n° 17073 | Fiche technique | 40935 caractères | 40935Temps de lecture estimé : 22 mn | 16/10/15 corrigé 07/06/21 |
Résumé: Retour en arrière (suite). Quelques mois ont passé depuis que Corinne et Sylvie – la femme de son patron – ont découvert leur attirance mutuelle. Congédiant pour un temps les tracas quotidiens, elles s'offrent une journée entière de jeux et d | ||||
Critères: f ff fsoumise exhib miroir lingerie fmast cunnilingu fdanus jouet jeu attache bondage baillon yeuxbandés -fsoumisaf | ||||
Auteur : Polyphème Envoi mini-message |
Épisode précédent | Série : Les émois de Corinne Chapitre 05 | Fin provisoire |
Résumé des épisodes précédents :
D’étranges fées ont invité Corinne dans leur domaine enchanté pour une parenthèse de dévergondage et d’impudeur (Prologue & Au cœur de la forêt), lui révélant ses désirs les plus profonds et lui rappelant ses plaisirs passés. Corinne a séduit Stéphanie (Les ailes du papillon), mais elle n’était pas une profane en matière d’amours saphiques. Elle avait en particulier vécu une aventure avec la belle Sylvie (Une secrétaire modèle)…
________________________
Corinne leva les yeux de la paperasse étalée sur sa table et sourit à son directeur qui venait d’entrer dans son bureau.
Corinne eut un léger tressaillement, comme chaque fois que monsieur Le G*** évoquait sa femme : il y avait bientôt trois mois que, dans la chaleur d’un après-midi estival, elle avait cédé aux avances de madame Le G***. Elle en gardait intact le souvenir brûlant.
Le téléphone sonna ; elle se détourna et répondit.
Corinne sourit et rougit, charnellement troublée à l’idée de retrouver son amante d’une heure.
Saisissant son visage entre ses mains, elle eut un petit rire silencieux. Elle secoua la tête et ferma les yeux. Elle prit une grande inspiration et, sans tarder, composa le numéro de téléphone de madame Le G***. Celle-ci, à sa grande surprise, ne décrocha pas immédiatement. Lorsque le répondeur se mit en marche, Corinne reposa précipitamment le combiné, surprise et embarrassée à l’idée de laisser un message. Elle réfléchit une minute et écrivit quelques mots qui se voulaient les plus neutres possible. Elle recomposa le numéro et cette fois-ci put s’exprimer, d’une voix pâteuse et presque tremblante :
Comme madame Le G*** ne la rappelait pas, Corinne essaya par trois fois de la joindre. En vain. Elle ferma le bureau à dix-huit heures cinq et rentra un peu tristement chez elle.
Le week-end fut gris et pluvieux et elle eut du mal à garder sa patience avec ses enfants et – plus encore – avec son mari, furieux à l’idée que sa femme travaille un jour supplémentaire.
Le lundi matin, le mauvais temps s’était évanoui et un franc soleil régnait sur Quimper. Il faisait doux. Corinne arriva à l’agence à huit heures moins le quart, monta à son bureau et attendit. À huit heures pile elle reçut – enfin – l’appel tant désiré.
Corinne, surprise, ne comprit pas cette distance. Son ton se fit plus chaleureux.
Corinne raccrocha et respira fort. Elle considéra sa tenue, et si elle se trouva plutôt sexy, elle se dit qu’elle n’était pas du tout adaptée à un quelconque travail manuel : ensemble de jean – longue jupe et veste brodée – sur un chemisier blanc sobrement décolleté mais joliment transparent avec des escarpins à hauts talons. Glissant une main dans son corsage et à l’intérieur de son soutien-gorge, elle toucha l’une après l’autre les pointes de ses seins subitement dressées. Relevant sa jupe de sa main libre, elle effleura ses cuisses à la lisière de ses bas. Elle se sentait vraiment excitée, mais résista à la tentation de se caresser. Elle se demandait comment Sylvie réagirait à la découverte de ses dessous : elle se savait particulièrement désirable en bas et porte-jarretelles ! Elle sortit un miroir de son tiroir et vérifia sa coiffure et son maquillage. « Sexy mais classe ! » pensa-t-elle…
Elle avait ramené ses cheveux en un chignon assez lâche, prévoyant qu’elle serait peut-être décoiffée. Comment allait se dérouler la journée ? Elle sentait encore la bouche de Sylvie collée contre sa vulve et sa langue qui s’activait expertement sur son clitoris, et elle se dit qu’il ne lui déplairait de prendre cette fois l’initiative !
