Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/

D'hier à aujourd'hui

Résumé des épisodes précédents :

Après une séparation rocambolesque qui a engendré une cascade de conséquences (Jusqu’aujourd’hui), Marco est hébergé par un copain qui découvre ses talents de masseur. Pierre veut que Marco utilise son don pour changer de vie. Pour le convaincre, il l’a invité à masser sa femme (À partir d’aujourd’hui). Complètement par hasard, il rencontre la propriétaire d’un local qui peut lui convenir (Aujourd’hui pour demain) pour sa reconversion professionnelle.

Je tiens à préciser que ce texte est une fiction.

Toute ressemblance avec des personnages et/ou des faits réels serait le fruit d’une simple coïncidence.

oooOOOooo

Mathilde est obligée de l’arrêter tellement sa jouissance est forte.

• — Mais tu lèches super bien, même mieux que certaines filles !

Marco est ravi de la réaction de sa partenaire. Ces mots sont pour lui, la plus belle des déclarations. Elle lui tient la tête l’empêchant de replonger sur son sexe.

• — Je voulais un mec pour me libérer l’esprit ce soir et je me retrouve avec quelqu’un qui me bouffe la chatte comme j’ai rarement connu, tu as été extraordinaire, je n’en peux plus !

Le visage de la jeune femme exprime le plaisir, mais ses yeux sont rieurs. Elle continue de maintenir la tête de son lécheur, l’empêchant de recommencer le temps de reprendre son souffle et retrouver ses esprits. D’une main, elle l’attrape par les cheveux, se lève et l’oblige à se coucher à sa place, elle le chevauche et l’embrasse affectueusement. De son autre main, elle attrape le membre masculin et s’empale fermement et profondément dans un gros soupir sans lâcher la touffe de cheveux.

• — Ah oui, tu es bien le mâle que j’avais besoin. Baise-moi !

Marco est étonné des mots crus qu’emploie sa partenaire, mais finalement, il apprécie le moment. Pour répondre à cette demande si magique, il l’attrape par les hanches et commence un violent, profond et rapide pilonnage. Elle jouit fortement après de longues minutes de traitement. Un cri magnifique venu du fin fond de ses entrailles marque sa jouissance, Marco s’arrête immédiatement et prend la tête de la femme en transe entre ses mains et l’oblige à le regarder. Elle est belle, bien que son visage montre des signes disgracieux, de la sueur sur le front, de la bave autour des lèvres et même des traces de larmes autour des yeux.

Une fois que la jeune femme reprend ses esprits, il entreprend de la caresser tendrement, avec de simples contractions de son sexe encore bien au chaud. Ses mains courent sur le dos et les épaules de la femme agonisante. Quand il arrive sur ses fesses, elle lui prend la bouche. Les langues se mélangent longuement. Le calme revient enfin et Marco repousse délicatement sa partenaire.

• — Allez, on y va, ils vont nous attendre.
• — Mais tu n’as pas giclé.
• — Ce n’est que partie remise. De toute façon, j’ai besoin de reprendre des forces.

D’autorité cette fois, il la bascule et fonce dans la salle de bain se rafraîchir. Quand il revient, elle est assise sur le lit avec ses vêtements du jour dans les mains.

• — Je ne vais pas être très présentable ce soir, pour tes amis.
• — Attends, on va arranger ça, va te rafraîchir, je te prépare quelque chose.

Quand elle revient, Marco lui tend une de ses chemisettes un peu plus longues que l’ordinaire. Elle est surprise, mais enfile quand même le vêtement. Elle lui fait une espèce de mini robe.

• — C’est pas mal, mais elle est trop large, je ressemble à un sac comme ça.
• — Mets ça autour de ton ventre, comme une ceinture.

Elle s’exécute et finalement elle est obligée de reconnaître que cela lui va bien. Le chèche autour de son ventre féminise la tenue en marquant ses hanches et sa poitrine. Elle attrape sa culotte et sort son soutien-gorge de son sac à bandoulière.

