu l’opportunité de sentir, était intense, violente, douloureuse presque, et maîtriser sa bestialité primitive et ancestrale, se retenir de lui sauter dessus pour la culbuter sans autre forme de procès, lui demandait un réel effort de self-control. Sans interrompre leur baiser, ses mains abandonnèrent la poitrine d’Isabelle pour rapidement se glisser dans son dos et, par des mouvements habiles, rapides, fruit d’une longue expérience en la matière, faire descendre la fermeture éclair de sa robe…


Cette initiative de François ne fit qu’intensifier l’excitation d’Isabelle, car lentement mais sûrement elle sentit sa robe glisser le long de son corps, sans esquisser le moindre geste pour la retenir, jusqu’à former un cercle de tissu à ses pieds. La brise légère sur sa peau lui fit alors prendre pleinement conscience de sa quasi-nudité, impudiquement offerte à la nuit barcelonaise. Elle n’en ressentait pas le moindre soupçon de honte, trop fière de son corps et la nudité pour cela. Elle frissonnait, mais pas de froid, uniquement de désir et d’excitation.


Son attention revint rapidement sur le corps de sa partenaire dont il sentait pleinement les formes au travers de la lingerie fine qui la couvrait encore. Il distinguait parfaitement ses tétons érigés de désir au travers de la dentelle et il s’amusait à les titiller, les agacer, les pincer délicatement, provoquant à chaque fois chez Isabelle un gémissement étouffé. Son autre main, crispée entre les cuisses de sa Maîtresse, s’employait avant tout à la maintenir fermement pour ne pas qu’elle s’échappe et, accessoirement, pour frotter lubriquement sa virilité contre sa chute de reins.


François sentit qu’Isabelle attendait qu’il la guide, et était prête à aller plus loin, ce qui fit monter son désir en flèche. Il prit ses petites mains pour les accrocher au rebord de la terrasse, et du bout du pied lui écarta ostensiblement les jambes telle une prisonnière consentante. Puis, histoire de tester la portée de son ascendant, l’invita à se cambrer et à onduler lubriquement ses hanches de gauche à droite, de droite à gauche. Les souvenirs des années londoniennes envahirent ses pensées… Les talons plantés au sol, Isabelle perdait le contrôle.


Poursuivant son initiative, l’Amant agrippa le frêle corps par les hanches, glissa des deux côtés ses pouces dans le bout d’étoffe qui couvrait encore sa croupe et tira d’un geste sec. Le tissu céda, arrachant à Isabelle un bref cri aigu dont on n’aurait su dire s’il exprimait la surprise ou le ravissement. Mais le langage corporel de la jeune femme frémissante ne laissait pas la place au moindre doute quant à la réalité de son consentement total.


La dentelle, devenue maintenant totalement inutile, tomba au sol. L’exposition à la vue de son Amant de la partie la plus charnue de son anatomie ne réprima nullement le désir d’Isabelle dont les sens étaient maintenant en feu. Bien au contraire. À cet instant précis elle se sentait belle, désirable, une princesse. Mais en même temps, perchée sur ses talons aiguilles, vulgaire comme la dernière des catins. Et cette dualité l’excitait prodigieusement.



Isabelle l’entendit, derrière elle, descendre la braguette de son pantalon. Puis déchirer avec les dents ce qu’elle devina être l’emballage d’un préservatif. Elle préféra ne pas regarder et, les yeux clos, s’imagina le membre dur, dressé, rigide, tendu, qui s’avançait vers elle. Des mains fermes aux doigts épais et puissants l’agrippèrent aux hanches, elle sentit un premier contact contre sa cuisse qui la fit frissonner et gémir. Elle tenta de se déhancher pour aller à rencontre de la virilité tant désirée, mais l’homme l’en empêcha, menant les débats, s’amusant à la caresser du bout de sa hampe sur les cuisses, les fesses, sa raie maintenant totalement ouverte, son anus. Elle se demanda l’espace d’un instant s’il n’allait pas la prendre contre nature, mais il poursuivit son chemin jusqu’à atteindre son intimité onctueuse, ouverte comme une fleur. Oh oui, enfin… pensa-t-elle