Corinne attendit cinq minutes devant la porte des bureaux avant que ne s’arrête la BMW blanche de Madame Le G***. Corinne s’installa confortablement et jeta un regard timide sur la conductrice. Sylvie avait changé de coiffure : elle avait coupé sa crinière de lionne et portait maintenant des cheveux très courts. Elle était vêtue d’une robe moulante qui lui arrivait à mi-cuisses et d’une veste de cuir rouge. Elle gardait de ses vacances en Corse – Corinne était au courant de tout – un joli bronzage naturel. Après un long silence, Corinne l’interpella :
Les deux femmes se regardèrent en souriant et ne dirent plus un mot avant d’arriver à destination. La résidence Bois d’Amour était un complexe de haut standing, composé de deux immeubles de trois étages.
Elles se garèrent au pied de l’immeuble. Sylvie donna les clés à Corinne et enfila sa veste qui était sur la banquette arrière. Elle prit avec elle un petit sac de voyage et un appareil photo. L’appartement témoin était au premier étage. Elles prirent l’escalier et Sylvie expliqua qu’elle souhaitait un appartement dans une résidence calme. Corinne ouvrit la porte.
L’entrée donnait sur un vaste séjour et Sylvie posa là le sac de voyage. Rapidement, Corinne se prit au jeu et, se rappelant quelques-unes des caractéristiques du projet, improvisa des commentaires.
Elles terminèrent par la plus grande des deux chambres à coucher, équipée notamment d’un large dressing entièrement recouvert d’un miroir qui occupait tout un pan de mur. Le grand lit avait un cadre en métal sobrement ouvragé – tête et pieds à barreaux – et il était couvert d’un large plaid imitation fauve.
Corinne se prêta donc au jeu des photographies, et Sylvie semblait y prendre un tel plaisir que le modèle improvisé se demanda si Sylvie n’allait pas lui demander de faire des photos dénudées ! Mais semble-t-il satisfaite de cet intermède, la photographe mit un terme à la séance et posa l’appareil sur le lit.
Corinne accompagna Sylvie dans l’entrée et cette dernière fouilla dans le grand sac d’où elle tira un revolver en plastique grossier qu’elle braqua sur elle.
Interloquée, Corinne leva immédiatement les mains et, se rendant compte que le jeu entrait dans une nouvelle phase, elle prit un air apeuré.
Corinne, qui l’avait gardé en bandoulière, le lui tendit puis remit les mains en l’air. Sylvie s’en saisit et, se détournant, s’agenouilla devant le sac de voyage, farfouilla vaguement à l’intérieur. Se retournant elle tendit à Corinne une paire de menottes qui n’étaient, elles, en rien factices…
Corinne obéit et referma un premier bracelet sur son poignet gauche. Le métal froid et dur lui fit une curieuse impression. Il y avait fort longtemps, jeune fille, elle avait découvert le trouble plaisir d’être attachée. Et fort longtemps qu’elle ne s’y était pas adonnée.
Et elle referma le second bracelet sur son poignet droit : au second déclic, Corinne sentit ses mamelons durcir et sa chatte s’humidifier. Il lui semblait qu’elle s’alanguissait, qu’elle fondait : elle ignorait tout des intentions de la blonde, mais elle savait que cette journée qu’elles allaient passer ensemble serait brûlante. Sans ménagement, tout en traînant son sac de voyage, Sylvie la poussa jusqu’à la grande chambre à coucher.
Corinne obtempéra et s’assit face au miroir du mur.
