n° 18904 | Fiche technique | 37997 caractères | 37997 6576 Temps de lecture estimé : 27 mn |
21/03/19 corrigé 17/11/23 |
Résumé: Romain et Julien assument maintenant leur bisexualité et découvrent la fellation, puis la sodomie, avec la bénédiction de Caroline et Véronique. Caroline donne aussi carte blanche à Véronique pour coucher avec Romain... et elle ne s'en prive pas. | ||||
Critères: fh hh hbi douche amour cérébral massage facial fellation anulingus pénétratio hdanus hsodo -libercoup | ||||
Auteur : Rimaye Envoi mini-message |
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Résumé de l’épisode précédent :
Dimanche, Julien et Véronique emmènent Romain et Caroline dans une salle de sport. Dans le vestiaire, Caroline succombe aux charmes de Véronique. De retour à Paris, elle se confesse à Romain.
(Voir les première, deuxième, troisième et quatrième partie)
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Je me levai de bonne heure ce mardi matin, et descendis préparer le petit déjeuner. Toasts de pain grillé, trois tasses de café, je disposai tous les éléments sur la table de la cuisine en regardant le jardin s’épanouir dans la lumière naissante du jour. Je me dis intérieurement que j’avais négligé la recherche d’appartement. J’avais perdu toute motivation pour celle-ci. Je me sentais bien ici, je n’avais pas envie de me priver de la présence de Julien et Véronique.
Comme souvent, c’est Véronique qui descendit la première. Elle vint me faire la bise avec chaleur. Sa joue était douce contre la mienne. Le contact dura juste un peu plus de temps qu’il n’est normal en pareille circonstance. Ou était-ce encore mon imagination ? Elle était belle, comme à son habitude, vêtue d’une robe en coton beige toute simple, mais qui soulignait avec élégance ses formes parfaites.
Julien arriva à ce moment, et la conversation dériva rapidement sur le programme de la journée. Julien avait une journée très chargée avec beaucoup de clients à aller voir. Mais il était toujours bien décidé à venir courir avec moi, espérant avoir bouclé ses rendez-vous avant midi.
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À midi, je quittai le bureau pour rentrer à la maison. Julien n’était pas encore arrivé. Je le vis entrer par le portail alors que je me changeais dans ma chambre. Je le rejoignis au moment où il montait l’escalier en toute hâte.
Il disparut dans sa chambre sans prendre la peine de fermer la porte, se déshabilla entièrement sans se cacher, puis enfila ses vêtements de sport.
Julien avait bien dans l’idée de courir un marathon à l’automne, et il avait mis au point un programme d’entraînement très strict. Je m’étais décidé à le suivre, autant pour le défi sportif que pour le plaisir de courir avec lui. Notre séance fut compliquée par la terre très grasse dans la forêt, à la suite des pluies du week-end. Bien que le soleil fût de retour, la course était épuisante. Au bout d’une demi-heure, les pieds crottés ayant doublé de poids, nous capitulâmes et, dépités de notre piètre performance, nous rentrâmes à la maison couverts de boue. Nous étions tellement sales que nous nous dévêtîmes dans le hall d’entrée. Cette fois, je n’avais plus de réticence : d’une part je m’étais habitué à me trouver nu en présence de Julien, et d’autre part, mes confidences avec Caroline la veille au soir avait fait tomber la barrière de la culpabilité : je n’avais plus honte de mes désirs. Ni de mes actes.
Je suivis Julien dans l’escalier, admirant ses fesses musclées. Je me mis à bander. Julien entra dans l’immense cabine de douche et alluma l’eau. Le premier jet d’eau froide le fit sursauter. Lorsque l’eau fut chaude, je le rejoignis. Je me rendis compte tout de suite que lui aussi avait une érection. Il me regarda avec un sourire – je le lui rendis.
Il commença à se savonner, penché en avant pour retirer la boue de ses mollets, tendant ses fesses vers moi. Je fis de même en me hâtant. Lorsque le résultat me parut satisfaisant, je me redressai et vis qu’il était toujours absorbé par son nettoyage méticuleux. Je pris alors du savon dans mes mains et me mis à lui savonner le dos. Il parut surpris par mon initiative, mais il se laissa faire. Je faisais courir ma main sur sa peau sous laquelle saillaient des muscles noueux. Puis je descendis vers ses fesses qu’il tendait vers moi.