François s’avança vers elle autant qu’elle s’avança vers lui. Elle s’empala sur sa hampe autant qu’il la pénétra profondément, dans un mouvement synchronisé qui leur arracha à tous deux un long râle de volupté. Ils savouraient à l’unisson la délicieuse intromission et la chevauchée diabolique qui s’en suivit, dans un concert de soupirs et de respirations entrecoupés de gémissements. Isabelle s’accrochait à la rambarde, François s’accrochait à Isabelle, et son sexe coulissait dans le ventre de sa partenaire dans un mouvement ample et harmonieux, puissant et délicat. L’homme profitait de l’étroit fourreau qui enserrait son membre et excitait son gland, tandis que la femme savourait la sensation de plénitude qui l’envahissait lorsqu’il la remplissait jusqu’au fond de sa matrice. Leurs sexes semblaient avoir été faits l’un pour l’autre.


Un tel manège ne pouvait durer éternellement et Isabelle fut la première à manifester les symptômes d’une délivrance proche et inéluctable. François, attentif, et les sens aux aguets, ne manqua pas de s’en apercevoir et s’activa alors pour l’accompagner dans son voyage vers la jouissance. Il accéléra ou ralentit, selon le besoin du moment, l’entendit s’abandonner et sentit le ventre de sa partenaire exploser.


Il allait à son tour arriver, mais Isabelle le fit brusquement sortir d’elle, se retourna et se mit à genoux, arracha le bout de latex. Elle découvrait enfin le sexe de François. Ou plutôt sa queue, pensa-t-elle en rougissant… Elle était comme elle l’avait imaginée, épaisse, râblée et ferme. Un homme très bien monté. Mais ça, elle avait déjà eu l’occasion de s’en apercevoir… Elle chercha le regard de son Amant qui avait à peine eu le temps de réaliser ce qui lui arrivait, et ne pouvait dissimuler sa surprise face à son initiative. Elle se mit en position d’attente, bouche ouverte et yeux brillants de luxuriantes envies. François comprit qu’elle ne devancerait pas ses désirs alors il reprit le contrôle, attrapa Isabelle par les cheveux, fermement, mais sans brutalité, et enfonça sa queue entre les lèvres entrouvertes.


Isabelle n’attendait que ça… Elle accueillit avec délice la queue tant désirée et la suça avec une gourmandise non dissimulée. François continuait à diriger, oui, mais sa Maîtresse avait bien l’intention de lui montrer toute l’étendue de son talent. Son Amant imposait le rythme de la fellation, testait sa partenaire, cherchant ses limites. Mais Isabelle semblait ne pas en avoir et finit par démontrer que la technique de la gorge profonde n’avait pas de secrets pour elle. Le tout avec un regard interrogateur de fausse ingénue, mais vraie vicieuse, qui semblait demander à son homme : le fais-je bien ?…


François n’en revenait pas. La bouche d’Isabelle était savoureuse, délicieuse, sa langue s’activait avec précision, il était prodigieusement excité, mais ce n’était pas uniquement une question de technique, c’était aussi une question d’attitude. C’était surtout par son comportement surprenant et inattendu qu’elle le rendait fou. Cette petite se débrouillait très bien… Versaillaise coincée ? Allons donc ! Une sacrée bonne suceuse oui, la meilleure tailleuse de pipes qu’il ait connue. Tellement bonne qu’il perdit le contrôle. À moins qu’il eût décidé de se lâcher volontairement ?… Toujours est-il qu’il rejeta la tête en arrière et que sa sève monta dans sa hampe pour gicler puissamment, abondamment, arrachant au mâle triomphant un long soupir de contentement, de volupté, de soulagement. Il maintint Isabelle en lui jusqu’à la fin, tandis qu’elle déglutissait à petites gorgées le fruit de l’orgasme de son Amant. Le tout sans cesser un seul instant de surveiller le visage de François. Un sourire inondait son visage tandis que l’image de ce qui venait de se passer s’imprimait dans son esprit, en particulier son regard vicieux. Si ça c’est pas des yeux qui sentent la bite, je ne m’y connais pas, pensa-t-il vulgairement… Il la relâcha enfin, ce qui lui permit de respirer plus à son aise et de lui octroyer le plus reconnaissant de ses sourires.


