Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 19073Fiche technique40244 caractères40244
Temps de lecture estimé : 23 mn
09/07/19
corrigé 06/06/21
Résumé:  Elle lui a donné congé, imaginant quelle pourrait reproduire cette jouissance sans lui. Mais non. Elle doit lui revenir et cette fois ci se soumettre à ses demandes.
Critères:  fh couple extracon campagne fête fsoumise hdomine lingerie fellation pénétratio confession
Auteur : Faustine      

Série : Pas à pas...

Chapitre 03 / 06
Vraie première fois

Résumé  :


Cherchant une jouissance qu’une sexualité classique d’épouse fidèle lui refuse, Aude fait la connaissance de François. C’est un ami de Daphnée sa copine, copine qui l’encourage à rechercher cette jouissance dans des liaisons hors mariage.


(Récit 1 : Rencontre). La première rencontre se passe dans un centre commercial. Rien de sexe ni même d’érotique d’après Aude à part cet épisode d’essayage de lingerie, et encore ! Mais François pose ses jalons.


La seconde (Récit 2 : Rendez-vous) dans un café puis dans un sexshop. Une nouvelle fois, il lui fait essayer, mais cette fois-ci devant lui, une tenue autrement plus dérangeante. Mais alors qu’il lui avoue que dans la cabine d’à côté, on les regarde, il refuse de la posséder ne lui apportant qu’une jouissance par un cunni des plus photogénique. Il l’abandonne ainsi demandant qu’au retour de son mari elle se montre à lui dans cette tenue. Alain a plus qu’apprécié et Aude a obtenu une jouissance qu’elle recherchait en vain.



Remarque des auteurs :


Nous rappelons que la Soumission et tout ce que cela signifie, y compris certaines violences, violences psychologiques et physiques, est toujours acceptée par les deux parties. La Soumise ou le Soumis le sont de leur plein gré et, à tout moment, ils peuvent se soustraire à ce qu’ils n’ont pas envie ou plus envie de subir. Beaucoup de « non pratiquants » ont une idée déformée de ces pratiques qui sont en réalité un exemple parfait du respect de l’autre, de ses envies, de ses besoins.


C’est à l’opposé de ce que l’actualité peut relater dans ces faits divers qui sont malheureusement bien trop nombreux. Bien entendu tout adepte et non-adepte du SM ne peut que condamner cette triste réalité.



__________________________________________________




« Je regrette, mais nous allons arrêter là. Comme tu l’as dit, je ne suis pas prête. Je suis désolée. »


Un SMS de rupture n’est jamais élégant. Le mien est un exemple du genre. Pire j’utilise son expression favorite « Tu n’es pas prête » pour la retourner contre lui. Sa réponse a été plus longue :


« C’est ton choix. Mais c’est dommage. Tu as tout le potentiel pour te réaliser pleinement. Nous aurions pu vivre des moments qui t’auraient marquée. Tu as excité ton mari avec de la lingerie sexy. La belle affaire ! Mais réfléchis. Quel amant s’arrange afin que sa maîtresse se retrouve dans la situation de coucher avec son mari… »


J’ai envoyé le message le lendemain de cette soirée avec ma lingerie de pute.

J’aurais dû réfléchir avant.

Daphnée m’avait encore servi d’excuse. C’est elle qui m’avait entraînée dans un sexshop et qui m’avait « quasi forcée » à acheter ces deux exemples de ce qui se fait dans le plus « sexe ».


Lorsqu’Alain est revenu avec la serviette, il a voulu recommencer. Mais cette fois-ci, malgré cette ambiance encore « pute », mon plaisir n’est pas revenu aussi fort. Pareil le lendemain matin. Encore le soir…


Qui ne connaît pas le regret d’une chose inaccessible ? Oh, pas de ces buts jamais atteints, mais de ceux du quotidien ou intellectuel.

Vous savez du genre : « madeleine de Proust », mais une madeleine qui n’a plus la même saveur. Le livre devenu insipide à sa seconde lecture. Ce film où on se demande ce qui a bien pu vous plaire. Et encore plein d’autres choses.


La jouissance est encore pire. C’est un moment difficile à décrire, mais si on l’a connue alors on cherche à la reproduire. Notre monde nous y pousse. Ce n’est pas comme avant, on sait que cela existe. Des hordes de femmes n’ont pas dû la connaître, mais elles ne savaient pas que cela existait. Le plaisir était masculin. Mais maintenant. Qui ne le sait pas ?


