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n° 18549Fiche technique41343 caractères41343
Temps de lecture estimé : 23 mn
12/09/18
corrigé 06/06/21
Résumé:  Troisième partie. Louise a désormais 20 ans, elle rencontre un routier fidèle à la réputation radiophonique de sa corporation - vraiment sympa - , et décide de se consacrer de bon cœur à ses transports.
Critères:  fh hplusag grossexe vacances voiture autostop fellation cunnilingu 69 pénétratio portrait -roadmovie
Auteur : Amarcord      Envoi mini-message

Série : Chaque photo cache une histoire

Chapitre 03 / 07
Transports routiers

Avertissement :


Ce récit est le troisième épisode d’une série qui en comptera sept. La lecture préalable des épisodes précédents est recommandée, pour la compréhension de l’intrigue et celle de l’évolution des personnages.


Premier épisode : « Mimosa » ;

Deuxième épisode : « Jonas ».




~~oOo~~




Autoroute du soleil, aire de repos de Lunel. Dans la cabine du Daf à l’arrêt, le silence se fit soudain. L’homme venait de s’étirer avec une agilité que n’aurait pas laissé supposer sa corpulence, et de tourner pour de bon le bouton de la radio résonnant jusque-là en sourdine.


Puis il vint s’accroupir face à la couchette. Il tentait de masquer un trouble que le rythme de sa respiration venait trahir. Il se passa de longues secondes avant qu’il ne lève les yeux. Je redoutais d’y lire de l’exaspération, mais je décelai dans son regard bleu gris de tout autres sentiments. Un mélange d’étonnement et d’appréhension, comme les yeux d’un enfant curieux, à la fois surpris de son audace, fasciné par l’expérience nouvelle qui s’offre à lui, mais redoutant chaque pas incertain le rapprochant d’elle.


Moi, je le fixai, non pas par défi, plutôt pour lui confirmer la sincérité des paroles que je venais de prononcer quelques instants plus tôt.




~~oOo~~




Tout avait commencé trois jours auparavant. Nous étions mi-juillet, et ma copine Lucie m’avait appelée, s’informant de mes projets pour les jours à venir. Je n’en avais pas, ayant largué ce connard de copain éphémère un mois plus tôt, et elle me proposa aussitôt de l’accompagner pour un festival musical, près de Barcelone. Nous rejoindrions quelques-uns de ses potes, plutôt sympas, déjà partis en bagnole avec tout le matériel de camping. Les vols d’avions affichaient complet, mais Lucie se proposait d’y aller avec sa vieille Clio d’occasion. On pourrait se relayer au volant, et partager les frais. Nous partîmes de bon matin. À peine passé Beaune, la Clio se mit à chauffer de façon alarmante, et nous dûmes nous arrêter à la première aire de station-service. Le diagnostic était inquiétant. La dépanneuse du service d’assistance devait venir embarquer la guimbarde, condamnant Lucie à l’attente.



Les clients étaient méfiants. Ce n’est qu’au bout d’une heure qu’une famille d’Anglais parut comprendre notre situation et accepta de me prendre à bord de leur gros monospace en route vers la Drôme. Bercée par la souplesse des suspensions, je finis par m’endormir, la tête contre le montant de la portière. En me réveillant, je compris le malentendu. Nous avions passé Lyon, et ils bifurqueraient bientôt vers leur destination de séjour. Je n’osais plus leur réclamer un détour, et leur demandai de me déposer à la prochaine aire de repos, où je chercherais d’autres automobilistes bienveillants.


Malheureusement, je m’aperçus vite que l’aire en question était sommaire, il ne s’y trouvait ni station-service ni restaurant, et elle était assez déserte, à l’exception de quelques rares semi-remorques dont les chauffeurs observaient leur temps de repos. Dès qu’une rare voiture s’approchait, je jetais un coup d’œil aux occupants pour voir si leur compagnie me semblait sûre, puis m’appliquais à leur présenter poliment ma requête. Je n’obtins que des refus. La nuit était tombée, je commençais à me sentir piégée, et mal à l’aise. J’entendis une voiture croiser à faible allure sur le parking, se garer, des portières claquer. Mais je ne vis personne. Quelques secondes plus tard, deux types m’entourèrent, et me bloquèrent le passage quand je voulus m’esquiver.



Mon sang se liquéfia.

C’est alors que je vis un homme baraqué, couvert d’une casquette Shell, arriver en boitillant très légèrement, une batte de base-ball à la main.