Ouvrant le sac à main de Corinne, elle en avait tiré un vibromasseur argenté. En riant, elle le jeta sur le lit. Corinne, interloquée, hésita un instant entre deux jeux : devait-elle accuser Sylvie de l’y avoir placé – ce qui était évidemment le cas – ou feindrait-elle que cette dernière ait découvert son secret ? Choisissant la deuxième option, elle joua les offusquées.
Elle ouvrit un tiroir de la commode de la chambre d’où elle tira des bas et des dessous en dentelle sous le regard étonné de Corinne qui se dit que, décidément, Sylvie avait tout prévu… Elle protesta de nouveau.
Et elle tira cette fois un imposant godemiché rose à ceinture qu’elle brandit devant le nez de Corinne, bouche bée.
Elle ne put réprimer un sourire car, bien au contraire, elle comprenait de mieux en mieux le jeu auquel Sylvie l’invitait, et elle le trouvait de plus en plus intéressant et de plus en plus excitant. La femme de son patron s’agenouilla devant elle, posa le gode sur le lit à côté du vibromasseur, passa ses mains sous sa jupe et commença à lui caresser les jambes.
Elle poussa un petit cri de surprise lorsque ses doigts découvrirent la chair au niveau des cuisses et qu’elle comprit que la jeune femme avait mis un porte-jarretelles. Perdant soudain son flegme, elle lui releva la jupe pour découvrir les trésors apprêtés – si joliment apprêtés – dans un écrin de dentelle blanche.
Sylvie se détacha soudain de sa contemplation et se releva.
Corinne obtempéra. Sylvie ouvrit son sac et en tira une corde rouge avec laquelle elle lui attacha les jambes, liant étroitement les chevilles et les genoux. Puis, se déplaçant derrière Corinne, elle lui attacha les coudes si serrés qu’ils se touchaient presque, faisant bâiller son corsage sur sa poitrine. Elle le défit avec application. Corinne portait un soutien-gorge de tulle blanche si fine qu’elle en était quasi transparente, tendue sur ses mamelons aux larges aréoles brunes.
Ce vouvoiement subit troubla Corinne, comme si cette distance affichée donnait soudain plus de vraisemblance à leur jeu.
Clic.
Clic.
Clic.
Et elle tira de sa poche un bâillon boule.
Corinne la contempla, les yeux grands écarquillés : elle ne s’attendait absolument pas à cela ! Elle n’avait pas opposé de réelle résistance, et Sylvie lui avait fourré l’ustensile dans la bouche sans difficulté.
Clic. Clic. Clic.
Sylvie lui caressa longuement les seins à travers le tissu, flattant les tétons granuleux hautement érigés et durcis, dégageant ses épaules des fines bretelles : l’adorable poitrine qui n’avait guère besoin de soutien s’épanouit exquisément. Corinne ferma les yeux et gémit doucement dans son bâillon. Sylvie lui retira alors les menottes et les remplaça par une cordelette, lui liant les avant-bras l’un contre l’autre des poignets jusqu’aux coudes.
Clic. Clic.
Elle fit rouler Corinne sur le flanc, lui remonta sa jupe et glissa sa main entre ses cuisses, appréciant l’humidité de la culotte de la belle captive. Elle porta ses doigts mouillés à son nez.
Et elle quitta la chambre.
Seule, attachée, bâillonnée, Corinne était envahie de pensées torrides. Tirant sur ses liens et se tortillant sur le lit, elle se retrouva à plat-ventre, le nez sur les deux jouets érotiques de Sylvie. Elle frotta ses seins sur la lourde couverture aux longs poils synthétiques, et ses mamelons se raidirent. Si elle avait déjà testé la stimulation en solitaire avec un accessoire – sa brosse à dents électrique – elle n’avait jamais utilisé d’ustensile aussi explicite que le godemiché dont, à coups de menton, elle testa la fermeté : elle restait si souvent frustrée par une débandade maritale qui arrivait toujours trop tôt !