Je les massai généreusement. Elles étaient fermes, comme chaque parcelle de son corps. Un duvet blond en tapissait la raie où je m’aventurai. Il se cambra davantage. Je descendis davantage et rencontrai son anus. J’hésitai, anxieux de ne pas franchir de barrière interdite. Je fis rapidement mon inventaire personnel et décidai que j’aimerais cela si on me le faisait. Mon index savonné se mit à caresser le petit orifice. Julien se mit à grogner. J’appuyai mon doigt doucement – il força le passage sans difficulté et s’enfonça entre les chairs chaudes de Julien jusqu’à la garde.
Ma main droite immobilisée, la gauche vint à son secours et poursuivit l’exploration. Je me saisis de ses couilles lourdes et pendantes, et les caressai doucement, jouant avec les poils blonds et bouclés. Puis, l’index droit toujours fiché dans son anus, je me saisis de sa verge. J’en éprouvais la taille, la douceur, la chaleur de mes cinq doigts, la parcourant du bas vers le haut. Julien était toujours courbé en deux, appuyé sur le banc de la douche, et il projetait vers moi ses fesses avec force. Mes doigts étaient arrivés au bout de la hampe de chair, au capuchon de peau qui recouvrait le gland. Je le décalottai avec douceur, pour caresser l’ogive violette du gras de mon pouce, le recouvrant de mouille visqueuse. Puis, j’entamai un va-et-vient conjoint de mon doigt dans son anus, et de ma main autour de sa verge.
J’agissais guidé par mon instinct, par mon désir. Toute barrière était tombée. La semaine passée avait été une initiation, mais une initiation malgré moi. À présent que Caroline était au courant, l’acceptait, et l’approuvait, je pouvais m’initier à ce plaisir de mâles sans aucune entrave. Julien semblait apprécier mes caresses. Il poussait ses fesses plus fort pour que mon index le pénètre jusqu’à la garde. Je commençai à envisager autre chose lorsqu’il émit un râle profond et éjacula puissamment entre mes doigts. Visiblement épuisé, il s’assit sur le banc en bois et me regarda en souriant.
Tout en parlant, je m’étais assis à côté de lui. Il se leva et vint s’agenouiller devant moi. Mon cœur battait à tout rompre. Il s’arrêta un instant devant mon gland gonflé de plaisir et entièrement décalotté. Puis il l’engloutit doucement dans sa bouche. Il me suça avec douceur. C’était une sensation très agréable, et curieusement tellement différente de ce que me faisait Caroline, pour une caresse identique. De sa main, il me caressait les bourses ou branlait ma verge, tout en me suçant régulièrement, sans m’avaler aussi profondément que ne le faisait Caroline. Je le prévins lorsque le plaisir devint insupportable et que je sentis l’explosion proche. Il n’y prêta aucune attention. Alors je jouis en criant de plaisir, de joie, Julien avalant mon sperme à grandes goulées.
Lorsqu’il n’y eut plus une goutte à avaler. Il revint s’asseoir à côté de moi, toujours le même sourire aux lèvres.
**************
J’eus du mal à me concentrer cet après-midi-là. La scène avec Julien revenait en boucle dans mon esprit. J’avais franchi le cap. Je pouvais me dire bisexuel. C’était comme un changement d’identité pour moi, il me fallait me le répéter pour m’en convaincre, pour vérifier si c’était bien moi qui avait fait cela.
Mais plus je ressassais ces sentiments, plus ils s’ancraient profondément en moi. Plus encore : un sentiment d’inachevé me taraudait. Je revoyais le cul de Julien, et me remémorais l’hésitation que j’avais eue peu avant qu’il n’éjacule. Oserais-je aller plus loin une prochaine fois ? Je repensai au cul de Caroline, à notre première sodomie, au plaisir que nous avions eu. Et à celui de Véronique, que j’avais entrevu à plusieurs reprises et qui accueillait la verge de Julien.
Ah cette verge ! Comme je l’aimais ! Je me remémorais la sensation de ce bâton de chair palpitante dans ma main. J’enviais Julien pour sa largeur, ses veines saillantes, son long prépuce qu’il fallait faire coulisser pour décalotter le gland, là où le mien se découvrait à la première petite érection.
