Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 17411Fiche technique16508 caractères16508
Temps de lecture estimé : 10 mn
04/06/16
corrigé 06/06/21
Résumé:  Carter, Skywalker et Kenobi tentent de délivrer la Princesse Leïa. Le problème, avec les univers divergents, c'est que les petits détails changent beaucoup de choses...
Critères:  fdomine délire humour aventure sf fantastiqu
Auteur : Brodsky      Envoi mini-message

Série : Ilsa for ever

Chapitre 05
Ilsa, la Gardienne de l'Empire - 2ème partie

Résumé des épisodes précédents :


« L’interview maudite »

À la recherche d’un scoop, un journaliste rencontre Dyanne Thorne, une star de séries Z des années 70. Mais l’interview dégénère lorsqu’un clone de l’actrice fait son apparition pour expliquer que son but consiste à dominer le monde (et même ceux qui existent dans des univers parallèles). Ses deux gorilles fixent au cou du journaliste un étrange collier capable de l’envoyer dans ces mondes divergents…


« Ilsa, la chienne de l’Inquisition – 1ère partie »

Carter se réveille au moyen-âge dans une contrée où Ilsa est adorée comme une déesse et profite de son imposture pour réduire la population en esclavage. Il tente de rejoindre les rebelles, mais se fait arrêter avec eux et conduire au château de « la chienne ».


« Ilsa, la chienne de l’Inquisition – 2ème partie »

Grâce à sa connaissance des philosophes grecs et de l’époque moyenâgeuse, Carter parvient à se tirer des griffes de l’Inquisition et à rétablir l’harmonie dans l’univers où il avait été projeté, mais il bascule dans une autre contrée de l’espace-temps. Où va-t-il se retrouver ?


« Ilsa, la Gardienne de l’Empire – 1ère partie »

Carter s’est réveillé en pleine guerre des étoiles. Sauf que Dark Vador a disparu et que Han Solo n’existe pas dans cet univers divergent. La Princesse Leïa a été enlevée par Ilsa, et Carter part sur Tatooine afin de retrouver Luke, Obi-Wan Kenobi, et le Faucon Millénium que pilote désormais l’irascible Joachim.


_________________




D’après nos informateurs, Ilsa avait établi son quartier général sur la planète Servacos. Cette planète abritait des mines d’andris et de carsunum, deux des épices les plus convoitées de la galaxie. Planète à l’environnement désertique et hostile, on s’y rendait rarement pour son plaisir. C’était là que l’Empire envoyait travailler jusqu’à leur mort les prisonniers politiques dont il souhaitait se débarrasser. Et qui donc était plus qualifié qu’Ilsa pour régner impitoyablement sur monde affreux ?


Joaquim avait posé le Faucon Millénium à quelques lieues de la Forteresse Noire dans laquelle Leïa était retenue prisonnière. Obi-Wan nous remit à tous un équipement spécial composé, outre du blaster, d’un masque à oxygène protégeant les yeux et la bouche. L’atmosphère de Servacos était en effet remplie de particules d’épices qui rendaient euphoriques jusqu’à la folie ceux qui y restaient trop longtemps exposés. Il fut entendu que nous partirions à trois et que Joaquim garderait l’appareil.


Entrer dans la Forteresse ne fut pas très difficile. Elle avait été construite à partir des ruines d’un vieux château qui possédait un dédale de souterrains que les Jedi avaient utilisé durant des siècles. Obi-Wan en avait consulté les plans, et nous ne tardâmes pas à nous trouver à l’intérieur.


Toute personne ayant regardé la saga « Star Wars » made by Lucas (je passe volontairement sur la daube d’une absolue nullité qu’a produite Disney, appelée « Le réveil de la Force » et qui ne réveille même pas le spectateur) sait avec quelle facilité on peut venir à bout des soldats de l’Empire qui gardent un bâtiment : ils ne voient rien, n’entendent rien, et même lorsque l’on tombe face à face avec eux, leur capacité à réagir est telle qu’il est possible de les neutraliser avant qu’ils n’aient eu la possibilité d’articuler le moindre son. En cela, cet univers divergent ne divergeait pas de celui que je connaissais. Nous n’eûmes donc aucun mal à trouver la pièce dans laquelle la princesse Leïa était retenue prisonnière. Elle était allongée, sans connaissance et totalement nue sur une table d’écartèlement, et la totalité de son corps splendide était couvert de zébrures indiquant qu’elle avait reçu d’innombrables coups de fouet. Obi-Wan s’avança et tenta de la réveiller en lui parlant tout doucement.