Les types protestèrent, firent mine de le provoquer, mais sa masse était aussi impressionnante que sa détermination, et ils reculèrent rapidement. Ils attendirent une distance raisonnable avant d’aboyer leurs « Fils de pute ! » Leur voiture démarra bientôt en faisant cirer les pneus et disparut sur la bande de raccordement.


Je m’étais appuyée sur le rail de sécurité, tremblante. L’homme à la casquette revint vers moi.



Le routier soupira.



Il réfléchit.



Il la saisit dans la sienne, beaucoup plus large.



Je ne parvins pas vraiment à dormir sur le fauteuil passager, pourtant confortable. La faute à la peur rétrospective, et puis au basculement de ma tête qui me réveillait aussitôt que je m’assoupissais. Quatre heures plus tard, le réveil de Gros Cube sonna, il s’ébroua, descendit de son camion, alla probablement pisser dans les buissons, s’aspergea la tête et les mains sur le parking, grimpa dans la cabine, et mit le contact.



L’étape fut profitable. Gros Cube l’avait choisie à l’avance pour la qualité et la propreté de ses installations, permettant d’y profiter d’une douche, de s’y changer, et d’y savourer un café étonnamment bon pour une aire d’autoroute. Le soleil était radieux, promettant une journée chaude, et Gros Cube semblait, contre toute attente, de bonne humeur. Son visage était plus agréable sans casquette. Des cheveux bruns taillés courts, des traits réguliers, de grands yeux clairs surmontés de sourcils broussailleux, une fine cicatrice barrant sa tempe droite. Le tout était peu en rapport avec sa corpulence, et avec ses mains larges et épaisses. Je lui racontai comment j’avais abouti sur l’aire déserte, et lui appris que j’étais étudiante en deuxième année d’une grande école de photographie. Gros Cube n’émettait que peu de mots, mais il était sincèrement intéressé par ce que je lui racontais sur mon travail, c’était tout sauf un plouc. Il s’amusa à me trouver un surnom, Miss Kodak. Mais, signe de confiance, il me tutoyait à présent, sans verser dans une familiarité excessive.


Quelques kilomètres après notre départ, son humeur s’assombrit. Nous fûmes pris dans un embouteillage monstre. La radio annonçait un énorme carambolage au sud, entre Montélimar et Orange, qui bloquait tout trafic sur des dizaines de kilomètres. Il y en aurait pour des heures et des heures d’attente, les itinéraires de délestage n’avaient pas encore été prévus, et ils seraient de toute façon vite saturés. Gros Cube s’inquiétait : il était tenu de livrer son chargement sans retard, et un autre l’attendait déjà à destination. Il ne finit par se détendre que quand la voix de l’opérateur du centre de coordination de sa compagnie de transport résonna sur le téléphone placé en mode mains libres.



Gros Cube m’adressa une grimace un peu gênée, levant les yeux au plafond. Je répondis par un rire.



Il ne semblait pas vouloir s’engager sur ce terrain personnel, mais finit pourtant par répondre.



Je me tus.

Après de longues secondes, il ajouta.



Il changea rapidement de sujet.



Il n’y avait rien d’autre à faire qu’attendre. Alors, pendant des heures, nous parlâmes. Gros Cube s’ouvrit. Il me raconta sa vie. Il était vendéen, et toute sa jeunesse fut marquée par la passion de la voile. Il suivait des études techniques avec pour ambition de rejoindre un chantier naval, de préférence ceux qui construisent les pur-sang de compétition. Et il était lui-même un barreur prometteur, qui avait remporté plusieurs classements d’âges dans des régates. Jusqu’au jour où, lors d’une sortie en équipier, sa jambe et l’articulation de son genou droit furent broyées par un cordage brusquement tendu suite au basculement de la bôme d’un puissant catamaran. Il y eut des mois d’opérations successives, de revalidation. Au terme de cette convalescence, il avait retrouvé une mobilité très satisfaisante, mais ses rêves d’océan semblaient évanouis. Il passa le permis camion, s’engagea dans une entreprise de transport. Lassée par ses longues absences, sa copine le quitta. Il s’enfonça peu à peu dans la résignation. Il avait vingt ans lors de l’accident. Il en avait trente-huit à présent.