Je m’imaginais la prendre en bouche, comme Julien me l’avait fait. Quelle sensation pouvait-on ressentir ? Et au moment de la jouissance ? Forcément, il avait tout avalé : il savait que le plaisir en était décuplé. Saurais-je faire de même ? Et au-delà. J’étais attiré par son cul, c’est vrai. Mais le contraire ? J’appréciais les caresses anales. Caroline l’avait bien compris, qui ne manquait pas de m’en prodiguer. Mais plus ? Et surtout si gros. Comment Véronique supportait-elle cela ? Aimerais-je cela moi aussi ?
Pour ajouter encore à mon trouble, Caroline me harcela littéralement de SMS pendant tout l’après-midi. Je dus tout lui raconter, dans le détail, à coup de messages laconiques. Elle prenait très bien la chose, et semblait même en tirer une vive excitation. Elle paraissait apprécier cette mutation bisexuelle que nous expérimentions de concert.
**************
J’accueillis la fin de la journée de travail avec soulagement et me précipitai vers la maison. J’avais hâte de retrouver Julien et Véronique. Personne ne répondit à mon appel lorsque je poussai la porte. Je montai dans ma chambre pour me mettre à l’aise puis redescendis sur la terrasse.
Je sursautai de surprise en découvrant Véronique sur un transat, allongée sur le ventre, dans le plus simple appareil. Seule la ficelle blanche de son string qui lui ceignait la taille indiquait qu’elle n’était pas complètement nue. Elle semblait ne pas m’avoir remarqué, et je profitai de l’instant pour l’admirer. Elle avait un corps absolument parfait, en courbes et contre-courbes harmonieuses. Sa tête reposait sur ses bras croisés, tournée dans la direction opposée à la mienne. Je devinais ses seins nus appuyés sur la serviette, et qui formaient comme un coussin de chair. Sa taille et ses hanches décrivaient une courbe parfaite qui se terminait au bombement de ses fesses entre lesquelles disparaissait la ficelle blanche. Elle avait enfin deux jambes fuselées à la peau parfaitement lisse. Elle tourna soudain la tête vers moi :
Mon cœur fit un bond dans ma poitrine. J’étais déjà passablement excité de la voir ainsi, mais la toucher… Je n’allais pas laisser passer l’occasion. Je me saisis du tube qu’elle me désignait d’un mouvement de menton et en versai une bonne dose dans mes mains. Elle frémit au premier contact, la crème étant encore froide. Je commençai à la caresser – enfin, à l’enduire de crème solaire. Sa peau était étonnamment douce et chaude, presque soyeuse. Je me laissai griser par ce contact, ne laissant aucun centimètre carré à l’écart, remontant aux épaules, puis descendant le long de la colonne vertébrale, avant de m’écarter sur les côtés, sur les côtes… je m’arrêtai cependant à la face dorsale, le bref contact que j’eus avec son sein gauche l’ayant fait légèrement sursauter.
Je m’étais arrêté au bas de son dos, au creux de ses reins. Elle n’esquissa pas le moindre mouvement pour prendre mon relais. Je pris alors une profonde respiration et repris une dose de crème solaire dans ma main droite. Je me mis alors à lui enduire les fesses. J’avais tout loisir pour en profiter pleinement et complètement, car le string les dénudait entièrement. Je me risquai même à aller à la rencontre de la petite ficelle de coton blanc. Leur fermeté était grisante, leur douceur électrisante. Je ne pouvais décemment pas continuer plus longtemps… Mais tout cela était-il bien décent ? Alors j’en refis le tour, non sans avoir repris une dose de crème pour donner le change. Enfin, je quittai à regret ces deux dômes enchantés pour enduire les deux longues jambes fuselées. J’enduisis consciencieusement ses cuisses, sans oublier l’intérieur, remontant, remontant… Pour m’arrêter à quelques millimètres de la zone interdite.
Je ne sais pas si elle avait fait exprès de me poser cette question à double sens. Mais je n’en menais pas large, car j’avais une formidable érection qui devait déjà se voir à travers mon pantalon. Je n’imaginais pas me dévêtir devant elle dans cet état.