Et cette jouissance se refusait à nouveau à moi. La salope, la garce, elle se défilait après m’avoir, deux fois dans la même journée, ouvert les portes du paradis. Mais la porte s’était refermée.


« On pourrait se voir ? »


Ma honte bue jusqu’à la lie j’envoie ce message à François.


« Je pars demain. Pourquoi ? »


Au moins, il me répond. Il est moins borné que moi.


« Je me suis trompée. J’ai parlé trop vite. J’ai besoin de toi. Pardonne-moi. »

« Je ne donne pas le pardon. Je ne suis d’aucune église, si ce n’est celle du plaisir. »

« Alors c’est fini entre nous ? »

« Non, que tu reviennes vers moi prouve que tu commences à comprendre. »


Je n’ose dire que tout est confus dans ma tête. Que la seule chose dont j’ai conscience c’est que François n’est pas un amant comme les autres. La preuve cette volonté de me retourner à mon mari. Et puis tout le reste. Cette sorte de cheminement, d’initiation.


« Je ferai tout ce que tu me diras. »


Voilà une phrase qui me permet de ne pas dire mon incompréhension.


« Attention, Aude, je pourrais te prendre au mot. »

« Je le pense. »

« As-tu idée ce que peut dire ce TOUT pour moi ? »

« Non, mais j’accepte. »


En envoyant ce message, je me rends compte que je vais peut-être trop loin. Que je ne veux pas… Ni cela… Heureusement, il ne répond pas aussitôt. J’ai le temps de préciser :


« Enfin, il y a certaines choses que je ne pourrais pas. »


Comment détailler ce que je ne veux pas ? Je ne le sais pas moi-même.


« Rassure-toi. Rien qui ne puisse te nuire auprès de ton mari, ta famille, ton métier. Pas de violence si c’est à cela que tu penses aussi. »


Je n’avais pas pensé à si loin. D’ailleurs… je ne sais pas… je ne sais plus… il m’embrouille.


« Tu as confiance en moi ? »

« Oui. »


C’est vrai qu’à chaque fois il avait raison.


« Tu m’obéiras ? »

« Oui. »

« Tu feras TOUT ce que je te demanderai ? Réfléchis bien. Le oui t’engage. »

« Je ferai TOUT ce que tu voudras. »

« Alors rendez-vous samedi dans quinze jours, chez Daphnée. »

« Chez Daphnée ? Tu es invité ? Pas avant ? »

« Non pas, avant. Cela te laissera le temps d’imaginer. Eh oui, je suis invité. Nous serons nombreux. Dix années de vie en commun avec Damien, cela demande une vraie fête. Dix années avec le même homme c’est un record pour elle. »

« Pourtant, elle le trompe. J’imagine que tu as été son amant. »

« Oui et oui. Mais Damien est assez intelligent pour accepter certaines choses. Il y trouve son compte. Un peu comme ton mari, sauf que lui ne fait que profiter sans savoir. »

« Mais comment ce soir-là nous… »

« Impatiente. Imagine. Je t’enverrai des SMS. »

« Merci. »


Que dire d’autre. En tout cas pas un « je t’aime », il est évident que nos relations sont d’un autre genre. Pas plus de « j’ai envie de toi », il me reste un peu de pudeur.




---------------------




6000 km et 6 h de décalage nous séparent, mais il occupe toutes mes pensées. Et je ne risque pas de l’oublier avec les SMS qu’il m’envoie :


« Pense à l’analyse. »


La plus simple !


« Je veux, si ce n’est déjà fait, que tu refasses le coup de la petite pute avec ton mari. Chaque jour ! Plusieurs fois par jour ! S’il ne demande pas, provoque-le. »


Alain n’avait pas attendu pour recommencer ce petit jeu. Il appréciait. Il a été plus étonné lorsque c’est moi qui le provoquais. D’un côté, je voyais bien que cela lui plaisait, une épouse qui se « dévergonde », mais de l’autre, par ses questions du genre : « Tu vois Daphnée ces temps-là ? » Il se demandait si l’influence de ma copine continuait.


