Résumé des épisodes précédents :
Je fais la connaissance d’Alban. Cet homme m’impressionne et me plaît, (La Paillote, Pointe-Noire, RPC).
Alban m’a invité à une sortie en mer. J’ai découvert son corps sublime et sa belle queue. Il a envie de me prendre comme une femelle et je n’attends que cela (Sortie en mer).
Après la soirée très, très hot avec les très spéciaux amis d’Alban, j’ai passé la nuit entière avec lui. Je suis maintenant Alexandra sa femelle (Soirée chez Alban, je deviens Alexandra).
Jean-Gab est passé un soir et nous sommes partis tous les deux dans un délire de travesti. Nous sommes sortis en ville. Il m’a supplié de le sodomiser, ce que je fais contre le bar : son premier petit blanc et moi mon premier petit noir (Sortie en travesti avec Jean-Gab).
J’ai découvert que mes voisins Murielle et Marc sont très coquins. Alban m’a emmené à une plage naturiste gay, il m’a exhibé et baisé en public. Le soir j’accepte de devenir sa soumise et d’être éduquée par Maîtresse Zoé (Soirée en tête à tête avec Alban).
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Alexandra, la soumise
Je passe la journée du dimanche à traîner mettant de l’ordre dans mes pensées. Je me rends compte et conviens que ce qui m’arrive est monumentalement surprenant. Je ne pouvais pas imaginer il y a quarante-huit heures qu’Alban me demanderait d’être sa soumise et que j’accepterais.
De plus j’ai accepté d’être dressée pour devenir une bonne femelle soumise à servir les plaisirs de mon Maître.
Qu’est-ce que cela va changer dans ma vie ? Comment les gens vont-ils me voir maintenant ? Plus comme un petit PD, mais comme un travelo à Black ? Que va-t-il se passer avec Diane ? Il faudra un jour que je lui en parle.
Justement, vers midi elle m’appelle. Le téléphone fonctionne bien en ce moment.
- — Allo, mon chéri, comment vas-tu ? Bien, j’espère.
- — Oui bien et toi ? Tu ne t’ennuies pas de trop ?
- — Je passe du temps avec Laura et Marc. Ils viennent me voir régulièrement et nous passons de temps en temps des soirées assez « débridées » où l’on parle beaucoup. J’ai appris qu’ils étaient bi tous les deux, surprenant non ? J’ai même compris qu’ils sont très soumis. Ils m’ont avoué qu’ils ont eu un Maître commun l’an passé qui les a dressés à la soumission. J’avoue que j’aimerais bien les « coacher » tous les deux, ils ont l’air d’apprécier ma compagnie et de rechercher « un guide ».
- — Cela ne m’étonne pas de Marc, j’avais remarqué son côté un peu « lope ».
- — Oui et tu es bien placé pour ça, n’est-ce pas mon chéri ?
Elle ne croyait pas si bien dire.
- — Et comment s’est passée ta soirée d’hier ? Tu m’avais dit que tu étais invité.
- — Bien, très bien, principalement des Congolais très intéressants.
- — Et votre hôte, qui était-ce ?
- — Alban est un grand type, ingénieur dans le pétrole, un bel homme, élégant, disert et chaleureux.
- — À t’entendre, on dirait qu’il te plaît, non ?
- — C’est vrai que jusqu’à maintenant je n’ai pas rencontré quelqu’un comme lui dans mon entourage.
- — Prends garde, mon chéri, avec le joli petit cul que tu as, tu vas finir par te faire draguer.
Si elle savait ! Mon cul lui appartient déjà.
- — Tu sais, cela fait longtemps que je ne me suis pas fait draguer par un homme.
- — Peut-être mon chéri, mais tu es une proie facile à prendre et je ne serais pas étonnée que tu retombes dans les filets d’un beau mâle, qui plus est Africain, n’est-ce pas ?
- — C’est bizarre Diane, tu sembles cautionner le fait que je puisse tomber sous le charme d’un Africain.
- — Sans jalousie, mais plus par curiosité : oui ! Et quand tu es rentré chez toi, tu t’es caressé en pensant à lui ?