La circulation reprit enfin, à faible vitesse, et avec de nombreux à-coups. Après deux heures d’une telle progression, Gros Cube choisit finalement, sur le conseil de l’opérateur de sa compagnie, de ranger son camion sur une autre aire d’autoroute, et d’attendre le cœur de la nuit, plus calme, pour reprendre son trajet.


La journée aurait pu être éprouvante, elle avait pourtant été agréable. Nous avions parlé de tant de choses, sans fard, et la sincérité de cet homme me plaisait. Nous avions aussi énormément ri : mis en confiance, Gros Cube avait un humour ravageur et un réjouissant goût de la dérision.


Nous avions décidé d’alterner les périodes de repos sur la couchette. Je dormirais pendant qu’il conduisait, l’après-midi, et je lui céderais la place aussitôt atteinte l’aire de repos. Le souffle pneumatique des freins se fit entendre, le moteur se tut, seule la radio résonnait à peine, en sourdine. Gros Cube se tourna vers moi, et m’adressa une plaisanterie.


Je me redressai.



Je le regardais en silence.



Il baissa les yeux.



Il sursauta.

J’insistai :





~~oOo~~




Accroupi près de moi, Gros Cube sortit de sa torpeur. Lentement, il se rapprocha. Puis sa main droite se leva, centimètre par centimètre. De son revers, il effleura ma joue gauche. La caresse glissa sous l’angle de mon visage, la main effectua une légère rotation, le pouce et l’index suivant avec délicatesse les contours de ma gorge, jusqu’à aboutir au premier bouton de mon chemisier. Il s’attarda un instant, puis réalisant que les doigts épais de sa main droite seraient trop malhabiles que pour s’acquitter seuls de la tâche, la main gauche s’éleva pour aider à dégager le petit disque de nacre.


Par cette journée de grande chaleur, j’avais troqué ma tenue habituelle, paire de Converse, pantalon léger en toile kaki et t-shirt sans manches, pour des espadrilles, un petit short en jean et un ample chemisier de coton blanc léger et aux manches courtes, acheté en soldes quelques jours plus tôt. Les boutonnières du vêtement neuf manquaient encore de souplesse ; il fallut du temps pour que cèdent, une à une, les fermetures et que s’écartent légèrement les pans du chemisier. Pas un mot ne fut échangé, mais il devina le volume de ma poitrine, et se rendit compte, à la voir se soulever en rythme, que mon émotion montait à l’unisson. Il m’interrogea d’un regard, qui voulait dire « tu es sûre ? ». Le menton relevé, un peu tremblante, j’acquiesçai d’un imperceptible mouvement, tout en formant de mes lèvres un oui muet.


Sans quitter mon regard, il saisit les pans du chemisier, les écarta, les repoussa sur mes épaules. Puis il me plaça les bras derrière le dos, fit glisser le vêtement jusqu’aux coudes, comme pour m’entraver. Il se rapprocha encore un peu, et chuchota à mon oreille.



Ses mains cherchèrent alors l’agrafe de mon soutien ; elle céda sans opposer de résistance. Il se recula. Puis il fit choir les bonnets, révélant l’insolence de mes seins de vingt ans. J’avais déjà profité de quelques séances de bronzage en juin, au solarium de la piscine municipale. La pudeur du règlement y bannissait toute pratique plus audacieuse que le bikini. La trace du maillot créait un contraste évident entre le hâle de mon corps et la pâleur de ma poitrine. Et que dire de celui qui opposait son teint clair à la tache sombre de mes mamelons ? L’homme les contemplait, fasciné, presque apeuré. Je le priai à voix basse.



En cette fin d’après-midi, la chaleur était toujours intense dans la cabine. Une perle de sueur glissa de mon cou, et fila sur l’arrondi de ma poitrine. Il approcha son visage, la saisit entre ses lèvres, qu’il dirigea ensuite vers le mamelon. Il se mit à en tapoter la pointe avec la langue. Je me raidis et laisser échapper un petit cri aigu.




~~oOo~~




Dans la cabine du Daf, Gros Cube me caressait avec un art consommé. Il s’était placé dans mon dos, couvrant mes seins de ses grosses paluches, les stimulant de mille façons. Il les soupesait, les effleurait avec douceur, avant de surprendre leur extrémité d’une chiquenaude. Mes tétons pointaient déjà vigoureusement, larges, protubérants, fermes, congestionnés par l’excitation. D’un doigt, il traçait le sillon entre mes seins, suivait leur courbe, recouvrait ensuite leur globe de ses doigts écartés, qui se rapprochaient bientôt en emprisonnant fermement mes mamelons, les palpant avec assurance. J’étais au comble de l’excitation.