• — Qu’est-ce que tu fais avec ça ? lui demande Marco.
• — Ben, je vais les mettre !
• — Mais non, cela va tout gâcher, reste comme ça, nue en dessous.
• — Mais t’es malade, tes amis vont s’en rendre compte et me prendre pour qui ?
• — Pour une femme libérée et ils seront ravis, fais-moi confiance !

Devant le beau sourire de l’homme face à elle et son insistance, Mathilde comprend qu’il ne va pas la lâcher et finalement, elle ne les connaît pas, ces gens-là, ils peuvent bien penser ce qu’ils veulent.

• — OK, j’accepte, mais à une condition, toi non plus alors !
• — Moi quoi ?
• — Tout non plus, tu ne portes rien sous tes vêtements.
• — OK.

oooOOOooo

Dans une ambiance très joviale, ils terminent leurs préparatifs et rejoignent la maison. Juste avant de rentrer dans le salon, Marco fait face à Mathilde, l’embrasse et lui enlève un bouton du décolleté. Elle ne fera rien pour le contredire une fois de plus. Ils entrent enfin, lui en short et chemisette et elle uniquement avec sa chemisette et son chèche autour du ventre.

Pierre se lève pour accueillir les arrivants.

• — Ah enfin ! Mais en vous voyant, jeune femme, je comprends que notre ami n’était pas pressé de nous retrouver.
• — Mais non, on a eu une journée très chargée. Pierre, je te présente Mathilde. Mathilde, je te présente Pierre et sa femme Marina.

Marina se lève à son tour. Elle est, elle aussi, revêtue uniquement d’une petite robe. Il est évident que ses seins sont libres sous le voilage, mais impossible de savoir pour le bas. Elle fait une bise à la jeune fille en déclarant.

• — On se tutoie si personne n’a d’opposition.
• — Oui, évidemment ! répond Mathilde.

Les couples s’installent dans les canapés face-à-face dans une très bonne humeur. Les premiers verres sont servis et les premiers amuses-bouches dévorés. Les deux derniers arrivés racontent leur journée, la découverte de la boutique, l’engueulade, le repas, la visite, mais ils ne donnent pas de détails sur les doux instants qu’ils ont vécus dans le garage, malgré l’insistance des hôtes.

Les verres se succèdent, ainsi que les petits mets raffinés. Mathilde fait toujours très attention à ne pas dévoiler ses charmes, alors que de son côté, Marina se relâche totalement, personne ne peut ignorer qu’elle porte un magnifique string noir tout en dentelle très ajourée. La deuxième bouteille de champagne est bien entamée quand Marina lance les hostilités.

• — Dis, Mathilde, avec toutes les précautions que tu prends pour que l’on ne voie pas ce qui se trouve sous ta robe, je suis certaine que tu es nue en dessous !
• — Hein, quoi ? mais non voyons !
• — Mais si, tu peux me le dire.
• — Mais non, je te dis et de toute façon ! C’est mon problème, on est en 2020, je ne serais pas la première et pas la dernière à me balader sans culotte.

La réponse a été agressive, tranchant avec l’ambiance qui était très joyeuse jusqu’à maintenant.

• — Oh que oui, tu as parfaitement raison et excuse-moi. Je ne pensais pas de mettre mal à l’aise.
• — Non, c’est moi qui m’excuse de m’être emportée pour si peu, la journée a été longue et prenante moralement.
• — Pas de soucis, on n’en parle plus.
• — Comment ça, tu abandonnes aussi vite ? intervient Pierre. Je ne te reconnais pas là, ma belle.
• — Tu vois bien qu’elle ne souhaite pas jouer avec nous et elle en a parfaitement le droit. On ne va pas la forcer, réplique Marina.
• — Bien sûr que non, mais tu me surprends. D’habitude, quand tu veux quelque chose, tu es plus insistante.