Elle avait fait mouche. Si je ne voulais pas passer pour un malotru, je n’avais qu’à m’exécuter. Loin de me faciliter la tâche, Véronique se redressa sur ses coudes et me regarda attentivement me déshabiller. Je gardai tout de même mon boxer qui ne cachait de toute façon pas mon sexe tordu qui ne demandait qu’à être libéré de sa prison de coton. Une auréole d’humidité en marquait l’extrémité.
Elle me regardait fixement, l’air implacable et en même temps enjôleur – impossible de résister à un tel charme. Comment allai-je pouvoir retirer ce maudit boxer sans dévoiler mon encombrante intimité ? Je lui tournai maladroitement le dos, et lui dévoilai donc mes fesses, ce qui n’était peut-être pas mieux, puis me contorsionnai pour me recoucher sur le ventre en tentant de me dissimuler au mieux. Véronique m’observait, hilare.
Elle se leva. Je la détaillai des pieds à la tête, voyant pour la première fois le côté face d’aussi près, qui valait largement le côté pile. Elle vint s’installer à califourchon sur mon dos pour mieux atteindre mes épaules par lesquelles elle commença.
Long silence. Elle m’enduisait les fesses sans se hâter, presque en les massant. J’avais l’impression qu’elle n’osait pas s’aventurer dans la raie, comme je le lui avais fait. Elle les abandonna ensuite pour passer à mes cuisses, effleurant au passage la base de mes testicules, puis finit par un massage de mes pieds. Les sensations procurées par ses mains glissant sur mon corps, jusqu’à des recoins intimes dépassaient le stade de l’agréable : c’était électrisant, jouissif. J’avais une érection si forte que ma position allongée sur le ventre était très inconfortable.
Mais comme les meilleures choses ont une fin, une fois terminé son ouvrage, elle vint se rallonger à côté de moi. J’étais envahi d’une intense frustration de ne pas donner suite à ce qu’il fallait bien appeler des caresses. Tournant la tête vers moi, elle me sourit. De quoi déstabiliser une armée entière.
Elle se redressa (aaah, encore la vision de ses seins !) et attrapa son téléphone. Je la vis pianoter sur son écran. J’étais paniqué : j’avais dit cela sans réfléchir, encore sous l’emprise des sensations qu’elle m’avait procurées. Qu’allait penser Caroline ? Moi et Julien, passait encore : elle ne pouvait finalement pas être concurrencée par un homme, c’est différent. Mais avec une autre femme… Au bout de quelques minutes, mon téléphone vibra.
C : « Coucou chéri. Tu fais quoi ? »
R : « Je bronze. »
C : « T’es tout seul ? »
R : « Non, avec Véro. »
C : « Je suppose qu’elle n’est pas du genre à bronzer toute habillée. »
R : « Non, je te confirme. Tu rates quelque chose. »
C : « Pas toi, si je comprends bien. Et toi ? »
R : « J’ai dû m’aligner. »
C : « Je vois… »
Ses réponses arrivaient avec un délai inhabituel. Je comprenais qu’elle suivait deux conversations en parallèle, l’une avec moi, l’autre avec Véronique qui pianotait frénétiquement sur son écran.
R : « Qu’est-ce qu’elle te dit Véro ? »
C : « T’as qu’à le lui demander. »
Je jetai un œil à Véronique. Elle se tourna vers moi avec un grand sourire, l’œil luisant. Puis elle me tendit son appareil en disant :
Je pris le téléphone et regardai l’écran :
V : « Salut ma belle. »
C : « Salut ma chérie. Tu es rentrée ? »
V : « Oui. Je suis avec Rom’. »
C : « Soyez sages, hein ! »
V : « Justement, on a du mal. Tu ne voudrais pas me le prêter ? Je te le rendrai, promis. »
C : « Non, je ne prête pas. »
V : « Te fâche pas. »
C : « Je suis pas fâchée. Je n’ai pas à le prêter, c’est pas un objet, c’est tout. »
V : « C’est pas ce que je voulais dire. »
C : « Il est assez grand pour savoir ce qu’il veut faire, non ? »
V : « Mais je crois que ton avis lui importe. À moi aussi d’ailleurs. »
C : « Véro, j’ai toute confiance en toi. Et en lui. »
V : « T’es vraiment la femme la plus fantastique que je connaisse. »
C : « Toi aussi. »
V : « Et la meilleure amante. »
C : « Je crois que Romain veut savoir ce qu’on s’écrit. »
V : « Tu es sûre ? »
C : « Oui. Je t’aime. »
Mon cœur bondit en lisant le dernier message de Caroline. À qui était-il destiné ? À moi, puisque je devais le lire ? Ou plutôt à Véronique qui en était la première destinataire. Ou aux deux ? Véronique me tira de ma rêverie.
