n° 18692 | Fiche technique | 25229 caractères | 25229 4436 Temps de lecture estimé : 18 mn |
01/12/18 corrigé 06/06/21 |
Résumé: Une quête leur ayant été attribuée, les trois compagnons décident d'aller au bourg de Port-Taille, dans le but de se renseigner. | ||||
Critères: #humour #fantastique fhh | ||||
Auteur : Fantasmatique Envoi mini-message |
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Résumé des épisodes précédents : « Les Zaventuriers », « Le Baiser de Galipett » et « Une drôle de compagnie »
Gardin, Krill et la belle Mella rencontrent un visiteur inattendu, le dieu Colissimo qui les instruit des épreuves qui les attendent pour La Grande Aventure.
(Présentation du monde et des personnages : « Les Zaventuriers - présentation »)
Après une bonne nuit de repos, pendant laquelle rien ni personne n’est venu rôder près de leur campement, les Zaventuriers décident de ne pas entreprendre leur quête immédiatement, puisque non seulement, il leur faut se renseigner au sujet du Tertre Sanglant, mais de plus, ils doivent se débarrasser du matériel qu’ils ont à présent en trop. Cependant, alors qu’ils ne se sont pas encore équipés pour quitter la colline sur laquelle ils se trouvent, tandis qu’ils sont toujours nus et que Mella se soit vidé la vessie devant ses compagnons, après s’être mise accroupie sans aucune pudeur devant eux, elle leur dit :
Gardain ne comprend pas trop en quoi ce baiser d’un genre particulier pourrait prendre de la profondeur, bien que depuis la veille il ait lui-même pris de l’assurance en ce qui concerne la quête de jouissance. Aussi, dans le doute, il lui répond :
La jeune elfe réplique, pas du tout vexé, mais plutôt amusée :
Puis elle ajoute malicieusement :
Effectivement, bien qu’ils aient à présent quelques idées sur ce qui peut leur faire gagner de l’expérience, nos trois amis n’ont aucune certitude à ce sujet ni sur la quantité de points que ça peut leur rapporter. Et le problème à cet instant n’est pas que les nains soient bagarreurs ou avares, mais qu’ils savent également faire preuve d’opiniâtreté. C’est pourquoi Gardain répond à Mella :
Mella éclate alors de rire, vu qu’elle n’avait pas du tout envisagé les choses de cette manière, et elle est encore plus amusée que son nouvel ami soit jaloux. Krill, qui pour sa part les a écoutés, mais n’a compris que peu de choses à leur petite dispute, a quand même retenu un mot et il s’exclame :
-x-X-x-
La preuve en est que son os devient aussitôt raide, et la jeune elfe toute contente demande au nain :
Ce dernier lui répond en bougonnant :
Alors que sa saucisse se dresse également, il grimpe de lui-même sur un petit rocher pour être ainsi à la même hauteur que le barbare. Ce dernier, qui a deviné que ce qui s’est passé la veille en bas de la colline va se reproduire, se place à côté de Gardain, et Mella ravie se met à genoux devant eux. Comme la première fois, elle décalotte leurs glands, et elle embouche en premier celui du nain. Cependant elle ne se met pas à le téter, mais elle continue à l’introduire en elle encore et encore. Lorsqu’il pénètre dans le gosier de la jeune elfe, notre ami ne peut pas s’empêcher de pousser un hoquet tout en ouvrant de grands yeux, mêlant ainsi la surprise au plaisir. Il ne savait effectivement pas que ce genre de choses pouvait arriver, et il est encore plus stupéfait lorsque le joli petit nez de Mella vient s’enfoncer dans la touffe de poils qui est au-dessus de sa saucisse, et qu’elle lui fait un clin d’œil malicieux. Elle recrache ensuite sa carotte, et ce, sans avoir salivé plus que nécessaire, ce qui montre qu’elle a une habitude certaine de la chose. Ensuite elle renouvelle son petit jeu avec l’os de Krill, ce qui lui est tout autant facile puisque ce dernier n’est pas plus gros que celui de Gardain. Le barbare, lorsque son membre pénètre lui aussi dans le gosier de Mella, a une réaction plus virile puisqu’il pousse un grognement de satisfaction. La jeune elfe recommence trois fois en alternance avec chacun de ses compagnons, jusqu’à ce que leurs semences giclent chacune leur tour dans son gosier, en toute logique celle du nain en premier. Ce dernier pousse alors un cri de jouissance, et même s’il a des doutes sur le fait d’être devenu plus endurant, il a néanmoins la satisfaction de constater que son voisin ne l’est pas plus que lui, étant donné qu’il se vide lui aussi peu de temps après. C’est à cet instant qu’ils entendent cette fois tous les trois le son sourd du Gong-Bong.