- — Diane nos conversations sont peut-être écoutées.
- — Ne te défile pas, réponds.
- — Oui effectivement, sous la douche… une main devant, une main derrière…
- — Tu es une salope, mon chéri, tu bandes pour un Black et en plus tu t’investis l’arrière-train en pensant à lui !
- — C’est occasionnel.
- — Je voudrais bien que tu m’en reparles et que tu me dises la suite, n’est-ce pas Alex ?
- — Oui, mais tu me raconteras à propos de Laura et Marc.
- — OK, fait-elle. C’est un échange équilibré.
Cette conversation avec Diane me rassure, car elle me donne en quelque sorte un blanc-seing pour « me distraire » y compris avec Alban. Elle connaît son nom maintenant. Son propos m’interroge aussi parce qu’elle me parle de « coacher » Laura et Marc. La connaissant assez dominatrice, elle doit vouloir soumettre ce couple d’amis, les dresser et les mettre à sa botte.
Je serai curieux de voir ça. En pensant cela, je me dis que ce soir j’ai moi-même rendez-vous avec Zoé, celle qui va me dresser en femelle soumise.
Bizarre croisement de situations entre deux proches, mais… à sept mille kilomètres de distance, me dis-je.
À dix-huit heures pile, je suis devant la maison de Zoé qui habite à quinze minutes à pied de chez moi. Cela tombe bien, car je n’ai pas d’auto et je me voyais mal prendre un taxi pendant deux semaines.
Je suis inquiet, c’est la première fois que je vais me soumettre à une « Maîtresse ». Autrefois, Jean m’avait aussi « éduqué », mais de façon très douce, là je doute que cela soit le cas. Zoé a l’air d’être une femme à poigne, très autoritaire, il faut que j’entre complètement dans le jeu sinon je risque les ennuis avec elle et Alban.
Je sonne au portillon.
- — Qui est là ?
- — C’est Alexandra, Maîtresse (j’avais répété pour ne pas rater ce premier contact).
- — Entre, soumise Alexandra. Quand tu auras fermé le portail, je veux que tu te déshabilles entièrement et que tu me rejoignes à la porte d’entrée.
Je m’exécute et nu, mes vêtements sous le bras, je parcours une trentaine de mètres pour rejoindre la maison. Les haies ne sont pas très fournies et de temps en temps le faisceau des phares d’une voiture croise ma marche, cela veut dire que je peux être vu de la route. Je n’ai pas intérêt à me faire prendre par un milicien en maraude, car j’aurais vite fait de me retrouver au poste de la Sécurité publique à expliquer pourquoi je suis nu, même si c’est dans une propriété privée. On ne badine pas avec les mœurs dans une République socialiste marxiste.
Zoé m’attend à l’entrée de la maison sur le perron.
- — Les chaussures aussi.
- — Oui, Maîtresse.
Elle me fait entrer.
Au début du couloir, il y a des casiers ouverts. Zoé m’en montre un.
- — Ce casier est le tien, tu prendras ou revêtiras ce que j’aurai disposé dedans. Au minimum, tu trouveras un collier de chienne avec une médaille à ton nom portant la mention « Alexandra propriété de Maître Alban ». Ce collier ne te quittera plus. Tu rangeras tes habits dans ce casier. Est-ce que tu as compris ?
- — Oui, Maîtresse.
- — OUI quoi ? pute à Black.
- — Oui, j’ai compris, Maîtresse.
- — C’est mieux.
Zoé va dans le salon et m’ordonne de la suivre. Elle s’assoit. J’attends qu’elle m’invite à le faire aussi.
- — Toi, tu restes debout, la tête baissée et les bras le long du corps, en position d’attente de mes ordres.
- — Oui, Maîtresse, je reste debout en position d’attente de vos ordres, tête baissée et bras le long du corps.
- — Bien ! c’est exactement comme cela que tu dois répondre.
- — Énumérons les premières règles, me fait-elle :
1— Tu m’appelles Maîtresse ou Maîtresse Zoé.
