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n° 18136Fiche technique19921 caractères19921
Temps de lecture estimé : 11 mn
25/10/17
Résumé:  Une amitié inattendue et des tentations nouvelles peuvent naître d'ablutions très poussées.
Critères:  ff douche fsoumise noculotte fgode fdanus sm journal
Auteur : Dyonisia  (Rêves, autofictions... souvenirs et confidences...)      Envoi mini-message

Série : Histoire de Colette

Chapitre 05 / 06
Toilettage

Résumé des épisodes précédents :


« Soumission »

« Éducation »

« Apprentissage »

« Avilissement »


Un récit tiré d’un journal intime : déboussolée et désœuvrée, une femme mûre est attirée par les soldes d’une boutique de luxe ; son homosexualité, ses complexes et son penchant pour la soumission l’entraînent à accepter la férule d’une grande bourgeoise dominatrice. Son apprentissage commence par des humiliations et l’essayage de la robe offerte par sa Maîtresse. Elle achève de se soumettre en acceptant une exhibition indécente et une masturbation obscène.



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5- Toilettage


Satisfaites de leur après-midi impromptu qui promettait en outre d’être renouvelé, les acheteuses avaient rassemblé leurs emplettes et se dispersaient, laissant les deux autres papoter à leur aise. Le spectacle était terminé ; il ne restait qu’à signer les notes à la caisse sans se préoccuper de l’actrice. Je n’eus droit qu’à un furtif sourire amical que me prodigua la moins âgée de ces dames. Si bref fût-il, il me réchauffa le cœur juste avant que l’on daigne me conduire aux toilettes.


C’est la jeune vendeuse au mouchoir qui en fut chargée. Madame Ève l’avait chaudement félicitée d’avoir eu le réflexe de protéger de mes projections intempestives la robe qu’elle rapportait. En me confiant à elle, ma Maîtresse se souvenait sans doute aussi de la discrète sympathie qu’elle m’avait témoignée. Je la suivis docilement dans ma nudité souillée vers l’autre extrémité de la boutique. Curieusement, refaire ainsi le même chemin entre les rayons, passer devant la banque et même près de la porte maintenant ouverte ne m’affecta pas. Je savais pourtant mon état pitoyable : les yeux cernés, la coiffure échevelée, la sueur ruisselant de mes aisselles et sous mes seins, la chatte et la raie poisseuses, les jambes maculées d’éclaboussures de mouille et de pisse, les pieds sales… Mais j’étais perversement heureuse d’accepter ces stigmates de ma condition de soumise.


En arrivant à proximité de la sortie, la jeune femme avait pris ma main, peut-être par peur de me voir fuir (où serais-je allée, grands dieux !) ou par compassion. Ses doigts étaient aussi doux que lorsqu’elle m’avait déshabillée, leur contact était ferme et amical, il était bon de se laisser guider par leurs pressions. Un courant d’air me fit frissonner, elle s’en inquiéta, je la rassurai d’un sourire reconnaissant. Le sien fut franc et compatissant. Nous parvînmes devant une tenture qui masquait la trivialité d’une porte de « toilettes ». Elle s’écarta en la poussant pour me laisser entrer la première. J’en fus touchée.


L’intérieur était d’une sobre élégance fonctionnelle, d’une propreté sans faille, des trois lavabos aux trois cuvettes dans leurs loges en passant par les miroirs en pied judicieusement éclairés. L’absence de battants aux cabines ne me surprit pas outre mesure : il était douteux qu’une clientèle masculine puisse troubler ce havre de la bourgeoisie féminine. Deux portes cependant étaient disposées côte à côte sur le mur du fond, face à l’entrée. L’une était discrètement décorée d’une rose en porcelaine, l’autre d’une image de cascade.



Elle ouvrit la porte ornée d’une cascade et m’invita à pénétrer dans la cabine de douche. Cabine n’est pas exactement le mot qui convient : la pièce avait les dimensions d’une petite chambre. Deux, ou peut-être trois pommeaux surmontaient le sol strié d’un large bac à l’italienne. Les mitigeurs et les colonnes supportant les douchettes amovibles étaient posés sur un carrelage gris perle agrémenté de frises en mosaïque de verre noir et or, débordant confortablement sur les côtés. De sobres tapis de bain séparaient la partie douche de l’espace vestiaire doté de patères et d’étagères à serviettes entre les longues glaces qui renvoyaient la lumière d’une verrière.


