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Temps de lecture estimé : 23 mn
29/07/19
Résumé:  Épilogue... Après une dernière matinée de débauche, le retour à Paris attend nos deux héros. Fin de l'histoire ? Ou juste le début d'une nouvelle aventure ?
Critères:  fh ffh fbi hplusag couplus extracon collègues hotel voyage massage préservati pénétratio fdanus fsodo jeu
Auteur : Francois77  (Librement inspiré des fantasmes des unes et des autres)            Envoi mini-message

Série : Business à Barcelone

Chapitre 07 / 07
Business à Barcelone - 07/07

Résumé du Chapitre 1 : François, coureur invétéré, doit signer un important contrat au Mobile World Congress de Barcelone. Pour cela il demandera la collaboration d’Isabelle, jeune juriste apparemment sage et prude en quête du mari idéal. Mais elle cache un passé sulfureux.


Résumé du Chapitre 2 : Isabelle est séduite par la personnalité de François, complexe et troublante. Obligée de travailler sous pression, sa rigueur est soumise à rude épreuve et elle se voit submergée par des pensées inavouables, qu’elle essaye tant bien que mal de justifier.


Résumé du Chapitre 3 : Les préparatifs d’Isabelle pour le dîner la font basculer dans des travers qu’elle pensait révolus. François devient une obsession. Les imprévus du dîner leur permettront d’insinuer leur attraction mutuelle. Mais Isabelle n’idéalise-t-elle pas François ?


Résumé du Chapitre 4 : À l’issue de leur dîner en tête-à-tête, Isabelle succombe enfin à François et finit par libérer sa vraie sexualité. Leurs corps n’auront plus de secrets l’un pour l’autre.


Résumé du Chapitre 5 : Une fois la glace définitivement rompue, Isabelle et François continuent à découvrir leur sexualité respective, avec des vues sur d’autres partenaires de jeux. Isabelle n’en oublie pour autant ses intentions premières.


Résumé du Chapitre 6 : Le dîner permet à Isabelle et François d’explorer de nouveaux terrains de jeux. Le retour à l’hôtel sera l’occasion pour la jeune femme de laisser libre cours à sa passion pour la jeune stagiaire tout en assurant un peu plus son emprise sur son amant.




**********




Le service d’étage sonna à 9 h 30, le lendemain matin, réveillant tout le monde dans la chambre. François enfila rapidement un caleçon et alla ouvrir pendant qu’Isabelle, nue sous les draps, espérait au fond d’elle-même voir arriver une petite tête aux cheveux roses, qui foncerait dans son lit après avoir déposé son plateau. Mais en lieu et place, ce fut un grand brun sans intérêt qui entra. Comme une enfant boudeuse déçue de ne pas recevoir son cadeau, elle lui décocha à peine un regard avant de se cacher sous la couette. Aussitôt qu’il fut parti, Isabelle fonça faire un brin de toilette dans la salle de bain avant de revenir dévorer le petit déjeuner. Cette coquine en profita pour remettre en fond sonore sa chaîne pour adultes préférée et avec un brin de perversité, insista pour que François reste aussi nu qu’elle.


Il était toujours un peu décontenancé par le comportement d’Isabelle. Après tout, malgré sa longue expérience dans l’adultère, elle résidait plus dans les cinq à sept vite torchés que dans les petits déjeuners en tête à tête devant un film de cul, après une nuit de débauche. C’est sans doute pour ça que la situation l’excitait, bien plus qu’il n’aurait voulu se l’avouer. D’ailleurs il ne pouvait masquer sa queue tendue d’envie concupiscente et, posant une main sur la cuisse de sa Maîtresse, il tenta une approche directe en remontant vers sa chatte.



