n° 19082 | Fiche technique | 66933 caractères | 66933Temps de lecture estimé : 39 mn | 14/07/19 corrigé 06/06/21 |
Résumé: Chaque jour apporte son lot de plaisir. Mais François a décidé qu'elle était prête. Prête à quoi ? | ||||
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Auteur : Faustine |
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Résumé :
Cherchant une jouissance qu’une sexualité classique d’épouse fidèle lui refuse, Aude fait la connaissance de François. C’est un ami de Daphnée sa copine, copine qui l’encourage à rechercher cette jouissance dans des liaisons hors mariage.
Récit 1 : Rencontre. La première rencontre se passe dans un centre commercial. Rien de sexe ni même d’érotique d’après Aude, à part cet épisode d’essayage de lingerie et encore ! Mais François pose ses jalons.
Récit 2 : Rendez-vous. La seconde dans un café puis dans un sexshop. Une nouvelle fois il lui fait essayer, mais cette fois-ci devant lui, une tenue autrement plus dérangeante. Mais alors qu’il lui avoue que dans la cabine d’à côté on les regarde, il refuse de la posséder ne lui apportant qu’une jouissance par un cunni des plus photogénique. Il l’abandonne ainsi demandant qu’au retour de son mari, elle se montre à lui dans cette tenue. Alain a plus qu’apprécié et Aude a obtenu enfin une jouissance qu’elle recherchait en vain.
Récit 3 : Vraie première fois. C’est à l’anniversaire de Daphnée que François possède enfin sa Soumise. Mais ensuite elle doit attirer son mari pour qu’il la prenne, se glissant, sans le savoir, dans la chatte encore pleine du foutre d’un amant. Toujours attentif à ce que le mari profite de la soumission de son épouse, il oblige Aude à le pomper et se déverser dans sa gorge.
Remarque des auteurs :
Nous rappelons que la Soumission et tout ce que cela signifie, y compris certaines violences, violences psychologiques et physiques, est toujours acceptée par les deux parties. La Soumise ou le Soumis le sont de leur plein gré et à tout moment ils peuvent se soustraire à ce qu’ils n’ont pas envie ou plus envie de subir. Beaucoup de « non pratiquants » ont une idée déformée de ces pratiques qui sont en réalité un exemple parfait du respect de l’autre, de ses envies, de ses besoins.
C’est à l’opposé de ce que l’actualité peut relater dans ces faits divers qui sont malheureusement bien trop nombreux. Bien entendu tout adepte et non-adepte du SM ne peut que condamner cette triste réalité.
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Je suis une femme heureuse. Je quitte les bras de mon amant pour retrouver ceux de mon mari.
C’est ce qui arrive maintenant régulièrement depuis l’anniversaire de Daphnée.
Ah ! Daphnée, ce prénom est chargé d’un érotisme torride pour Alain. Il pense que c’est grâce à elle que son épouse s’est dévergondée pour le bonheur de son couple. D’une certaine façon il n’a pas tort. Sauf que François s’est glissé entre mon amie et mon mari.
Depuis cet anniversaire, Alain a proposé que nous l’invitions avec son compagnon. Avant, il m’a longuement interrogée sur elle. Je ne sais pas comment il l’a su, mais il est au courant de la grande liberté dans leur couple. À moins qu’il ne prêche le faux pour savoir le vrai. Je me demande même s’il ne pense pas que nous avons une aventure, elle et moi. C’est aussi de ma faute, un soir alors qu’il me labourait, il m’avait demandé si je n’avais jamais été avec une femme. J’avais avoué totalement emportée par le plaisir que « Oui », mais avant mon mariage. Il avait dit : « Avec Daphnée ? » et sans réfléchir, entièrement centrée sur la jouissance qui montait, j’avais répondu « Oui ». Souvenirs lointains d’une soirée entre ados où on avait dérapé.
Mais après tout, il valait mieux qu’il pense cela plutôt que j’aie un amant. De toute façon, il n’en avait jamais reparlé.
Je ne me sens même pas coupable. Sans mon amant, mon mari n’aurait jamais connu cette nouvelle femelle qu’il retrouve chez lui. Heureusement que les enfants ne viennent plus souvent à la maison. Avec eux, cela n’aurait pas été possible.
Les semaines sont passées dans un rêve. Je ne sais qui de mon mari ou de mon amant est le plus inventif.
Non, il n’y a pas photo ! C’est évidemment François qui a toujours en arrière-fond une idée perverse pour mon mari. Il me baise, il me fait jouir comme une damnée, il m’entraîne dans des lieux improbables. Finalement les cabines aux sous-sols de la sexshop que ce soit les « voyantes » ou les « aveugles » sont des havres de paix comparées à un parking, un porche, un escalier d’immeuble. Mais que c’est bon !
Je ne lui refuse rien. Mon petit trou s’est plié à ses exigences. La première fois, j’ai osé lui avouer que j’étais quasi vierge de ce côté. Cela l’a enchanté avec un : « Décidemment Aude, tu mérites le détour ». Bien entendu j’ai compris la plaisanterie, mais pas que. Il ne cessait de me dire que j’étais sa plus belle conquête, la plus naturelle, encore innocente.
Mais innocente, je l’étais de moins en moins. J’ai compris que François était un Dominateur et qu’il faisait de moi sa Soumise. Oh c’était bien loin de ce qu’il me faisait lire. Car non seulement il faisait mon éducation sexuelle, mais aussi érotique. Il me demandait de lire certains récits. Je n’étais pas une oie blanche, mais j’ai découvert un monde que j’ignorais. Bien sûr, je ne prenais pas « à la lettre » ces récits dont certains étaient manifestement fantasmés. Mais j’ai vu que maintenant un couple à l’ancienne, pour les nouvelles générations, était anachronique. Mon Dieu, et mes enfants ? Sont-ils aussi libres que certains ? Ma fille aussi ? Ils vivent dans un autre monde !
Je devais lui en parler, comme on demande à un élève de faire une explication de texte. Il me forçait à parler avec des mots crus. Étonnement il m’était plus difficile de dire « avaler le foutre » que de le faire.
Que signifiait pour lui : « Être prête ? ». Pas question que je m’avilisse comme dans certains récits, que l’on m’attache, qu’on me batte, qu’on me livre en pâture à des hommes ou des femmes qui feraient de moi une esclave sexuelle. Bon, d’accord, je reconnais que quelques claques sur les fesses apportaient un peu de piment et que certaines paroles, surtout de mon mari, m’excitaient. Salope ! Pute ! Chienne ! Garce !