2— Tu obéis à tous mes ordres et tu attends un ordre avant de faire quoi que ce soit : pas d’initiatives.
3— Tu es nue chez moi et à chaque fois que cela est ordonné, ou bien tu portes les habits que je te donne à porter.
4— Tu portes ton collier de chienne.
5— Tu réponds aux questions comme je viens de te l’enseigner.
6— Tu es épilée en permanence. Dès demain, tu te feras épiler ici, en plusieurs étapes, de façon définitive, le pubis, les fesses et les jambes puis, plus tard, le reste du corps y compris les bras. Tu veilleras à avoir les cheveux coupés à ras.
7— En dehors de chez moi, tu porteras exclusivement des sous-vêtements féminins, en toutes circonstances, et tous lieux. Je t’en fournirai.
8— Si tu désobéis ou accomplis mal les ordres, tu seras punie. La punition pourra être de toute nature, y compris physique, mais sans violence.
9— À partir de maintenant, tu as interdiction formelle de te caresser et de te faire jouir seule, sauf si tu en reçois l’ordre. Ton sexe, c’est ton anus qui devient une chatte de femelle dont ton Maître et moi disposons à notre guise.
- — As-tu compris chienne ?
- — Oui, Maîtresse, j’ai compris les règles à respecter.
- — Ce n’est que le début, quelle est la règle N°6 ?
- — Je dois être épilée en permanence, Maîtresse.
- — Et la 9 ?
- — Je ne dois plus jouir avec ma bite, mon anus est une chatte de femelle que vous pouvez utiliser comme vous le voulez.
- — C’est bien pour un début. Ultérieurement d’autres règles seront ajoutées notamment par ton Maître.
Zoé ajoute :
- — Ton dressage de soumise va durer deux semaines. C’est court, tâche d’être assidue et intelligente, cela conditionnera ta relation de soumise avec ton Maître. Tu as le droit de tout arrêter quand tu le veux pendant ces deux semaines, après il faudra l’accord de ton Maître pour mettre fin à ta soumission envers lui. Si tu es mauvaise élève, je te punirai sévèrement. Tu seras ici en contact avec des soumis, soumises et mes assistants. Ils sont tous sains et surveillés régulièrement. À la fin de la première semaine, tu auras un test, tu ne sauras pas en quoi il consistera. À la fin de ta période de dressage, tu auras un test final, peut-être en présence de ton Maître.
J’essaie de tout retenir pour ne pas avoir de problèmes avec Maîtresse Zoé.
Zoé continue :
- — Note que ta condition de soumise ne fera, à aucun moment, atteinte à ta vie privée ou professionnelle. Ton état de soumise à ton Maître Alban ne sera révélé à personne sans l’accord de ton Maître qui peut prendre aussi ton avis.
Je suis rassurée par cette dernière phrase.
Elle poursuit :
- — En plus du dressage, je te féminiserai pour que tu ressembles à une vraie femelle, tu apprendras à te maquiller et à porter robes, jupes, perruques et dessous sexy. Ce soir, tu pars avec une paire de chaussures à talon, je veux que tous les soirs tu les portes chez toi au moins une heure. De plus, je te ferai travailler tes tétons, ils doivent grossir encore. Ton Maître les aime gros. Est-ce que tu as compris, soumise Alexandra ?
- — Oui, Maîtresse, j’ai compris. Vous allez me dresser et me féminiser.
- — C’est ce que ton Maître souhaite. Quels sont les domaines que tu penses devoir améliorer pour mieux plaire à ton Maître ?
- — Comme vous l’avez dit, Maîtresse, je dois être plus féminine pour mon Maître.
- — Quoi encore ?
- — Lui donner tout ce que mon corps peut lui permettre de plaisirs, Maîtresse.
- — Comme ?
- — Je n’arrive pas à lui pratiquer de gorge profonde et je sais qu’il aime ça, Maîtresse.