En parfaite Lolita, elle le suppliait avec une moue de gamine. Malgré son désir, François hésitait. Il était connu de pas mal de masseuses dans cet hôtel, alors il espérait ne pas en croiser une qui se montrerait trop familière avec lui. Quoique, accompagné d’une femme, elles devraient normalement se faire discrètes, au cas où il s’agirait de son épouse… Mais soudain un frisson d’effroi le traversa : mais qu’est-ce qu’il lui prenait ? Qu’est-ce que c’était que ces craintes d’époux ? Voilà qu’il se comportait comme si Isabelle était sa femme ! N’importe quoi… Après tout, elle n’était qu’une ligne de plus à son tableau de chasse, qu’est-ce que ça pouvait lui faire à lui, « Don François », qu’Isabelle découvre qu’il s’était tapé tout le salon de massage ? Décidément il fallait qu’il se ressaisisse…


C’est donc avec une apparente et nonchalante détermination (mais… réelle d’appréhension…) qu’il s’habilla pour l’accompagner. Isabelle, fidèle à son personnage de bourgeoise BCBG en dehors et dépravée en dedans, était restée nue sous son peignoir.


Éliana fut tout sourire (un sourire de pétasse… pensa intérieurement Isabelle) quand elle vit arriver Don François et Isabelle. Elle avait l’habitude, elle ne recevait en massage de couple que des « illégitimes ». Et elle était venue ce dimanche matin spécialement pour eux. Ça améliorerait son ordinaire, car rares étaient les clients ce jour-là, et encore moins si tôt dans la journée. Mais en bonne commerçante elle comptait bien appliquer la maxime : « Le client est roi ! » Et par expérience, elle savait maintenant que ce cochon et cette cochonne étaient faits pour s’entendre. Elle ne se donna donc pas la peine de prendre de pincettes :



Embarrassé, il fit l’étonné, comme s’il n’avait rien entendu, comme s’il ne la connaissait pas, gardant la distance polie des gens que l’on voit pour la première fois, tout en la maudissant au fond de lui.



Cette dernière ne fit pas autant de chichis, et vint se coller à Éliana pour l’enlacer et l’embrasser sensuellement sur les lèvres, lui vrillant sa langue jusqu’au fond de la gorge, à la plus grande stupeur de François, qui n’en croyait pas ses yeux. Certes, il n’ignorait rien des extras de sa Maîtresse qu’il avait fait passer sur sa note de frais, mais quand même ! Il ne l’aurait pas imaginée aussi… oui, c’était bien le mot qui convenait : aussi salope !



Les mains d’Isabelle caressaient les bras et les hanches de la masseuse, qui frissonna. Puis elle tendit la main vers son amant pour l’inviter à s’approcher de leur couple saphique. D’un geste rapide elle s’assura au passage qu’il bandait bien comme un âne sous son jean, à la vue du spectacle pervers qu’elle lui offrait. Cela la rassura, car un homme qui bandait était un homme qu’elle avait sous son contrôle… François adorait sa bisexualité faussement ingénue et innocente. Il l’aimerait, elle, tout entière. Elle en faisait son affaire, elle en faisait le serment. Il était l’Homme Parfait…


Sans perdre plus de temps en présentations, Éliana s’empressa de faire rentrer ses clients dans la plus grande des cabines. Elle avait disposé deux tables de massage, l’une à côté de l’autre. La musique apaisante, la lumière tamisée et les parfums d’orient rendaient l’ensemble parfait, propice au plan qu’Isabelle avait préparé dans sa tête.



Mais François riait encore jaune, pas du tout rassuré de constater que la situation échappait à son contrôle.



Devant Éliana et François, elle se défit de son peignoir, dévoilant ses seins aux tétons superbement dressés d’excitation. Puis elle se fit toute douce et aguicheuse, et alla se mettre dans le dos de son Homme, pour qu’il ressente la forme et la chaleur de sa poitrine menue et pressée tout contre lui. Et face à la masseuse, elle commença à déshabiller son amant. Elle commença par dégrafer les boutons de sa chemise, un à un, puis s’attarda sur la ceinture du jean, avant de défaire la braguette. Elle retira alors sa chemise et lui fit un grand câlin dans le dos, profitant de l’ivresse que le contact de sa peau lui procurait. Puis, telle la soubrette docile et soumise, elle fila à ses pieds, pour défaire chaussures et chaussettes avant de faire glisser à terre le jean et son caleçon. Jamais, ni sa femme, ni aucune de ses poufiasses, n’avait déshabillé François de la sorte. C’était très agréable et terriblement excitant. Il bandait comme pas deux.