Mella sans s’en inquiéter lèche ensuite leurs carottes pour y enlever toute trace de son passage, puis en se relevant elle demande à Gardain qui est toujours sur son caillou :
-x-X-x-
Colissimo apparaît alors que les membres des deux mâles sont encore raides, et bien qu’ils s’y soient attendus tous les trois, même Krill, cela ne les empêche pas de sursauter. Le messager des Dieux s’adresse à eux :
C’est Gardain qui répond en bougonnant tout en descendant de son caillou, et légèrement gêné par le fait que sa saucisse est en train de se dégonfler :
Notre ami le nain regarde alors la jeune femelle d’un air suspicieux, car même si comme tout le monde il apprécie sa beauté, il se demande ce qu’elle peut avoir de si précieux pour intéresser les Immortels. Mais ne voyant rien de particulier, surtout pas de la vanité étant donné que Mella semble indifférente à la convoitise qu’elle suscite, il finit par dire :
À ce moment-là apparaît subitement aux pieds de Mella un nouveau paquet, toujours emballé dans la même étoffe, ce qui bien entendu la fait sursauter une deuxième fois. Ensuite le messager des Dieux lui dit :
La barde le remercie, puis elle lui demande :
C’est au tour de Gardain de soupirer, et Colissimo lui demande :
Notre ami est étonné d’entendre ce qu’il estime être un compliment de la part du messager, aussi il se radoucit avant de répondre :
Colissimo sourit, car si bien évidemment le Sceptre du Tocard existe, il n’est pas question que les Zaventuriers parviennent jusqu’à lui, puisque les immortels parient sur le temps que les membres des différentes Compagnie vont rester en vie, et non pas sur leurs chances de réussite. Cependant, il s’attendait à cette demande, puisque d’autres la lui ont posée avant Gardain. C’est donc tout naturellement qu’il répond :
Vu que Gardain a l’air de se contenter de ces explications, Colissimo tend le bras pour placer comme la première fois sa main à plat trois pouces au-dessus de la tête de la jeune elfe, avant de dire :
Bien entendu la beauté éthérée de notre amie augmente, et elle sourit lorsque Colissimo ajoute avec une pointe d’humour :
Aussitôt la poitrine de Mella augmente de volume, passant de son modeste 60B à un 65C plus avantageux, et se met à pendre légèrement à cause de son poids lui aussi nouvellement acquis. Cependant, cela la rend encore plus désirable aux yeux des mâles présents, qu’ils soient mortels ou pas. Malgré cela, elle soupire en regardant ses appas, avant de dire :
Colissimo éclate alors d’un rire joyeux, avant de disparaître en les faisant sursauter tous les trois.
-x-X-x-
Lorsqu’ils se retrouvent seuls, les Zaventuriers lèvent le camp, et Gardain constate stupéfait que la tente elfique est aussi facile à ranger qu’à monter, puisqu’il suffit à sa propriétaire de la prendre par un coin et de la secouer, pour qu’elle redevienne le paquet qu’il a vu la veille, qui entre sans problème dans son nouveau sac à dos. Ensuite Mella prend le temps de sortir sa flûte pour jouer un air mélodieux, et ses compagnons ont la surprise de constater que sa coiffure qui s’est légèrement défaite depuis la veille, surtout pendant la nuit, redevient impeccable. Lorsqu’elle a terminé, nos trois amis s’équipent de façon à avoir moins de choses à porter, avant de redescendre de la colline dans le but d’aller au bourg de Port-Taille, convaincus qu’ils vont y trouver des boutiques pour pouvoir vendre ce qu’ils ont en trop. Lorsqu’ils y arrivent, ils ont fière allure, d’autant plus que les habitants n’ont jamais vu une elfe, un nain et un barbare cheminer de concert.
Gardain est bardé de son armure de mailles, mais sans le camail puisqu’il préfère, tant qu’il n’y a pas de danger, aller tête nue. Krill pour sa part est harnaché dans son armure de cuir, mais il n’a pas non plus mis son casque, et il est le plus impressionnant des trois, même s’il se plaint sans arrêt que sa tenue le gratte et que ses bottes lui font mal aux pieds. Néanmoins il a consenti à la revêtir pour faire plaisir à Mella, et il l’a crue lorsqu’elle lui a assuré qu’il finirait par s’y habituer. C’est d’ailleurs cette dernière qui attire le plus l’attention, bien qu’elle soit flanquée par deux guerriers aux airs farouches. Elle a en effet choisi de revêtir sa nouvelle tunique, qui est fendue sur les côtés sur toute sa hauteur. Elle est courte au point de s’arrêter en haut de ses cuisses, et la seule chose qui l’empêche de s’écarter au moindre courant d’air, sont des petites chaînes en mithril à hauteur de ses hanches ainsi que de ses aisselles, et bien entendu ajoutée à elles, sa ceinture de mithril bien ajustée sur sa taille fine. Cependant sa tunique est quand même assez ouverte, pour qu’on puisse voir sur une largeur de deux pouces sa peau nue et bronzée sur ses flancs. De plus, le fait qu’elle soit perchée sur ses cuissardes en cuir souple Lou Butin, avec leurs talons-stylets de trois pouces de haut, et bien qu’elle se déplace de manière assurée grâce au charme d’équilibre, son déhanchement s’en trouve accentué augmentant ainsi sa grâce naturelle. Surtout si l’on ajoute à cela que sa poitrine à présent lourde, qui bien que de nature divine et pointant toujours fièrement vers l’avant, se balance joyeusement au rythme de ses pas. Si elle est très sexy, cette tenue n’est absolument pas choquante, même si elle serait plus appropriée dans les rues de Parici, qui est la capitale de La Terre de Mille Lieues.