Alors ? Allait-elle aujourd’hui être baisée par cette belle et grosse queue, une queue qui jamais ne faiblit, qui jamais ne se relâche ? Elle avait hâte ! Dans sa chatte ! Dans sa bouche ! Sa jupe était maintenant tirebouchonnée au-dessus de ses hanches et ses seins avaient quitté l’écrin de son soutien-gorge. Elle baissa les yeux et vit la tache humide dans l’entrejambe de sa culotte. Elle grogna ! Elle voulait maintenant que Sylvie s’occupe d’elle – de ses seins, de ses mamelons, de son cul et de sa chatte : elle était prête !
**********
Corinne avait cessé de s’agiter, attendant avec impatience le retour de sa ravisseuse. Allongée sur le côté, elle regardait son image dans la glace et se trouvait particulièrement excitante. Elle aimait particulièrement la manière dont la lumière accrochait le volume de ses seins à moitié dénudés et la tension de ses jarretelles sur ses cuisses. Son chignon bien malmené ajoutait encore à sa sensualité, lui donnant un air rétro qui ne lui déplaisait pas.
Pour le coup, elle ne s’était pas du tout attendue à cela ! Cette femme la rendait folle, et elle se demandait si elle n’était pas en train de tomber amoureuse…
Enfin Sylvie revint. Elle avait retiré sa veste et Corinne put à loisir apprécier sa robe légère au décolleté plongeant. Corinne remarqua tout de suite – et apprécia – que ses gros seins soient libres de toute entrave.
Corinne soupira, sentant que Sylvie allait maintenant lui donner ce qu’elle attendait… Effectivement, celle-ci délia ses chevilles et ses genoux. Elle aida Corinne à se lever ; défroissant sa jupe, elle la laissa tomber sur le sol.
Et, lui retirant sa culotte trempée, elle la jeta sur le lit.
Sylvie tira du sac deux cordes blanches ; elle attacha la cheville droite de Corinne à sa cuisse droite et, pareillement, sa cheville gauche à sa cuisse gauche.
Sylvie défit le bâillon, laissant Corinne respirer. Conformément à la consigne, elle garda le silence. Sylvie enleva ses chaussures et releva sa robe au-dessus de son ventre. Elle fit un tour complet sur elle-même, offrant tour à tour à Corinne son fessier majestueux et sa chatte à la toison blonde parfaitement taillée.
Corinne hocha la tête affirmativement.
Elle fouilla dans la poche de sa veste et en tira un petit tissu qu’elle déplia – Corinne reconnut immédiatement la petite culotte qu’elle avait emmenée en trophée lors de leur première rencontre ; elle la lui fourra dans la bouche et noua un foulard par-dessus.
Elle récupéra une corde de soie bleue dans son sac, délia les mains de Corinne et noua à nouveau son poignet gauche. Elle lui tordit le bras dans le dos, fit passer le lien sur son épaule droite, le redescendit entre ses seins, entre ses cuisses, sa chatte et ses fesses, fit un dernier tour autour de sa taille pour lui bloquer le bras jusqu’au coude et la rattacha au poignet entravé. Le lien était suffisamment ferme pour interdire toute rébellion, mais assez lâche pour permettre un certain confort.
Elle s’assit à côté de Corinne, face au miroir.
La main gauche de Sylvie massait ses seins à travers ses vêtements, frottant, pinçant et tirant ses mamelons. Elle se servait de sa main droite sur sa chatte, se baisant de deux doigts et frottant furieusement son clitoris. Bientôt elle gémit de plaisir.
Corinne hésita, puis à son tour entra dans la danse. Elle utilisa sa main libre comme elle le pouvait sur sa propre chatte et, par un balancement léger, la soie frottait son intimité et elle s’excitait également à la vue de Sylvie qui se donnait du plaisir. Elle n’aurait jamais imaginé qu’un jour elle serait capable de se masturber en compagnie d’une autre femme ; mais là, avec Sylvie, cela lui semblait naturel, et elle ne se posait pas de questions. Et elle voulait gagner.
Sa respiration se fit plus rapide et bientôt elle se mit à gémir bruyamment à travers son bâillon. Et son orgasme enfin explosa.