Mais je me laissais guider. Les jours, les semaines passaient. Chaque matin, chaque soir, je prie le Dieu de la sexualité de bien vouloir me conserver dans ses petits papiers afin que mes jouissances ne me soient pas enlevées. Pitié, ne me chassez plus jamais de ce paradis. Pour cela j’étais prête. Oui, j’ose dire prête à beaucoup de choses pourvu que… Plus d’une fois, j’avais envisagé de quitter mon amant. Mais la raison – peut-on appeler cela « Raison » ? – me conseillait de ne pas le faire. Après tout, pourquoi me priver de lui. Même si maintenant mon mari m’apportait le plaisir, pourquoi me priver de cette part de folie de François. Et si jamais je le quittais et que le plaisir… non, non, tout plutôt que cela…
Je n’ai même pas honte !
Les beaux jours arrivent. Pour tout le monde cela signifie soleil, chaleur, mais pour mes hommes, cela signifie, jupette, chemisier, robes légères et tout ce qui va avec.
Mais le travail d’Alain l’oblige à découcher parfois. Heureusement François ne me propose pas de venir passer la nuit chez moi. J’aurais refusé et refuser ne fait pas partie de nos règles. Il me reste un soupçon de fidélité. Il s’amuse à me tourmenter en Skipe. Je dois me caresser avec les jouets. Au fil des semaines, Alain a diversifié nos jouets. Parfois de son initiative, parfois de la mienne, en réalité « conseillé par François ».
Il prend son temps. Il n’est jamais venu chez moi, mais avec ces Skipe, il connaît chaque pièce en me les faisant parcourir dans les tenues les plus folles. D’ailleurs, il y a une semaine, juste après avoir raccroché, épuisée comme si j’avais été baisée par un régiment, je reçois un appel de mon mari.
Un silence.
Nouveau silence. Et puis il reprend.
Voilà encore un changement dans notre couple. Jamais avant je n’aurais osé une plaisanterie de ce style, plaisanterie bien anodine et jamais Alain aurait parlé de 69 et de tout ce que cela implique.
Je ne vais pas draguer, mais je me mets sur mon 31. Enfin, un 31 revisité par mon amant.
Je ne vais pas draguer, car mon amant m’attend déjà ! Je suis impatiente. Que va-t-il avoir prévu ? J’ai bien une idée, car le lieu de rendez-vous est vers les Halles. En général, on termine au sous-sol. Mais avant ?
Ma robe est légère. Celle-ci se soulèverait sur la grille du métro. J’espère qu’il ne le fera pas. Surtout que ma culotte est restée dans son tiroir à la maison. Il a voulu que je vienne avec un plug. Des plugs, nous avions acheté ensemble. Des plugs qu’il me demandait de porter, parfois à la maison, devant mon mari qui ne se doutait de rien, un mari qui ne s’étonnait même pas que mon petit trou s’était bien vite adapté à ses pénétrations. C’est grâce à eux que les premières sodomies, subies plutôt que désirées, se sont transformées en possessions qui, gardant un côté transgression, se sont mises à contribuer à mes jouissances.
Oui on peut aussi jouir par ce chemin.
Les premières fois, on a peur de le perdre. Mais non, la forme en fait une partie intime qu’il faut vraiment tirer pour le faire sortir. Et je ne parle pas de cette sensation lorsqu’on s’assoit. Lorsque je le porte, je ne prends pas le métro, mais un Uber. C’est moins risqué.
Il est loin le temps de la retenue. Son baiser est une façon de marquer sa possession. Il n’a même plus besoin de m’interroger pour savoir si je porte, ou ne porte pas, comme il l’a demandé. C’est une évidence !
On se promène. Il regarde tout autour de nous. Il me dit qu’il cherche quelque chose pour moi.
Mais quoi ? Je n’ose demander. De toute façon il ne répondrait pas. Il est le roi de la surprise. Que peut-il chercher « pour moi » ?
Il parle comme pour lui-même. On passe devant le bar à vin où j’ai vraiment basculé coquine, même si ce n’était que par une petite culotte enlevée à sa demande.
Il entre. Quelques secondes et il revient.
Un long moment où j’ai failli demander « trouvé quoi ? », mais mon silence semble le satisfaire. Il reprend :
Lorsqu’il m’avait parlé de venir avec les écouteurs de mon téléphone, je m’étais évidemment questionné. Maintenant je comprenais. Enfin je veux dire, qu’on va les utiliser !
Lui fait de même. Il fait quelques pas en arrière. Ça sonne ! Il répond à mon appel.
Il entre à nouveau dans le café. Une minute passe. Je l’entends commander : « Une poire ». Décidément ! Et puis plus doucement, comme s’il ne voulait pas qu’on l’entende.
Homme seul ! Tabouret ! Je commence à imaginer ce qu’il mijote. Il va me demander de m’exposer discrètement. Encore une de ses façons de préparer une baise d’enfer après cette excitation qui ne va pas manquer.
Quelques secondes pour m’habituer à la demi-obscurité. L’homme est là. Deux couples un peu plus loin. Le tabouret m’attire. Le barman vient prendre ma commande. « Une poire », dis-je en provocation.
Discrètement en faisant mine de regarder la salle je regarde celui que François m’a désigné. C’est un noir. Nos regards se croisent. J’ai à peine pu remarquer qu’il est entre deux âges.
Cela signifie qu’il va me faire partir dès que j’aurai bien énervé le mec.
Je paye et je bois. L’alcool me saisit. Une suée immédiate. Je dois avoir les joues en feu. L’homme sourit. Il lève son propre verre. Je réponds. Il paraît sympathique.
Le décolleté de ma robe n’a rien de trop provocant, mais détacher deux boutons change la vision.
En trois mois j’ai changé au point que cela m’amuse de le faire. Quand je pense que l’été dernier je n’enlevais mon haut de maillot que lorsqu’il y avait peu de monde sur la plage.
Je ne peux me retenir de regarder dans sa direction. Il a le regard rivé sur mes seins.
Je me redresse.
J’essaie de faire au mieux. Mais lorsque son regard croise le mien, je sais qu’il a eu le panorama de sa journée.
Le barman m’apporte un second verre. Je vais protester, mais il me dit que c’est offert par le monsieur au fond. Le monsieur, c’est François. Je commence à le boire, mais :
C’est l’homme qui s’est approché. Je le vois dans le miroir du bar. Il est tout près. Je sens sa respiration sur ma nuque. Je ne réponds pas. Je n’avais pas pensé qu’il réagirait ainsi. Mais il n’est pas menaçant. Au contraire il sourit et continue :
Je ne sais quoi dire. Je pense que François va venir pour lui expliquer que ce n’est qu’un jeu. Mais non, rien. Il ne dit rien non plus.
Je le vois s’éloigner. En effet, il prend le chemin des escaliers. Il disparaît non sans un dernier regard dans ma direction.
