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Temps de lecture estimé : 14 mn
06/09/16
corrigé 06/06/21
Résumé:  Malgré son âge avancé et sa belle expérience, Jeff le coquin s'aperçoit que la vie réserve encore des surprises.
Critères:  fh cunnilingu pénétratio confession
Auteur : Jeff le coquin      Envoi mini-message

Série : Marie, Emma et moi

Chapitre 06 / 06
Un autre homme

Résumé des chapitres précédents :


Chapitre 1 : « On ne passe pas par le jardin » : rendant visite à ma copine Marie, j’ai surpris sa fille, Emma, en pleine séance de masturbation. J’ai tenté d’évacuer la gêne avec une plaisanterie, mais la situation a dérapé. J’ai fini par m’échapper avant de commettre l’irréparable.


Chapitre 2 : « Le coup du soutien » : une semaine plus tard, Marie m’a demandé de venir aider Emma en anglais. Ça sentait le piège, mais je ne pouvais pas refuser. Incorrigible, et sensible aux provocations de cette diablesse, j’ai recommencé à m’intéresser à l’intérieur de sa petite culotte. Tout s’est arrêté brusquement au moment où l’on a entendu Marie monter nous prévenir qu’elle s’absentait chez une voisine.


Chapitre 3 : « On récolte ce que l’on sème » : une fois seul avec Emma dans sa chambre, elle s’est montrée si persuasive et motivée que j’ai craqué pour de bon. Contre sa promesse qu’on en resterait là ensuite, j’ai succombé à la tentation. Elle a tenté de me convaincre que nous devions poursuivre notre relation, mais j’ai refusé et j’ai quitté sa chambre immédiatement.


Chapitre 4 : « Vilaine maman » : en quittant la chambre d’Emma, je me suis fait surprendre par Marie, qui m’a tout de suite fait comprendre qu’elle savait pour sa fille et moi. Elle m’a convoqué le lendemain et m’a avoué qu’elle n’était pas sortie voir Jeanne. Suspectant quelque chose, elle était restée nous écouter derrière la porte de la chambre d’Emma. J’ai été sommé de m’expliquer sur toute l’affaire. Fâchée par mon comportement inexcusable, c’est une Marie autoritaire qui a décidé de m’infliger une punition et qui s’est servie de moi pour soulager des désirs inassouvis depuis bien trop longtemps à son goût.


Chapitre 5 : « Un week-end à la mer » : avec Marie, on est allé passer un week-end à la mer, chez des amis. On a pris ma voiture et, à l’aller, on s’est encore expliqué sur mon dérapage avec Emma ainsi que sur le sien avec moi. L’atmosphère a fini par se détendre un peu et, la nuit, Marie est passée faire un saut dans ma chambre où elle s’est accordé un nouveau petit plaisir avec moi, en me laissant à mes frustrations. Lors du voyage de retour, pour se rattraper, elle m’a accordé une petite gâterie. Il semblerait qu’elle ait envie que l’on poursuive notre relation sur ces nouvelles bases, ce qui n’est pas pour me déplaire.


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Un autre homme



Je ne vais pas raconter d’histoires ou essayer de faire le mariole. Une fois rentré chez moi, après ce merveilleux week-end en Bretagne avec Marie, je me suis pris un méchant coup de blues sur la cafetière. Je l’avais un peu senti venir, dans la voiture, mais je ne l’avais pas anticipé aussi puissant. Ça m’a inquiété. En sortant de la douche, devant la glace, je me suis regardé droit dans les yeux et je me suis interpellé :



Tout d’un coup, les joies du célibat me semblaient vachement moins pétillantes et je l’avais plutôt amère. J’ai mis des plombes à trouver le sommeil ; j’aurais voulu avoir Marie à mes côtés, bien collée contre moi ; j’aurais pu la câliner pendant des heures. J’avais envie de la douceur de son corps, de la rondeur de ses formes, de son odeur, de l’entendre rire, de la regarder rire et de rire avec elle. Bref, autant de signes tout à fait alarmants. J’ai dû remonter très loin dans ma mémoire pour retrouver pareilles sensations, pareils sentiments et, honnêtement… je n’y ai rien vu d’équivalent.