Maintenant que ses clients étaient tous les deux « en tenue », Éliana les invita à s’allonger sur les deux lits, sur le ventre. Elle disparut un instant pour revenir simplement vêtue d’un grand drap de bain autour de la taille. Isabelle prit la main de François et la sensation de ses gros doigts puissants et virils la fit frémir. C’était parti pour deux heures de massage.


Éliana commença par masser les pieds de l’un, puis de l’autre, puis les mollets, alternant en harmonie entre les corps de l’homme et de la femme. Isabelle frissonna quand Éliana leur demanda de se retourner sur le dos. Elle constata avec satisfaction que François bandait toujours comme un taureau. La masseuse repartit des pieds et remonta cette fois-ci jusqu’à la nuque de chacun d’eux, rendant l’attente insupportable pour les deux amants. Puis elle s’enduisit les seins d’huile et vint masser Isabelle en premier, offrant un délicieux spectacle lesbien à François.


Yeux clos, Isabelle était aux anges. Elle se figea au bruit du gant en latex qu’Éliana avait essayé d’enfiler en toute discrétion (sans succès…). Et ce fut par une douce pénétration anale qu’Éliana électrisa un peu plus son corps. Profitant du show, François se doutait bien que cette petite bombe sexuellement libérée devait prendre un plaisir du feu de Dieu « en mode arrière », et une furieuse envie de la sodomiser sur-le-champ lui traversa l’esprit. La vision qui s’imprimait dans son esprit ne fit qu’exacerber son désir…


Une fois bien prise « de ce côté-là », avec le majeur, Éliana s’attaqua avec son pouce au recto et à son petit clitoris gonflé d’envie. Le corps d’Isabelle ondulait sous les doigts magiques et experts de la masseuse, et ses halètements ne traduisaient que trop bien le plaisir qu’elle prenait. Le pouce se glissait par moments dans sa chatte et le rythme de la double pénétration s’accélérant, Isabelle s’abandonna enfin à un orgasme qui avait été long à venir, mais tellement doux finalement, tellement libérateur…


Tandis qu’Isabelle revenait à elle, Éliana n’était pas restée inactive et massait maintenant de ses seins le torse et la queue de François. Un vrai supplice pour lui aussi, mais tellement délicieux… Pour le faire durer, il s’efforçait de laisser ses mains immobiles, mais cherchait le contact de la peau d’ Éliana en se déhanchant, pour la caresser et deviner ses formes, yeux fermés. Il entendit soudain les filles papoter à voix basse. Quelque chose se tramait… Quand il ouvrit les yeux, il constata qu’Isabelle s’enduisait ses seins d’huile elle aussi. Et à son tour, elle vint frotter son petit corps, bien plus menu que celui d’Éliana, contre celui de son Homme. Éliana retira une des tables de massage de façon que les deux femmes soient face à face, de part et d’autre de François. Il se retrouva avec une masseuse à sa droite, une à sa gauche, seins pendant au-dessus de son visage et de son corps.


Le vrai bonheur, tel qu’en rêvait tout mâle digne de ce nom. Le voyant les yeux grands ouverts pour ne pas perdre une miette du spectacle, Isabelle en profita pour aller embrasser chaudement Éliana d’un gros patin bien baveux, tout en masturbant le sexe tendu et bandé de son chéri, qui ne risquait pas de se ramollir devant une telle vision. Puis elles reprirent leur massage endiablé, à quatre seins et à quatre mains, sur le corps offert de François. Sa queue était raide comme jamais, constatait Isabelle avec satisfaction… Les filles se frôlaient au passage l’une à l’autre dans un ballet lesbien tout à la fois sensuel et infernal. N’y tenant plus, François caressait à pleines mains les croupes des deux pouliches, l’une à sa droite et l’autre à sa gauche, de volume, toucher et consistances bien différentes, mais tout aussi bandantes l’une que l’autre. Son plaisir était au maximum.