Ouf. Je vais pouvoir m’éclipser. Tant pis pour lui. D’une certaine façon, je le plains. Je l’excite et je vais le laisser en plan.
François est de retour après ce long silence. Je le fais d’un trait. Je commence à apprécier cet alcool. J’ai offert une bouteille à mon mari. À nouveau une langue de feu parcourt mon corps.
Ce n’est pas à cela que je pensais.
Oh, la phrase qui tue. Une phrase que je ne connais que dans la négation et que je désespérais d’entendre ainsi. Mais je ne m’attendais pas comme cela. Comment ? Tu pensais à quoi ? Ne fais pas l’innocente ! Ce n’est pas faute d’avoir lu de ces récits ou la soumise est confrontée à ce genre de situation ! Tu ne pensais pas pour toi ? Alors d’après toi, c’était quoi l’étape suivante ? Tu n’étais pas prête ! Eh bien, tu l’es maintenant ! Et si tu refuses ! Et qu’est-ce que tu risques. François est là. Sa table n’est pas loin de l’escalier. Comme si, dès le départ, il avait envisagé ce moment ! Ma petite voix tue dans l’œuf toute velléité de résister.
Voilà, au moins les choses sont claires.
C’est d’un pas mal assuré que je me dirige vers cet escalier si chargé de sens. François me fait un sourire d’encouragement. J’ai la tête qui tourne. L’alcool fait de l’effet.
Il me pousse vers la toilette handicapé. Elle est grande. Malgré les indispensables équipements, elle ne fait pas trop glauque. Il referme la porte.
Toutes ces remarques me rassurent d’une certaine façon. Mais l’homme en vient tout de suite au cœur du sujet. Il défait sa braguette et extrait son sexe.
Son sexe est au repos. La longue tige sombre repose sur ses bourses. C’est la première fois que je vois vraiment un sexe noir. Je n’ai pas le fantasme de la grosse bite. Je crois que ce sont les hommes qui l’ont, pas nous, les femmes. Mais je n’ai pas assez d’expérience pour juger si la taille fait vraiment la différence. Dans ma jeunesse je n’ai rencontré ni petite bite ni gros mandrin. Et, entre François et mon mari, je ne vois qu’une différence de forme plutôt que de taille. De toute façon j’ai la preuve par « 9 » que ce n’est pas ce qui fait le plaisir. Sinon pourquoi était-il si indifférent à ma quête avant la rencontre de mon amant. La queue de mon mari n’est pas plus grosse maintenant et pourtant !
Le rappel à l’ordre me réveille. Je m’agenouille. Heureusement le carrelage est propre. Je saisis de deux doigts la verge. Je m’en approche. Pas d’odeur désagréable. L’homme doit comprendre mon hésitation.
La salope pose ses lèvres sur le gland, champignon totalement dégagé de sa gaine. Je n’avais jamais approché d’une bite circoncise ! Maintenant je peux dire que je connais. Il lève les couleurs. La verge se transforme en bâton dont la dureté augmente encore. Il est certainement plus gros que mes deux amants, car ma bouche doit se forcer un peu. Plus gros et plus long. De toute façon je n’ai jamais réussi à gober les bites de mes hommes et ce n’est pas avec celle-ci que je réussirai. Mais tout de même je sais comment il faut faire. D’ailleurs, pas besoin de technique ni de cours du soir ! Il suffit de le faire avec envie. Et si avant ma libération, je n’acceptais pas le foutre dans ma gorge, ce n’était pas une raison pour ne pas apprécier d’en pomper le vecteur.
L’homme semble apprécier.
L’expression est mignonne. Le grondement peut être pris indifféremment pour un oui ou pour un non. De toute façon il n’attend pas vraiment de réponse.
Il me tend une capote. Je la déroule sur l’engin. C’est comme le vélo et même après trente années cela ne s’oublie pas.
Je suis face à lui. Il détache encore un bouton de ma robe, écarte les pans pour faire apparaître ma poitrine.
Il caresse mes seins.
J’ose une parole.
Tout en parlant, il me fait tourner. Sa main est puissante sur ma nuque. Je me penche. Je me retiens au mur. Il se colle contre moi.
Je ne peux que hocher la tête.
En me caressant les fesses, il a découvert le plug.
J’entends la voix de François répondre dans le creux de mon oreille. Je le répète à l’homme.
Je le sens se coller contre moi. Son bâton se frotte à mes cuisses. Il trouve le chemin.
Que répondre ! Je le sens qui se place. Il pousse doucement. Au moins je n’ai pas affaire à un soudard. Il a conscience de son engin. Mais il a raison le chemin lui est tout ouvert, ma grotte l’accueille. Un dernier coup et…
Et je raconte. Nul besoin de longues phrases pour expliquer à mon amant, qui m’a jugée « prête », qu’il avait raison.
Parler des lentes pénétrations. De sentir le plug bouger dans mon cul alors que le mandrin me baise. Ce n’est pas une première fois, mais tout de même. L’engin est plus gros. L’envie plus forte.
Souffler au rythme des avancées.
Gémir alors qu’il accélère et que je ne suis qu’une chienne en chaleur qu’un mâle couvre.
Répéter les « C’est bon ». Confirmer que « Oui, encore » lorsque Max me demande : « T’en veux encore, traînée ? »
Crier lorsque la jouissance arrive.
Regretter que le mâle se vide dans sa capote, alors que j’aurais tant aimé qu’il m’inonde de la semence que ses grosses couilles avaient fabriquée.
Il me quitte sans un mot. Je referme la porte derrière lui pour me refaire une tête de femme honnête. La tête oui, mais le reste non, encore moins qu’avant.
J’entends pourtant Max qui parle à François.
Oh. Là là. Je n’aime pas du tout ce que je viens d’entendre. Il est fou. Ce n’est pas parce que j’ai accepté de me faire un inconnu que je vais aller dans un gang bang. Je n’accepterai pas.
Ah, donc pas de baise avec lui. Pourtant je me disais que cela ferait une belle suite. Un inconnu et ensuite mon amant.
Il m’attend. Je vais parler de ce que j’ai entendu. Mais :
Pas pour l’instant ! Jamais oui ! Il ne faut pas pousser !
Obéissante ! Oui.
Soumise ! Oui.
Accepter avec un autre homme… Il y a seulement quelques heures, j’aurais dit non. Mais c’était plus que bien !
Il y a seulement quelques mois, comment aurais-je jugé une femme qui va avec un inconnu dans les toilettes d’un bar pour se faire sauter ? Pas la peine de se fatiguer. Ce sont des noms et qualificatifs qui me collent à la peau maintenant. Noms, juste fantasmés par mon mari. Mais noms que mon Maître se fait un malin plaisir à me faire vivre vraiment. Jusqu’où ira-t-il ? Jusqu’où accepterai-je d’aller ?