Sylvie avait redoublé ses efforts sitôt qu’elle avait entendu que Corinne commençait à jouir, son désir aiguisé, attisé par la volupté de la situation, mais elle avait rapidement été dépassée par la fougue de son amie et avait fini par la prendre dans ses bras, lui caressant et lui embrassant son visage inondé de sueur.
Elle la laissa se calmer dans ses bras.
Corinne retrouva ses esprits et regarda Sylvie avec une tendresse bien proche du sentiment amoureux…
En retour, de sa main libre, Corinne lui caressa la cuisse. Mais Sylvie, retrouvant la distance de son rôle, reprit le contrôle du jeu.
En parlant, Sylvie lui délia les bras, se débarrassa de son chemisier qu’elle jeta par terre sur sa jupe et dégrafa son soutien-gorge. Elle lui délia les jambes et Corinne se leva pour se dégourdir. Elle allait défaire ses bas mais Sylvie l’interrompit.
Involontairement, Corinne rougit à cette remarque et porta ses mains à ses seins pour les cacher.
Elle lui lia comme précédemment cuisses et chevilles ensemble et lui remit les menottes. Elle recula et admira son travail.
Clic. Clic. Clic. Cette fois-ci, Corinne ne protesta pas et Sylvie lui retira de sa bouche la culotte toute mouillée de salive.
Elle s’installa sur le lit face à elle et ouvrit les jambes. Son sexe rose luisait de plaisir…
Corinne se laissa tomber en avant et sa bouche se mit immédiatement au travail, avec une avidité – et une dextérité – dont elle ne serait pas crue capable… Elle était certes gênée par sa position et par ses liens, mais sa langue et ses lèvres déjouaient ces handicaps par leur enthousiasme et leur fougue.
Sylvie l’avait agrippée par les cheveux pour accompagner et encourager son amie dans son cunnilingus en remuant ses hanches en cadence : elles trouvèrent bientôt une synchronisation parfaite. La passion qui avait envahi Sylvie s’exacerbait à chaque regard qu’elle jetait sur leur reflet dans le miroir : elle se faisait littéralement baiser par la langue de Corinne, et un orgasme du tonnerre la fit soudain s’effondrer en arrière, laissant sa maîtresse reposer sa tête sur le doux oreiller de sa toison pubienne et de son ventre.
Sa respiration enfin revint à la normale et elle reprit ses esprits en caressant doucement les cheveux de Corinne.
Sylvie se releva et rabattit sa robe sur ses cuisses. Elle ramassa la culotte chiffonnée qui traînait sur le lit, la roula en boule et l’approcha du visage de Corinne.
Machinalement, Corinne ouvrit la bouche ; Sylvie lui fourra cette deuxième culotte à l’intérieur et maintint le tout avec le foulard. Elle délia les jambes de Corinne, l’aida à se lever puis lui retira ses menottes qu’elle remplaça par une cordelette de soie. Elle fouilla dans son sac et en tira un long morceau de corde qu’elle passa autour de sa taille et qu’elle noua solidement à l’arrière, laissant deux bouts à peu près égaux.
Elle fit passer la corde entre ses fesses et tira doucement jusqu’à atteindre les plis de sa chatte. Corinne gémit dans son bâillon
Les yeux de Corinne s’écarquillèrent. Elle remua frénétiquement la tête en signe de protestation.
Elle tira légèrement sur la corde et Corinne étouffa un petit cri en se trémoussant.
Elle tira de nouveau et Corinne, une fois encore, se tortilla en gémissant avant de se décider à avancer. Sylvie déambula d’abord dans l’appartement en chantonnant. Sylvie maintenait la pression sur la corde, contraignant sa prisonnière à la suivre au plus près, stimulée par le frottement de la corde dans son endroit le plus sensible et qui, bien qu’inquiète, y prenait un certain plaisir – un plaisir certain et embarrassé. Lorsque Sylvie s’arrêtait une seconde, Corinne se haussait sur la pointe des pieds pour soulager la pression de la corde sur sa chatte.
Enfin elles atteignirent le balcon inondé de soleil. Corinne avait beau savoir que personne ne pouvait la voir, elle se raidit à l’entrée de la porte-fenêtre. Sylvie tira d’un coup sec et Corinne écarquilla les yeux en poussant une légère plainte.