Nous étions maintenant assis face à face, nus, nous tenant par les deux mains, nous regardant avec intensité. Cela dura une éternité, pendant laquelle nous nous rapprochions, millimètre par millimètre. Nos lèvres finirent par se toucher, s’entrouvrant, nos souffles se mêlèrent, nos langues se cherchèrent, puis se trouvèrent. Nos mains se détachèrent, et, regagnant leur liberté, partirent à la découverte de ses épaules, de mon cou, de sa taille, de mon torse, de son ventre, de mes reins, de ses seins, de mon sexe.
Je voulus écarter l’élastique de son string, mais elle me fit comprendre que ce n’était pas le moment, pas le bon jour, qu’il me faudrait encore patienter, que la nature des femmes est ainsi faite qu’il faut parfois savoir attendre quelques jours. Heureusement, le corps d’une femme ne se réduit pas à ce merveilleux antre entre ses cuisses. Tout chez elle était motif de caresse, de baiser, de léchage. Je m’enivrais de chaque parcelle de sa peau, tandis que peu à peu elle prenait place entre mes cuisses.
Ses lèvres s’ouvrirent, comme pour un « Oh » de surprise, pour accueillir mon gland gonflé de plaisir, puis glissèrent doucement vers la base de ma verge. Ses mains se joignirent à l’ouvrage, tantôt me massant doucement les testicules, tantôt accompagnant en rythme le mouvement de ses lèvres, tantôt enfin caressant mon gland glissant de salive, lorsqu’elle reprenait son souffle.
Le plaisir montait en moi, inexorable. D’abord comme un picotement au fond de moi, entre l’anus et les testicules, puis, comme une onde remontant lentement le long de ma verge. Je la prévins que j’allais venir. Elle arrêta de me sucer, mais continua de me branler, toujours à ce rythme insoutenable, en serrant mon sexe dans ses doigts fins, remontant jusqu’à mon gland gonflé de plaisir à chaque aller-retour, lui inoculant une dose supplémentaire de plaisir.
L’orgasme me prit comme un ouragan. J’éjaculai un torrent de sperme qu’elle guida en des jets d’une puissance inouïe, en poursuivant ses caresses au rythme de mes ondes de jouissance. Chacun de ces jets vint s’échouer sur son visage qui se couvrit bientôt d’une abondante crème blanchâtre. Reprenant mon souffle, je la regardai, dégoulinante de sperme, un sourire radieux aux lèvres.
Je la regardai ramasser ses affaires, encore hébété de bonheur, et la suivis dans la maison. La douche coulait déjà lorsque je pénétrai dans la salle de bain. Véronique était là, nue, tellement belle, la tête penchée en arrière, les yeux fermés, les mains derrière la nuque, le dos cambré, cette position soulignant encore davantage la perfection de ses seins. J’hésitai à rentrer avec elle dans l’immense cabine de douche, profitant de cet instant de contemplation. Lorsqu’elle ouvrit les yeux, nos regards se croisèrent et j’ouvris la porte de la douche.
L’eau chaude eut immédiatement un effet relaxant, et je me pris moi aussi à fermer les yeux quelques instants. Je me remémorais la scène qui venait de se dérouler, me prenant à douter de sa réalité. Je pensais surtout à Caroline : qu’avait-elle vraiment voulu dire, et était-ce bien cela à quoi elle s’attendait ? J’essayais de me souvenir des termes exacts des SMS échangés avec Véronique. Je me souviens qu’elle l’avait appelée « ma chérie », ce qui eut pour effet de réveiller la vigueur dans mon bas-ventre. Mais nous avait-elle vraiment donné le feu vert pour ce que nous venions de faire ? En y repensant, il me semblait bien que oui : Caroline, ma femme, m’avait laissé, et même plus que laissé, m’avait poussé à coucher avec Véronique. Son amante. Notre amante désormais. Et la femme de Julien qui était… mon amant. Cette dernière réflexion me frappait par son caractère incongru. Mais oui, Julien était mon amant. Il ne manquait qu’un côté du carré : Julien et Caroline. Caroline m’avait livré à Véronique. La livrerai-je à Julien ?