Mais avec plusieurs dans une soirée organisée juste pour moi, non !
Il ne me demande même pas si cela m’a plu avec ce Max. En fait, il le sait. Il m’a entendue.
En avance pour quoi ?
Sa main sur mes hanches est une main de propriétaire. Il profite que je regarde une vitrine pour se coller contre moi et glisser une main sur mes fesses.
J’ai perdu cette pudeur un peu ridicule à mon âge et c’est d’un oui de la tête que je l’avoue.
Il regarde sa montre :
Qu’a-t-il prévu ? Encore la séduction d’un inconnu ? Mais si c’est le cas pourquoi à une heure bien précise ?
La réponse est déjà en partie lorsqu’on se retrouve devant le sexshop. La suite vient alors qu’il se présente à l’accueil et qu’on lui donne une clé. Il a réservé une de ces fameuses chambres à thème. Jamais nous n’y étions montés. Plusieurs fois au sous-sol en cabine, aveugle ou pas, oui. D’ailleurs il m’avait fait découvrir le plaisir spécial d’être le voyeur de la cabine voisine. Finalement ce genre d’endroit permet de satisfaire en sécurité les fantasmes des voyeurs et des exhibitionnistes.
J’entends :
Il donne une enveloppe.
Et la femme, me regardant sans moquerie, nous dit :
Nous montons. Sur la porte devant laquelle il s’arrête est noté « Donjon ». Ainsi c’est ce thème qu’il a choisi ! Après notre première visite de la boutique, j’avais été regarder sur le net. Longuement j’avais parcouru les photos et les commentaires sur les chambres. La Donjon paraissait sombre et les photos permettaient à peine de distinguer ce que les commentaires annonçaient. On devinait les points d’attache au mur, on ne voyait pas le miroir au plafond, ni les liens suspendus, ni la croix de Saint-André, ni la fameuse « balançoire érotique ». J’avais vu, mais rapidement ces objets pendant ma première visite avec François, mais il y avait tant de choses à regarder et la tension était si forte que j’avais été les redécouvrir sur Internet.
Rien de glauque ni de choquant. La pièce est bien plus claire, surtout son éclairage indirect bien étudié ! Je soupçonne le photographe d’avoir, à dessein, pour garder le côté mystérieux et surprenant du lieu, assombri les clichés.
Mais ce n’est pas mon unique réflexion. Alors que François referme la porte derrière nous, je me rappelle des « résolutions » prises il n’y pas si longtemps, quelque chose du genre : « Pas question que je m’avilisse comme dans certains récits, que l’on m’attache, qu’on me batte, qu’on me livre en pâture à des hommes ou des femmes qui feraient de moi une esclave sexuelle. »
Ces refus résonnent bizarrement dans ma tête.
À ce moment-là, jamais je n’aurais imaginé que je me ferais baiser par un inconnu, dans les toilettes d’un café…
Pas une seconde je n’aurais imaginé entendre François discuter librement avec un homme et quasiment me proposer pour une soirée de sexe…
Pas une seconde je n’aurais osé reconnaître que cet inconnu, ce Max, m’avait apporté tant de plaisir que je lui aurais volontiers offert mon petit trou…
Et pourtant !
Et me voici avec cet amant qui, en réservant cette chambre, m’y invitant, organisant je ne sais quoi encore, affiche clairement son rôle de Maître et de ce fait me signifie que je suis officiellement, même aux yeux de l’hôtesse en bas, sa Soumise.
Bien entendu c’était déjà le cas.
Le « fais-moi confiance », avait cédé la place au « Tu devrais » puis au « Fais ceci, mets cela » qui avait la puissance d’un « Obéis-moi ».
Je m’étais coulée dans le moule délicieux de l’obéissance. Il ne m’avait apporté que du plaisir et des découvertes. Mieux, il avait été un aiguillon pour mon couple, et mon mari n’avait pas eu à sa plaindre de ce changement. Au contraire ! Ô combien ! Sans le savoir, il participait à ce que son épouse soit la femelle obéissante de l’amant.
Qu’on m’avilisse !
Qu’on me batte !
Qu’on me livre en pâture !… Esclave sexuelle…
Des paroles ! Des mots, dont le sens peut être si différent dans une ambiance comme celle de cette chambre !
Pendant ce temps François s’est avancé jusqu’au lit.
Je m’approche. Si j’avais encore un doute, il vient de s’envoler avec un ange aux ailes sombres et un rire sarcastique.
La tenue qu’il tient à la main n’est pas le plus surprenant. Elle ressemble un peu à ce que mes hommes m’ont déjà acheté, sauf que c’est d’un noir brillant et manifestement en plastique ou latex. Mais à côté cela parle. Des menottes, un tissu qui ressemble à un bandeau, une sorte de bâillon avec une boule et enfin une cravache.
Noir, tout est noir. Ses intentions ont-elles la noirceur de ces objets ? Ils tranchent sur le dessus-de-lit d’une blancheur immaculée.
Il y a longtemps que j’ai perdu toute pudeur devant mon amant. De toute façon ma robe n’a que quelques boutons et une ceinture. Elle n’est pas un obstacle. Je n’ai rien dessous. Enfin un « Rien » qui ne se fait pas « oublier » si facilement.
Le corset de Latex a un zip devant. Il m’étrangle la taille et des renforts soulèvent ma poitrine dans un « push-up » d’enfer. Il fait office de porte-jarretelles. Les bas sont de la même matière et François doit m’aider pour les enfiler. Je crois bien qu’un instant il allait me culbuter. Mais non.
Si la mode revient au porte-jarretelles pas la peine de chercher qui peut bien le vouloir. Les femmes y perdent en confort, mais les hommes y gagnent en fantasmes. Pour l’instant, cela reste un accessoire réservé à l’intimité et à l’érotisme, mais on pourrait bien les voir revenir dans la vie de tous les jours. Enfin pour celles qui veulent rester au top de la mode.
Ma tenue l’excite, c’est évident. Mais pas seulement ! Il joue avec la cravache. Va-t-il s’en servir ?
Je me sens une Barbarella de retour sur Terre, dans une version encore plus épurée.
Mais on frappe à la porte.
Je le regarde, interrogatrice.
Ouvrir ! Mais je pensais que personne ne pouvait venir nous déranger. À moins qu’il ait commandé autre
chose.
Je ne fais qu’entrouvrir la porte tout en me cachant derrière. Un seau à champagne avec sa bouteille semble flotter dans l’air. On pousse sur le battant. Je suis obligée de reculer. Tant pis, je lâche tout. Après tout, si un serveur ou une serveuse me voit ainsi, ils doivent avoir l’habitude.