- — C’est effectivement un point à améliorer. Dans trois semaines, tu seras la reine des suceuses de grand fond. Je te prévois un entraînement intensif, ceux qui auront à se vider les couilles pourront le faire directement dans ton œsophage, quelle que soit la taille de leur queue.
Sur le ton du conseil, elle me fait :
- — Alban, ton Maître, t’a choisie. C’est une chance pour toi, c’est un homme bon. Si tu le déçois, souviens-toi qu’il est puissant aussi. C’est tout pour ce soir, tu peux partir. Voici tes escarpins, porte-les au moins une heure par jour.
- — Oui, Maîtresse, je les mettrai.
- — N’oublie pas : rendez-vous chez moi tous les soirs à 19 h 30 sauf le samedi. Si tu es en retard, tu auras droit au fouet.
- — Oui, Maîtresse, tous les soirs à 19 h 30, sauf le samedi.
Dehors, je me rhabille et repars chez moi, les escarpins à la main, la tête pleine de pensées et de questions défilant à cent à l’heure presque les mêmes qu’au début avec Jean.
Là, c’est bien plus sérieux.
Dans quelle aventure je me suis fourré ? Vais-je être à la hauteur de ce que mon Maître et son éducatrice veulent faire de moi ? Bien que Diane me laisse libre de mes relations ici (en tous cas, elle semble bien le penser) quelle sera sa réaction quand elle saura que je deviens une lopette féminisée soumise à un mâle africain, pour qui je suis prêt à tout ? Et à mon travail, ma transformation va bien se remarquer !
Je cesse de me poser toutes ces questions auxquelles seul le temps apportera des réponses et me dit : « c’est comme ça alors sois naturel et profite de ce que la vie t’envoie ».
J’arrive chez moi. Dans la cour, Murielle m’interpelle :
- — Hé Alex ! Tu as deux minutes ?
J’ai juste le temps de poser les escarpins (les voir aurait suscité quelques questions) et d’aller à sa rencontre, au grillage à moitié éventré qui sépare les deux cases.
- — Bonsoir Murielle, fais-je.
- — Bonsoir Alex, dit-elle en me prenant par le cou des deux bras pour m’embrasser de deux bises que je qualifierai de tendres et appuyées plutôt qu’amicales.
Cela fait longtemps que je n’ai pas eu un contact physique aussi proche avec une femme. La demi-obscurité et l’éclairage derrière elle me laissent voir que sa poitrine est libre sous un léger chemisier à fines bretelles dont les échancrures plongent devant et derrière.
Elle porte aussi un short, que devrais-je dire ? Plutôt un vestige de short de coton blanc effiloché ultra court largement échancré lui aussi devant et derrière pour ne pas être de reste avec le chemisier. La pièce de tissu qui tient le short sur ses hanches n’est vraiment pas large.
- — Tu es coquine en diable, Murielle, dans ce short et ce chemisier.
- — Merci ! Ce compliment me ravit, c’est vrai je suis un peu coquine et parfois plus, me dit-elle dans le creux de l’oreille. Tu n’es pas mal coquin non plus, j’aime bien ta chemise et surtout les deux petits tétons très féminins qui saillent sous celle-ci. Franchis la clôture et viens prendre un verre avec moi, Marc n’est pas encore rentré, mais ne tardera pas.
J’avais déjà refusé son invitation une fois, refuser une deuxième fois serait incorrect. Je sentais à son attitude allumeuse qu’elle avait quelque chose à me demander.
- — OK, fais-je en enjambant le grillage décidément pas en état du tout.
Murielle me devance et une fois de plus, j’ai la preuve que deux hémisphères sont généralement séparés par une ligne, celle du short qui sépare les deux fesses de ma voisine est aussi virtuelle que l’équateur. Je me demande s’il y a assez de tissu pour tenir la couture !
Je m’assieds en terrasse pendant qu’elle va chercher à boire. Elle revient avec deux bières et m’en tend une en se penchant. Deux autres hémisphères, avides de liberté ceux-là, sont à un parallèle de sortir du chemisier. Elle le sait la coquine et prend son temps pour se redresser, elle a de beaux tétons et je comprends qu’elle apprécie les miens.