À mon réveil, j’ai pris la ferme résolution de ne plus jamais me laisser aller à tant de sentimentalisme. Il fallait vite se ressaisir, sans quoi je courais droit vers l’abîme. Jeff le coquin amoureux ? Non, mais ! Faut quand même pas déconner.


Avec le boulot et les menus problèmes du quotidien, la vie a repris son cours et mon mal-être s’est atténué. J’étais sur la voie de la rémission. Comme j’avais laissé à Marie l’initiative de me rappeler, il n’était pas anormal que j’attende un coup de fil, un texto ou, plus rare de sa part, un courriel, mais je dois admettre que je consultais mon téléphone et ma messagerie plus fréquemment que d’habitude. Après une brève introspection, le diagnostic est tombé : j’étais encore en phase de guérison, le mal ne s’était pas totalement dissipé et il convenait de redoubler de vigilance. Donc, je suis resté prudent et j’ai évité de rompre notre accord en la contactant avant qu’elle ne le fasse. Il fallait laisser venir.


Seulement, il y avait autre chose que je n’avais pas anticipée, mais alors pas anticipée du tout : c’était une visite surprise de Marie.


Ce mercredi après-midi je ne travaille pas. Je suis chez moi, tranquille, quand on sonne à ma porte. Je n’attends personne alors mon cœur s’emballe, évidemment. Je me précipite. J’ouvre. Emma ! Elle voit la tronche que je fais et elle dit :



Franchement, ça m’emballe pas. Mais mon petit doigt me dit que ça pourrait dégénérer. Alors, comme je suis d’un naturel discret, j’aime autant que ça se passe entre quatre murs. À contrecœur, je l’invite donc à pénétrer dans mon modeste logis, en faisant cependant bien attention à la contenir dans le couloir. Elle voit qu’on ne va pas plus loin et semble modérément ravie de l’accueil. Elle demande si on va discuter là.



Elle se renfrogne, s’appuie d’une épaule contre la cloison et croise les bras. Ça fait remonter ses seins dans son débardeur noir, même si j’ai plutôt envie d’appeler ce truc-là un « débordeur ». Il doit lui manquer au moins deux ou trois tailles, on lui voit aussi le nombril. Pourquoi les jeunettes s’habillent-elles si petit ? Auraient-elles des choses à prouver ? Pourquoi me montre-t-elle ses nichons aussi ostensiblement ? Si elle dit « camion », je fais une connerie. Heureusement, elle n’est pas venue causer poids-lourds.



On se toise ; on peut parler de défiance, voire d’agressivité, des deux côtés. À nouveau, je sais que je suis en train de jouer serré. C’est marrant comme avec elle c’est toujours serré. Son débardeur, son minuscule short en jean qui la moule comme pas possible et qui comprime le haut de ses cuisses… Elle est plusieurs là-dedans ou quoi ? Je me dis qu’il faut que j’arrête de la regarder à cet endroit-là, ça va lui donner des idées, des fausses idées sur mes intentions, mais c’est plus facile à dire qu’à faire : c’est comme un aimant, c’est le triangle des Bermudes, ça vous attire irrémédiablement, ça peut faire plier la plus tenace des volontés. Elle voit que je suis troublé ; elle tente son air de biche désespérée avec ses beaux yeux noirs et elle demande :



Quelle petite connasse… Je m’en doutais, elle a décidé de me pourrir la vie. Il faut absolument que je me débarrasse de ce vautour.



Et là, sans crier gare, je la vois qui se déboutonne le short, elle se le descend sur les cuisses et elle me montre sa petite culotte… et elle commence à se caresser à travers le tissu ! Je replace discrètement mes yeux dans leurs orbites et j’essaie de mettre le holà :



« Satan, sors de ce corps ! »,Mais je tiens bon. Je ne vérifie pas la véracité de ses affirmations et je résiste à la tentation de relever sa température. Je ne suis vraiment plus le même homme depuis quelque temps. Je prends un air navré, j’adopte un ton plus conciliant pour tenter de lui expliquer les choses une dernière fois et la ramener à la raison.



Elle est vexée, et c’est peu dire. Elle se resape ; je respire. Je vois ses yeux s’humidifier. J’ai peur qu’elle se mette à pleurer ou à hurler, mais d’un ton glacial elle me sort :



Elle est d’une jalousie féroce et je commence à comprendre ce que Marie endure depuis si longtemps. Je décide de durcir le ton pour en finir.