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Nos trois amis ont trouvé sans problèmes des boutiques pour pouvoir revendre leurs surplus, car en Terre de Mille Lieues, toute bourgade qui se respecte a son marchand d’armes, qui peut être aussi le maréchal-ferrant dans les plus modestes d’entre elles. Mais on peut également y trouver au moins une boutique vendant de la nourriture, fraîche ou conditionnée pour les voyages. Ils ont même eu la surprise de se rendre compte qu’il y avait un fripier, qui n’a fait aucune difficulté pour racheter deux des paires de cuissardes en cuir souple de Mella, qu’il a affirmé pouvoir revendre à un marchand itinérant, qui trouverait facilement pour ce genre d’articles des clientes à Parici.
Cependant ce n’est pas le charisme de la jeune elfe qui leur a fait faire des affaires, mais plutôt l’âpreté aux gains de Gardain, qui a négocié chacun des objets jusqu’à gagner un dixième de leurs valeurs, et ainsi réaliser un bénéfice de cinquante et une pièces d’or. Il a revendu sa broigne, ses vieilles bottes en cuir de bouquetin, et sa hache à une lame puisque la nouvelle qui en possède deux est elle aussi de facture naine. Il s’est également débarrassé de son lourd sac à dos, mais aussi de sa tente vu que Mella a décidé qu’ils partageraient tous les trois la sienne le temps que durera leur quête. Ce qui bien évidemment n’a pas déplu à ses deux compagnons, même au barbare qui a pourtant l’habitude de dormir à la belle étoile. Notre nain a également réussi à vendre le poignard en manche d’ivoire, mais pas la baguette en bois étrange, parce qu’elle a été estimée comme étant inconnue et par conséquent trop dangereuse par le marchand d’armes. Cependant Gardain est satisfait, puisque ses gains se montent une fois qu’il a reversé sa part sur le poignard à son ami, à une pièce de platine, douze pièces d’or, dix pièces d’argent et vingt pièces de cuivre.
Krill de son côté ne s’en sort pas trop mal, puisqu’il s’est débarrassé sans regret de son épée à deux mains, étant donné que la nouvelle est plus grande, plus légère et plus belle. Ses gains se montent à une pièce de platine, quatorze pièces d’or, trois pièces d’argent et deux pièces de cuivre, en comptant la vente de sa besace et sa part sur l’objet commun. Cependant il a rangé son argent dans son nouveau sac, sans savoir ce qu’il pourra bien en faire, étant donné qu’il s’estime déjà bien assez équipé comme ça, puisqu’il a même une armure qui le gratte et des bottes qui lui font mal aux pieds.
Mella quant à elle réalise le plus grand profit, étant donné que les chaussures qu’elle a vendues valent une petite fortune, et elle gagne par conséquent vingt-quatre pièces de platine et quatre pièces d’or, ce qui comprend la vente de son arc court elfique, vu que le nouveau qui est plus puissant vient également du Val des Fées. Cependant elle a gardé la tunique et les cuissardes qu’elle avait au départ, ainsi que son petit sac à dos qu’elle a facilement rangé dans le plus grand.
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Dans le bourg de Port-Taille, il y a bien évidemment une auberge, dans laquelle nos trois amis se sont déjà restaurés à la mi-journée, mais vont également le faire le soir, et même y passer la nuit puisque Mella a retenu la plus belle des chambres, dans laquelle se trouvent deux grandes couches. Gardain a protesté, estimant que c’était de l’argent gaspillé pour rien, cependant la jeune elfe a obtenu gain de cause. Elle a argumenté que non seulement, elle pouvait se permettre la dépense puisque, comme elle était la plus riche des trois, c’était elle qui invitait ses amis. Mais qu’en plus, je te ferais dire, s’ils devaient être occis au cours de cette quête, leur argent ne leur servirait plus à rien. Il est cependant très probable que c’est son charisme qui a fait fléchir le jeune mâle, plus que sa générosité étant donné que chez le peuple des montagnes, on considère que la largesse est un défaut.