Elle tire un fauteuil face à moi, approche un pouf et s’installe confortablement le bassin en avant et les pieds sur le pouf. Le cours de géographie reprend et je constate bien la virtualité de la ligne de séparation des deux hémisphères postérieurs qui se prolonge sur le devant délimitant cette fois deux protubérances lisses et charnues : les grandes lèvres de sa chatte débordent du short. Ma très bonne vue me permet de dire que la couture du short à cet endroit est très humide, le frottement de cette couture et la proximité du clitoris ne sont pas étrangers à cet état.
Après tout l’équateur passe bien en milieu maritime !
- — Tu m’offres une belle vue sur ton intimité, Murielle, dis-je.
- — Ça te plaît ?
- — Eh bien, je serai autant voyeur que tu es exhibitionniste, répondis-je en pensant à la règle N° 9 que je m’étais engagé à respecter.
- — J’aime me montrer, ça m’excite beaucoup, d’ailleurs l’autre soir tu étais sur ta terrasse alors que Marc et moi nous racontions des histoires à nos amis, des histoires très personnelles. Tu as tout entendu n’est-ce pas ?
- — Vous parliez assez fort pour que je comprenne que vous avez, Marc et toi, des expériences « très libertines ».
- — Tu as entendu Marc et moi avec le serveur arabe ? Ça t’a plu ?
- — Oui, j’ai entendu et vous m’avez même un peu excité, c’est une histoire vraie ?
- — Absolument, je ne mens jamais lorsqu’il s’agit d’histoires de cul. J’ai remarqué qu’effectivement à la posture et aux gestes que tu avais, il n’y avait pas que notre récit qui t’excitait, mon cher Alex, ai-je bien vu ?
Je me demande si elle a compris que j’étais en train d’osciller du bassin le cul planté sur un concombre me l’enfonçant le plus possible en les écoutant.
- — Tu as une bonne vue, fis-je sans donner plus de détails.
- — Tu m’as entendue quand j’ai expliqué à nos amis que Marc, tout comme moi, s’était fait enculer comme une salope qu’il est, par le serveur arabe et qu’il en redemandait.
- — Je n’ai pas entendu qu’il en redemandait, mais j’ai compris qu’il a aimé ça.
- — Et tu as apprécié le récit ?
- — Oui, ce qui m’a le plus étonné, c’est que tu as laissé ton string sur la table avec ton numéro de chambre écrit sur l’étiquette. C’était très intelligent et innovateur comme invite !
Sans vergogne Murielle se caresse un téton, la couture du short est plus que trempée.
- — Nadine, une amie qui nous est chère, lui a même dit qu’il devrait essayer un Black. Ça me plairait bien de le regarder couiner en se faisant prendre le cul par un Africain bien monté, fit Murielle qui ondulait de plus en plus sur le fauteuil en se pinçant les deux tétons… Ah, quand on parle de queue la chatte apparaît ! fait Murielle.
Marc arrivait.
- — Murielle, ma chérie, tu reçois notre voisin très chaleureusement à voir ton short mouillé, dit-il en voyant sa tenue. Tu dois être à l’étroit là-dedans, non ?
- — Oui, tu as raison, je vais me mettre plus « à l’aise », dit-elle d’un regard complice à Marc. Sert une autre bière à Alex, j’en ai pour moins d’une minute. Pas de bière pour moi, je suis un peu « pompette » et je coule de partout. Ah mon chéri ! Alex nous a entendus l’autre soir, tu sais notre histoire avec le serveur arabe à Tanger.
- — Hum ! fait Marc, j’espère que cela ne va pas entacher nos bonnes relations de voisinage.
- — Rassure-toi, comme je suis un peu seul parfois, cela m’amuse. Je suis quand même un peu surpris que tu aimes te faire prendre le cul par un homme, Marc.
- — Euh oui ! Nous sommes bi tous les deux. Toi aussi ?
- — Ta femme est très exhibitionniste, je suis un peu gêné (je n’ai pas répondu à sa question).