Elle a dit ça méchamment. Les menaces se précisent, et je crois pouvoir les classer dans la catégorie « chantage ». Seulement, Marie étant déjà au courant de ma façon particulière de donner un coup de main aux petites jeunes en perdition linguistique, je joue avec un coup d’avance.



Je suis un garçon tolérant, mais s’il y a un truc qui me débecte, c’est bien le chantage. En plus, ce qui est avéré avec le chantage, c’est que ça ne s’arrête jamais. Une fois qu’on met le doigt dedans, qu’on accepte d’entrer dans ce cycle infernal, on se fait baiser jusqu’au trognon ; les exemples sont nombreux. Alors je lui donne mon feu vert.



Là, vu le regard qu’elle me lance, je crois que je viens de lui trouer le cul. Une fois encore, comprenons-nous bien, c’est une expression : je veux simplement dire qu’elle est sidérée ; j’ai rien fait de mal en vrai. Je vous l’ai dit, je suis un autre homme.


Sans un mot, elle me tourne le dos et se dirige vers la porte. Je regarde sa jolie petite paire de fesses remuer nerveusement. Pas si petite que ça d’ailleurs, cette paire de fesses, quand on regarde bien. Vu ce qui dépasse du short, elle doit copieusement lui remplir cette appétissante culotte de coton blanc qu’elle semblait si prompte à m’offrir il n’y a pas une minute. « Merde… quel gâchis, quelle triste vanité. Pourquoi t’es la fille de Marie, toi ? Je te l’aurais racontée, l’histoire du grand fauve des steppes, de la bête aux crocs étincelants et au pelage soyeux. Et pas qu’une fois, et pas pour t’endormir le soir, tu peux me croire. Je t’en aurais fait voir du pays, moi ! Des nouvelles contrées, des terres sauvages, inconnues, fertiles et réjouissantes… Que la vie est mal foutue, bordel… » Elle ouvre la porte et la claque violemment en sortant. Bon débarras, Belzébuth !


Aussitôt, je me dis qu’il faudrait que je prévienne Marie. J’accuse encore un léger déficit de confiance auprès d’elle, et je n’ai plus trop envie de lui mentir ou de lui cacher des choses. J’opte pour le texto. Je l’informe qu’Emma est passée chez moi et lui demande de m’appeler quand elle peut. Cinq minutes après, elle répond à mon texto et propose de passer vite fait après le boulot.


Quand Marie arrive, on se dit bonjour, on se fait une bise sur la joue, tout ce qu’il y a de plus chaste, et je vois qu’elle est inquiète. Je l’installe au salon, sur le canapé, et je vais faire du thé. Une fois le plateau posé sur la table, je m’assois face à elle, sur le fauteuil. Ce coup-ci, elle porte une jupe, un peu plus longue que la robe du week-end dernier, mais avec son joli chemisier à manches courtes ça lui va très bien aussi. De toute façon, qu’est-ce qui ne lui irait pas à Marie ? Hein ? Je vous le demande.



Marie hausse les épaules et sourit.



Elle me lance son regard noir.



Et elle me raconte. Dès son retour, à peine le temps de poser sa valise, Emma lui était tombée dessus. Pleine de fiel, elle lui avait demandé si elle s’était « bien amusée ». Marie avait demandé des explications sur son accueil chaleureux et ce qu’elle insinuait par là, et la colère avait tout emporté. Emma « savait bien ce qu’on trafiquait tous les deux ». Marie s’était fâchée, lui avait dit d’arrêter de raconter n’importe quoi et de se mêler de ses oignons. Des cris avaient fusé, des portes avaient claqué et, depuis dimanche, elles ne s’étaient quasiment pas adressé la parole.


Je l’informe que ce n’est pas tout et lui parle du minable petit chantage auquel elle envisage de se livrer à mes dépens.



Je vois que ça la perturbe. J’essaie de me mettre à sa place, et je crois que ça ne m’amuserait pas des masses non plus.