« Je veux que tu t’arranges pour te faire offrir de la lingerie et que tu emmènes ton mari au sexshop. Là-bas, surtout pas de baise, je veux qu’il en sorte excité. Et en sortant, tu le conduiras au XX de la rue. Il y a une boutique de vêtement où ils proposent des choses élégantes, mais aussi sexy. Arrange-toi pour te faire acheter (ma météo annonce du beau temps pour samedi) une robe, fuchsia si possible, mais sexy. »


Je n’ose pas protester tant ses ordres – le « Je veux » commençait chaque SMS – ne supporteraient pas une remarque ou un refus.

Mais finalement, c’est plus facile que je ne le pensais. Il suffit de ma part d’un : « C’est un peu limité comme lingerie pour une petite pute », pour qu’Alain saute sur l’occasion.


Il ne connaissait pas le principe des chambres à thème et a été déçu lorsqu’à la réception on lui a refusé de visiter. Mais il a été très fier de déambuler dans les rayons avec moi au bras. J’avais l’impression qu’il brûlait de dire à tous ceux que nous croisions : « C’est ma femme. Elle est coquine. C’est ma petite pute et nous venons pour l’habiller ».


En guise d’habit, cela a été deux ensembles dont un haut en latex, mais aussi avec des accessoires. Il a été comme un enfant dans un magasin de jouet. Il en rêvait probablement, mais n’avait jamais osé me le proposer, et Daphnée avait rendu cela possible.


Si tu savais ce que Daphné a manigancé vraiment ! Si tu savais que c’est avec un homme que je suis venue, il y a maintenant un peu plus d’une semaine !


Rien ne lui semblait trop beau, trop coquin.

Le sextoys. Une merveille, Madame sera contente, avait dit la vendeuse avec un air entendu.

Les pendentifs à téton lui sont parus une évidence. « Ce sera parfait avec ce que tu as déjà ».


J’ai bien cru un instant qu’il allait acheter un plug en métal avec une belle pierre. Pourtant il sait que je ne suis pas une « fana » de la sodomie. Son envie me criait que cela lui manquait.


Il s’est rabattu sur des boules de geisha commandables à distance : « Ce serait drôle pendant que tu es au Lycée ».


François avait raison. Il a toujours raison ! Il connaît bien les hommes, mais aussi les femmes !


C’est moi qui ai été obligée de modérer le choix de mon mari. Il a fallu que je lui rappelle que c’était pour un anniversaire pas pour une soirée libertine. Pas vraiment fuchsia, mais s’en rapprochant et en tout cas bien moulante, la robe, avec en surplus ce gentil compliment de mon mari : « Elle te va très bien. On dirait que tu as vingt ans. Daphnée va en être jalouse ».




---------------------




« Skipe pas possible. Envoie des photos de toi avec ce que vous avez acheté. »


Je n’ose lui dire de ne pas les diffuser. J’ai vraiment l’air d’un femelle en chaleur avec les bijoux à tétons et le gode que, par défi, je me suis enfilée.


« À partir de mercredi, plus de sexe avec ton mari. »


Plus facile à dire qu’à faire. Je me suis plainte de douleurs certainement dues à un excès de rapport. Alain était insatiable et je dois reconnaître que, même si je n’atteignais pas ce nirvana de ce mercredi magique, j’avais tout de même du plaisir.


Je comprends de moins en moins François. Il fait tout pour me jeter dans les bras de mon mari. D’accord en y introduisant une grosse touche d’un érotisme différent de notre quotidien, mais tout de même ! Cela m’intrigue au point que je pose la question à Daphnée. Elle est catégorique. C’est juste que François a une approche très personnelle. Tu m’étonnes ! Elle me questionne, mais je refuse avec un « Rien de définitif ».

Je fais pourtant une entorse à mon devoir d’obéissance en soulageant mon mari par une belle pipe et le faire juter dans ma main.


« Samedi, je veux que tu portes la robe que vous avez achetée avec le demi-balconnet, mais sans la culotte fendue. Mets un string. Le plus petit possible. »


Il est fou. C’est impossible d’autant que Daphnée et Damien ont fait les choses en grand en réservant une grande propriété avec des chambres pour les invités. Du coup, c’est dans cette chambre et sous le regard de mon mari que je m’habillerai.


Mais la perspective de revoir cet homme me rend dissimulatrice et inventive :



Sur le lit de notre chambre, j’ai déposé soigneusement ma nouvelle robe. À côté, un ensemble classique, soutien-gorge et petite culotte, mais aussi en parallèle le demi-balconnet et un mini string.



Je me fais câline.



Déjà il m’enlace. Nous sommes nus tous les deux. Mais je le repousse…



J’ai fait la fanfaronne, mais j’ai l’impression que tout le monde me regarde.