Mathilde se lève brusquement. Les amis sont surpris et tous trois pensent que la soirée va mal se terminer. Mais non, Mathilde leur sourit sournoisement et enlève le chèche qui lui serre le ventre. Lentement, avec beaucoup de grâce, elle ouvre les boutons de la chemisette en partant du haut. Seul le crépitement du bois dans la cheminée perturbe le silence qui s’est installé dans le salon. Bien qu’il ne fasse pas froid, Pierre aime bien garder le soir la cheminée en fonctionnement, on ne sait jamais…

Durant de longues secondes, Mathilde enlève bouton par bouton avec le maximum de charme. À chaque bouton, son regard passe de l’un à l’autre. Elle est ravie de voir trois bouches entrouvertes et six yeux arrondis qui ne la quittent pas. Le dernier bouton vient de céder, elle ouvre lentement les pans du vêtement et dévoile ses charmes. Elle se rassoit, mais cette fois-ci sans prendre de précautions, elle pose un pied sur l’assise du canapé en dessous de son autre cuisse. Ainsi, ses genoux sont ouverts, laissant son sexe légèrement ouvert à la vue du couple en face d’elle. Elle prend même le temps de bien dégager ses seins. Elle est très fière du spectacle qu’elle offre. D’une main, elle reprend son verre et de l’autre, elle crochète la main de Marco pour la déposer dans l’intérieur de sa cuisse ouverte. Durant quelques secondes, il ne se passe plus rien. La surprise passée, Marina finit par intervenir.

• — Tu es magnifique, ton corps est ravissant. Tes tatouages sont juste magiques. Je peux m’approcher pour voir de plus près ces œuvres ?

Mathilde attend, elle boit une gorgée de vin à bulles, repose son verre et provoque son interlocutrice d’un regard glacial avant de répondre :

• — Non, hors de question qu’une femme vienne me reluquer de près si elle porte une culotte, même s’il s’agit d’un string qui semble être haut de gamme.

Marina se lève, tout en restant face à la jeune femme qui la nargue, elle se décale devant son mari.

• — Tu veux bien te charger de cette corvée, mon chéri ?
• — Oh, mais oui, bien volontiers.

Pierre lève largement la robe sur le ventre de sa femme, pose délicatement ses mains sur les hanches, attrape l’élastique et commence à descendre lentement l’Aubade. Il doit s’avancer pour pouvoir continuer la descente. Une fois les genoux franchis, il couvre les fesses devant lui d’une multitude de baisers plus amoureux les uns que les autres. Marina lève un premier pied pour faire passer le voilage tout en gardant son équilibre au mieux, puis l’autre. Pierre remonte ses mains dont l’une à garder le frêle tissu, le long des jambes jusqu’aux hanches tout en léchant les rondeurs du fessier. Après quelques secondes, Marina se libère de l’emprise de son homme, et sans redescendre sa robe, elle vient s’asseoir sur la table juste devant la jeune tatouée. Elle écarte les cuisses pour à son tour laisser aux voyeurs tout le loisir de la découvrir intimement.

À son tour, Mathilde se redresse et pose ses fesses, juste aux bords du canapé. Personne n’ose rompre la beauté de l’instant avec des mots. Seules les respirations s’accélèrent. Les deux femmes se toisent.

Marina tend la main vers les tatouages et du bout des doigts, frôle les dessins. Elle ne touchera que les parties de la peau couvertes d’encre. Mathilde se laisse inspecter, une fois chaque œuvre visitée, elle se lève, enlève sa chemisette, se tourne et se remet à genoux sur le canapé exposant de nouveaux croquis. Pour continuer son inspection, Marina doit se lever afin d’approcher. Elle fait le tour des épaules puis du dos. Pour mieux apprécier le dernier sur une fesse, elle se met à genoux au sol. Bien que ce dernier motif ne soit pas le plus grand, c’est lui qui aura droit à plus d’attention que les autres. L’inspectrice termine sa visite par un tendre baiser juste en haut de la raie des fesses puis retourne à sa place.

• — Y’a pas à dire, ton tatoueur est un véritable artiste et tu es une superbe toile pour lui…
• — Pour elle ! corrige Mathilde. C’est une femme qui me tatoue depuis le début et personne d’autre qu’elle n’aura le droit d’en faire autant.
• — C’est une véritable artiste et je comprends bien mieux la finesse des traits et la grâce des motifs.