Plus ça va, plus je trouve qu’on est vraiment faits pour s’entendre, tous les deux. J’ajoute :



Elle sourit à nouveau ; je vois luire dans ses yeux ce petit éclat de malice qui commence à me devenir familier, et elle dit :



Pour illustrer sa conception de la simplicité, elle décroise les jambes et fait doucement remonter sa jupe jusqu’à mi-cuisses. Ça m’a tout l’air d’une invitation en bonne et due forme. Surtout bonne. Désireux de ne point décevoir mon hôte, je me lève et m’avance vers elle. Elle écarte un peu les jambes, et je comprends qu’il est temps d’adopter la position du fidèle. À genoux devant Marie, je pose les mains sur ses cuisses, elle pose les siennes sur ma tête et, sans plus attendre, elle me fait faire le grand plongeon sous ses jupons.


À compter de cet instant, mes souvenirs deviennent confus. Il me revient une ambiance moite et tropicale. Il me semble avoir mené une âpre lutte contre une petite culotte récalcitrante. Plein d’audace, j’ai fini par écarter l’obstacle afin de me frayer un chemin vers davantage de simplicité. Après tout, c’était le thème du jour. Littéralement coincé sous cette jupe et entre ces cuisses, avec ces mains qui ne relâchaient pas leur emprise sur ma tête, à un moment j’ai manqué d’air, mais j’ai tenu bon ; il n’était pas question de renoncer.


Pour mon plus grand bonheur, j’ai trouvé en ce jardin secret une juste récompense, une source miraculeuse et vite intarissable qui m’a donné la force de poursuivre ma quête. Peu à peu, mon travail de sape donnait ses premiers fruits et j’entendais que je touchais au but. Une intense agitation s’est alors emparée d’une Marie de plus en plus fiévreuse. J’ai compris que j’étais sur la bonne voie et j’ai persévéré. Sage décision s’il en fut et dont je me félicite encore. En effet, à en juger par l’émouvant gémissement qu’elle n’a pu réprimer à l’issue de mes ultimes manigances, il était manifeste que j’avais accompli la mission que l’on m’avait confiée.


Vous allez penser que je manque de modestie, mais le gémissement en question était des plus sincères ; il ne pouvait tromper personne. Et si Marie s’était mise à vibrer comme elle l’avait fait, ce n’était pas sans quelque raison. J’avais probablement touché un point sensible.


Ensuite, je crois me rappeler que d’autres événements ont eu lieu. Ceux-ci ont réclamé un surcroît de témérité, de vaillance et – osons le dire – de panache. Sans rentrer par trop dans les détails, il s’est globalement agi de grimper sur le canapé, puis sur Marie. Puis dans Marie. Hardi-petit ! Ces manœuvres périlleuses m’ont contraint à retirer la partie inférieure de mon armure, mais je n’avais plus le choix : c’était le prix à payer pour progresser et faire enfin plier cette adversaire qui, je le concède, ne me résistait guère. À posteriori, étant sorti vivant de cette rocambolesque aventure, je peux aujourd’hui le certifier : quand Marie avait annoncé qu’elle comptait s’y remettre sérieusement, ce n’était pas du bluff.


On est en vrac, tous les deux, en sueur, et encore entremêlés dans la position de la glorieuse estocade. Vêtements et coussins jonchent le champ d’une bataille qui va laisser des traces. On reprend notre souffle, elle me caresse les cheveux et, à l’oreille, elle me confie gentiment que je lui ai manqué. Ce sont des mots bien agréables ; je lui retourne le compliment, mais ça ne m’aide pas à m’extraire de son étreinte. Je n’ai pas du tout envie de bouger et me laisse gagner par une heureuse torpeur.


Après quelques minutes de félicité immobile et silencieuse, je finis cependant par lui proposer une douche, et elle ne dit pas non. Je fais un peu de ménage et, quand Marie revient, toute fraîche et radieuse, je ne peux m’empêcher de penser à ce que lui dirait Emma si elle la voyait comme ça : « Tu t’es bien amusée ? »

Plus sérieusement, je lui demande ce qu’elle compte faire avec Emma. Elle me répond sans réfléchir :



Je reste pensif. Marie me sonde du regard et m’interroge :



Il se fait tard, elle doit y aller. Je la raccompagne à la porte, elle m’embrasse ; elle a son air coquin que j’aime bien, et elle dit :