La voix de Véronique me tira de mes cogitations :
Je ne répondis pas, me laissant faire. Elle vint se coller à moi sous l’eau chaude. Nous échangeâmes un long baiser, les yeux grands ouverts, nous dévorant du regard. Sa main branlait doucement ma verge, tandis que mes mains à moi parcouraient ses courbes, des épaules aux fesses, en passant par le ventre, les seins…
Elle ne répondit pas. Je considérai ce silence comme un acquiescement. Je la fis se tourner vers la vitre de la cabine de douche, les fesses dirigées vers moi, penchée en avant. Je l’admirai quelques instants avant de la toucher. Ses fesses rebondies étaient une invitation aux plus douces et aux plus chaudes caresses. Puis elles étaient douces et chaudes sous mes mains. Plus que quand je les avais enduites de crème solaire. Je les parcourus, les massai, les caressai, avant de m’y enfoncer doucement. Mes doigts glissaient, poussant leur exploration sans cesse plus loin. J’atteignis sa rosette, jouai avec, la titillai… Mais mon but était plus loin, du moins aujourd’hui, chaque chose en son temps.
Mon index, éclaireur de mes cinq doigts, toucha le premier le rivage de cette terre humide. Il y trouva un gouffre béant, profond, insondable. Il en fit le tour, glissant sur ses bords trempés de cyprine. Mon majeur suivit et s’y enfonça doucement. Véronique tendit encore ses fesses vers moi pour encourager cette intromission. Je poursuivis mon exploration, mon pouce succédant à mon majeur, et s’enfonçant jusqu’à la garde dans l’antre palpitant. Mes autres doigts atteignaient le bouton de plaisir, ce clitoris caché sous son capuchon qu’ils jouèrent à titiller, à retrousser, tandis que mon pouce le caressait à travers les fines parois de son vagin ruisselant.
Véronique se tortillait, haletait, gémissait. Je prenais plaisir à lui inoculer ce plaisir par petites doses successives, le regardant monter en elle, son corps s’abandonnant à chaque nouvelle caresse, l’eau ruisselant sur son corps, ses longs cheveux blonds formant des cascades le long de ses épaules. Je ne pus résister plus longuement à cette invitation de sa croupe. Délaissant mes caresses, je vins poser mes deux mains sur ses hanches. C’était doux, accueillant – une invitation à entrer. Je l’acceptai.
Je posai doucement mon gland gonflé de plaisir sur sa vulve offerte. Je lui fis visiter ce nouvel écrin inconnu. Véronique tressaillit lorsqu’il fit connaissance avec son clitoris, gémissant sous cette nouvelle caresse. Puis, je reviens à l’entrée, hésitant. Bientôt, Véronique serait vraiment mon amante. Son corps entier m’appelait, ses fesses venaient à ma rencontre, ma verge la pénétra d’un coup, glissant jusqu’au fond, nos corps fusionnèrent.
Elle se redressa, cambrée pour m’aider à être au plus profond d’elle-même, mais venant quérir en même temps un baiser brûlant. Je fondis de désir, de bonheur, d’amour. Véronique était mon amante. Véronique jouissait, empalée sur mon sexe. Véronique criait son bonheur. Je la rejoignis, explosai, me vidai de la dernière goutte de ma semence au plus profond d’elle, serrant son corps contre le mien, agrippé à ses seins.
Haletants, nous nous assîmes sur le banc en bois, nous regardant sans oser rien dire en souriant.
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Julien rentra tard ce soir-là : il avait eu une journée compliquée, beaucoup de clients à visiter, et de problèmes à régler. Nous l’avions attendu pour manger, lui mitonnant un bon repas préparé à quatre mains. Ce temps passé avec Véronique à accomplir des gestes simples, sans connotation sexuelle, renforçait de minute en minute mes sentiments pour elle. Nous interrompions de temps en temps le découpage de tomates pour nous regarder sans rien dire, avant de nous replonger dans notre tâche en devisant du temps qu’il faisait ou spéculant sur l’heure de retour de Julien.