Prenant un ton directif qui mettait bien en évidence qui commandait, Isabelle venait de donner l’ordre à Éliana de monter sur la table de massage, dos à François, fessier face à lui. Et ayant été à bonne école, elle déchira l’emballage d’un préservatif sorti de nulle part et l’enfila prestement, en vraie professionnelle du sexe, sur la pine dressée de François. Et avec le même professionnalisme, elle enfila un gant latex de la réserve d’Éliana, pour commencer à pénétrer l’anus de la masseuse sous les yeux médusés de François. Cette dernière commença à soupirer, haleter, onduler sous l’effet du doigt magique d’Isabelle. François n’eut pas besoin d’un dessin : il comprit immédiatement qu’il fallait la sodomiser, sous les yeux de sa Maîtresse. Cette fille, cette salope, avait vraiment le feu au cul, elle était vraiment folle… Et son scénario terriblement excitant…


Les doigts d’Isabelle allaient et venaient, de plus en plus profond, de plus en plus vite dans l’anus d’Éliana. Et quand elle la sentit prête pour l’intromission, elle se saisit de la queue dressée de son homme pour la guider avec douceur dans les entrailles de la masseuse. Cette dernière ondulait lubriquement comme les femmes latines savaient si bien le faire, prenant un plaisir non feint à s’empaler de plus en plus loin en lui, en accélérant toujours plus le mouvement. Dieu, que cette danse satanique et lubrique était longue et bonne !


Quand Éliana se tendit vers l’orgasme, François se sentit sur le point de succomber à son tour. Mais Isabelle ne l’entendait pas de cette oreille. Faisant appel à sa science de techniques ancestrales du sexe, elle serra la base de la queue de son chéri pour l’empêcher d’éjaculer, la retira de l’orifice rectal de la professionnelle, fit sauter le latex et goba l’engin pour le pomper avec entrain. Le tout dans un même mouvement, et avant même que François réalise ce qui lui arrivait. Elle chercha alors le regard de son homme, le trouva, et ce n’est qu’alors qu’avec une fierté de première de la classe, elle libéra la base de la queue qu’elle avait si bien encerclée de ses petits doigts. C’était plus que ce que François pouvait supporter et ce fut dans une succession de spasmes de sperme chaud qu’il se soulagea, laissant sa semence gicler puis couler au plus profond de la gorge chaude de sa maîtresse. Isabelle était très fière de sa prestation : il était hors de question qu’une autre qu’elle ne profite du nectar juteux de son homme, et surtout pas une pétasse et rivale potentielle comme Éliana…


La masseuse avait compris la situation et que son rôle dans le show érotique était terminé. Avec tact, elle s’était éclipsée pour les laisser profiter de ces moments d’intimité. Une fois le sexe de son homme bien nettoyé, Isabelle retrouva son âme enfantine et, telle une petite fille, vint se blottir en cuillère derrière François, ses petits seins dans le dos de son amant, sur la table de massage. Cœurs battants, corps luisants d’huile, détendus et épanouis, les deux amants étaient comblés, repus, rassasiés, à tel point qu’ils baissèrent tous deux la garde et s’abandonnèrent à un instant de faiblesse :



Elle se mit alors à pleurer, en silence d’abord, puis à gros sanglots, comme une gamine, essayant de refréner des spasmes, entre joie et surcroît d’émotions mal canalisées. L’authenticité, fraîcheur, de cette réaction, atteignit la fibre la plus sensible de François. Dieu que cette petite peste était belle, pensa-t-il… Intelligente, classe… et perverse, lubrique, tellement au fait de ce qu’aiment les hommes. Ça le changeait tellement de son épouse qui l’emmerdait, des maîtresses un peu (beaucoup même…) pétasses qu’il n’assumait pas, après lesquelles il courrait en se cachant. Avec Isabelle, tout était simple, transparent, naturel, frais, élégant… Le sexe devenait beau, coulait de source. Elle lui avait fait accéder, en une semaine, à un autre monde, une nouvelle dimension. Une nouvelle étape de sa vie d’homme, peut-être ? L’étape qu’il lui manquait pour atteindre la plénitude ? Il songeait à son passé avec lassitude, alors qu’Isabelle venait de lui ouvrir les portes de son petit royaume extraordinaire. Alors… tout à l’heure, son instinct avait dit la vérité : il ne pouvait que l’aimer lui aussi…