Toujours avec un naturel bien féminin, les deux femmes se recouvrent en dissertant sur l’artiste. Marina affirme qu’elle souhaite rencontrer cette femme pleine de talents, à la grande surprise de son mari. La soirée se termine rapidement et tout naturellement. Quand Marco et son amie prennent congé, les bises que se font les femmes sont très proches des lèvres, et leurs yeux brillent.

• — On vous apporte le petit déjeuner à quelle heure demain matin, les enfants ? demande Pierre, tout en ironie.
• — Ho ! C’est dimanche demain ! réplique sa conjointe, alors pas avant 9 h.

Avant que quiconque puisse répondre, elle attrape son homme par le bas de son tee-shirt et l’entraîne vers leur chambre.

• — Viens-là, toi, je suis chaude comme la braise, tu vas devoir éteindre le feu qu’a allumé cette jeune beauté.

Mathilde et Marco se retrouvent nus, lovés dans les bras l’un de l’autre après un rapide passage pour se rafraîchir. La fameuse position dite de la petite cuillère. Il peut lui croquer tendrement le lobe de l’oreille, le cou et la nuque. De son côté, la jeune femme profite, mais le traitement infligé par son compagnon a pour effet de l’exciter encore plus, car depuis son exhibition, elle a le bas du ventre en feu, elle aussi. Elle pose sa paume de main sur le dos d’une la main de l’homme croisant leurs doigts. De cette main spéciale à dix doigts, elle commence par se caresser un sein, multipliant le passage des doigts sur son téton. Quelques minutes de ce traitement rendent la zone très sensible, tellement le sang gorge la caverne. Elle passe alors à l’autre sphère, puis elle descend sur son ventre et s’applique sur le nombril. Son excitation franchit une nouvelle étape, alors elle lève un genou pour permettre à l’ensemble de doigts de cajoler son sexe bouillonnant. Rapidement, elle plonge un de ses doigts, accompagné par son jumeau masculin dans son fourreau trempé. Elle utilise d’autres doigts pour triturer toute la zone et même les pouces sur son clitoris. En quelques manipulations elle atteint une première jouissance. Marco se laisse faire avec une forte montée d’excitation. À tel point que sa verge est maintenant totalement bandée entre les fesses accueillantes devant lui.

Redescendant de son orgasme, Mathilde sent l’appendice fier sur son anneau secret. Elle se résout à lâcher la main qu’elle manipule pour la passer entre leurs deux corps, attraper l’objet qu’elle convoite. Elle le guide entre ses cuisses vers son antre ouvert et baveux. Elle reprend la grosse main chaude afin de l’utiliser pour aider le gland à entrer en elle. N’y tenant plus, Marco prend la suite. Il la soigne de bons coups de reins, la bloquant de sa main son bas-ventre, et les bouts des doigts sur le clitoris qui a jailli de sa caverne. Elle jouit une nouvelle fois, mais n’est pas rassasiée pour autant. Elle se tourne légèrement pour venir attraper la fesse de l’homme indiquant par de fermes pressions la fréquence des coups qu’elle souhaite recevoir. Leurs bouches se rencontrent, les langues se battent, la queue grossit et grossit. Mathilde se crispe une nouvelle fois dans un orgasme puissant qui a raison de la maîtrise de Marco qui libère un flot de sperme. Le couple s’écroule et s’endort comme ça, sans un mot.

oooOOOooo

Il est encore très tôt quand Marco se réveille. Bien qu’il soit très bien avec ce corps dans les bras, il doit se lever, la nature lui imposant un passage au stand. Délicatement, il arrive à s’extraire pour se rendre dans la salle de bain. Une fois libéré de ses obligations, il se rince. Les résidus séchés sur lui et l’odeur très singulière des restes d’un coït lui réveillent le cerveau et il se parle à lui-même : Dis donc, mon gars, tu n’es pas bien prudent ces derniers temps, il va falloir te reprendre, cela ne te ressemble pas. Tout à sa réflexion, il n’entend pas sa douce arriver.