Caroline m’avait envoyé un SMS peu après la sortie de la douche :
C : « Véro m’a dit que ta queue était délicieuse. »
R : « Tu n’es pas jalouse ? »
C : « Non. Heureuse que ça se passe comme ça. J’ai juste très envie de vous rejoindre. »
J’étais soulagé, heureux. J’adorais ma femme qui me faisait le plus beau des cadeaux : la confiance, l’amour inconditionnel.
Le repas se déroula dans la bonne humeur : Julien retrouva rapidement son allant et son humour. Je ne pouvais me départir d’une certaine gêne : je venais tout de même de faire l’amour avec sa femme.
Après une soirée passée à regarder une série, nous montâmes nous coucher. J’appelai Caroline et lui racontai tout ce qui s’était passé dans la journée, sans omettre un détail. Elle m’avait donné toute sa confiance, elle devait tout savoir. J’étais étonné et admiratif devant sa réaction : pas la moindre trace de jalousie. Sa voix ne trahissait aucun ressentiment : elle acceptait, encourageait même, mes relations avec Julien et Véronique. Elle s’y projetait aussi, elle était folle de désir de nous rejoindre, de libérer ses fantasmes.
**************
Cette nuit-là, je me réveillai au milieu de la nuit pour aller boire. Je descendis l’escalier à pas de loup pour ne pas réveiller Julien et Véronique. Je traversais le salon pour me rendre dans la cuisine, lorsque je remarquai la silhouette de Julien qui se détachait sur le ciel nocturne devant la baie vitrée du salon. Je m’approchai de lui. M’entendant, il tourna la tête et me sourit. Je posai ma main sur son épaule.
Nous nous tûmes. Face à face, baignés par la lueur des étoiles et de la lune, nous nous regardions. Je détaillai son visage, son nez fin, ses pommettes un peu saillantes, sa mâchoire volontaire, ses grands yeux bleus, ses cheveux blonds et bouclés. Puis, d’un même mouvement, nos lèvres s’unirent. Nos corps se serrèrent l’un contre l’autre. C’était grisant, tellement nouveau, inattendu, et pourtant tellement désiré.
Je sentais, à travers mon boxer, la dureté de son sexe contre le mien. J’y portai la main, passant l’élastique, retrouvant la tige de chair maintenant familière que je caressai doucement. Je le débarrassai de son slip, puis fis de même de mon côté. Nous retirâmes nos t-shirts, et nous retrouvâmes entièrement nus l’un en face de l’autre, à la lumière du clair de lune. Je me rendis compte combien la beauté de ce corps masculin était saisissante, et suscitait en moi un désir qui se manifestait par une formidable érection.
Il me reprit dans ses bras et m’embrassa de nouveau. Sans obstacle entre nous, je sentis les poils blonds de son torse me chatouiller les tétons, et surtout son gland humide et gonflé contre le mien. D’une pression de ses mains sur mes hanches, il m’invita à me coucher sur le tapis du salon, puis vint me rejoindre, s’allongeant à côté de moi, tête-bêche.
J’avais sa belle queue, épaisse et dure, juste devant mon visage. J’y portai d’abord ma main pour en éprouver la douceur de la peau, les reliefs formés par les veines gonflées de sang, le renflement du gland encore dissimulé sous son capuchon de peau. Je le décalottai avec douceur, en l’humectant avec la goutte de mouille qui perlait à son extrémité. Dans le même temps, Julien me prodiguait des caresses similaires qui m’arrachaient des soupirs de plaisir.
Je pris une grande inspiration. Sa queue m’attirait, il fallait que je la goûte. Je me rapprochai de lui, tourné sur le côté. Il avait relevé sa jambe pour me dégager l’accès. Le membre turgescent était là, devant moi, à quelques centimètres de mon visage, beau, puissant, exhalant une douce odeur de mâle. J’y déposai d’abord un baiser, sur le bout du gland – sensation de douce chaleur. Je le léchai pour en sentir le goût, légèrement poivré. Une goutte coula, que j’avalai avec délice. Puis doucement, j’entrouvris les lèvres et commençai à l’aspirer en moi. Sa largeur était surprenante, qui m’obligeait à écarter la mâchoire. Je voulais être à la hauteur, surtout ne pas mettre les dents. J’en avais à peine absorbé le quart que déjà il me touchait le palais. C’était énorme, j’avais la bouche remplie de ce morceau de chair étrangère au goût musqué qui m’enivrait totalement. J’essayai de l’avaler encore ; il atteignait ma gorge, j’étouffai, c’était effrayant et jouissif à la fois de prodiguer moi-même cette caresse que j’aimais tant.