Mais ce n’est pas un serveur ordinaire. Aussitôt je reconnais l’inconnu. Ce Max qui m’a baisée dans le café. Un Max souriant, manifestement fier de sa surprise.
En plus il se moque de nous !
Mais comment cet homme a-t-il pu nous trouver ? Il nous a suivis ? Mais de quel droit ? François n’avait parlé qu’éventuellement il le contacterait, pas de nous suivre.
L’homme entre. Je suis abasourdie. François fait comme s’il le connaissait autrement que… Mais, et s’il l’attendait… La remarque à l’accueil devait être pour lui… Une photo peut-être afin qu’il soit reconnu comme étant bien celui qui est attendu dans la chambre Donjon. Mais alors…
François est tout guilleret.
Et se tournant vers son complice.
Et s’avançant vers moi et me conduire devant Max, il continue :
Mais Max continue :
Il me caresse les seins. Il m’embrasse. Ses mains descendent vers mes fesses. Il joue avec le plug.
François est un peu en retrait. Il me regarde. Dans le sous-sol du café, il ne faisait qu’écouter. Je me sens encore en examen. Chaque fois il met la barre plus haute.
Max enlève lui-même sa veste. C’est moi qui m’attelle aux boutons de sa chemise. L’échancrure montre cette peau si noire…
J’habite en proche banlieue. Chaque jour, dans les rues, dans les transports en commun je croise, un concentré de ce que la terre peut offrir. Émigrés, habitants, touristes, combien d’ethnies, combien de couleur de peau, de traditions différentes.
Mais c’est une chose de croiser, s’en est une autre de découvrir de si près.
Je ne peux me retenir de repousser la chemise en plaquant mes deux mains sur cette peau si douce, porteuse de sensualité et de fantasmes. Les muscles sont fermes, les hanches étroites.
Je frissonne et ne suis pas peu fière de déclencher un soupir chez cet homme. Je frissonne, mais c’est d’une main assurée que je défais la ceinture, tire le zip, écarte le tissu pour découvrir le slip.
Je suis fière de la bosse que je découvre, du mandrin qui surgit de sa cachette. Il bande déjà. Ainsi je l’inspire, son compliment n’est pas seulement de circonstance, mais une réalité. En tirant sur le pantalon, en enlevant ses chaussettes, je m’approche au plus près de ce bel engin. Je l’ai déjà goûté. Il m’a déjà possédée. L’ambiance est différente. Nous avons le temps.
Ma bouche s’ouvre devant une si belle friandise. Je ne suis pas étonnée d’y découvrir une odeur de sperme. Ce rappel me fait regarder vers mon amant. Il comprend ma question muette.
Chaque détail compte. François pense vraiment à tout.
J’ai tout mon temps. Je fais de mon mieux pour être la salope qu’ils attendent. Je soulève la bite pour gober les couilles. Le paquet est prometteur. Chacune de mes caresses fait fonctionner la machine interne pour produire ce qui va m’être donné d’une façon ou d’une autre.
Je devrais avoir honte d’avoir de telles pensées. Suis-je devenue si addicte au plaisir que mon cerveau ne sait plus contenir ce qu’il y a de femelle primaire et bestiale en moi ? Que je gobe des couilles en rêvant du foutre qu’elles contiennent ? Que ma langue est attirée vers le petit trou de cet homme pour lui distiller une feuille de rose ? Que s’il me le demandait, je pourrais même glisser ma langue dans l’œillet pour l’apprivoiser et lui proposer un doigt explorateur.
Voilà ce que je suis devenue. J’ai l’impression que c’est écrit sur mon visage. Regardez c’est une Salope, une vraie. Son amant fait d’elle ce qu’il veut. Même son mari a changé avec elle. Il lui demande de plus en plus de choses. L’autre jour, il lui a demandé de lui lécher le cul. Ils étaient dans un 69 et elle le pompait comme il aime tant, mais il n’a pas eu peur de lui demander cette caresse. C’est vrai que lui ne se privait pas de bien lui enduire son petit trou pour l’enculer d’un coup, comme on fait d’une vraie pute, mais jamais il n’avait sollicité ce genre de léchouille. Elle a obéi bien sûr. Comment refuser quoi que ce soit à son mari alors qu’elle ne peut rien refuser à son amant. Comment refuser aussi de lui enfoncer un doigt dans le cul qu’elle avait bien préparé. Elle avait bien senti comment la bite avait transmis cette sensation.
Elle voit double. Non, l’une est sombre l’autre d’un rose délicat.
François est venu les rejoindre. Elle a deux bites à honorer. Encore une première ! Chaque rencontre apporte de la nouveauté. Ce samedi semble être vraiment spécial. Déjà cette baise transgressive dans des toilettes. Ensuite cette chambre.
Je ne peux m’empêcher de comparer. Autant celle de mon mari et celle de François différent peu, juste dans les détails, l’une est plus veinée que l’autre, la courbure change aussi un peu. Mais avec Max, il n’y a pas photo. Même dans le noir, je pourrais maintenant la reconnaître.
Que je suis drôle. Dans le noir ! Bien sûr, bite sombre. Bien sûr toujours décalottée avec le gland sans ce « filet » disgracieux rompant la symétrie. Mes lèvres peuvent se refermer sur la couronne et le sillon sans obstacle, fût-il souple. Mais la taille aussi. La réputation des amants noirs paraît justifiée. La nature les a gâtés. Pas étonnant que dans les vidéos et les récits candaulistes, les maris offrent souvent un amant noir à leur épouse.
Ce n’est pas mon mari. C’est pire ! C’est mon amant. Un amant qui m’offre à un autre amant. La transgression est à tiroir. Mais le symbole est universel.
Il n’y a seulement que quelques semaines, ma bouche n’aurait pas su s’adapter si bien, à s’ouvrir pour le sucer. À côté, celle de François, c’est presque des vacances !
Suis-je devenue si désinhibée pour avoir de telles pensées.
Oh, encore pire, Monsieur…
Je n’aurai pas droit à une dégustation qui m’aurait permis de bien faire la différence. Lorsque je rentre à la maison, ma bouche avec encore le souvenir du foutre de François, je cherche à comparer avec Alain. Mais c’est difficile. Tout le monde sait qu’une bonne dégustation se fait dans la foulée et mieux encore en parallèle… C’est une évidence pour le vin !
Oh encore pire, Madame…
Je n’aurai pas pu ou, tout le moins il m’aurait fallu, un bon moment pour m’installer seule dans cette fameuse « Love swing ». Mélange de balançoire, de hamac et de siège de gynécologue. À moitié assise, à moitié couchée, une chose est certaine, c’est que le vide est plus important que le « plein ».