• — Eh bien, tu crois que c’est l’heure de faire ta toilette ? le provoque-t-elle en lui infligeant une petite tape sur une fesse.
• — Oh ! Je t’ai réveillée.
• — Oui et non, j’ai les mêmes besoins que toi.

Tout naturellement, elle pose ses fesses sur les toilettes et se lâche. Marco est fasciné par son naturel, tout en entendant le liquide s’écouler. Avec un sourire amusé, il la laisse tranquille et retourne s’allonger sur le dos dans son lit. Il l’entend faire une petite toilette à son tour et la voit le rejoindre au petit trot pour se jeter sur lui.

• — On ne s’est pas protégés hier soir ! Pour moi, ce n’est pas un problème, je suis clean, mais toi ? lui demande-t-elle en toute simplicité.
• — Écoute, pour être honnête, jusqu’à hier matin, je n’avais pas de doute, mais depuis, j’ai eu un rapport avec Marina sans protection, alors, il va falloir qu’on fasse le point.
• — Comment ça, avec Marina ?
• — C’est une longue histoire, alors je vais te faire un bref résumé et on en reparlera si tu as besoin.

Marco raconte le massage du vendredi soir et le réveil du lendemain matin et prenant le maximum de raccourcis dans l’histoire.

• — Eh bien, dis donc, vous vous emmerdez pas, ici !
• — Cela te choque ?
• — Non, elle fait ce qu’elle veut, mais je te préviens, pour moi, c’est hors de question que deux hommes me grimpent dessus en même temps… Mais un homme et une femme pourquoi pas, c’est une expérience qui me tenterait bien si tu es de la partie.
• — Euh, tu sais, pour moi c’était une première, ce trio.
• — Ouais, on verra, on verra. Allez, on dort ou on va avoir une sale tête demain au réveil.

Pendant qu’elle le love dans ses bras, il couvre son dos de caresses ainsi que ses fesses. Au trois quarts endormie, elle lui murmure.

• — Tes mains sont magiques, elles m’apaisent. Déjà tout à l’heure sur mon clitoris, j’ai ressenti des choses inconnues pour moi.

Il n’y aura pas de réponse ni de réplique pour l’instant.

oooOOOooo

Ce sont les courbatures qui ont raison du sommeil de Marco. Mathilde est toujours sur lui. Elle a les cuisses grandes ouvertes de chaque côté des hanches de l’homme qu’elle chevauche. La tête sur la poitrine, les bras en croix. Marco est obligé de faire quelques étirements pour soulager ses douleurs. En se faisant, il sent qu’il est en érection et que son gland glisse sur un mélange onctueux entre les cuisses de la belle endormie. Bougeant le moins possible, il s’arrange pour la pénétrer doucement. Bien qu’il soit maintenant en elle, aucune réaction. Il pose ses mains sur les fesses de la belle et alterne caresses et contractions de sa verge. Enfin, elle montre les premiers signes de réveil. Encouragé par ses petits gémissements, Marco augmente l’amplitude de ses coups de reins lui massant fermement les fesses. Elle se redresse subitement, se met à genoux et prend appui sur ses mains et décide elle-même de la profondeur et de la cadence des mouvements en elle jusqu’à une magnifique jouissance bruyante. En fin d’orgasme, elle s’écroule pour reprendre sa respiration lentement.

Retrouvant lui aussi ses esprits, Marco sent la même odeur de café qu’hier matin. Il se redresse autant que possible et voit ses amis à l’entrée de sa chambre, tout sourire.

• — Eh bien, il ne faut pas vous gêner vous deux, leur lance-t-il !
• — Dis donc, mon pote, tu avais moins de scrupules vendredi soir quand c’est toi qui nous espionnais, lui répond Pierre en s’approchant du lit le plateau à la main.
• — Et nous avons eu la délicatesse d’attendre que madame prenne son pied, ajoute Marina.