Regardez la femme de ce mec, elle porte des trucs pornos. C’est une salope.

Mais bien entendu ce n’est que mon imagination.


Beaucoup de monde. Peu de têtes connues. Combien de ces hommes ont été l’amant de Daphnée ?

Beaucoup de monde, mais pas de François. Encore un tour à sa façon. Qu’est-ce qu’il mijote ! Un SMS ? Mais mon smartphone est resté dans la chambre.


La soirée avance. Il va faire nuit. Je bois trop, déçue. Alain ne me quitte pas du regard. Au moins lui sait m’apprécier.



C’est Daphnée qui arrive avec François.



C’est difficile de faire l’indifférente. Son regard pétille, mais son visage est sans expression. Pendant quelques minutes nous bavardons de chose et d’autre. Il dit rentrer de New York. Il parle de musées. Je m’intéresse…



Alain n’a pas le choix. Elle l’entraîne avec un :



C’est difficile de parader, l’air de rien. Un peu plus loin, Daphnée accapare mon mari. Il est évident qu’elle est complice. Le sourire qu’elle me jette parfois en dit long.



Il s’éloigne. Un instant et je pars en m’éloignant dans l’autre direction, plus loin de mon mari.

Tous les chemins mènent à Rome. On ne voit vraiment le jardin qu’une fois franchi le mur de lumière que les spots qui illuminent la façade et la terrasse construisent.


Mes pas crissent sur le gravier. Après un moment mes yeux s’habituent à l’obscurité relative. Le kiosque est là. Quelques pas et j’en foule le sol.

Il et là, tranquillement assis sur un fauteuil en osier.



Il se lève m’enlace, m’embrasse. Son envie me ravit.



J’aurais aimé qu’il me prenne comme une chienne en chaleur, mais il a toujours ce contrôle qui m’exaspère. Et pourtant, il a raison. Que penserait mon mari s’il me voyait avec une robe chiffonnée ?



Il me pousse contre la barrière. Une main me force à m’appuyer et me pencher. Une autre me fait écarter les jambes.

Il s’appuie contre moi. Je sens son sexe. Il l’a extrait de son pantalon. Il va me prendre à la hussarde, sans préparation. Enfin !



Ses doigts envahissent ma bouche. C’est comme une possession.



La balustrade est un appui. Je sens son mandrin me chercher. Moi aussi je le cherche. Je l’ai rêvé, je l’ai imaginé. Chacune des possessions de mon mari me semblait une préparation, une répétition afin que tout soit parfait pour mon amant.


Il entre et puis d’un coup de reins, il avance. Déjà je sens son ventre contre mes fesses.



Il commence à bouger. Son mandrin me paraît énorme. Il me remplit, mais coulisse sans effort.



Il bouge plus vite, plus fort. Ses mains agrippent mes hanches. La balustrade gémit alors que je me retiens de mon mieux. Je me cambre encore plus. Je bouge mon cul. Je cherche sa bite.



Il se retire. Une seconde, je pense qu’il va revenir. Mais non. Je comprends alors ce qu’il veut.



Il ne fait que frotter son gland, le promenant sur mes fesses.



Il se dirige vers ma fente. Mais s’arrête à la porte.



Il entre.



Il est en moi.



Il bouge et c’est délicieux.



C’est puissant. Je cherche à résister à ses poussées, mais je ne peux me retenir de chercher mon clito pour me caresser.



C’est arrivé sans prévenir. Un flot de plaisir, orgasme dantesque.



Il met sa main devant ma bouche. J’ai crié et si ce n’était la musique, on aurait pu m’entendre. Je suis sidérée de la vitesse à laquelle cet orgasme est arrivé.


Maintenant que je me suis calmée et ne hurle pas au reste du monde ce plaisir si fort, François recommence à me posséder. Ce ne sont plus mes hanches qui lui servent de point d’appui, mais mes seins. Mes seins dont les tétons se sont frottés tout au long de la soirée au tissu de ma robe. Il les tord et c’est bon.


De longues minutes, je suis la femelle que l’on baise à la sauvette, alors que depuis le kiosque on voit très bien les invités qui parlent, mangent, boivent, dansent. Et parmi eux, mon mari.


Cette fois-ci la jouissance arrive progressivement. J’entends la respiration de mon amant qui se synchronise avec ses avancées. Le souffle est plus fort, plus prononcé comme un coureur de fond qui rassemble ses dernières forces.