Gros Cube m’embrassait la nuque, il profitait du spectacle de cette poitrine aux pointes durcies, si éloquentes, il s’enivrait de mes gémissements de plus en plus audibles, de chacun de mes frissons, et à travers mon short, je sentais son sexe gonfler contre mes fesses ; il bandait comme un taureau. Il se mit à parler sans interruption, comme s’il composait une ode à mon corps synchronisée à ses gestes. Ma nuque gracile lui donnait le vertige, mes épaules fines dessinaient une géométrie parfaite, mes seins étaient si doux, si fermes, c’était un privilège inouï que de pouvoir les soumettre, de pouvoir flairer leur parfum de cannelle, de sucer mes tétons chocolat si joliment formés. La tête renversée en arrière, je contrôlais de moins en moins mes petits cris, mes « ah », mes « oui », mes « encore », mes sursauts. Il revint se placer face à moi, ses mains remontèrent vers mes joues, les encadrant avec une douceur infinie, pour ramener mon regard vers lui.



Mon visage déjà baigné de sueur s’éclaira aussitôt d’un grand sourire.



Son regard fuit un instant, avant de me revenir et d’acquiescer.



Bruno eut l’air gêné



Il me saisit par la taille, me redresse, m’installe à genoux face à lui. Mes bras toujours prisonniers me font cambrer le buste, les seins tendus en offrande. Sa main fait glisser la fermeture éclair de mon short : il le baisse, m’aide à le dégager des genoux puis des pieds. Il plonge son visage entre mes seins, en suce les tétons, puis se met à les mordiller gentiment, m’arrachant un gémissement intense. Ma chatte est toute mouillée. Sa bouche descend le long de mon ventre, s’attarde au nombril, puis arrive à la limite de l’élastique.


D’une main ferme, il me fait quitter la banquette, me place debout sur le plancher, les fesses tournées vers lui. Ses mains s’attardent sur mes jambes, remontent vers mes cuisses. Il s’arrête, réalise l’inconfort de ma position, toujours cambrée, et libère mes bras de l’entrave du chemisier. Il couvre mon dos de baisers, se blottit contre lui, emprisonne mes épaules, puis soupèse ma poitrine avec ses mains en corbeille.



Je m’exécute. Un long moment de silence intervient. Brusquement, il saisit ma petite culotte des deux côtés, et l’abat d’un geste sur mes chevilles. Mon corps se raidit, je pousse un petit cri.



Ses mains palpent mes fesses, d’abord avec douceur, puis de plus en plus fermement. Un doigt se glisse dans la raie de mon cul, poursuit vers l’avant, jusqu’aux plis de mon sexe.



Le doigt multiplie les allers-retours, puis je le sens s’enfoncer très légèrement dans ma chatte, lui confirmant qu’elle est abondamment lubrifiée. Il s’arrête.



Je m’exécute, les bras toujours posés sur la tête, lui offrant le spectacle de ma toison sombre surmontant l’ourlet de ma vulve.



Par la fenêtre à peine entrouverte du passager, une guêpe venait de s’introduire dans la cabine, elle y tournoyait en vrombissant, ajoutant à la tension. Elle finit par se poser à la surface de ma poitrine, encore humide de sa salive. Je frémis.



Après d’interminables secondes, l’insecte finit par s’envoler, tournoya à nouveau, me frôlant dangereusement, puis se posa sur la paroi. Bruno, muni d’une de mes espadrilles, l’écrasa d’un coup sec et précis.



Il me ramène sur la couchette, m’oriente vers lui, accroupi sur le plancher, il m’agenouille, écarte un peu mes cuisses. Il plonge son visage entre elles, et je sens bientôt sa bouche se refermer sur ma corolle, puis sa langue remonter, s’insinuant à la recherche de mon clito.



Je m’assieds sur la banquette, l’attire vers moi, caresse ses cheveux. Je lui parle tout doucement, presque en le berçant.



Ma voix se fit encore plus douce, le débit plus lent, le volume plus faible, proche du chuchotement, pendant que mon doigt traçait des courbes sur ses lèvres.



Bruno déglutit sans répondre.


Je l’attirai sur la couchette étroite, déboutonnai sa chemise à carreaux, glissant mes mains sur son torse.