Et qu’on me prodiguait également, car Julien n’était pas resté inactif. À son tour il me suçait activement. Pour lui, c’était déjà la deuxième fois : je le sentais déjà plus assuré qu’à midi. Mais moi, je débutais complètement. Et son sexe était tellement large, tellement long. Mais tellement bon aussi. Après quelques ébauches d’aller-retour, j’avais saisi le mouvement idéal pour le faire pénétrer sans heurt sur presque toute sa longueur jusqu’au fond de ma gorge. J’alternais avec des succions plus ciblées sur son gland que je sentais gonflé. C’était délicieux.
Je sentis alors que Julien bougeait. Il avait abandonné sa fellation et me léchait la verge, puis les testicules, puis… il parvint à mon anus qu’il titilla du bout de la langue. Je le lâchai à mon tour, surpris par cette nouvelle caresse, et trop absorbé par les sensations nouvelles qu’elle faisait naître en moi. Je me cramponnai à sa verge pour ne pas perdre pied. Après m’avoir abondamment léché, il commença à me caresser avec le gras de son pouce en appuyant. C’était délicieux ; je commençai à me tortiller de plaisir pour lui faire comprendre combien c’était bon. Il sembla comprendre, puisqu’il poussa doucement et me pénétra d’un coup, son pouce glissant sans difficulté au fond de moi.
Je poussai un soupir de plaisir. C’était délicieux de se sentir ainsi pénétrer. Délicieux et en même temps incomplet. Maintenant, j’en étais sûr, je voulais plus. Je le lui dis :
Je me couchai en chien de fusil. Il vint s’agenouiller au-dessus de moi, un genou contre mon ventre, l’autre contre mon dos. Son sexe caressa d’abord le mien, puis descendit chatouiller mes testicules, et enfin se positionna contre mon anus. J’étais à la fois terrorisé et fou d’excitation. N’étais-je pas fou de lui avoir demandé cela ? Il allait me déchirer, me faire mal. Son gland énorme, gonflé de plaisir, et ruisselant de ma salive était contre mon anus, chaud, humide, palpitant. Il tourna doucement, comme pour se frayer un chemin. Julien me caressa la verge pour me détendre. Puis il poussa doucement.
Alors, à mon grand étonnement, les portes du paradis s’ouvrirent. Aucune douleur. Une grande douceur au contraire, lorsque mes chairs s’écartèrent pour laisser la place à cet énorme colonne vivante. Et une extase incroyable lorsque je le sentis s’enfiler en moi, me fouiller, me ramoner. À chacun de ses mouvements, lorsqu’il passait vers la base de mon propre sexe, un plaisir inouï irradiait mon corps entier, envoyant des ondes de jouissance jusqu’au bout de mes cheveux, de mes ongles, de mes poils.
Je ne sais combien de temps cela dura, mais je me souviens que ma jouissance fut extraordinaire. Je jouis sans qu’il ne touche mon sexe. C’était une jouissance par le cul, mon sexe n’y était pour rien, il y assistait en simple spectateur, en simple vecteur de l’éjaculation. Je hurlai de plaisir, j’éjaculai des torrents de sperme, des jets denses et puissants, ininterrompus, intarissables. Julien jouissait maintenant à son tour en criant de bonheur, inondant mon fondement de sa semence chaude.
Nous nous écroulâmes sur le tapis trempé de foutre et de sueur. Je sentis mon anus se contracter en expulsant le sexe de Julien, et un filet de foutre couler entre mes fesses. Il me serra dans ses bras. Je regardais les étoiles. Déjà, il se rhabillait. Je fis de même, sans dire un mot.
C’est alors, en regagnant l’escalier, que nous vîmes Véronique, assise sur les marches, la tête posée sur les genoux, qui nous regardait en souriant.