Je m’arrêtai sur le seuil, interloquée par une telle profusion de commodités dans un lieu généralement réduit à la portion congrue. La jeune vendeuse me poussa gentiment par les reins pour pénétrer à son tour et simplement ramener la porte derrière elle.



Elle disposa rapidement à portée de main un flacon de gel, un gant de crin et une éponge dont elle s’assura de l’élasticité tandis que j’examinais les robinetteries dont les formes inhabituelles me rendaient difficile à comprendre le fonctionnement. Elle sourit en devinant mon désarroi.



J’allais lui dire qu’elle pouvait en effet se passer du « Madame » quand je la vis se dévêtir entièrement. Ce fut en fait très rapide : elle se dégagea de ses escarpins, dégrafa son corsage et le quitta en faisant glisser sa longue jupe fendue, rien d’autre. Elle était nue, de façon très naturelle, se mouvant sans affectation pour m’installer dans les douches. Mon air ahuri l’amusa.



Et sans plus de manières elle entreprit de doser la chaleur et le débit d’une douchette en promenant le jet sur sa poitrine et ses cuisses. Elle m’offrait un corps superbe et gracieux que, je l’avoue, j’aurais aimé avoir à son âge. Des seins moyens, en poire, montraient leur téton bien pointé sur une aréole rose. Un ventre plat sous la taille haut placée affichait deux fossettes courant le long des hanches vers le renflement d’une vulve discrète, à peine ombrée de brun. Et des jambes… des jambes fuselées que la finesse des attaches faisait paraître si longues…



Elle n’avait pas cessé de shampouiner mes cheveux durant notre échange ; ses mains étaient un délice de massage. Elle m’avait renversé la tête en arrière et s’appliquait à protéger mes yeux en promenant la douchette pour le rinçage. À sa dernière phrase, je mis ma main sur sa hanche pour la remercier d’une légère pression.



J’avais appris deux choses. D’abord, que mes charmes, bien qu’appauvris, pouvaient être agréables à une jeune et belle femme. Ensuite, qu’une soumise de Me L* avait le pas sur une vendeuse, si elle se trouvait en position de cliente. Après ma longue – et initiatique – séance d’humiliations, savoir cela m’apportait un réconfort bienvenu. Je la pris dans mes bras pour l’embrasser tendrement.


Elle ne se déroba pas à ma langue, mais s’abstint de pousser la sienne dans ma bouche. Elle acceptait que j’en tète le bout pour la goûter et se prêtait à mon baiser sans déplaisir, tout en continuant à m’enduire les épaules et le dos de savon. Puis ses mains vinrent prendre mes seins et je dus m’écarter d’elle pour lui faciliter la tâche. J’en profitai pour caresser sa poitrine dont la fermeté m’enchanta. En sentant ses tétons sous mes doigts, j’eus l’impulsion soudaine de les pincer. Elle gémit doucement. Je serrai plus fort, comme ma Maîtresse l’avait fait avec moi, et elle se cambra en fermant à demi les yeux.


J’éprouvais un plaisir nouveau à dominer cette fille. Non que je n’eusse déjà apprécié ce genre de jeu dans l’égalité des relations, mais ici j’avais un objet librement à ma merci. Comme elle me l’avait dit, je pouvais m’amuser avec elle à ma guise. Je découvrais que dans ce cas l’excitation sexuelle physique était secondaire : la satisfaction intellectuelle primait, et avec elle la curiosité de connaître les limites admises par l’autre comme le désir de les repousser. Je tordis les pointes qu’elle m’abandonnait…


Elle n’en poursuivait pas moins le savonnage de ma personne, ne trahissant sa douleur – ou son plaisir – que par de petits soupirs. Quand elle atteignit mes fesses, je lâchai mes proies et me tournai pour lui offrir plus commodément mon cul. Je fus un peu déçue qu’elle le dédaignât pour s’emparer du gant de crin et frotter vigoureusement mon dos. Du coup, je me remis face à elle en croisant les mains sur ma nuque.



Elle opina sans mot dire, un éclair d’amusement dans les yeux, et astiqua soigneusement mes dessous-de-bras jusqu’à ce que la peau s’échauffe. Puis elle souleva chaque sein d’une main douce tandis que l’autre étrillait activement sa partie inférieure pour la débarrasser d’une hypothétique sueur déjà disparue sous l’eau chaude. Très vite, la sensation devint douloureuse, mais en même temps une onde bien connue me parcourait le bas du ventre. Je la laissai se répandre dans mon vagin avant de signifier d’un battement de paupières à Mély que le but était atteint.