Il l’invita à se relever et la prit dans ses bras, comme une princesse, la plus indécente des princesses. À tour de rôle ils avaient laissé l’orgasme ravager leurs corps respectifs comme s’il ne devait plus y avoir de lendemain, le regard planté dans les étoiles, avec la nuit barcelonaise comme seul témoin de leur étreinte… Isabelle se blottit tout contre lui, elle adorait ces moments qui suivaient la délivrance pendant lesquels elle sentait encore le corps de l’autre tout contre elle (ou dans elle…), qui continuait à frémir et à vibrer.


Ils rentrèrent et François la déposa délicatement sur le lit, tandis qu’il filait faire un brin de toilette. Pendant qu’il passait sous la douche, il songeait à l’étreinte passée avec la satisfaction du devoir bien accompli, au moins égale à celle qu’il ressentait à la signature d’un gros contrat. Ouais, j’ai bien taffé, pensait-il sans le moindre soupçon de modestie. Car dans son esprit le mérite de l’orgasme qu’Isabelle venait de vivre lui revenait intégralement, il n’en doutait pas un seul instant. Et c’était à lui que revenait le mérite d’avoir transformé une petite versaillaise en petite salope, bien sûr… Il revint dans la chambre avec uniquement une serviette de toilette autour des reins pour constater qu’Isabelle, renversée sur le lit, continuait à savourer son plaisir. S’étant débarrassée de son soutien-gorge elle laissait en effet ses mains s’égarer sur son corps, au hasard, au rythme de ses envies. L’arrivée de François ne l’émut pas le moins du monde et elle continuait son manège comme s’il n’était pas là. Elle fit semblant de découvrir soudain sa présence, sans s’interrompre pour autant. Elle continuait à le provoquer…


La virilité de son Amant ne fit qu’un tour. Mais c’est qu’elle est insatiable la petite versaillaise… pensa-t-il. Je ne lui en ai donc pas donné assez tout à l’heure, il lui en faut encore ? Eh bien elle va en avoir encore… Car François avait plus d’une corde à son arc. Et sans un mot, il alla s’agenouiller au sol à la tête du lit et s’empara du corps d’Isabelle pour l’attirer à lui sans ménagement. Lui laissant les jambes dans le vide, il s’installa entre ses cuisses.


L’homme prenait son temps, couvrant de baisers une cuisse, puis l’autre, de sa partenaire, les sens en éveil, attentif à son langage corporel. Isabelle vivait comme un supplice de ne pas pouvoir embrasser, toucher son Amant, et multipliait les soupirs et les gémissements à chaque contact des lèvres sur sa peau. Ces soupirs s’intensifièrent à mesure que ses lèvres se rapprochaient du centre de tous ses plaisirs. Oh, comme elle aurait voulu qu’il la prenne à nouveau directement sans autre forme de procès…



Il comptait bien varier les plaisirs, pour lui offrir le fameux feu d’artifice. Le bouquet final approche, ma chère, pensa-t-il malicieusement…


Il lui écarta les genoux en grand, pour profiter largement du spectacle de son sexe brûlant. Isabelle pouvait-elle imaginer situation plus impudique ? Difficilement… D’autant plus qu’avec ses talons aiguilles toujours aux pieds elle restait dans la dualité princesse-catin. François faisait durer ce moment pendant lequel il prit tout son temps pour mieux découvrir ce fruit charnu qu’il n’avait pas eu le loisir, tout à l’heure, de contempler.


Il prit pleinement conscience de l’épilation intégrale de sa partenaire et même si ce n’était nullement une nouveauté pour lui il se surprit à la découvrir sur le ventre d’Isabelle. Décidément, Versailles n’est plus ce qu’il était, où va la France, pensa-t-il ironiquement.


Mais il ne comptait pas faire la fine bouche, ni au sens propre ni au sens figuré. Sans plus attendre, il approcha son visage et, yeux clos, commença par savourer l’enivrant parfum qui émanait de l’intimité féminine. Comme il adorait ces fragrances à la fois fraîches et musquées, puissantes et subtiles… Il ne s’en lassait pas et s’imaginait difficilement pouvoir un jour s’en passer. Son érection, qui s’était calmée, se rappela à son bon souvenir. S’approchant encore il alla cette fois-ci jusqu’au contact, laissant le bout de son nez glisser sur un bord, puis l’autre, de sexe entrouvert, de bas en haut, de haut en bas… Isabelle n’y résista pas :