Une demoiselle sur une balançoire, disait la chanson.
« On pouvait voir ses jambes blanches sous son jupon noir ». Moi ce n’est pas un jupon, mais un habit de latex, moulant pour encore plus suggérer. Et placée comme je suis, les cuisses ouvertes ce ne sont pas mes jambes que l’on peut voir, mais ma chatte. Et je ne parle pas du fameux plug qui m’occupe le cul et que le siège de tissu pousse encore plus.
« Qu’elle s’envolait tout d’un coup dans le ciel ». Mon ciel à moi, c’est le plafond qui me renvoie mon image.
« Mais c’était défendu ». Mon Dieu, depuis que j’ai rencontré cet homme il me semble que plus rien n’est défendu. Au contraire, tout est permis, autorisé recommandé, parfois exigé.
« Elle est redescendue ». Surtout pas. Non ne pas redescendre. Ne pas abandonner ce que je vis depuis des semaines avec lui. Avec lui et, par un « ricochet vicieux », avec Alain que ma nouvelle attitude ravit au point de lui aussi se transformer en amant inventif.
Le ciel, c’est de voir mon Maître appuyer sur un bouton qui me fait m’élever. Il n’a plus que se pencher un peu pour plonger sa tête entre mes cuisses. J’ai le souvenir de la première fois dans le sexshop. Cette fois où il m’a fait jouir et que pour la première fois on m’a exposée à des voyeurs. Des voyeurs ! Existe-t-il un système de caméra dans cette chambre ?
Ohhh. Il n’est pas le seul à me caresser. Son complice, mon inconnu, s’est joint à lui.
Esclave sexuelle. Qui a parlé d’esclave ? Pour l’instant ce sont deux hommes qui s’occupent de moi, et la position fait penser que la partie ne fait que commencer, pour mon plus grand plaisir.
Je suis ma propre voyeuse. Le miroir me montre. Petit à petit, je me relâche. Le mouvement est peu prononcé. Une oscillation. Juste pour que ce soit ma fente qui avance et recule vers les lèvres et la langue de mon Maître.
C’est bon. C’est doux, délicat. Bien loin de ce que le mot « Donjon » peut faire imaginer.
La sangle de tissu sous mes épaules supporte maintenant tout mon poids. Mes mains n’agrippent plus les sangles. Elles ne font qu’accompagner.
Mumm. C’est bon. Ils me gâtent. Max joue avec mes seins. Le miroir me montre ses mains qui font de belles taches noires, taches vivantes, chaudes.
Il bouge, sans vraiment quitter mes seins et les tétons qu’il enserre entre ses doigts dans un roulement délicieux, à la fois douloureux et excitant.
Oui, il bouge. Il passe derrière moi. Il s’est redressé et la tige sombre lui fait une excroissance démoniaque. Je la vois au niveau de ma tête et cela me paraît une évidence de me pencher en arrière. Comme s’il attendait ce mouvement, il avance et la douce pression du gland sur mes lèvres déclenche un réflexe de salope. Je m’ouvre à lui.
Il s’y glisse. Il est encore humide de ma salive. Il ne bouge plus, mais le lent balancement de son complice se transforme en une fellation dont je ne suis pas la maîtresse.
Le ciel, miroir fidèle, a disparu. Mes yeux n’ont plus que la vision d’une hampe et des couilles. C’est troublant. Bien plus troublant que ce qu’une fellation classique montre : un ventre qui avance et recule.
Putain, que c’est bon ! François s’acharne sur mon petit bouton. Il a glissé deux doigts dans ma fente, deux doigts courbés pour appuyer et forcer ma petite bite à se dévoiler. Les lèvres l’enveloppent. La bouche l’aspire.
Je la sens venir. Cette coquine qui m’a ignorée pendant tant d’années est maintenant mon amie. Je ne me pose plus la question de savoir si « oui ou non » elle va être « enfin » au rendez-vous. Maintenant c’est comme si, elle aussi, cela lui avait manqué. Chaque occasion est prétexte à se dévoiler. La seule incertitude maintenant, c’est comment ? Parfois très vite si la sollicitation est accompagnée d’artifices. Parfois plus lentement si, comme maintenant, la caresse est progressive.
Je ne saurais dire ce que je préfère. C’est… Ohhhh, la voilà. Elle monte… Je sens ma chatte couler. Chaque fois je me demande si je ne vais pas déverser mon jus comme une femme-fontaine. Mais non, je reste raisonnable…
Raisonnable ! Mais non ! Surtout pas… surtout plus… Prendre tout ce qui vient avec envie… comme cette chaleur…
Je me cambre. Mon corps cherche les doigts et la bouche qui me fouillent. Max me libère de son dard. Gentleman !
Je redescends. Mais je ne suis pas la « demoiselle sur une balançoire ». Pas encore apaisée ni satisfaite.
Max revient. Gentleman, mais aussi impatient. Cette impatience, maintenant j’en suis fière. Quel plus bel hommage ? Ma gorge lui est conquise. Son dard en retrouve la chaleur, l’humidité.
Maintenant, c’est lui qui se charge de la balançoire. Il en est devenu le maître. Mon Maître, François, regarde. Il s’est redressé. Je n’en vois que la silhouette. La queue qui envahit ma bouche devient mon horizon. Elle entraîne avec elle ma salive que je sens couler sur mon menton, le nez et même mes yeux. Des yeux qui s’humidifient aussi sous la poussée de ce monstre chaud et gluant qui avance…
Non, pas qui avance ! En réalité, c’est moi qui, par le mouvement de balancier, vais au-devant.
Pendule de Foucault dont le mouvement n’est pas perpétuel, mais que l’homme amplifie un peu plus à chaque fois. Un peu plus ! Encore un peu plus. Toujours un peu plus. Entre deux avancées, j’ai à peine le temps de reprendre ma respiration. Max, bon prince, surtout baiseur expérimenté me ménage. Mais c’est pour mieux m’enfiler.
Est-ce une impression, mais les couilles se frottent à mon nez ? Que je sens mon cou gonfler. Que le gland glisse au fond de ma gorge comme sur patinoire pour aller plus loin, plus profond.
Son petit trou est mon nouvel horizon. Il me bloque… une… deux… trois… quatre secondes, une éternité alors que ses couilles stoppent sa progression.
Je crache ! Je tousse ! Je pleure ! Oui, mais aussitôt je le cherche.
Il se baise dans ma gorge. Mes tétons lui servent de prise pour qu’il me balance.
Encore… une… deux… trois, mais je sens… oui, François me cherche. Pas de soucis, je suis grande ouverte et bien grasse de sa salive et de mon jus.
Il entre et sa poussée me bloque encore plus contre Max.
Putain les deux bites vont se croiser dans mon ventre.