Il jouit. Sa semence m’envahit. C’est bon. Mon Dieu, pardonnez-moi de cette infidélité suprême. Aucun homme à part mon mari n’a jamais rempli ma matrice ainsi.


Quelques derniers coups de reins accompagnent ses éjaculations. Je coule de partout. Il m’a inondée.

Il se retire. Aussitôt il replace ma culotte que son mandrin a repoussée, mais son foutre cherche à s’échapper. Il va falloir que j’aille faire un peu de toilette avant de me présenter devant Alain.

Il me tend ma robe. Il vérifie que rien ne cloche. Ma coiffure n’a pas trop bougé, il la vérifie aussi.



Personne ne fait attention à moi. Pourtant entre mes cuisses coulent les preuves de mon infamie. Alain bavarde avec un homme.



Je lui chuchote a l’oreille.



Il sourit, tout heureux de cette proposition.



Je l’entraîne. Il voit bien que nous allons vers le jardin.



Pourtant, il me suit. Le kiosque n’est pas si loin. Les même pas, mais avec un autre. Mon mari. Une seconde où il vérifie que personne n’est dans le coin. J’imagine que François est dissimulé. Alain m’enlace. Il m’embrasse. « Ma femme est une coquine ». Ses caresses sont envahissantes. Il cherche à remonter ma robe. Surtout pas, si sa main trouve ma culotte et ce qu’elle cherche vainement à retenir, il ne pourra que poser des questions.


Le mensonge m’est venu tout seul et ce que je dois faire me paraît une évidence. À aucun moment, je ne pense à m’échapper du scénario que m’a construit celui qui se révèle encore plus pervers et manipulateur, que je pensais.


Je le repousse sur le banc d’osier heureusement recouvert d’un coussin de tissu. À genoux devant lui, épouse adultère, mais dans un rôle de pute et de salope pour le mari, je tire le zip, repousse le slip pour extraire la verge maritale. Poussant le vice aux moindres détails, je fais en sorte que les bourses soient aussi libérées de leur carcan.


Aussitôt, je plonge et je le suce. J’y montre une envie que je n’ai pas besoin de feindre. La situation est risquée, mais ô combien excitante.


On connaît des maris qui offrent leur femme aux assauts d’un autre mâle. Mais qui connaît un amant qui demande à sa maîtresse de coucher avec le mari ? Et en plus, après l’avoir honorée de cette façon !


Oui, je suis excitée. Le rôle que me fait jouer François est un rôle qui n’est plus de composition. Le scénario est trop prenant. Cette verge devient vite un magnifique bâton que je gobe à m’en faire mal aux mâchoires. De son côté, Alain s’est arrangé pour extraire ma poitrine de ma robe et la masse sans retenue. J’enduis sa bite de salive, perverse au point de penser qu’ainsi il ne sera pas étonné de me pénétrer sans résistance alors que ce sera la foutre de mon amant qui en sera le lubrifiant.



Il met ses mains sur ma tête, appuyant pour que je gobe un peu plus de son engin. Mais je le repousse, me relève, soulève assez ma robe pour pouvoir le chevaucher.



Je garde pourtant assez de lucidité pour ne pas trop soulever le tissu avec le risque que des coulures soient visibles. Il veut m’aider, mais je le repousse, chassant ses mains contre le dossier du siège. Non, c’est moi qui chasse le tissu gluant de mon slip pour diriger la queue vers ma fente. Elle est là, bien placée, dure et je me laisse aller dessus me retrouvant assise sur les cuisses de mon mari, son dard au plus profond.



Si tu savais, mon cher mari. Pute ! Salope ! Cochonne ! Et maintenant vicieuse.

J’ai cru la musique arrêtée, mais non, c’est mon subconscient de débauchée qui ne me fait entendre que le bruit du piston qui brasse le foutre. Piston du mari. Foutre de l’amant.


Que me fait-il faire ? Suis-je donc si dépravée pour aimer ce bruit et tout ce qu’il signifie.


Et en plus cela semble faire plaisir à mon mari. Le pauvre. Ses mains qu’il a placées sous mes fesses et qui participent à mes rebonds sur sa queue ne savent pas que ce n’est pas que ma mouille qu’il brasse.

Il a les yeux rivés sur mes seins qu’il a sorti de ma robe et qui se balancent à mesure que je bouge. Je monte et descends, mais aussi j’ondule, oscille pour me faire sentir son bâton.