- — Allons Alex, il ne faut pas, elle flashe sur toi depuis un moment. Elle aime vraiment se montrer sans aucune pudeur et sans arrière-pensée à qui lui plaît et surtout à toi. Je pense même qu’elle a envie que tu la baises. Lâche-toi ! J’aime quand elle est heureuse et sache que c’est réciproque pour elle.
Marc va chercher deux « col blanc » au frigo, entre-temps Murielle arrive, en effet très à l’aise. Elle a revêtu – si toutefois ce verbe convient – une espèce de paréo du même tissu que son chemisier quasi transparent, une bande de tissu haute de trente centimètres lui laissant la hanche et la cuisse droite entièrement dénudée. Elle n’a toujours pas de culotte. Ce voile tient par une fine chaînette nouée à la taille. Le chemisier a disparu, ses tétons sont dardés. Elle fait très femelle.
Elle aurait pu demander à son mari, mais non, elle me le demande à moi, c’est de la provocation.
- — Murielle, tu es belle et sexuellement très excitante, tu es une invitation au viol, qu’en pense ton mari ?
- — Tu es une bombe, ma chère femme, tu es un aimant à bite et j’aime quand tu t’exhibes à d’autres hommes. Une photo de toi dans cette tenue dans le journal local et dans neuf mois la population a augmenté de dix pour cent ! Il ne faudrait pas qu’on te lâche dans la rue.
- — Oh si ! j’aimerais bien essayer un jour, ça doit être faisable, n’est-ce pas Alex ? À moitié nue dans la rue, plusieurs Blacks me matant le cul. Rien que d’y penser, je ruisselle. Tu connais du monde, fait-elle d’un air lourd de sous-entendus, tu pourrais me mettre en situation, non ?
- — Si tu ne crains pas de te faire élargir de partout par du lourd et du gros, il faut y réfléchir.
- — Tu nous emmèneras, dis ? Je n’ai pas encore connu de Black. Ça devrait plaire aussi au petit cul de Marc.
- — Nous verrons, fis-je.
Murielle s’assied dans son fauteuil dévoilant son sexe épilé et luisant jusqu’à mi-cuisse tellement elle coule. Marc sera à la fête ce soir, elle est chaude comme une baraque à frites.
- — Oui nous verrons, fait Marc, assez inquiet de la tournure de la conversation. Alex, tu travailles dans la banque, n’est-ce pas ? J’aurais besoin d’un conseil de professionnel, car je voudrais faire un partenariat avec une société congolaise.
- — Ce n’est pas mon domaine de prédilection, je suis dans le conseil en management de banque. Par contre je connais quelqu’un à l’agence qui est chargé de clientèle professionnelle, je peux lui demander et il t’organise un rendez-vous à la banque.
Je pense à Arthur, il sera trop content de me rendre ce service.
- — Il est Congolais ?
- — Oui, il connaît bien le tissu industriel local.
- — Je préférerais être discret sur cette affaire et s’il est de confiance, nous pourrions avoir un entretien ici chez moi autour d’un dîner, tu serais invité bien sûr.
- — Oh oui ! C’est une bonne idée, fait Murielle les yeux brillants et les tétons dardés d’excitation.
- — Je lui en parle demain matin. Je dois vous quitter maintenant, j’ai une semaine chargée qui m’attend, dis-je en pensant à Zoé. Bonsoir Marc, je te tiens au courant. Bonsoir Murielle, je suis heureux d’avoir mieux fait connaissance avec toi.
- — Moi aussi, fait-elle en se collant à moi pour me rouler une grosse pelle devant son mari à peine surpris. Tu me fais mouiller comme une fontaine, Alex.
Je repasse la clôture, il est tard et j’ai mon premier « entraînement haut Talon » à faire. Encore un week-end très haut en érotisme. Je repense à Murielle : quelle salope ! J’avais mal tellement elle m’a fait bander. Mais voilà ! L’article 9 à respecter.
La semaine sera peut-être chaude aussi, ma première semaine « d’éducation de soumise » chez Maîtresse Zoé.
(à suivre)