Comme hier, ils reprennent leur petit jeu, lui reste debout un peu à l’écart alors qu’elle se couche à côté du couple toujours emmanché. Marina se met à caresser les tatouages, mais en débordant très largement cette fois-ci. Sous l’effet des caresses, Mathilde vibre. Elle s’allonge et profite longuement du moment. Après quelques gémissements de plaisir, elle se retourne brusquement, le dos contre le torse maintenant tout en se remmanchant sur le sexe qu’elle avait dû abandonner. Elle prend les mains de Marco pour créer des mains à dix doigts comme elle aime qu’elle pose sur ses seins. Les cuisses fortement écartées, elle invite du regard Marina à participer à son plaisir. Celle-ci comprend vite et pose sa main sur le clitoris qui s’offre à elle. Elle n’hésite pas à jouer avec les lèvres du sexe féminin et même à caresser le barreau de chair qui les pénètre. Une très forte odeur de sexe remplit la pièce. La caresseuse se transforme en lécheuse juste en se déplaçant entre les quatre cuisses. Les sensations sont fantastiques pour les trois participants et le spectacle est grandiose pour Pierre qui n’en perd pas une miette.

Marina se délecte des jus, Mathilde voit sa jouissance décupler avec un sexe en elle deux mains à dix doigts sur ses seins et une langue sur son sexe. Marco est au bord de l’explosion quand il sent une langue contre son sexe dans le sexe qu’il pénètre. Quand Marina comprend qu’il va jouir en voyant les testicules remonter plus que de raison, elle attrape l’engin et le sort de son fourreau, dans lequel elle plonge deux doigts en remplacement du barreau qu’elle embouche. Marco ne résiste pas, Mathilde est en transe et jouit violemment.

La lécheuse suceuse se lève la bouche pleine, fait le tour du lit et vient embrasser son mari. À la fin d’un très long baiser, elle se tourne vers le couple sur le lit et avec un joli sourire elle déclare au groupe :

• — Ce n’est pas parce qu’il ne participe pas qu’il n’a pas le droit à sa dose. Pierre adore le sperme, mais il se refuse à sucer un mec, alors je lui sers de tireuse !

Tout le groupe éclate de rire, puis les intrus se retirent pour laisser le jeune couple prendre son repas tranquillement.

oooOOOooo

Les deux jeunes amants se sont rapidement mis d’accord sur la vente de la boutique. Grâce à cette vente, Mathilde a pu clore la succession, récupérant entre autres une magnifique maison, pleine de trésors qu’elle seule savait trouver.

Marco n’a pas eu de gros travaux à réaliser pour rendre la boutique pratique pour son activité. Il a conservé une petite pièce sur l’avant qui sert d’accueil. Juste derrière, se trouve en enfilade un vestiaire avec sanitaires puis une salle d’eau avec une magnifique douche multi-jets et un jacuzzi ultra moderne et enfin, la salle de massage proprement dite qui donne par une grande porte vitrée sur une terrasse et un petit jardin caché de tous les regards.

Tout est opérationnel, Marco a testé son installation en massant des amis de Marina. Les mains magiques avaient fait sensation. Chauffant là une contraction pour la dissoudre, ici diminuant la douleur d’une articulation, mais surtout faisant jouir, elles avaient pris de l’assurance et de l’expérience. Toutes ces femmes étaient reparties ravies et l’avaient chaudement recommandé à d’autres amies et ainsi de suite.

Après quelque temps un peu mous, maintenant il travaille bien et l’argent rentre régulièrement. Il sait bien qu’il ne deviendra jamais riche avec cette activité, mais il est heureux et indépendant. Faire du bien aux femmes en les massant, c’est quand même autre chose que de réparer des machines industrielles. À la demande de certaines de ses clientes, il a même formé plusieurs conjoints, mais malgré cela, elles sont restées fidèles à sa boutique. « Eh oui, mon homme se débrouille bien, mais ses mains ne me chauffent pas comme les tiennes ! », lui a expliqué une très bonne cliente.

Il vit seul dans le logement au-dessus de sa boutique. Régulièrement, Mathilde vient se faire chouchouter et inversement, il va passer certains week-ends chez elle, parfois en compagnie de Marine et Pierre.

Fin.