Terminé la délicate caresse de mon Maître et de son adjoint. Ils ont changé de registre et du coup, moi aussi.
Esclave sexuelle. Qui a parlé d’esclave sexuelle ? Mais moi, pauvre folle qui refusais sans savoir.
Je suis leur jouet. Mais que c’est bon ! Oui, bon, y compris cette gorge profonde que je croyais impossible. Cette queue qui m’étouffe. Cette bite qui me possède et se frotte au plug qui bouge dans mon cul à chaque mouvement.
Je voudrais me voir. Oui, comme dans ces vidéos que je trouvais vulgaires et dérangeantes, ces vidéos qui transforment les femmes en objet, parfois maltraitées, parfois humiliées. Évidemment que ce n’est pas un bon exemple de sexualité à montrer à nos jeunes ados qui se forgent avec ces images. Je le sais, je me suis battue pour que mes deux enfants n’aient pas, dans la mesure de ma surveillance certainement imparfaite, que ces exemples pour se former.
Mais moi ! Mais nous, les adultes ! Nous qui, en toute connaissance de cause, savons ce que nous faisons.
Oui j’aimerais me voir. Moi, mon Maître et son adjoint. Moi qui oscille entre une gorge profonde et une pénétration magistralement menée.
Zoom sur mon visage gluant.
Zoom sur ma gorge qui doit battre à la mesure de ce qui s’y aventure.
Zoom sur mes seins que l’on maltraite.
Zoom sur ma fente dont les lèvres entourent le mandrin de François.
Zoom sur le disque du plug que l’on doit voir bouger…
Max crache son jus le premier. Sa liqueur m’inonde. Ma langue a bien du mal à la retenir afin qu’elle ne m’étouffe pas. Il me libère un peu pour que je l’avale. Mais François, lui, est encore bien vaillant. Il me bourre encore longuement. Maintenant je peux me revoir au plafond. Mes cuisses lui servent de prises. Son ventre claque sur mes fesses. Le clapotis susurre que je suis bien grasse.
Je jouis. C’est bon de se voir. Je comprends les voyeurs, les maris candaulistes, les visionneurs de vidéos, les…
Il se libère au plus profond. Chaque giclée est un plaisir. J’en suis le réceptacle…
Mes jambes sont en coton alors que la perverse balançoire me laisse retrouver le sol. Le sourire des deux hommes montre leur fierté. Ils m’ont brisée. Mais brisée par les jouissances. Combien depuis… Et si je compte dans les toilettes…
Le champagne est le bienvenu. Il chasse le goût du foutre et me désaltère.
Les hommes sont silencieux. Pendant cette pause, ils ont mis une vidéo sur l’écran télé. J’imagine que les sujets sont choisis en fonction des thèmes de chambre. Rien qui ne se passe dans ces lieux, mais dans d’autres. Des femmes qui sont manifestement dans ma situation. Seule avec un homme, ou deux ou plusieurs qui « abusent d’elle ». Parfois avec une autre femme qui semble être une Maîtresse. Mais que des extraits. Des pubs ! Je ne suis pas naïve au point d’ignorer que si on me montre cela c’est dans un but bien précis.
Mais où sont passées mes certitudes ?
Celles qui me faisaient refuser par des « Jamais, jamais ». Qu’on m’avilisse ! Qu’on me batte ! Qu’on me livre en pâture !… Esclave sexuelle… jamais au grand jamais !
Et pourtant qu’ai-je fait aujourd’hui ? Plus exactement que m’a-t-on fait faire aujourd’hui si ce n’est m’offrir à un inconnu et me livrer en pâture pour des jeux, des pratiques que ces vidéos, la chambre « Donjon » et ses accessoires suggèrent. Au point que je ne peux me retenir de poser la question qui me taraude depuis tout à l’heure.
Il se déplace vers l’écran. L’image change aussitôt. C’est la pièce que l’on voit.
Je crois qu’il m’entraîne pour le lit, mais je comprends que ce n’est pas le cas lorsqu’il me fait lever les bras…
Du plafond pendent deux anneaux de cuir. Il m’y fait glisser les mains, referme des anneaux sur mes poignets. L’intérieur est rembourré. Là aussi un mécanisme tire l’ensemble vers le haut. Bientôt je suis à demi suspendue. La tension a fait sortir mes seins de leur support de latex.
Belle ? Mais non, affreuse au contraire. L’écran montre une femme dont le visage est le reflet de son âme. Souillé, gras, humide, des filets de salive, de larmes, de foutre le soulignent.
Belle dans l’ignominie.
Belle dans la luxure.
Belle pour ceux qui ont abusé d’elle.
Mais pas pour moi ! Pourtant je ne peux nier que ces traces sont aussi celles de mon plaisir !
Une ombre passe devant mes yeux. Une masse se place contre mes lèvres. Dans la télé, je vois ce que François cherche à me mettre. Le bâillon.
Mes cris ? Quels cris ? Je m’inquiète. Il doit le voir.
Son sourire autant que ce rappel me rassure. La boule force ma bouche, la sangle la bloque et, en quelques secondes, me voici réduite à de simples grognements comme langage.
Max approche maintenant. Il tient la cravache dans sa main.
Non pas lui. Personne n’a le droit de me battre. Pas même François. Je ne suis pas de ces femmes qui aiment la douleur et qui en ont besoin pour leur plaisir. Moi, c’est autre chose. Pas de violence. Non…
La cravache change de main. C’est mon Maître qui la tient. Lui n’osera pas. Il m’a promis… Pas de violence… Que du plaisir.
Il me caresse avec. C’est étrangement doux. Mes tétons pointent sous la texture du velours. Mon entrecuisse est chatouillé. C’est une caresse dérangeante. J’essaie de m’en échapper. Mais je ne peux pas vraiment m’y soustraire. Le velours noir en ressort taché, pollué par les coulures du foutre de François. Décidément je ne peux cacher mon état.
Ahhhh. Je n’ai pas vu venir le coup sur mes fesses. Il a osé. Le salaud. Me faire ça ! À moi qui me suis pliée a toutes ses volontés.
Ohhh. Encore ! Cette fois-ci j’ai vu le coup arriver. La douleur est moindre.
Encore. Encore ! Je m’habitue. Finalement ce n’est pas douloureux. C’est plus la surprise de la première fois qui m’a fait penser que… Je sens une chaleur.
Ohhh. La spatule est une caresse. Le manche se glisse dans ma fente.
Ahhhh. De nouveaux coups.
Oui. Des caresses.
J’attends les unes, mais aussi les autres. Chacune produit une chaleur différente.
Il s’attarde sur mes tétons. Les poils du tissu les exacerbent.