**********




Ils restèrent ainsi collés l’un a l’autre un moment jusqu’à ce qu’Éliana finisse par faire sa petite curieuse et vienne voir ce qui se passait. Isabelle se leva alors et courut à elle pour la remercier pour la qualité de sa… prestation. Faute de pouvoir réellement communiquer, la jeune femme serra la masseuse dans ses petits bras et l’embrassa sur la bouche plusieurs fois, d’abord par petits bécots avant d’échanger un vrai french kiss bien chaud. Puis Isabelle présenta un peignoir à François, l’obligeant à se lever et à montrer aux filles que sa queue était repartie au garde-à-vous. Les deux femmes se la montrèrent du doigt et partirent toutes deux dans un fou rire, face auquel le mâle qui se voulait triomphant n’essaya pas de réagir…



Elle enfila à son tour un peignoir, prit délicatement les affaires de son homme et ils partirent dans leur suite main dans la main. Isabelle avait encore des étoiles plein les yeux alors que François, lui, commençait à redescendre sur terre en se demandant s’il n’avait pas « dit des conneries »… Une fois arrivés, la maîtresse s’appliqua à jouer son rôle et ramassa le journal qui avait été glissé sous la porte, l’offrit à son homme avec un gentil sourire tout ce qu’il y avait de plus conjugal et l’installa sur le grand fauteuil devant une chaîne d’actualités économiques. Puis elle se débarrassa du peignoir pour rester nue et libre, tellement elle se sentait à l’aise (et sexy…) dans son petit corps. Elle prépara un café qu’elle servit à François avec un grand verre d’eau, puis s’installa sur le lit pour suivre les actualités avec lui. Un sujet économique polémique était traité et ils commencèrent à débattre de leurs points de vue respectifs. Le côté totalement décalé et sulfureux de la situation n’échappait pas à l’amant qui, abandonnant toute modestie, trouvait très excitant d’avoir réunis en une même personne un esprit à la hauteur de son intellect… et une bombe sexuelle à la hauteur de ses besoins !


Isabelle continuait à jouer son rôle de femme d’intérieur et commença à préparer les valises. François essaya de protester mollement, jamais personne à part sa mère ne lui avait fait sa valise depuis des années ! Mais il dut bien reconnaître qu’en fin de compte c’était bien agréable… Encore une prestation de service cinq étoiles offerte par ce petit bout de femme. Elle était décidément parfaite, poussant le vice jusqu’à ranger elle-même la suite ici et là. Bon, là, elle en faisait peut-être un peu trop quand même, il ne cherchait pas une soubrette non plus…


François repensa à leur discussion devant la télé : son point de vue sur le sujet économique traité était bien plus affûté que les arguments qu’il avait lui-même avancés, il devait bien l’admettre. Ce n’était pas avec sa femme qu’il aurait pu aiguiser son intellect, une fois à la maison, et le manque de contradiction l’ankylosait. Cette fille était brillante. Elle ferait sensation dans les cocktails et autres dîners mondains, tout en veillant à ne pas lui faire de l’ombre, bien entendu… Bien plus que sa femme, qui en bonne ex-top-modèle qui ne s’intéressait pas à ces sujets-là. D’ailleurs à quoi s’intéressait-elle, il aurait été bien incapable de le dire ?


Tout en poursuivant leurs échanges, Isabelle invita François à passer sous la douche. Là, elle lui fit couler l’eau à la bonne pression, à la bonne température. Oui, vraiment elle en fait trop, songea-t-il tout en se laissant faire… De ses petites mains, elle appliqua le gel douche partout, pour bien le débarrasser des excédents d’huile de massage que le corps n’avait pas absorbé. Elle se faufilait lentement sur sa droite, sur sa gauche, tantôt devant lui, tantôt derrière, sur la pointe de pieds, ou à genoux… Cette douche était un ballet majestueux d’un petit rat d’opéra, sensuel au possible. François n’avait pas débandé depuis leur retour du massage. Dieux que cette petite coquine savait y faire ! Une fois qu’il se sentit tout propre, à son tour il offrit le même service à Isabelle, profitant de son joli corps désirable autant qu’elle profitait de ces gros doigts qui patrouillaient son corps et la faisait vibrer, rêver.