Juste au milieu de la terrasse, en plein soleil, Sylvie avait retourné une table de balcon sur laquelle elle avait étendu des coussins et une serviette. Corinne se détendit : non, personne ne la verrait… Sylvie lui retira les menottes, lui tendit les bras en arrière et les lia ensemble avec une longue corde dédoublée. Elle la fit s’allonger sur le dos et lui attacha les chevilles à deux des pieds de la table dans une position plus qu’osée : non seulement Corinne se laissait faire, mais son regard brillait de plaisir. C’est ceci qui fit sourire Sylvie…
Le gémissement qui filtra du bâillon apparut comme une approbation. Sylvie lui fit lever les reins et glissa la double corde de ses mains sous ses fesses. Corinne gémit lorsque le coton pénétra sa chatte. Ce contact, cette caresse, qu’elle ne connaissait pas deux heures auparavant l’électrisait au plus haut point. Elle attacha la corde aux deux autres pieds de la table.
Un tube de crème solaire…
Sylvie versa une dose de lotion dans ses mains, puis directement sur Corinne. Elle commença à masser son cou, puis ses mains se déplacèrent sur ses épaules, ses bras, son ventre, ses jambes. Une autre dose, et Sylvie appliqua la lotion sur ses seins, tournant sur ses aréoles, effleurant, tirant ses mamelons… Encore une dose ; Sylvie s’attaqua à son entrejambe et, bien sûr, elle apporta une attention particulière à son anus, à sa chatte… Corinne commençait à gigoter et à gémir plus fort. La corde était trempée et Sylvie savait qu’elle était sur le point de jouir. Elle lui ramena les jambes en arrière, et pan ! Sylvie lança une claque sonore sur les fesses de Corinne.
Et Sylvie attacha un foulard sur ses yeux.
Le soleil tapait sur la chair nue de Corinne. Elle avait entendu la voiture de Sylvie démarrer et s’éloigner. Elle entendit des voix masculines qui semblaient étonnamment proches – lui semblait-il – juste en dessous du balcon. Elle tenta de se détendre mais une mouche semblait particulièrement apprécier sa compagnie, et ses allées et venues incessantes suscitaient des spasmes incontrôlés qui faisaient jouer sur son corps la magie des cordes – et en particulier celle qui tracassait son entrejambe. Que faisait Sylvie ?
Soudain elle sentit la caresse d’une plume sur ses seins. Elle cria à travers son bâillon dans l’espoir d’une réponse de son amie, mais celle-ci resta muette.
Clic. Elle la prenait en photo ? Elle pesta une protestation étouffée.
Clic. Clic. Sylvie continuait… Mais était-ce bien elle ? Elle n’avait pas entendu revenir la voiture… La plume mystérieuse jouait avec ses mamelons et flattait ses aréoles. Son désir recommençait à croître : Sylvie – ou qui que ce soit – jouait avec son corps, et son corps criait son ivresse…
Maintenant ses seins étaient léchés, avidement embrassés – une bouche de femme, elle en était sûre ! Des mains avides pétrissaient son fessier – des mains de femme ! Et un doigt indiscret astiqua habilement son clitoris, pénétra sa chatte puis s’inséra dans son anus. Puis les lèvres disparurent de ses seins et… Pan ! Pan ! Pan !
Corinne savait qu’elle était proche, vraiment proche… La corde entre ses jambes fut brutalement tirée vers le haut ; Corinne jouit avec un long cri étrangement déformé et amorti par le bâillon, et d’un coup se laissa fondre dans ses liens soudain relâchés. Elle sentit glisser la corde sur son entrejambe et frotter encore longuement contre son clitoris. Une main essuya doucement son front, un baiser effleura ses lèvres bâillonnées.
Un long moment s’écoula et elle entendit la porte de l’appartement claquer. Elle paniqua. Qui ?
Sylvie enleva la culotte de la bouche de Corinne. Elle recula, la délia et examina sa captive.
Elle lui tendit un débardeur blanc que Corinne déplia.
(à suivre)