Max est venu à côté. Il semble attendre quelque chose. François lui fait un signe. L’homme tient une drôle de chose dans la main. Une sorte de masse sombre. Il l’approche de mes seins. Non… qu’est-ce que c’est ? On dirait une tétine. Tétine noire, souple, mais d’une forme bien étrange.
Hé, qu’est-ce qu’il fait ?
Pourquoi il mouille de salive une extrémité de ce machin. ?
Pourquoi il l’approche de mon sein ?
Pourquoi il le place sur mon téton, mon téton qui disparaît dans cette forme noire, démoniaque !
Héé ! Il va me faire mal s’il appuie….
Ohhh ! C’est comme une ventouse où on chasse l’air pour qu’elle adhère bien sur une surface.
Ahhhh ! C’est étrange… Comme si on m’étirait le sein, attirant sa pointe dans cette forme. Je sens mon téton aspiré, étiré, se tendre comme… Mais c’est bon… Quelle femme n’est pas sensible à cette attraction.
Le second. La même chose. Le même étirement. Ce vide qui m’attire.
J’ai l’air bizarre avec ces deux machins qui cachent une partie de ma poitrine.
Bzzzzz. Bruit de vibrations. François tient un micro dans la main. Quelle idée ? Pourtant lorsqu’il approche de moi je vois que si l’engin a la forme d’un micro, c’est en réalité un jouet sexuel. Pas de ces jouets « réalistics », mais dont j’ai vu faire la promotion par une vendeuse dans la boutique qui ne tarissait pas d’éloges pour ce truc.
Il le dirige vers ma fente. Il vibre et j’en ressens aussitôt l’effet. François le déplace. Il joue de mon petit trou vers mon petit bouton. Il le plaque contre mon clito. Son volume est tel que non seulement mon petit pénis est excité, mais aussi tout autour de ma fente. C’est bon, bon… Les ondes se propagent à mon plug de métal. C’est une résonance, un écho qui se propage au plus intime.
Il presse plus fort et puis s’éloigne avant de revenir. Je ne veux pas qu’il me laisse, je le veux sur moi.
Max revient. Il enlève mes deux tétines. Mes tétons pointent comme je ne l’ai jamais vu, même après de longues caresses. Ils sont sensibles. Lorsque Max les effleure du doigt, ce sont des décharges. Mais lui aussi tient un micro. Il le dirige vers l’un.
Ahhhh. Je me tords de plaisir.
Je suis excitée par deux amants. Je ne peux pas m’enfuir. C’est à peine si je peux essayer de me dégager. Le plaisir est énorme. C’est presque douloureux. Il faut qu’ils arrêtent. Mais non, ils continuent. Je suis comme électrisée. Des décharges me parcourent le corps. Des ondes de plaisir. Une jouissance qui n’a plus de fin. Je gémis, mais ils n’en ont cure. Les salauds…
Non… pas des salauds. Des experts… ils savent… ils savent ce qui est bon pour moi, même si moi je ne le sais pas. Ces orgasmes qui se succèdent. Cette jouissance qui ne paraît jamais finir.
Après tout, mais eux ne le savent pas, c’est cette jouissance qui se refusait à moi qui m’a menée jusqu’ici. Une jouissance que je voulais au point de rompre, et de quelle façon mon serment de fidélité. Pourtant mon mari n’est pas fautif. C’est moi… enfin, c’était moi et François a su trouver le remède qu’il me fallait.
Je vais mourir. C’est possible de mourir de plaisir ? Dans les chansons, oui. Dans la réalité… je ne sais pas… On n’apprend pas cela à l’école. À part un homme politique qui est mort en baisant une maîtresse… Pour une femme, je ne sais pas.
Si. Moi… Pitié… Je n’en peux plus… Regardez cette folle dans la télé. Une folle qui se tord pour échapper… Regardez son regard… Vous l’avez emportée si loin… Elle ne retrouvera plus la raison… Mourir en jouissant… Que va penser son mari lorsqu’il va apprendre que son épouse se comportait comme la reine des salopes ?
Tout s’arrête. Si les liens ne me retenaient pas, je m’effondrerais sur le sol. Je manque d’air. François le comprend et il me libère du bâillon. Avec le recul, je comprends sa prudence. Prudence, mais aussi accessoire de mon avilissement et de ma soumission.
Je m’attends à ce qu’il me détache, mais non. On me fait boire. On me fait manger à la becquée des sucreries orientales.
À la télé le défilement de vidéos de pub a repris. Je comprends qu’ils n’en ont pas fini avec moi.
François est derrière moi. Une ombre… Encore le bâillon ? Non… l’ombre se transforme en obscurité. C’est un bandeau.
Je suis à moitié rassurée. Connaissant mon Maître, je le crois capable d’une fourberie érotique. Faire venir d’autres personnes ?
Mais non. Déjà je sens les deux hommes qui jouent avec moi. Je suis bien incapable de dire qui fait quoi. Tout ce que je sais c’est que je sens leur sexe se durcir au fur et à mesure de leur exploration.
Et puis l’un semble se placer face à moi. Ses jambes se glissent entre les miennes provoquant une tension plus forte sur mes bras. Mais déjà je sens son dard qui se place. Il fait son chemin.
François ou Max ? Cela paraissait facile, mais aveuglée tout change. Surtout que ma position est nouvelle. Les sensations différentes.
Il entre. Si c’est François il profite de son propre foutre et je ne parle pas de ce que j’ai suinté. Si c’est Max, il ne semble pas dérangé de glisser sa queue dans la semence d’un autre.
Il m’enfile jusqu’à la garde. On peut dire ce qu’on veut, mais une belle bite apporte une possession différente.
Il me soulève en plaquant ses mains sous mes fesses. Je vais partir en arrière, mais une main puissante me retient et j’enlace la taille de l’homme avec mes jambes. Mes bras me soutiennent, la queue me cheville.
François ou Max ?
Mais ce n’est pas fini. Quelqu’un joue avec mon plug. Il doit batailler quelques secondes pour l’extraire. Mon cul ne voulait pas le lâcher. Mais on lui propose…
Un autre bâton avance. Ils me prennent en sandwich. Je me gonfle de ce qui me possède. Lequel ? En tout cas l’engin rampe doucement pour se tracer un chemin.
En quelques secondes, je me fous de savoir qui fait quoi. L’important c’est ce qu’ils font.
Mon Dieu, comment est-ce possible ? Chéri si tu me voyais. Avec toi, nous avons déjà joué avec un gode et toi. Mais ici ce sont deux bâtons brûlants. Qu’il soit noir ou blanc chacun me fait du bien… Chacun participe, amplifie, exacerbe…
La télé affiche 16 h. J’ai encore le temps avant de rentrer… Alors c’est quoi cette punition ?
À suivre