Elle eut un petit sourire puis s’accroupit devant moi pour s’occuper de mes jambes qu’elle frictionna, des pieds aux cuisses, pour en éclipser toute trace de mes divers fluides. Ce faisant, elle m’obligeait à lever un genou après l’autre dans une gymnastique périlleuse. Bien qu’elle fût attentive à me servir d’appui pour conserver un équilibre précaire, elle s’abstenait de regarder ma fourche pourtant ouverte à hauteur de ses yeux. Ce souci de discrétion me fit sourire à mon tour.



Elle troqua aussitôt le crin pour l’éponge qu’elle imprégna abondamment de gel douche avant de la passer dans l’entaille que je lui ouvrais. La douceur de la caresse était exquise ; elle maniait son accessoire avec une délicatesse délicieuse. Bientôt une mousse abondante m’empêcha presque de voir sa main qui se promenait jusque dans ma raie. J’abandonnai mon pubis pour mon cul et lui permettre un lessivage plus complet en tirant à deux mains sur mes fesses. Je savourais les frottements moelleux qui allaient et venaient sur mon petit trou lorsque je sentis un contact tout aussi léger, mais plus ferme. Mon regard croisa le sien.



Son doigt s’enfonça lentement dans mon anus, s’agita un peu, ressortit, reprit du savon, retourna dans le fourreau, s’en dégagea encore et revint en entraînant une pointe de l’éponge. Je me détendis au maximum pour faciliter cette double intrusion, les yeux fermés de bonheur. Les va-et-vient se firent plus profonds et plus lents pour se réduire finalement à des mouvements circulaires sur les bords internes de l’œillet avant de se retirer.



L’eau gicla sur le haut de ma raie et descendit progressivement vers sa cible. Je sentais la peau fine s’incurver sous la pression, me procurant des frissons involontaires qui me faisaient palpiter plus fort à l’approche de ma rosette. Le jet la frappa enfin en plein milieu, repoussant les replis fragiles de l’étoile et frayant d’autant plus facilement son chemin que le doigt de Mély distendait le bord de l’anus.



Je lui avouai que oui, un peu, mais que la sensation était suffisamment agréable pour oublier ce petit détail. L’impression que je percevais était en effet bien différente d’un lavement. L’eau qui entrait dans le conduit en ressortait aussitôt en cascade sur le périnée, titillant au passage les muqueuses, durement à l’aller, subtilement au retour. Je ne sais pas qui avait eu cette idée, mais le résultat était merveilleusement efficace. Si seulement Mély avait continué quelques instants de plus à « rincer » mon petit trou ! Mais elle reposa la douchette et je dus me relever avec un grand sentiment de frustration.



Elle prit le gant et arrosa de gel douche ma chatte que je tenais à nouveau ouverte. Elle changea cependant de position pour entamer son nettoyage.


Placée dans mon dos, elle entourait mes reins de son bras gauche et, par-devant, sa main droite frottait vigoureusement mon entaille avec le crin. À peine remises de leurs précédentes meurtrissures, mes chairs se révoltaient contre l’agression que j’avais réclamée. Mes nymphes, d’abord, rudement contraintes par les allers et retours abrasifs, commençaient à me brûler. Mon clitoris, que le plaisir du « rinçage » avait durci, subissait directement ces contacts rugueux qui le couvraient et le découvraient à chaque passage. Malgré le savon, des éclairs de douleur me traversaient le ventre à en pleurer.


Je m’abandonnais à son soutien, dents serrées et corps tremblant. Son regard inquiet m’interrogeait régulièrement, mais je me refusais à demander grâce. Quand je n’eus plus la force de tenir moi-même ma chatte ouverte, elle m’adossa à un coin du carrelage et me fit poser un pied sur le rebord du bac. Ce fut elle alors qui étira alternativement mes lèvres, grandes et petites, pour récurer l’intérieur des plis et de la fente. C’était comme si une râpe caressait mes muqueuses ; je commençais à râler…



Je refrénais mes spasmes par égard pour elle ; par affection, peut-être. Je voulais aussi savoir jusqu’où je pouvais aller volontairement dans la souffrance. Je le sus quand elle roula le gant en gode et entreprit de me ramoner le vagin. La fulgurance du crin sur les parois déjà exacerbées par l’excitation me coupa le souffle. Le rouleau rugueux me remplissait totalement et ses raclements sur la base profonde du clitoris me vrillaient de l’intérieur. Je ne pus empêcher mes muscles de se contracter sur le cylindre de crin, déclenchant une douleur insupportable qui me fit crier :




(À suivre)