C’est bon. Affreusement abject de trahir son mari de cette façon, mais au moins il a sa part de plaisir dans cette aventure que je ne contrôle plus.


Je suis une cavalière. Trot ! Galop ! Tout est bon.

Le cheval que je dompte se cabre soudain. Il se lève me gardant chevillée par son gros bâton. Je n’ai que le temps de m’agripper à lui, de l’envelopper de mes bras, de faire un nœud de mes jambes autour de sa taille que l’étalon renverse la situation.


Plaquée contre un poteau du kiosque, j’ai un remerciement pour le menuisier qui a poli avec amour le bois qui me sert maintenant d’appui.



Alain se déchaîne. Je ne l’ai jamais vu dans cet état. Le pauvre, je le comprends. Lui faire le grand jeu puis le priver de sexe pour finir par l’amener ici, c’est de la provocation. Je ne suis qu’une plume dans ses bras. Ses mains toujours sous mes fesses me soulèvent pour me laisser retomber. Il est gros ! Il est dur ! C’est mon mari et j’en suis heureuse.


Mais… mais ! Juste en face de moi une ombre qui se détache. Un ombre qui prend la forme de François. Il est là ! Il regarde ! Il sourit ! Il peut être fier de son stratagème. S’il voulait que mon mari me baise en oubliant que c’est son épouse, il a gagné. C’est donc cela son truc. C’est un conciliateur sexuel. Il fait ce qu’il faut pour qu’un couple se réchauffe ?


Mais non, tu divagues pauvre idiote !


C’est un manipulateur qui trouve son plaisir autant dans la baise que dans sa façon de diriger.

Et qui il dirige ?


Mais moi. Moi qui obéis à ses ordres. Comment ai-je pu me laisser … diriger… dominer… soumettre… en si peu de temps. Il faut croire que sans le savoir, je l’attendais.

Mais que c’est bon. Il a des demandes auxquelles il est bien facile d’obéir. La transgression fait place à l’excitation. Il est à quelques pas. Si Alain se retournait, il ne pourrait que le voir. Mais heureusement, il est tout à son labeur. Bûcheron que les « han » transcendent. Ma chatte le réclame. Elle est insatiable. Suis-je devenue nymphomane ? Je ne sais pas, mais je comprends cette addiction. Regardez-moi, ce que je fais, ce qu’on me fait, pour satisfaire la quête de mon plaisir. Un plaisir que…

Ohhh, le voici qui monte. Je susurre à son mari dans le creux de son oreille :



Il ralentit.



Je ne ferme pas les yeux. François doit comprendre. Nous sommes en communion. C’est donc cela qu’un couple candauliste recherche. Pas seulement le plaisir physique !

Il semble heureux. Il partage mon plaisir. Quel est cet homme ? Il vient d’une autre planète.



L’orgasme est là. Pourvu que ce compagnon ne me quitte plus jamais. Je ferai tout ce qu’il faut pour cela.



Alain reprend ses mouvements. Il est comme cela, mon mari. Il attend toujours que je jouisse, en simulant ou pas, pour se libérer. Mari attentionné et pourtant je le cocufie. Enfin, je ne sais plus très bien si je dois le plaindre. Depuis que j’ai rencontré François, le mari autant que l’épouse ne peuvent que se féliciter de ce partenaire. Évidemment, Alain ne sait pas que c’est mon amant qui lui apporte cette nouvelle femme.

François justement qui me fait un geste de la main. Geste vulgaire, mais qui a le mérite d’être clair. Non seulement il veut voir, mais en plus il veut contrôler. Ce qu’il me demande est très clair. Mais…

Le geste est de nouveau répété et de façon impérative.



Alain comprend.



Oui, je sais, mon amour, que ta jouissance est toute proche. Mais je dois… j’ai promis… Et peut-être qu’il est temps de chasser certains souvenirs.



Son sexe est énorme. Ce n’est plus celui que j’ai sucé pour éviter que mon mari ne découvre sa femme déjà souillée par la liqueur d’un autre. Justement cette liqueur lui fait une enveloppe grasse. Mes lèvres la découvrent. Ma langue la goûte. Ce n’est pas son auteur, mais un autre messager qui me l’offre. Qu’importe.


Je ne vois plus François, mais je sais qu’il est là. Tapi dans l’ombre.

C’est un démon dont la fourche invisible me rappelle ma promesse.