Ilsa venait de faire son apparition, accompagnée d’une dizaine de soldats impériaux.



Elle appuya sur une télécommande, et la table d’écartèlement se mit en marche. Leïa poussa un atroce cri de douleur. Luke dégaina immédiatement son blaster, et une chose proprement incroyable eut alors lieu : il fut désintégré par le laser d’un garde qui lui tira dans le dos.



Les gardes firent feu tous ensemble sur lui, mais il ne put que renvoyer quelques-uns des tirs. Les autres lui firent subir le même sort qu’à ce pauvre Luke.



Je me retournai alors pour voir la princesse dont les membres venaient d’être arrachés de son corps. Un flot de sang commença à inonder le sol de la pièce où nous nous trouvions. Poussant un hurlement de désespoir, je bousculai les deux gardes qui se trouvaient devant moi et m’enfuis dans les couloirs en entendant l’infâme Ilsa crier :



Savoir que cette chienne me voulait vivant me donnait un avantage infini sur mes poursuivants : impossible pour eux de tirer. Mais ce n’était pas le cas pour moi… Je réussis à en abattre quelques-uns dans ma fuite éperdue jusqu’aux souterrains dont je parvins à bloquer l’accès. Courant comme un dératé, je finis par arriver jusqu’au Faucon Millénium en hurlant :



Nous décollâmes assez rapidement, mais pas assez cependant pour ne pas être repérés par les chasseurs spatiaux de la Gardienne.



Et c’est sur cette blague vaseuse du pilote que nous larguâmes nos poursuivants. Je venais cependant de découvrir une chose qui me faisait froid dans le dos : dans les mondes parallèles, le destin de chacun était très différent de celui que nous pouvions connaître… Ce qui venait de se passer en était l’illustration parfaite. Ici, Ilsa régnait en Maîtresse. Que faire pour renverser la situation ?



Une masse sombre qui avait toute les caractéristiques d’un trou noir nous faisait face.



Nous fûmes bientôt aspirés par le trou noir, tout comme les chasseurs qui nous poursuivaient. Cela dura de longues, très longues minutes, puis nous fûmes comme projetés dans une partie de l’espace que Joaquim ne connaissait pas. Il commença à vérifier le fonctionnement du Faucon et tenta de se repérer.



Nous errâmes quelques heures, croisant un tas de planètes inconnues et inhospitalières, jusqu’à apercevoir une petite planète bleue dont l’atmosphère semblait respirable.



Nous nous posâmes au milieu d’une vaste forêt, dans une petite clairière qui semblait tranquille et sereine. En descendant du vaisseau, je tombai à genoux et embrassais la terre.



Une sorte de bûcheron venait de faire son apparition, l’air pas vraiment aimable, une barbe courte, des cheveux qui n’avaient pas vu un peigne depuis des mois, un embonpoint évident que cachait mal une chemise à carreaux rouges et noirs.



Il était bien étrange, ce Brodsky. Pas vraiment hostile, mais j’avais la sensation qu’il nous regardait comme deux bêtes curieuses et qu’il était à la fois heureux et passablement ennuyé de nous voir. Il nous accueillit chez lui, dans ce qui semblait être une petite cabane et nous versa à boire.



Une superbe créature venait d’entrer dans la pièce. Elle nous regarda, apeurée, et se précipita dans les bras de notre hôte.



Les soldats de l’Empire venaient de faire irruption dans la pièce. Brodsky ne s’affola pas, et continua son explication tout en tapant furieusement sur les touches de son clavier.



Les soldats, en effet venaient tous de disparaître un à un.



Je me levais pour réduire cet enfoiré en poussière lorsque soudain mon collier s’alluma de nouveau.



Nausées, vertiges, apparitions du trou noir… Tout allait donc recommencer à nouveau ?