Le téléphone de la chambre sonna, François alla répondre sans même se sécher : il était plus de 13 h 00 et la réception venaient s’enquérir de leurs intentions pour la nuit à venir… L’homme expédia rapidement le sujet en annonçant qu’ils optaient pour le late check-out et qu’ils seraient en bas à 15 h. Il put alors tranquillement retourner sous la douche pour soulager son appétit sexuel et terminer ce qu’il avait si bien commencé…


Car depuis qu’il avait vu Éliana entreprendre Isabelle durant le massage, le p’tit cul de sa Maîtresse était devenu pour lui une obsession… Et petite femme aimante ou pas, ménagère parfaite ou pas, une femme restait pour François une femme et donc : une créature destinée à assouvir ses désirs. La jeune femme ne s’y trompa pas et lorsqu’elle vit son amant revenir la rejoindre sous la douche elle sut d’emblée à quoi s’en tenir. Avec vice et perversité, elle s’appliqua donc à se tourner vers le mur, s’y appuyer fermement à deux mains, avant de planter solidement ses pieds au sol, légèrement écartés, se cambrer pour bien offrir sa croupe rebondie. Elle put alors tourner vers François son regard le plus lubrique, et elle n’eut pas à prononcer le moindre mot pour que François pût y lire un « Tu viens, chéri ? » auquel il s’empressa de répondre.


Il s’approcha, déterminé, agrippa sa maîtresse par les hanches, et s’amusa à glisser son membre tendu sur ses fesses pour bien lui faire sentir toute la puissance de son désir. Isabelle frissonnait d’avance et, yeux clos, elle se concentra sur les terminaisons nerveuses de sa peau. Elle ne se déroba pas alors que le membre cherchait sa voie entre ses fesses, allant même à sa rencontre, l’encourageant à poursuivre, persévérer dans sa quête.


Isabelle finit par sentir le gland se blottir tout contre son œillet, les mains de l’amant renforcer leur prise sur ses hanches, et avec joie et délectation elle subit enfin toute la puissance du viril désir de l’homme qu’elle aimait. Et tandis qu’il avançait, poussait, pour la posséder pleinement, elle faisait de son mieux pour rendre son corps aussi accueillant que possible. C’est ainsi que François se planta au plus profond des entrailles d’Isabelle, pour la plus délicieuse des sodomies…


La jeune femme était restée jusque-là silencieuse, concentrée sur les réactions de son corps. Mais maintenant que François avait totalement investi sa dernière place forte, elle pouvait toute entière penser à son plaisir et s’agiter, se trémousser, laisser l’énorme membre de François coulisser dans son corps, pour son plus grand bonheur. Son amant la rejoignit dans le concert de soupirs et gémissement et à l’unisson, ils savourèrent cette nouvelle étreinte qui les comblait prodigieusement. François ne fit pas de grands efforts pour se retenir ou faire durer, et dès qu’il sentit la sève monter, il laissa son orgasme exploser entre les fesses d’Isabelle, inondant ses entrailles de sa semence fertile. Par réaction en chaîne, cette explosion plongea à son tour Isabelle dans l’extase…


Après ce climax, les deux amants se trouvèrent vidés, comblés, rassasiés. Dans un même mouvement, ils glissèrent au sol, sous la douche, laissant l’eau les relaxer et les détendre alors qu’ils reprenaient leur souffle et leurs esprits. Blottis l’un contre l’autre, ils savaient tous deux ce que l’étreinte qu’ils venaient de vivre représentait, en termes de fusions de leurs corps et de leurs âmes…


Ils finirent par sortir de la douche, se séchèrent et s’habillèrent rapidement, Isabelle n’enfilant que sa petite robe noire sous une veste. François la regarda une dernière fois dans cette suite qui avait abrité une semaine incroyable. Elle était face à lui, cheveux mouillés, regard chaud, et il commença à divaguer, délirer. Une superbe envie de défoncer à nouveau son petit cul de salope lui traversa l’esprit. Tel un loup de dessins animés, il voulait la sodomiser là, maintenant, tout de suite. Et puis pourquoi rentrer par ce vol ? Le comité de Direction ne se tenait que lundi après-midi. Alors, pourquoi ne pas profiter d’une nuit de plus ? Ce fut Isabelle qui, les pieds sur terre, le réveilla, et prenant les valises, l’entraîna derrière elle pour sortir de la suite :



Sa femme… Ah oui… Il l’avait oubliée celle-là !