Pas de doute, elle montait à nouveau en température, pensa l’intéressé. Quoi de plus normal après tout, il savait y faire… Et il n’avait pas son pareil pour butiner une jolie fleur pleine de savoureux nectar… Puisque c’était si gentiment demandé, il poursuit son manège et c’est sur le sillon sexuel entrouvert que son nez passa cette fois-ci, saturant ses récepteurs olfactifs. Mais il ne s’en lassait pas…



Hé hé hé, elle ne sait plus où elle habite la petite, parfait, pensa l’Amant. Après le toucher, l’odorat, était enfin venu le moment de profiter du goût… Il avait gardé le meilleur pour la fin, en fait. Et pointant le bout de la langue, François la laissa glisser avec souplesse sur les lèvres sexuelles de sa partenaire frémissante, lui arrachant cette fois-ci :



François apprécia la texture souple des chairs intimes qu’il parcourait. Il sentait bien combien Isabelle lâchait prise, combien ses muscles se relâchaient l’un après l’autre dans une attitude d’abandon. Elle passait peu à peu totalement sous son emprise et il adorait ça. Curieuse, coquine, sa langue poursuivit son exploration pour aller cette fois-ci débusquer les petites lèvres, cachées dans les replis du sexe charnu, et les honorer d’une caresse linguale à laquelle, il savait, Isabelle ne résisterait pas :



En plus des sécrétions intimes d’Isabelle, François buvait du petit lait… Fini le jeu du chat et de la souris ma cocotte, fini de faire sa maline, pensait-il… Au moment de vérité, une femme restait une femme, qu’elle soit une bourgeoise ou pas. Et Isabelle, comme les autres, le suppliait de lui bouffer la chatte sans plus attendre, même si ce qui lui restait de bienséance l’empêchait d’utiliser « ces mots-là ». Abandonnant toute retenue, il agrippa Isabelle par la taille et appliquant sa bouche ouverte en grand sur son sexe, il y donna de grands coups de langue puissants, profonds, stimulant l’ensemble des chairs intimes hautement érogènes qui passaient à sa portée.


Isabelle devint alors folle pour de bon, incapable désormais d’articuler le moindre mot. De ses lèvres ne s’échappaient plus que des soupirs, des grognements, des petits cris, tandis qu’elle tentait par des déhanchements désespérés de se soustraire à l’emprise de François. Mais à chaque fois que ce dernier la relâchait et se retirait, elle s’empressait d’agripper à nouveau sa tête pour venir à nouveau plaquer son sexe sur la bouche de son Amant.


François jubilait intérieurement, et se régalait au passage. Car le sexe d’Isabelle était délicieux sous sa langue, sous sa bouche. Elle réagissait au quart de tour à ses diverses stimulations, sans jamais se dérober, sans jamais lui demander de s’arrêter, en fontaine à sécrétions intimes qui ne se tarissait pas. Elle jouissait sous sa langue, c’était plus qu’évident, les tremblements qui s’emparaient de son corps ne trompaient pas. Mais à peine l’orgasme passé qu’elle en redemandait, haletante, affamée.


François finit par se glisser à l’intérieur de son sexe accueillant. Un doigt… Puis deux… Puis trois… Isabelle accepta l’intromission avec un bonheur non dissimulé et continua à savourer son plaisir. Les doigts jouaient dans son ventre les uns avec les autres, tournant, s’enlaçant, se recourbant, la rendant folle. Et pendant ce temps la langue de l’Amant se concentrait sur le bouton de plaisir pour ne plus lui donner de répit. Un dernier orgasme ravagea la jeune femme, après lequel elle sembla enfin trouver l’apaisement. Elle retomba inerte sur le lit, haletante, exsangue.


François laissa Isabelle récupérer de ses émotions pendant qu’il allait ramasser, sur le balcon, sa robe et ce qui restait de sa dentelle. À son retour, il la trouva recroquevillée en boule sur le lit, profondément assoupie, tenant entre ses bras, tout contre son visage, la chemise qu’il avait laissée, tout à l’heure, traîner négligemment sur le lit. Attendri il n’eut pas à cœur de la récupérer ni de réveiller cette Belle au Bois Dormant… Il se contenta de la couvrir et, après avoir éteint la lumière, se glissa dans son lit pour une nuit de sommeil réparateur.