C’est d’ailleurs pour la première de ces raisons que Mella s’est chargée de demander aux habitants de Port-Taille, s’ils avaient connaissance d’un lieu appelé le Tertre Sanglant. Car il est certain que les gens sont plus enclins à discuter avec une jolie elfe qu’avec un nain grincheux, surtout si cette femelle a vu son charisme et ses appas améliorés par les Dieux. Malheureusement pour eux, personne ne semble savoir où se trouve cet endroit, et en fin d’après-midi, ils envisagent de partir dès le lendemain pour Parici, qui se situe à l’autre bout du lac à une cinquantaine de lieues. Ils s’y rendront soit par la route soit en bateau, car là-bas, ils sont convaincus de pouvoir trouver des érudits susceptibles de les renseigner. Si ce n’est pas le cas, ils ont décidé qu’ensuite ils camperont jusqu’à ce que le destin leur apporte un signe. Même Gardain a été en accord avec cela, puisqu’il est parti du principe qu’attendre était préférable que de cheminer au hasard. Mais aussi qu’atteindre ensemble la quête de la jouissance leur permettrait d’augmenter de niveau, et de s’enrichir plus sûrement qu’en courant après des brigands à l’équipement misérable, n’ayant que quelques pièces de cuivre sur eux.
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La journée touche à sa fin, et ils s’apprêtent à retourner à l’auberge, lorsqu’une quémandeuse qu’ils ont remarquée plusieurs fois dans la journée les appelle en faisant « Psitt », alors qu’elle se trouve dans une ruelle. Elle est revêtue d’une robe en haillons, mais qui semble avoir été autrefois de bonne qualité, et sa tête est recouverte d’une capuche qui cache son visage, et dont s’échappe soudain une mèche de cheveux gris qu’elle remet rapidement en place. Tandis qu’ils s’approchent d’elle, cette femelle leur dit en langage commun :
Aussitôt méfiant, Gardain lui répond :
Mais Mella qui n’a jamais vu quelqu’un dans le besoin, étant donné que dans la forêt dans laquelle elle a toujours vécu cela n’existe pas, est prise de pitié. Elle sort alors une pièce de platine de son sac, qu’elle tend à la miséreuse. Le nain en la voyant faire ouvre des yeux exorbités, et il s’exclame :
La jeune elfe a cloué le bec de son ami, qui est maintenant en train de réfléchir au fait que plutôt que de courir après les vilains, ils pourraient les appâter en se faisant passer pour des voyageurs riches et inoffensifs. Mella en profite pour demander à la femelle, qui n’a pas osé prendre son argent :
Il existe en effet sur La Ronde et dans tous les bourgs, ce qu’on appelle des changeurs, car il est très difficile d’aller acheter un pain qui vaut deux pièces de cuivre avec une pièce de platine qui en vaut quatre mille fois plus, étant donné que le pauvre boulanger aurait beaucoup de mal pour rendre la monnaie. Bien entendu, ces changeurs dont c’est le métier prennent un pourcentage, qui est fixé à un centième de la somme en pièces de cuivre. C’est-à-dire que pour changer une pièce de platine, cela coûte quatre-vingts pièces de cuivre ou encore quatre pièces d’argent. Mais la jeune elfe qui ignore cela, dans sa naïveté demande encore à la femelle :
Cette dernière semble réfléchir, probablement à cause du fait que changer la pièce de platine va lui faire perdre une partie de sa valeur, puis elle se décide :
Mella remet alors sa pièce blanche dans son sac, duquel elle retire dans la foulée vingt pièces dorées, qu’elle tend à la quémandeuse. Et lorsque cette dernière présente une de ses mains qui était cachée sous son vêtement en loques, la jeune elfe se rend compte qu’elle n’est pas fripée comme devrait l’être celle d’une vieille, mais au contraire fine et pleine de vitalité. Intriguée, elle demande tandis que la quémandeuse prend l’argent :
La femelle semble hésiter à nouveau, puis après avoir mis ses pièces dans une vieille besace usée, elle fait basculer sa capuche en arrière, et nos trois amis découvrent stupéfaits que, malgré la saleté qui le macule, elle possède un superbe visage sans aucune ride, étrangement encadré par des cheveux gris et filasse. Elle les fixe alors avec de magnifiques yeux bleu-pâle, avant de leur dire :
À suivre…
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Notes :
1) Ceukeu : Dieu de la contradiction, invoqué par les nains.
2) Ée : Déesse de la coquetterie, souvent invoquée par les femelles.
3) Tage : Dieu de la charité, très rarement invoqué par les nains.