Je déposai de petits baisers sur sa poitrine.



Je ris de plus belle.


Je posai mes lèvres sur son épaule musculeuse et aspirai longtemps et avec force, lui collant un joli suçon. Je prenais bien soin, tout en poursuivant ma pluie de doux baisers sur sa peau, de laisser les pointes toujours durcies de mes seins dessiner des arabesques sur son torse.



Il s’était mis à rire lui aussi, en se débarrassant de sa chemise. Il était effectivement couvert de poils sombres : sur le torse, le ventre, les bras, les épaules, le dos. Et ça m’excitait à mort.



Je plongeai la tête vers le bas. Bruno protesta mollement tandis que je débouclai sa ceinture. Le bermuda disparut, me laissant face à un slip shorty en maille, tendu par un renflement énorme. Je tirai sur le sous-vêtement avec autant de conviction qu’il en avait mis à me déculotter. Gros Cube n’avait pas volé son surnom. Face à moi, deux cuisses étonnement musculeuses. Mes mains posées sur ses fesses les sentaient tout aussi galbées. Sous l’arrondi du ventre, sa verge était dressée, vigoureuse, impressionnante, au milieu d’une forêt de poils noirs et épais. Sa longueur était dans la bonne moyenne. Mais elle était incroyablement large, épaisse. Je ne pus m’empêcher d’avoir un moment de trac à l’idée d’introduire ce gros chibre dans ma petite fente. Mes mains soupesèrent ses couilles ridées et poilues, plutôt énormes elles aussi. Je perçus chez lui un moment de gêne. Alors je ne perdis pas de temps.


Je suçotai ses bourses, puis fit remonter de petits baisers depuis la racine de sa verge, jusqu’au prépuce, que j’achevai de décalotter avec la langue. Je vis son gland, épais, charnu. Je donnai quelques coups de langue sur le frein.

Il gémit. Je posai mes doigts fins sur sa grosse queue que je me mis à branler doucement, puis de plus en plus vigoureusement. Son membre était vraiment gros, il remplit bientôt tout l’orifice de ma bouche. Doucement je me mis à le sucer, intensifiant le pompage à mesure que je gagnais de la confiance et de l’expertise à gober un tel engin. Bruno aspirait l’air par saccades.


Il se laissa sucer un bon moment, les yeux fermés, puis il écarta doucement mon visage de sa verge, il s’allongea, saisit ma taille, et me fit basculer, alignant à nouveau ma bouche face à sa queue gonflée. Son visage était fourré dans ma touffe. Bruno me donnait des instructions.



Ses lèvres se portèrent vers mon clito, qu’il lapait et suçotait en alternance, en accélérant progressivement le rythme. Oh, le salaud, pour un type qui ne baisait plus, il savait s’y prendre. Le plaisir montait en vagues toujours plus intenses, qu’il pouvait déceler à partir des légers soubresauts qui commençaient à agiter mon bassin. Lui-même déployait avec toujours plus de difficulté des efforts pour retarder le moment de gicler sa semence. À un moment, il cria en me repoussant :



Nous nous redressâmes. Ma main caressait à présent sa queue avec douceur, mais c’était encore trop pour lui. Il réclama une pause, me serra dans ses bras, embrassant mon front, mes oreilles mon cou, mes lèvres. Puis il fit signe qu’il était prêt.


Je pris alors ma position préférée. Tête et coudes collés sur la banquette, je dressai bien haut vers lui mon petit cul, en écartant les cuisses, offerte en levrette. J’avais un peu peur que la pénétration fut difficile ou douloureuse. Mais j’étais bien lubrifiée, et Bruno agit avec prudence. Sentir son gland se frayer un chemin dans mon vagin déclencha un long gémissement de ma part. Je l’encourageai à persévérer, et je reculai doucement mon cul. Sa grosse bite glissa dans ma chatte, puis s’enfonça jusqu’à la garde, je criai de plaisir. Alors il entreprit le va-et-vient, toujours plus puissant, déclenchant un concert polyphonique : le choc de son pubis butant sur mon cul, le bruit humide de sa bite ramonant ma chatte trempée, le contact de ses couilles sur mon bas-ventre, mes propres cris stridents l’invitant à pousser toujours plus fort, et lui répétant que j’allais bientôt jouir.



Il changea de ton :



Mes cris se faisaient hystériques.



Bruno réagit :



Et il balança une claque magistrale sur mon cul.