C’est un Ange, pire, un Chérubin, qui me parle à l’oreille et qui me susurre : « Fais-le ! Fais-le ».


La queue était grasse de nos liqueurs. Bien vite, elle devient gluante de ma salive. Alain certainement excité de ce que ma demande lui promet, se charge de me pousser vers lui. Il est loin le mari prévenant. Il faut dire, le pauvre, mais qui le plaindrait vraiment, que depuis quelques jours, il a vu son épouse se transformer.


Sa main me force à le gober plus. Je me laisse faire. C’est ma punition.

Oh arrête de réfléchir. Tu te compliques la vie. Ton amant veut. Tu n’as qu’à obéir. Pour l’instant c’est un sans-faute. Alors ?. Ma petite voix coquine me rappelle à l’ordre.


Je le suce. Je le pompe. Que tu es gros, mon chéri ! Que tu es dur, mon mari ! Tu ne sais plus qui est à tes genoux. Épouse, femme, femelle, garce, putain, salope ? Même moi, je ne sais plus.


Viens donne-moi. Oui, voilà. Oh j’avais oublié combien le foutre jaillit fort. Donne. Donne. C’est un cadeau. C’est grâce à lui que je vais chasser ce misérable souvenir qui me bloquait.

Mon chéri, tu as été généreux. Ma bouche est pleine de ta liqueur. Elle me rajeunit de plus de trente ans. J’avais oublié ce goût, cette texture. Mais pas le reste.


Comment laisser partir la bite essorée proprement par mes lèvres et ma langue ?


Regarder vers le haut avec… non, n’oublie pas que c’est un cadeau que tu lui fais. Ne le regarde pas dans les yeux comme tu le faisais avec ton copain. Ce serait une scène trop forte. Une autre fois. Alors, avale, humblement, sans ostentation, sans la perversité d’un regard vicieux. Tu es juste une épouse qui se dévergonde. Pas plus. Sinon, Alain va finir par se poser des questions. Déjà qu’il pense que tout cela vient de Daphnée. Pour le moment, il doit penser que c’est une bonne chose.


Nous sommes face à face. J’ai cru un instant qu’il allait m’embrasser pour goûter à son foutre. Mais non, il a sorti son mouchoir pour essuyer tendrement quelques traces de ma sucette.



Il sait ce que je viens de faire. Il le prend comme un cadeau. Mais c’est celui de François.

Ce sera mon secret. Encore un. Combien de secrets ? Combien d’omissions ? Combien de mensonges ?



Alain s’éloigne. Un dernier geste avant de disparaître.

François arrive sans que je l’entende.



Il sait que depuis des années aucune semence d’homme n’a envahi ma gorge..



Et je pose la question qui me taraude depuis que je suis dans ce kiosque.



Il regarde.



Il s’approche



Je sursaute, car je sens sa main qui me touche le minou. Il glisse deux doigts dans ma fente. Je pense que finalement il ne va pas me laisser repartir. Mais il se relève et me tendant ses doigts.



Je suce les doigts. Il fait de moi une vicieuse comme lui, car déjà alors que je retourne vers la maison, j’imagine….


Alain m’attendait.



La vérité n’est pas si loin de ta plaisanterie, mon Alain, pensais-je.


Il est heureux. J’ai l’impression qu’il voudrait dire à tout le monde que sa femme est devenue une chaudasse, qu’elle organise des baises coquines…


Plus loin, je vois Daphnée rejointe par François en grande discussion. Manifestement, ils parlent de moi. Va-t-il jusqu’à tout lui dire ? Elle me voit et fais un signe avec un sourire. C’est évident qu’elle sait.


La soirée avance. Je sens toujours cette humidité entre mes cuisses qui me rappelle ce que je dois faire. C’est un ordre bien facile à suivre. J’ai envie. Et mes putains de tétons qui se frottent sans pudeur contre le tissu de la robe. Chaque mouvement est une caresse qui en devient douloureuse.



Je sais comment il faut faire. Il suffit de me pencher vers son oreille :



Oh ce regard !



Je le suis.

Politesse convenue. Mais Daphnée dit :



Elle n’attend pas la réponse. Quelques pas et sa question jaillit.



Mon mari vient interrompre nos confidences.

Fatiguée ! Le regard et son sourire ne s’adressent pas à une épouse fatiguée, mais une salope qu’il veut retrouver dans son lit.



À suivre.