Isabelle le prit par la main et ne lâcha plus, même pas dans le taxi qui les conduisit à l’aéroport. François se laissait entraîner, comme dans un brouillard. Le passage aux contrôles de sécurité pour la business class ne prit que trois minutes. Ils se dirigeaient vers le salon VIP, mais en passant devant la boutique Hugo Boss, Isabelle stoppa net. Elle entra et rapidement, toucha deux trois écharpes, en choisit une qui lui avait tapé dans l’œil et alla la payer. Au comptoir, elle sortit son flacon de parfum de son sac à main et en aspergea l’écharpe, qu’elle tendit alors à François :



Isabelle pensait surtout et avant tout à sa femme… Qui en découvrant cette écharpe parfumée allait probablement lui sauter dessus pour le tuer… ou ne rien dire, et accepter encore une fois ses infidélités ? Oui, c’était bien plus vraisemblable. Si cette femme avait été une prédatrice, une louve, ça fait longtemps qu’elle aurait marqué son territoire. Il était trop tard pour elle maintenant… Elle mit l’écharpe autour du cou de François comme pour en prendre possession, comme s’il était son prisonnier… À moi, tu es à moi…


Il se regarda dans le miroir et il fallait bien avouer que son choix était sans faute. Elle allait parfaitement avec sa tenue, ses chaussures et ses yeux. Mais comment avait-elle pu voir cette écharpe, là, en une fraction de seconde, en passant devant une boutique ? Ils s’embrassèrent, comme deux jeunes étudiants. François ne se cachait plus de personne, comme en début de semaine. Et même si sa belle-mère ou son PDG étaient arrivés à passer par là, rien au monde ne lui aurait fait stopper ce baiser.


L’estomac de François se mit à gargouiller. Le petit déjeuner étant bien loin et avec tous leurs ébats, ils n’avaient pas pris le temps de manger à midi. Isabelle repéra dans un bar à tapas un stand de découpe de jambon bellota, et ils purent s’installer au comptoir pour y boire un verre de bon Ribera del Duero et y dévorer quelques sublimes spécialités hispaniques. Ils parlèrent ainsi de tout et de rien, se chamaillant intellectuellement, avec humour et respect. Le temps était passé si vite… Ils n’en prirent conscience qu’en entendant que le last call de leur vol, qu’ils faillirent louper. Ils coururent jusqu’à la porte d’embarquement où on les regarda avec de gros yeux. Mais ça leur était totalement égal !


Ils furent les derniers à embarquer, en business class, bien sûr… À quatre passagers par rangée au lieu de six ils pouvaient prendre leurs aises ! Une charmante hôtesse les guida vers leur siège, et Isabelle commença à lui faire ouvertement du gringue sous les yeux de François. Cette fille ne s’arrêtait donc jamais ? songea-t-il avec effarement…


Durant le vol jusqu’à Paris, ils se plongèrent tous deux dans leurs pensées. Ce retour revêtait beaucoup de significations pour eux deux. La fin d’une mission professionnelle qui se soldait par un succès pour François, un de plus… Une épreuve brillamment réussie pour Isabelle, qui devrait lui servir de tremplin pour de nouvelles responsabilités au sein de l’entreprise. Mais… ce retour signifiait également pour le Directeur commercial la fin d’une escapade, la fin d’une aventure, la fin d’une parenthèse hors du temps et le retour sur terre, violent, avec son lot de tracas, de soucis… Le retour à une vie conjugale inexistante, ennuyeuse, que la succession de maîtresses ne parvenait plus à compenser.


Était-il vraiment condamné à replonger là-dedans, alors qu’il venait de se sentir revivre aux côtés d’Isabelle ? Il contempla la jeune femme qui somnolait et se surprit à ressentir pour elle une énorme tendresse. De la tendresse, vraiment ? Ou peut-être un peu plus ? Oh Bon Dieu, il ne savait plus ! Il n’allait pas retomber amoureux quand même ! Pourquoi encore se compliquer la vie avec les femmes alors que le cynisme et le détachement lui réussissaient si bien ? Si bien… vraiment ? Ne se voilait-il pas la face plutôt ? Son comportement de séducteur compulsif n’était-il pas plutôt une manière d’exorciser une vie qui n’était qu’un immense échec, derrière la réussite de façade ?