L’orgasme vint aussitôt, avec une puissance folle. Je hurlai un long cri rauque en m’effondrant sur la couchette, le corps secoué de spasmes. Bruno, la bite toujours droite et raide en main, semblait interdit par la violence du plaisir qu’il m’avait procuré. Frémissant sur la couchette, j’étais en état second, et la voix cassée, je l’attirai contre moi, répétant dans mes pleurs.



Lui me caressait la tempe, repoussait une mèche de cheveux trempés sur mon front, me calmait peu à peu, en me murmurant des « tout doux, tout doux ». Bientôt ma respiration redevint normale. Il couvrait mon ventre de doux baisers.


Un vacarme se fit entendre autour de la cabine. Des mains frappaient sur la tôle, des cris et des rires s’élevaient en chœur, des faisceaux de lampes de poche déchiraient l’obscurité qui venait de tomber, et balayaient le pare-brise.



Bruno soupira, s’abstint de répondre aux commentaires et aux rires gras qui se poursuivaient. J’éprouvais de la honte. J’avais hurlé tellement fort ma jouissance que tout le parking en avait pris connaissance. Cachant mes seins de peur que ces hommes ne les aperçoivent, je baissai les yeux, n’osant plus le regarder. Il vint se blottir contre moi, passa ses doigts dans ma chevelure, me sourit.



L’oreille collée sur sa poitrine, je l’entendis en effet battre la chamade. Les hommes s’étaient éloignés, le silence était revenu. Comme pour ne pas le troubler, je lui parlai en chuchotant.



Je posai ma main sur sa verge, qui avait perdu un peu de sa raideur.



Je posai un doigt sur sa bouche pour refuser toute réponse. Nos visages se faisaient face, mes yeux plongés dans les siens, tandis que ma main s’activait à réveiller son membre. Quand il fut à nouveau bien ferme, je me penchai et aspirai le gland dans ma bouche. Après quelques minutes de caresses buccales et de succions, je compris à sa respiration haletante qu’il était proche d’aboutir. Ses mains m’écartèrent.



Je l’espérais. Allongée sur le dos, je plaçai un gros coussin pour surélever mes fesses, saisis mes jambes derrière les genoux pour les ramener vers mon visage, tout en écartant mes cuisses, pour ouvrir bien grand ma chatte.



Bruno ne se fit pas prier. Son gros pénis s’enfonça à nouveau doucement dans ma vulve, qu’il se mit à labourer. Peu à peu, son rythme s’accéléra. Nous ne nous perdions pas des yeux. Je le voyais tenter de contrôler ses mouvements, pour retarder le moment de la délivrance. Il voyait le plaisir m’envahir à nouveau, alors que je mordais mes lèvres pour contenir cette fois mes gémissements. Son secret espoir était sans doute de me faire jouir à nouveau, cette fois avec lui.



Bruno accentua les coups de boutoir, qui se répercutaient en vibrations faisant onduler les globes de mes seins.



Je ne pouvais m’empêcher de gémir à chaque impact. Quant à lui, il était clair qu’il ne tiendrait plus longtemps, malgré tous ses efforts pour m’attendre. Alors je saisis ses mains, les tirai vers mes seins, et refermai ses doigts sur mes tétons, qu’il se mit à caresser.



Je sentis une vive morsure dans ma poitrine, puis une décharge secouant tout mon corps. Mes yeux s’écarquillèrent, ma bouche s’ouvrit sur un cri que je parvins tant bien que mal à moduler, mais qui s’éternisa. En me voyant jouir à nouveau, Bruno éjacula puissamment au milieu des contractions de mon sexe, en émettant lui aussi un long râle de satisfaction. Il poursuivit au ralenti ses mouvements dans ma fente, jusqu’à ce que sa bite dégonfle. Il se retira, et vint se coller contre mon visage. Nous nous sourions en silence, les yeux brillants. Il voulut poser gentiment la main sur mes seins, mais je l’écartai de leurs bouts meurtris.



Je lui répondis d’un petit rire :



Sa main caressa mon flanc, descendit vers mes cuisses ; glissa vers l’intérieur, remonta vers mon ventre, soulignant le tout fin duvet blond à sa surface, dessinant avec délicatesse la forme d’un cœur. Je glissai des Kleenex sous mon entrejambe, pour protéger le matelas du filet de sperme qui s’écoulait de mon vagin.



Je le regardai sans répondre.