C’était une vraie tempête dans le cerveau de François. Mais dans celui d’Isabelle, ça ne l’était pas moins. Car c’est maintenant que tout se jouait, maintenant, au moment du retour. Elle n’avait pas eu de mal à tenir son homme tant qu’il était en dehors de son écosystème, en dehors de son environnement naturel, mais en serait-il de même une fois rentré à la maison, une fois rentré dans le train-train du bureau ? Si elle le perdait elle n’était pas certaine de pouvoir s’en remettre, car, elle en était persuadée, elle n’aurait pas d’autre opportunité comme celle-là.


L’avion finit par arriver à Paris, ils goûtaient à leurs derniers instants d’intimité. Personne n’était venu les attendre. C’était un peu normal pour Isabelle, qui n’avait personne, mais on aurait pu attendre de son épouse qu’elle vienne accueillir François… Hélas, ça faisait bien longtemps qu’il avait pris son parti…


Pendant qu’ils attendaient leurs valises devant le tapis à bagages, Isabelle se hasarda :



Ce vouvoiement inattendu fut une véritable gifle pour Isabelle, et il lui fallut faire appel à tout son self-control pour rester stoïque et éviter d’éclater en sanglots. Ainsi donc elle ne comptait plus pour lui, elle n’était qu’une aventure qu’il venait de s’empresser d’archiver… Elle s’efforça de ne rien laisser paraître en répondant.



Ce ne fut qu’une fois dans son taxi qu’elle laissa échapper quelques larmes, trop malheureuse de voir l’Homme de sa Vie lui glisser entre les doigts. La soirée fut pour elle un calvaire, mais l’épuisement nerveux finit par avoir raison de sa résistance et elle s’endormit comme une masse. Le lendemain matin, elle se sentait comme neuve, la nuit avait porté conseil et elle savait ce qui lui restait à faire. Ouvrant son portable elle s’appliqua donc à sortir le rapport que François lui avait demandé en le peaufinant dans les moindres détails.


Lundi matin, elle arriva tôt au bureau, avant tout le monde, et alla directement poser le rapport sur le bureau de François afin de ne pas avoir à le croiser. Elle laissa alors que la matinée se passe, sans trop savoir comment s’occuper, remerciant tous ceux qui venaient la féliciter pour le succès de sa mission. En fait elle jouait simplement la montre, elle attendait la fin du Comité de Direction pour mettre en exécution ce qu’elle avait décidé la veille. Elle avait sa lettre de démission dans sa poche. Car elle savait qu’elle n’aurait plus la force de travailler dans l’entreprise en croisant, de loin l’Homme qu’elle convoitait en secret. Mais elle voulait partir par la grande porte, attendre que le Comité de Direction ait pris connaissance de son succès…


Un peu avant midi, quand elle vit son chef revenir à son bureau, elle sut que c’était bon. Elle monta alors voir la Directrice des Ressources humaines, qu’elle alla directement voir dans son bureau, sans rendez-vous. Cependant cette dernière sembla ravie de la voir.



Intriguée, Isabelle oublia un moment le motif de sa visite et s’exécuta.



Isabelle rougit en entendant ces mots, l’esprit traversé de pensées impures… La DRH se méprit sur cette brusque manifestation d’émotion.



Isabelle n’en revenait pas… Se pourrait-il que ses rêves les plus fous s’exhaussent enfin ? Elle avait du mal à y croire et restait sans voix.



Isabelle se sentait littéralement pousser des ailes. Finalement, ça y est, elle avait réussi ! Certes, elle n’avait pas encore la bague au doigt, mais maintenant qu’elle était dans la place, elle savait que ce n’était plus qu’une question de temps ! Elle savait être patiente… Et elle ne saurait jamais trop remercier François de lui donner l’opportunité de retrouver son amie aux cheveux roses…